Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel •
Auteur
Message
Avatar : Tatsuya Himuro ll Kuriyama Mirai Age : 27
Quoi d'neuf ? Coeurs : (30/500) Magasins: Carnet de Bord:
Gabriel D. | Lumière
Sujet: Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel • Lun 27 Oct - 10:20
« Quand on rencontre quelqu'un qui arrive à faire vibrer notre imagination »
Parce que Gabriel, il est pas amoureux d'Hilly, il aime juste son univers
Aaah, Paris. Capitale française, ville culturelle connue mondialement et touristes à gogo. Peu importait la période de l'année, Paris avait toujours été pleine de vie. Et c'était ça que Gabriel aimait avec cette ville. Ce petit quelque chose qui faisait qu'elle bougeait constamment et qu'elle avait de nombreuses choses à offrir à ses visiteurs. Car qui dit Paris dit Louvre mais aussi Tour Eiffel...
De là où il était, Gabriel pouvait l'observer comme bon lui semblait. Son ossature de fer transperçait fièrement le ciel et, comme toujours, elle attirait foule de monde. Lui préférait rester loin de toute cette agitation pour le moment. Il était posé tranquillement sur un banc, histoire de prendre un instant de détente avant de certainement devoir rentrer. Il avait eu besoin de sortir pour passer à la boulangerie et avait au passage acheté quelques chouquettes et des croissants tout chauds.
Gabriel et son ventre, c'était une grande histoire. Si l'on pouvait parfois penser qu'il aurait un jour raison de lui, il avait aussi sa part de responsabilité dans certains événements de sa vie. Par exemple, c'était grâce à lui qu'il s'était dirigé vers ce petit café où il travaillait aujourd'hui. Aussi, lorsqu'il avait eu à chercher un emploi après être arrivé, s'était-il naturellement tourné vers tout ce qui touchait à la nourriture. Et plus particulièrement au sucre. Pour être franc, il avait tout d'abord tenté de se faire prendre dans une pâtisserie. Ah oui, la pâtisserie... Ça aussi c'était une belle histoire, tiens.
Gabriel avait d'abord tenté de se faire embaucher dans une simple pâtisserie, comme on peut en trouver n'importe où. Ainsi donc, il s'était présenté le jour de l'entretien d'embauche. Toutefois, il n'avait pas été seul dans la salle d'attente. Une autre jeune femme attendait avant lui. Banal, nous direz vous... Mais pas pour lui. Sa posture, son apparence... On peut dire qu'elle lui avait tapé dans l'œil. Non, il n'était pas tombé amoureux, loin de là. Et elle ne lui avait pas non plus collé son poing dans la figure. C'était juste limage qu'elle renvoyait qui l'avait grandement intrigué. Elle avait de longs cheveux blancs relevés en une couette haute, et ses mèches étaient retenues par un bandeau serré. En ce qui concernait ses vêtements, elle portait un top trop grand pour elle et un sarouel rouge. Le tout était agrémenté d'une longue chaîne et de son pendentif ainsi que de quelques bracelets dorées au poignet. C'était tout, mais largement suffisant pour Gabriel. De son point de vue, cette jeune fille respirait l'exotisme et était imprégnée d'une contrée d'ailleurs. Sa peau basanée ne venait que renforcer cette impression. Étrangement, il avait eu envie de dessiner ce qu'elle lui inspirait : Dessiner son pays à elle, dessiner sa culture, dessiner l'endroit où elle avait pu grandir. Les pays et cultures d'ailleurs le passionnait... Et ce brin de femme faisait voyager son esprit rêveur et son imagination. Alors, il avait osé aller s'asseoir à ses côtés et engager une conversation.
