Sujet: Mille couleurs | Eliott & Lucas Lun 23 Mar - 9:55
Arlechina
Nimue esquisse un pas de danse dans sa chambre, elle se remémore les mélodies. Elle a répété, encore et encore sa partie de violoncelle. Depuis la jeune célébrité du quatuor Cebalrai , cela fait un sacré bail qu’elle n’a pas jouer au sein d’un grand orchestre alors cela la réjouit . Elle aime cette cohésion qui peut se créer, tous ces musiciens qui produisent un son aux mêmes rythmes, une mélodie en un seul homme. Elle serre Sienne dans ses bras, continuant ses pas de danse, admirant un instant son déguisement d’arlequine. Pas de tenue d’orchestre cette fois ci, le chef a été formel. Pour jouer le jeu du bal masqué et parce que nombre d’élèves se sont inscrit au tirage au sort, il faudra jouer en costume. Alors le costume a été adapté pour qu’elle puisse jouer du violoncelle sans être gêner et gêner ses partenaires. Ce costume, c’est son père qui lui a cousu, le temps d’un week end où ils ont fait essayage sur essayage, de huit heures à vingt heures, laissant à Erec le bon soin de la cuisine. Uli Sternberg a été trop heureux d’apprendre que sa fille voulait bien, l’espace d’une soirée, quittait ses tenues noires de deuil pour une tenue aux couleurs chatoyantes. Si bien qu’il n’a même rien dit sur la soirée, lui qui a tendance, en bon papa poule, à râler dès que sa fille s’absente le soir. Quand il s’y mette à deux avec Erec, ils sont terribles. Peut-être aussi parce que Nimue n’y va pas seule. Non, elle libère aussi Madame Laville, une cliente de son père, de ses obligations de maman l’espace d’une soirée et emmène le petit Eliott à ce fameux bal avec ordre de ne pas le quitter des yeux, hors le moment où elle jouera sa musique. Il dormira par la suite dans la chambre d’amie à la maison. Mais déjà c’est l’heure de se préparer. Nimue retire sa robe noire à volant pour passer le costume d’Arlequine, passant devant sa coiffeuse en laissant libre court au jupon corbeille. Elle maquille légèrement ses yeux et, avec l’aide d’un peu de laque et de son lisseur friseurs, elle donne du volume à ses cheveux, les coinçant dans un béret de velours noir. Elle ne met pas tout de suite le loup noir sur son visage. Elle le range avec son lutin à partition dans son étui de violoncelle à roulette. Elle passe son manteau de laine noir cintré, range dans un sac en bandoulière son portefeuille, sa carte de transport et son téléphone.
Guillerette, elle descend au rez de chaussé avec un peu de mal tout ce matériel. Passant par l’atelier de son père, elle le cherche du regard, posant le violoncelle contre la vitrine. Il est assis sur son tabouret, courbé sur son ouvrage, comme tout le temps. Des fois, elle se dit que même si la terre tremblait, si une guerre arrivait, son père serait toujours là à travailler. Elle niche son visage dans son cou, il échange quelques mots en allemand, une discussion en monosyllabe, comme à leur habitude. Puis Nim s’en va, direction l’appartement des Laville. Elle toque, Madame Laville lui ouvre, les deux femmes échangent quelques mots alors que la mère lui passe le petit sac qui contient les affaires de son fils. Nim s’accroupit devant le petit garçon, elle lui fait face, lui caresse la joue. Elle parle doucement pour qu’il puisse s’aider de ses lèvres pour la comprendre.
« Coucou Elliot. Il est magnifique, ton déguisement. On y va ? »
Lui laissant le temps d’embrasser sa mère avant de se diriger vers la station de bus la plus proche, tirant son violoncelle d’une main, tenant la main d’Eliott de l’autre. Le voyage se déroule tranquillement, Nim expliquant au petit garçon le déroulement peu banal de la soirée .Elle réfléchit au passage au déroulement et au chemin le plus logique. Elle va devoir confier le petit à son cavalier mystère et ça l’angoisse un peu. Seulement, elle n’a pas trop le choix. Ils arrivent rapidement au Louvres, Nim passe par l’entrée des artistes, laissant aux vestiaires leurs manteaux et leurs sacs, gardant son téléphone dans la poche intérieur de sa robe. Elle se dirige vers la scène pour préparer son pupitre et son instrument, déposant Eliott au bon soin d’une de ses camarades altiste.
