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Jour 3 : Dans le brouillard!

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Chayton A. | Ecrou
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MessageSujet: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeJeu 3 Juil - 4:56



On se réveil pour la deuxième, et c'est comme si tout était nouveau, une nouvelle fois!

« Troisième jour dans ce monde : 1771 mots : au travail! de nouvelles découvertes vous attendent!  »  



Un soupire, vous commencez doucement d'émerger d'un profond sommeil sans aucun rêve. Vos yeux papillonnent légèrement mais restent clos. Un soleil vous éblouit intensément, tellement ! Couchée sur un sol doux, ni assez moelleux pour être un matelas, ni assez dure pour être du béton. Où êtes vous donc ? Tout en vous étirant, vous en profitez pour placer vos mains devant vos yeux, couvrir pour mieux les ouvrir sans mourir sous ce soleil. Maintenant peu à peu habituée à la lumière dans laquelle vous baignez, vous observez. Reposée sur un matelas d'herbe douce, vous baignez dans une mer d'herbes vertes aux multiples reflets, variant d'un vert pomme au turquoise, en passant par un vert profond. C'est fort agréable à regarder et même presque relaxant. Les ondulations du vent les contraints à danser, c'est joli très joli. Est-ce un rêve ? Vous ouvrez tout à coup grands les yeux, et votre respiration se bloque. C'est votre oreille qui vous a mise en alerte, vous n'êtes pas seule dans ce petit jardin. Non loin de là, une autre respiration se fait entendre. Faible et tranquille, elle ne semble pas menaçante, mais vous inquiète tout de même d'une autre présence d'origine inconnue. Vous vous levez ! Un peu trop vite peut être, votre tête tourne, et vous voyez noir, quelques secondes vous restez calme et reprenez vos esprit, vous devez trouver qui vous accompagne. Vous ouvrez les yeux, vous tendez l'oreille, et vous vous laissez guider par cette douce et faible respiration. Assez rapidement vous tombez sur une silhouette endormis. Une belle jeune fille qui joue les belle au bois dormant des temps moderne. Il est hors de question que vous soyez le prince, elle continuera de dormir 1000 ans si il le faut. Un pas, deux pas, trois pas, vous avancez et l'observez plus attentivement.

Un second soupire vous échappe. Sous vos yeux se trouve la petite Ilm, jeune demoiselle franchement rencontrée dans les rue de la ville avec laquelle vous avez eu … des mésaventures avec les hommes de la garde royale, la brigade spéciale de la reine. Mais diable, où avez vous atterris? Et les gardes ils sont où ? La seconde demoiselle aux étranges oreilles aussi ne se trouve plus avec vous. La jeune fille dort tranquillement ne se doutant de rien. Serait-elle derrière tout ça ? Si oui, pourquoi vous ? Que vous veut-elle ? Deux pas en arrière, vous l'observez d'un peu plus loin. Elle dort toujours, votre soudaine agitation ne semble pas l'avoir perturbée dans son profond sommeil. Mais que se passe-t-il ici ? Baladant votre regard sur les alentour, vous deveniez être sur une petite pleine, recouverte de pelouse, un gazon sauvage non entretenu. Ce n'est pas un jardin, ni un champ, sans doute que ce terrain n'appartient à personne. Ce qui peut être un soulagement, vous éviterez ainsi d'avoir tout de suite de nouveau problème avec la garde. À moins que ce soit cela leurs cachots mais vous y croyez très peu, c'est bien trop beau pour être désagréable. Quoi que c'est peut être ça le piège. Un brume vous entoure, sortie de nulle part, et ce soleil toujours aussi radieux ne le présageait point. Vous ne voyez pas ce qu'il peut se passer autour de vous, même à 10 mètres. De peur d'être attaquée, vous mettez toute votre attention à l'écoute. Tout aussi vite que ce brouillard apparu, il disparue, vous redonnant la vue. Ce drôle de nuage brumeux s'éloigne petit à petit vers l'horizon. C'est curieux, un second nuage de la sorte passe non loin de vous … Bon sens depuis que vous vous êtes réveillée en ce lieux étrange, rien de normal ne se passe. Mais ceux sont vraiment des nuages qui viennent de passer devant vous ? Deux solutions, soit ils volent très bas, soient vous êtes très haut.