Ils avaient parlé un petit peu avant que la jeune fille ne soit appelée, mettant un terme à leur discussion. Elle avait eu l'air suspicieuse lorsqu'il lui avait demandé si elle voulait bien discuter, en attendant. Puis au final, cela s'était bien passé. Pourtant, il aurait aimé lui poser des questions sur son pays, juste savoir d'où elle venait, comment elle voyait sa culture et son pays... Et ce, sans se mêler de sa vie privée. Oui, il regrettait de ne pas avoir eu le temps d'en apprendre plus... Rare étaient les personnes qui parvenaient à titiller autant son imagination et à lui donner à ce point envie de dessiner leur vision des choses.
Gabriel lâcha un profond soupir à ce souvenir. C'était tellement dommage... Il aurait aimé peindre tout cet univers. C'était un désir égoïste, il en avait bien conscience, mais il y avait tenu et y tenait encore. Hilly. C'était son prénom. Et au fond de lui-même, il espérait bien la revoir un jour.
Auteur
Message
Avatar : Nanna | Makishima
Quoi d'neuf ? Coeurs : (172/500) Magasins: Carnet de Bord:
Hilly L. W. | Rome
Sujet: Re: Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel • Ven 7 Nov - 5:21
Avoir des chaussures c'est bien, mais avoir un singe pour meilleur ami c'est mieux! Reste toi et tout ira bien qu'importe ce qu'il peut se passer! Qui veux-tu être sinon? Miroir, dis moi.
Tu écoute le vent. Il passe au travers de la fenêtre ouverte, se faufile dans la chambre, laissant dernière lui un air pure ou presque ! Disons plutôt la brise fraîche du matin. Il est difficile de parler d'air pure dans cette grande ville de Paris. Comme chaque matin, tu quitte ton lit, tu ouvre la fenêtre et tu te recouche le temps d'aérer la pièce. Tu n'écoute pas Abu, ton meilleur ami, le seul en fait. Il est là pourtant et il a faim. Il sait se servir dans le placard mais de sa petite taille, il a du mal pour ouvrir la porte. Alors il t'entend. Il te secoue un peu, mais tu es repartit dans le monde des rêves.
C'est un peu plus tard, de quelques minutes, que tu quittes ton lit. Tu le retrouvera ce soir, peut être. À moins que tu ne fasse comme la nuit dernière et que tu la passe sur ton canapé. Tu es cette accro aux émissions tardives, surtout les émissions animalières ! Aussi quand tu tombe dessus, tu les regarde et tu oublie d'aller te coucher, donc tu dors sur le canapé. Abu vient se poster sur ton épaule, entourant ton cou de sa queue. Il a faim, mais il sait qu'il va manger, alors il est content. Dans la cuisine, il connaît le chemin, alors il s'y rend seul. Tu en profite pour te préparer un petit bol de céréales. Le paquet est presque vide, donc tu le fini dans le bol que tu viens d'attraper et puis tu regarde ton salon vide. Voilà un mois que tu as emménagé, et tu as juste ce canapé, une petite table sur laquelle se trouve ton ordinateur et cette télé posée sur une petite commode. Pas de chaise, pas de table. La cuisine n'a que de quoi cuisiner et nourrir ton ami singe. Et dans ta chambre, il y a ce lit, qui te sert quand tu ne dors pas devant la télé. Tu vis dans le plus simple et cela te convient. Tes placards contiennent peu de vêtements, et une ou deux paires de chaussures. Que tu ne porte presque pas d'ailleurs.
Le temps passe, et aujourd'hui non plus tu ne portera rien à tes pieds. Ils resteront nus. C'est ainsi qu'ils se sentent mieux. Avant de quitter ton appartement, tu avais mit tes baskets. Mais seulement faire le tour du salon t'as décidé de les ôter. Et tu te rends à ton entretient d'embauche, ton ami sur l'épaule. Un autre ! Le dernier ne s'était pas bien passé. La petit pâtisserie vous avait répondu que votre profil ne correspondait pas à ce qu'ils recherchaient. Tu portais cet éternel débardeur bien trop large, ce pantalon bouffant et ce bandeau dans tes cheveux pour tenter de les dompter un peu. Cette chevelure que tu porte blanche, décolorée à fond ! Ainsi ton reflet semble te renvoyer une image où l'on voit moins ces yeux si bleus, si claire que tu n'aime pas. En te maquillant les yeux de noir comme toujours, tu en oublie ton bol de céréales sur le comptoir de la cuisine.