« Je vais tirer un numéro je reviens très vite. En attendant, je te nomme gardien de mon violoncelle, ok ? »
Elle ébouriffe les cheveux du garçon, marchant rapidement sur ses ballerines noir, rejoignant dans une cohue. Elle tire un numéro le 68, se frayant encore grâce à sa petite taille son chemin, appelant de toutes ses forces le fameux numéro, finissant par le trouver. Un sourire éclaire son visage alors qu’elle agrippe son bras de toutes ses forces.
« Vous êtes le numéro 68 ? Moi aussi. Excusez-moi, je suis un peu pressée, vous voulez bien me suivre ? »
Sans attendre sa réponse, la revoilà qui repart vers les scènes et le jardin, attirant l’infortuné n°68 avec elle jusqu’à la scène de musique classique. Elle grimpe, revient vers Eliott.
« Eliott ! Tu vois le monsieur là ? C’est Monsieur 68, comme moi, c’est notre numéro .Tu vas rester avec lui le temps que je travaille, d’accord ? C’est l’histoire d’une heure. Tu vas voir, je suis persuadée qu’il sait plein de chose. »
Elle embrasse le front du petit, le confiant à l’homme.
« Voilà, je suis violoncelliste dans l’orchestre, je vous confie Eliott, vous verrez, c’est un bon petit, très sage. Je reviens dans un heure . »
Ne lui laissant pas le temps de rétorquer, elle remonte sur la scène, adressant un petit signe de la main à Eliott avant de se concentrer . Objectif : Musique .
Quoi d'neuf ? Coeurs : (30/500) Magasins: Carnet de Bord:
Eliot L. | Wound
Sujet: Re: Mille couleurs | Eliott & Lucas Dim 29 Mar - 6:45
Les pieds balançant dans le vide que créait la hauteur de la chaise, Eliot attendait la bouille légèrement pincée par le stress. Sa maman passait, repassait, lui rappelant les bonnes manières, les règles du bal, vérifiant une énième fois si le col de chemise du mini-cowboy était mis correctement. Son enfant partait en aventure, contre les bandits et...
Oui, non, en fait il va juste à un bal costumé. En compagnie de Nimue, la fille du propriétaire du magasin de couture. Celui-là même qui retouche presque toutes les tenues du garçon et de la famille. Eliot avait hâte, mais en même temps il était angoissé. S'il faisait un faux pas ? S'il déshonorait sa famille ? Alors son papy et sa mamie lui en voudront encore plus. Et c'est sa maman qui sera disputée, alors que c'est lui qui n'a pas été sage.
Une bruit à la porte, Eliot saute de son assise et reste derrière sa maman qui ouvre la porte. Une salutation, un remerciement et un bisou de sa maman plus tard, le garçon tenu la main de son accompagnatrice et la suivit sagement, ne cherchant ni à courir partout, ni à crier son excitation. Son éducation le lui interdisait, et il ne voulait pas déranger madame Nimue ou lui faire honte. Dans le bus, elle lui explique le programme de la journée, le fait qu'elle ne sera pas avec lui tout le long de la soirée, qu'il sera sûrement avec le cavalier mystère. Il ne sait pas qui il est, et cela l'angoisse et l'intrigue quelque peu. Mais il se comportera comme un petit garçon modèle, comme il l'a toujours fait, sagement, sans déranger cette personne.
« Je vais tirer un numéro je reviens très vite. En attendant, je te nomme gardien de mon violoncelle, ok ? - D'accord ! »
Puis le garçon regarda l'arlequine partir chercher son numéro. Il aimait beaucoup son costume, coloré mais harmonieux. Il ne s'assoit même pas sur la chaise, même si la madame amie de Nimue l'invita. Ce n'était pas sa chaise, il avait trop peur de casser quelque chose avant le concert et qu'elle lui en veuille. Jusqu'à ce qu'elle revienne avec un homme.