Vous êtes au bord du précipice. Entre catastrophe et enthousiasme, vous hésitez. En face de vous une passerelle peut vous aider à rejoindre ce qu'on pourrait appeler une île flottante. Potentiellement plus grande et si vous faites le tour de cette îlot, vous découvrirez qu'elles sont multiples, toutes de tailles variables, et si vous avez atterrit sur une pleine recouverte d'herbe verte turquoise, alors vous auriez tout aussi bien put finir glacée en haut d'une montagne, ou noyée sous une grande cascade d'eau cristalline, perdue au fin fond d'une forêt lugubre ou encore en plein centre d'un village habité par de drôle de gens. Finalement vous avez eu de la chance. Mais le pourquoi du comment vous êtes arrivée ici avec Ilm reste un fait inconnu. Le seconde demoiselle reste introuvable sur cette île et pas de trace de garde, ce qui est un bon point. Malgré le vent qui souffle, vous restez au bord de cette falaise, en totale fascination pour la vue qui vous est offerte. Pour découvrir ce monde étrange plein de couleurs et remplis de surprises, il n'y a pas meilleur endroit que celui-ci. Et si vous vous souvenez bien votre premier réveil en ce monde, il vous semblait que vous travailliez sur le projet d'ailes mécaniques dans le but de pouvoir voler. Sûrement pour vous offrir l'occasion d'une telle vue, cela procure un tel sentiment de liberté qu'il vous donne envie de crier, de hurler. Un petit nuage passe, vous l'aimez ! En toute vitesse, vous courrez rejoindre le corps encore endormis de la belle Ilm. Hésitante un instant, vous la secouez toute de même, du plus doucement que vous pouvez, vous êtes bien trop excitée pour vous calmer. « Ilm ! ILM ! Réveille toi, viens avec moi, déclare, que dis-je ? CLAME ton amour le plus profond aux petits nuages dans les cieux car putain, ilsonttropbô ! Tu avais raison, c'est magnifique ! It's so fluffy !!! » Sans attendre qu'elle se lève, vous repartez vers le bord. Vous avez prononcé le mot nuage mais tant pis, c'est trop génial comme endroit.

Telle une pile électrique, vous exprimer votre joie d'avoir put échapper aux gardes par un miracle inconnu, votre joie d'être en ce lieu mystérieux mais que vous aimez. À part la météorologue, il n'y a pas un chat à l'horizon pour vous entendre. Du moins pas qui soit venus à votre rencontre pour l'instant. Et tant que ceux ne sont pas des gardes … quoi que même des gardes ça ne vous ferait rien, vous vous en êtes déjà sortie une fois, pourquoi pas deux. Il vous suffira de courir, courir encore et de sauter dans le vide. Vous pourriez tomber sur de nombreux mètres, peut être même peut-on compter en kilomètres à cette hauteur, vous auriez largement le temps de finir les derniers réglages sur vos ailes afin de voir si elles sont en état de fonctionner correctement. Vous avez confiance en votre invention, elle fonctionnera au moins pour ralentir la chute et vous éviter la mort.  Vous auriez probablement une jambe ou deux de cassées, et puis aussi avec peu de chance, un bras ou deux... Bref, vous finiriez cassée de partout mais vivante. Et si vous avez beaucoup de chance vous tomberez sur une petite maison sympa et pas au milieu d'une cours du château remplis de gardes. La catastrophe serait que l'un d'eux vous tombe dessus avant que vous ne puissiez faire le grand saut dans le vide. Vous êtes sans doute parano sur les bords pour avoir de telles pensées. On vous dit souvent que vous êtes une boule de nerf souvent un peu trop énergique pour que l'on vous comprenne ou que l'on vous suive dans vos folles idées, qui d'ailleurs semble trop folle pour la plupart des gens. Évidemment, depuis que vous savez où vous vous trouvez, pas exactement, mais vous savez que vous êtes sur des îles qui volent en plein milieu du ciel, vous ne pensez qu'à une chose vous jeter dans le vide. Qui ne trouverait pas cette idée complètement folle ? Vous souhaitez vous envoler, retrouver ces brumeux nuages pour vous y cacher, faire peur aux oiseaux et survoler les maisons, le châteaux de la reine.

Au bord de ce gouffre, prête à faire le grand saut, vous ne pensez plus qu'à une seule chose, tester le prototype de vos ailes mécaniques. Dans votre petit carnet, quand vous avez quitté votre laboratoire il y a quoi, quelques heures, une journée, peut être plus, vous ne savez pas finalement combien de temps vous êtes restée là endormis, mais vous vous souvenez que vous alliez au centre pour les tester. Tout cela, c'était avant que vous ne tombiez sur la jeune fille en pleure et sa compagne aux oreilles de renard ou n'importe quel autre animal ayant des oreilles duveteuses et pointues. Dans un laboratoire, ça aurait été plus limité, mais surtout plus sécurisé. La vie est trop courte pour avoir des regrets, vous allez donc tester vos ailes aujourd'hui ! Vous tournez le dos à la passerelle qui se trouve en face et vous ferait rejoindre la seconde île, et là tout votre matériel est sorti en vrac. Avant de tester ces fameuses ailes, vous devez encore travailler un peu dessus. Étalée devant vous, vos outils accroché à votre ceinture, et le plus important, le petit carnet dans votre main droite. Vous êtes prête à l'emploie ! Sur la page suivante se trouve tout les réglages qu'il faut encore faire, en deux coups de tournevis, et trois coups de clé anglaise, tout sera fini. Ce travail sera terminé avant même que quelqu'un se ne rende compte qu'il est commencé. Bien sur c'est une façon de parler, vous y passerez quelques minutes, peut être une heure, mais pas bien plus. C'est comme si Lucky Luke tirait sur les dalton, plus vite que son ombre, et bien vous visez les écrous plus vite encore. Surtout quand vous êtes impatiente de tester votre invention comme c'est le cas présent. Mais toujours avec attention, vous allez vite, mais il est hors de question que le travail en soit bâclé. Mais ce doit bien être la première fois que vous travaillez dans un endroit si ouvert, du moins dans vos faibles souvenirs, il y a votre chambre avec cet immense plan de travail et ce tapis remplis d'objets improbables, prenant bien plus de place que le lit, et le centre de recherche dans la section des inventeurs, mais cela, c'est votre badge qui vous l'a apprit, vous n'avez pas eu la chance encore d'y mettre les pieds. D'ailleurs votre arrivée ici reste toujours un mystère non élucidé, mais ce sera pour plus tard, en ce temps, vous avez bien d'autres préoccupations, la première étant de voler !
fiche par century sex.