Aujourd'hui, ta vie est différente, mais tu n'en as pas oublié le passé, le vécut. Il faut se souvenir pour ne point recommencer les erreurs du passé. Et tu ne veux pas oublier, tu veux te souvenir ! Tu porte aussi ce bandeau sur le bras, cachant la cicatrice de ta rencontre avec Abu. Depuis, vous ne vous êtes jamais quitté et ce n'est pas aujourd'hui que vous allez commencer. Alors tu était telle que tu es toujours pour cette entretient. Comme pour tous les autres. Aucune réponse fut positive jusqu'à ce matin.
Dans ce bar, tu rencontre le patron. Il est sous le charme d'Abu. Son caractère un peu fou aime bien te voir sans chaussures. Tout se passe bien aujourd'hui. Tu espère enfin décrocher un poste après un mois de recherches. Les horaires se feront surtout de nuit, ce qui ne te pose pas de problème ! Cette année, il est trop tard pour t'inscrire à la fac ou dans une école pour y faire tes études. Pour celles que tu veux en tout cas. Mais tu te laisse cette année pour te les payer. Tu ne veux plus embêter tes nouveaux parents qui ont déjà tant donné à cette enfant seule que tu étais. Le patron te fixe un essai pour ce soir. Tu devras être à l'heure, et si le singe t'accompagne, qu'il se tienne sage il a dit. Abu est toujours sage. Tu le veux ce boulot, alors tu feras tout pour l'avoir et valider le teste qu'il veut te faire passer sur un premier service.
La journée se passa tranquillement. Tu es rentrée chez toi manger ce bol oublié le matin. Ton meilleur ami est mieux nourrit que toi. Voilà pourquoi tu ne porte aucune graisse, très fine, tout cela est caché par les vêtements que tu porte toujours trop grand. C'est confortable. Et le soir arrivé, tu te rend au bar en avance. Tu le veux ce travail ! C'est le patron lui-même qui s'occupe de ta formation pour la soirée. Tu es curieuse, donc tu pose des questions pour apprendre vite. Et tu exécute ce que l'on te demande rapidement. Tu apprends vite. Le service se fini presque trop vite selon toi. Demain, l'expérience sera renouvelée, voilà, tu as un travail ! Tu es contente toi aussi, comme l'était Abu ce matin en se rendant dans la cuisine pour manger. Tellement contente même d'avoir ce travail que tu as un sourire ! C'est rare chez toi, mais c'est beau. Tu devrais sourire plus souvent.
Chez toi, tu as allumé la télé. Et là, c'était minuit passé, c'était l'heure de ton émission. Steve Bachshall , ton idole ! Tu rêverais de le rencontrer, de parler animaux avec lui. Il faut dire que sur le sujet avec son émission, il est calé. C'est une rediffusion, tu connais donc cet épisode, mais ça n'a pas d'importance. Tu regarde, tu aime ! L'épisode aussi, tu le connais, tu le regardera aussi. En partie car tu t'endormira à la moitié, sur ton canapé. Tu auras ce rêve vide, qui ne laissera aucune marque, juste une vague sensation étrange d'avoir été une autre personne. Qui était-ce ? En ouvrant les yeux avec le soleil, tu oublie. Voilà la nouvelle journée qui commence.
Tu n'as pas de quoi manger dans ton frigo. Tu n'as pas fait les courses hier. Tu dois donc sortir et les faire avant de reprendre le service ce soir aussi. Tu veux t'occuper pour que la journée passe plus vite, tu veux retourner derrière ce bar. Abu t'accompagne. Il a dormi avec toi et donc a put manger tranquillement en toute discrétion, le coquin ! Tu prends ton sac en pendouillière, tu cherches pendant longtemps ce téléphone inutile, et ton porte feuille. Le téléphone trouvé, tu ne le regarde même pas, pas la peine, seul le boulot peut t'appeler, personne n'a ton numéros. Tu quitte le petit domicile confortable.