« Eliott ! Tu vois le monsieur là ? C’est Monsieur 68, comme moi, c’est notre numéro .Tu vas rester avec lui le temps que je travaille, d’accord ? C’est l’histoire d’une heure. Tu vas voir, je suis persuadée qu’il sait plein de chose. - Bonjour ! »
Eliot se courba devant le monsieur en se présentant après avoir reçu le bisou de Nimue. Monsieur 68. Non, bien sûr Eliot savait que ce n'était pas son vrai nom, mais cela l'amusait, d'avoir ce genre de surnom. Tant que cela restait un surnom. Juste une heure, juste une heure avant qu'elle ne revienne. Mais ce n'était pas grave, l'enfant adorait regarder les personnes jouer d'un instrument. Il pourrait rester des heures. Ou. Pas. Il ne fallait pas exagérer, même lui, petit garçon modèle, trouverait ça long au bout d'un moment. Il répondit au signe de la joueuse puis se tourna vers le monsieur.
« Vous verrez, elle joue très bien ! »
Quoi qu'il n'est pas le mieux placé pour le savoir du haut de ses 8 ans pour juger des performances de violoncellistes. Quant à un sujet de conversation... Il est encore plus compliqué pour lui d'en trouver. Il ne connaît pas cette personne, il ne sait même pas s'il aime les enfants ou pas.
« J'espère que je ne vous dérange pas. »
Toujours cette crainte de gêner, qu'on ne veuille pas de lui, comme son papy ou sa mamie.
Accueil
Sujet: Mille couleurs | Eliott & Lucas 
Lun 23 Mar - 9:55
Nimue esquisse un pas de danse dans sa chambre, elle se remémore les mélodies. Elle a répété, encore et encore sa partie de violoncelle. Depuis la jeune célébrité du quatuor Cebalrai , cela fait un sacré bail qu’elle n’a pas jouer au sein d’un grand orchestre alors cela la réjouit . Elle aime cette cohésion qui peut se créer, tous ces musiciens qui produisent un son aux mêmes rythmes, une mélodie en un seul homme. Elle serre Sienne dans ses bras, continuant ses pas de danse, admirant un instant son déguisement d’arlequine. Pas de tenue d’orchestre cette fois ci, le chef a été formel. Pour jouer le jeu du bal masqué et parce que nombre d’élèves se sont inscrit au tirage au sort, il faudra jouer en costume. Alors le costume a été adapté pour qu’elle puisse jouer du violoncelle sans être gêner et gêner ses partenaires. Ce costume, c’est son père qui lui a cousu, le temps d’un week end où ils ont fait essayage sur essayage, de huit heures à vingt heures, laissant à Erec le bon soin de la cuisine. Uli Sternberg a été trop heureux d’apprendre que sa fille voulait bien, l’espace d’une soirée, quittait ses tenues noires de deuil pour une tenue aux couleurs chatoyantes. Si bien qu’il n’a même rien dit sur la soirée, lui qui a tendance, en bon papa poule, à râler dès que sa fille s’absente le soir. Quand il s’y mette à deux avec Erec, ils sont terribles. Peut-être aussi parce que Nimue n’y va pas seule. Non, elle libère aussi Madame Laville, une cliente de son père, de ses obligations de maman l’espace d’une soirée et emmène le petit Eliott à ce fameux bal avec ordre de ne pas le quitter des yeux, hors le moment où elle jouera sa musique. Il dormira par la suite dans la chambre d’amie à la maison. Mais déjà c’est l’heure de se préparer. Nimue retire sa robe noire à volant pour passer le costume d’Arlequine, passant devant sa coiffeuse en laissant libre court au jupon corbeille. Elle maquille légèrement ses yeux et, avec l’aide d’un peu de laque et de son lisseur friseurs, elle donne du volume à ses cheveux, les coinçant dans un béret de velours noir. Elle ne met pas tout de suite le loup noir sur son visage. Elle le range avec son lutin à partition dans son étui de violoncelle à roulette. Elle passe son manteau de laine noir cintré, range dans un sac en bandoulière son portefeuille, sa carte de transport et son téléphone. 