Se promener dans Paris, tu ne prends pas le métro. Tu fais donc tes courses, tu n'achète que peu de choses. Et surtout, le plus important, un paquet de bonbon. Que tu ouvre à peine tu as quitté le magasin. Tu mange le premier en te rendant dans ce parc qui se trouve non loin de la supérette. Les gens te regarde et tu t'occupe de tes bonbons. Comme à ton habitude, tes pieds sont nus. Tu foule le sol et tu avance tranquillement. Tu ne t'occupe pas de ce que l'on pense de toi. Sauf quand tu vois ce garçon tirer la queue de ce tout petit chat. Même si c'est un gamin, c'est plus fort que toi. Tu intervient et tu le fait pleurer. Ton paquet de gourmandises rangé, tu attrape le petit. Mais il a eu peur bien sur. Caché sous ce buisson, tu te faufile, les branches te griffent mais tu y arrive. De l'autre côté du petit arbre, le chaton dans tes bras, tu t'accroche à ce banc. Tu t'excuse auprès du jeune homme assit pour l'avoir dérangé. Mais tu le regarde, continuant de caresser le chat pour le rassurer.
Il te semble familier, mais tu ne sais pas d'où. Il semble jeune, donc peut être de la fac quand tu t'y es rendu pour te renseigner sur les différents cursus. Non ce n'est pas ça, tu t'en doute. Car à la fac, il y a beaucoup de jeunes gens comme lui, pourquoi lui t'aurait marqué plus qu'un autre ? Tu l'a rencontré une première fois ailleurs. Tu en es sur ! Mais tu ne te souviens plus.
« On se connaît ? Ta tête me dit quelque chose, mais je ne resitue pas. »
Ta franchise ! Tu ne sais pas faire autrement, tu as besoin de l'être. Peut être que tu te trompe et que tu ne l'as jamais rencontré. Tu le sauras si il te répond. Ce qu'il ne fera peut être pas. Qui répondrait à une demoiselle pieds nus, sortant dans buisson ? N'est-ce pas louche ?
CODE (c) MEI SUR APPLE SPRING
Auteur
Message
Avatar : Tatsuya Himuro ll Kuriyama Mirai Age : 27
Quoi d'neuf ? Coeurs : (30/500) Magasins: Carnet de Bord:
Gabriel D. | Lumière
Sujet: Re: Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel • Mer 15 Juil - 6:19
« Quand on retrouve la-dite personne inconnue qui nous inspire une toile »
Ne reste plus qu'à lui demander avant d'aller bosser, maintenant.
Le temps passe lentement quand on n'a rien à faire... Et l'ennui arrive vite derrière, il n’est jamais très loin. C'est ce qu'il se passe actuellement pour Gabriel. Assis sur son banc, la tête rejetée en arrière, les yeux rivés sur le ciel... Il rêvasse, comme toujours. Se perdre dans cette étendue bleu avait toujours eu le don de l’apaiser. Il aimait ce qu'il voyait, ce qu'il contemplait. Mais en même temps, il s’ennuyait. Il était partagé entre rester comme cela un moment encore, ou bien trouver une autre occupation. N'importe laquelle. De toute façon, il lui fallait s'occuper pour une durée limitée. Sorti de cours depuis peu, il lui restait encore une bonne demi-heure à tuer avant de quitter son banc et de filer vers de nouveaux horizons. A savoir, son lieu de travail, pâtisserie-café de son coeur.
Un léger soupir et le voilà redressé. Gabriel attrapa son sac et son matériel. Feuille blanche, crayon de bois, feutres copics, support en carton et c'était tout ce qu'il lui fallait. Il prit ensuite une position plus... décontractée : il ramena ses genoux contre lui et posa dessus son carton à dessin. Il commença alors à croquer les gens qui passaient, ce défilé de couleurs qui animait actuellement sa vision. Paris était une ville de grande diversité, où touristes et habitants se relayaient dans les rues. C'était l'une des raisons pour lesquelles Paris avait été son choix.
Quelques coups de crayon pour donner vie à des ombres, pour les faire se mouvoir sur la feuille blanche... Et des traits de couleurs pour donner un peu de peps à son dessin, pour le faire sourire lui. Actuellement, son croquis ressemblait plus à une feuille tâchée de couleurs, comme si sa palette avait coulé sur le papier et que les couleurs s'étaient incrustées dans les fibres. Il peaufina les détails habillement, gomma ce qui ne lui convenait pas, retravailla... ce n'était rien de très compliqué, rien de très élaboré, ça ne valait pas grand-chose. Hormis pour lui. Ce n'était que les résultats de son envie et la matérialisation de sa vision. Rien de plus, rien de moins.
Sans s'en rendre compte, il s'était plongé complètement dedans l'espace de quelques minutes. Ce fut une présence étrangère qui le fit sortir de ses rêveries. Et quelques mots, aussi. A peine avait-il tourné la tête qu'il se retrouva face à deux yeux bleus cristallins, presque aveugles, encadrés par un bandeau coloré, prison d'une sauvage chevelure blanche qui tentait de s'échapper.
« On se connaît ? Ta tête me dit quelque chose, mais je ne resitue pas. »
Gabriel bloqua un instant. La rupture avec sa rêverie était trop brutale, trop récente, il fallait le temps à son cerveau de reprendre pieds dans la réalité. Quoique... Difficile, vu la personne qui se trouvait là.
"Ah... Hilly, c'est bien ça ?"
Sourire. Il posait la question, mais il était plus que certain que c'était elle. Elle est ce genre de personne unique qui se grave dans les esprits et qui s'imprime sur la rétine de ceux qui la regardent.
"Gabriel. L'entretien d'embauche pour la pâtisserie. On avait discuté un peu, avant que tu ne sois appelée."
Et que je ne te demande la permission de te dessiner. Il n'avait pas eu le temps de le lui demander, l'autre fois. Mais son envie n'avait pas changée depuis : Il voulait la dessiner, elle. Celle qui éveillait sa conscience d'artiste et titillait son crayon. Il avait toujours cette image dans la tête, image due à cette sorte d'aura qu'elle émettait. Elle respirait l'exotisme et l'ailleurs, elle mêlait à la fois cet aspect sauvage et pourtant civilisé... C'était fascinant. Surtout pour un grand rêveur comme lui, dont les pensées s'égaraient régulièrement vers d'autres cultures, d'autres pays, d'autres lieux, d'autres espaces.
Inconsciemment, son crayon se mit à tapoter sa feuille de carnet, celle qu'il avait gribouillée et tâchée de ses idées. Son esprit, pourtant, restait tourné vers elle, en attente d'une réponse.
Auteur
Message
Avatar : Nanna | Makishima
Quoi d'neuf ? Coeurs : (172/500) Magasins: Carnet de Bord:
Hilly L. W. | Rome
Sujet: Re: Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel • Sam 15 Aoû - 2:34
Avoir des chaussures c'est bien, mais avoir un singe pour meilleur ami c'est mieux! Reste toi et tout ira bien qu'importe ce qu'il peut se passer! Qui veux-tu être sinon? Miroir, dis moi.
Le jeune homme que tu es venue embêter sur ce banc pour le partager, tu pensais le connaître. Sa tête te dit quelque chose. Mais quand il sort ton prénom, c'est maintenant une évidence, vous vous connaissez. Mais tu cherches, et cherches. Tu ne te souviens pas d'où tu peux le connaître. Et surtout, tu ne sais pas comment il a put faire pour se souvenir de toi. Toi la jeune fille en marge du monde qui fait d'avantage attention aux animaux qu'aux humains. Toi qui ne parle pas énormément, ou en tout cas, pas pour te faire des amis, ni pour te faire des ennemis. Mais alors, où il a put te croiser ?
Tu hoche la tête en le regardant, restant septique. Tu n'es pas très sûre de vouloir avoir confiance pour l'instant. Tu ne sais rien de lui. Tu te demande encore où et comment il peut se souvenir de toi. Lui aurais-tu fait une crasse ? Enfin, ce n'est pas que tu es méchante gratuitement avec les gens, mais plutôt que tu es très franche, au risque de facilement blesser les personnes que tu rencontres. Peu de gens apprécie cela, de fait, tu as peu ... voir aucun véritable ami ?! Tu es ce genre de fille, qui dans son répertoire téléphonique, n'a que ses parents adoptifs, son boulot nouvellement acquis, et deux ou trois centres animaliers. « Donc, on se connaît !? Mais, je ne vois toujours pas qui tu es, et d'où on peut se connaître. » Tu serais encore prête à te demander si tu ne te trompe pas, en pensant le reconnaître, mais le fait qu'il t'ai appelé par ton prénom enlève tout doute. C'est évident, vous vous êtes croisé un jour, quelque part. Sauf que tu ne t'en souviens pas vraiment. Un client de ton tout premier service au bar peut être? Tu ne sais pas, mais lui, il doit savoir. Lui, il va te le dire, n'est-ce pas?
"Gabriel. L'entretien d'embauche pour la pâtisserie. On avait discuté un peu, avant que tu ne sois appelée." Gabriel. Gabriel de l'entretient d'embauche de la pâtisserie... Décidément, tu n'as pas une si bonne mémoire que ça. Ou bien tu n'étais pas à fond ce jour là. Le boulot en lui-même ne devait pas forcément t'intéresser. Gourmande que tu es, tu avais du postuler, seulement dans l'espoir de pouvoir manger des gâteaux plus que d'avoir le poste convoité. Tu ne sais pas trop pourquoi, mais dans le boulot que tu viens fraîchement de décrocher, tu te sens d'avantage à ta place que dans une pâtisserie. Tout cela te refait penser au gâteau que tu as goûté l'autre jour. Alors que tu attendais... pour un entretient d'embauche justement. Et il y avait un jeune homme avec toi. Ce jeune homme! « Gabriel donc, Gabriel de l'entretient à la pâtisserie! Je suppose que tu as eu le poste, comme je ne l'ai pas eu, du coup, bravo à toi ?! »
En fait, tu n'es pas très sûre, vous n'étiez peut être pas les seuls candidats. Juste les seuls convoqués au même moment. Et comme tu n'es pas retournée dans la fameuse pâtisserie depuis ce jour. Non pas que tu les boude car ils ne t'ont pas choisit, tu n'es pas ce style de personne, mais plus par manque de temps du au fait que tu ai continué tes recherches de ton côté. Mais aussi, du fait que tu ai enfin trouvé un boulot et que tu as commencé avec un premier service. Bien que tu y retournerais bien n jour. Si par hasard, tu passais devant en te baladant. « Si je passais un jour te voir, tu me donnerais des trucs gratuits ? Même si c'est les trucs que vous allez jeter! Ce serait dommage de gâcher, en plus, c'est horrible de jeter de la nourriture. » Oui, tu es comme ça, sans gêne! Tout en continuant de caresser le tout petit chat que tu viens de ramasser dans le buisson, tu pose ton regard sur le carnet de croquis qu'il tient dans ses mains. « On dirait que tu es un artiste. C'est quoi ton style de dessins? »
CODE (c) MEI SUR APPLE SPRING
Hrp: alors désolé, j'ai mit du temps à répondre, je n'ai pas répondu comme je l'avais dit, et en plus c'est tout pourris comme réponse T-T
Auteur
Message
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel •
Pour un voyage au son de tes mots » Hilly & Gabriel •