Bon voilà le premier rp lancé dans les îles volantes, j'espère que ça pourra en inspirer certains ^^
et mon cher Anicée, j'espère avoir remplis le défis à la hauteur de tes espérances =)
bon courage à vous, hihi
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Maxime W. | Swatch
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeJeu 3 Juil - 7:18


Il était une fois, dans des îles volantes

Dans le brouillard

... une petite fille qui voulait voler plus haut que les nuages.



Le sol est dur. Très dur. Trop dur. Son lit est quand même plus confortable d’habitude. Elle se retourne, les yeux toujours clos et cherche sa poupée des bras. Bah tient, elle est où sa poupée ? Elle tapote le sol, sans prendre garde à l’herbe qu’elle sent sous ses petits doigts. Elle veut sa poupée, rien d’autre. Elle se tourne de nouveau. Recommence à tapoter le sol. Rien. Panique. Où est donc sa poupée ? Elle ouvre grand les yeux et les referme aussitôt, éblouie par la lumière du soleil. Sa chambre n’est pas aussi éclairée d’habitude, quelqu’un ne pourrait-il pas venir fermer les rideaux ? C’est qu’elle est encore fatiguée et qu’elle aimerait bien dormir un petit peu. Et elle a beau tapoté le sol, nul trace de sa poupée. Zut alors. Elle hurle, dans l’espoir qu’une domestique vienne l’aider.

    « MA POUPÉE ! »


Elle attend. Elle attend que quelqu’un lui réponde, ou au moins que quelqu’un lui glisse sa poupée entre les bras. Mais personne ne vient. S’en ai assez, déjà hier il lui ait arrivé pleins de trucs bizarres et maintenant, il n’y a personne pour venir l’aider. Elle ouvre de nouveaux les yeux, plus lentement cette fois, pour ne pas se griller les rétines comme la première fois. Et petit à petit, le monde se découvre à elle. Elle distingue de l’herbe. Beaucoup d’herbe. Une herbe verte, haute. Que personne n’est visiblement venu entretenir depuis longtemps. Elle referme les yeux, dans l’espoir de faire un rêve mais lorsqu’elle les rouvre, rien n’a changé. Elle bougonne, s’assoit doucement et se frotte les yeux pour évacuer les dernières traces de sommeil. Elle regarde ensuite autour d’elle à la recherche de sa poupée, mais ne la distingue pas. Avec un peu de chance, elle n’est pas loin, cachée par le tapis vert. La petite fille se relève alors sur ses petites jambes, époussette sa robe – tiens, mais elle est encore en pyjamas ! – et avance de quelques pas, fouillant le sol du regard à la recherche de son jouet tant chéri. Ne trouvant rien, elle sent de grosses larmes perlaient au coin de ses yeux. Sa poupée, elle l’aime par-dessus tout et ne veut pas en être séparée ! De plus, il faut avouer que cet endroit ne ressemble en rien à sa chambre et elle ne sait pas du tout comment elle a atterrit là, en pyjama qui plus est. Elle tente de fouiller dans sa mémoire et se rend compte qu’elle ne se souvient pas de grand-chose hormis la jeune fille aux bandages, l’homme mal luné et le petit garçon aux cheveux noirs. Et d’un tremblement de terre aussi. Oui, un grand tremblement de terre. Elle se souvient du sol s’ouvrant sous ses pieds et de la frayeur qu’elle a ressentie en se sentant tomber dans le vide. Elle se souvient s’être accrochée au bras de la fille aux bandages avec la force du désespoir. Ce doit être à ce moment-là qu’elle a perdu sa poupée. S’en ai trop pour elle, elle veut retrouver sa maman et la serrer contre son cœur. Elle veut retrouver sa poupée et en faire de même. Exténuée par des mystères beaucoup trop grands pour une petite fille de son âge, elle se met à pleurer à chaudes larmes, évacuant ainsi son désarroi. Elle reste debout, les larmes inondant son visage de poupon, durant cinq bonnes minutes, avant de reprendre son courage à deux mains et d’essuyer ses pommettes d’un geste rageur. Elle va la retrouver sa poupée, foi de Swatch !

Une fois son gros chagrin passé, Swatch se met enfin à observer autour d’elle et reste bouche bée devant le paysage qui s’étale devant ses yeux. Devant elle, une plaine qui s’étend sur quelques kilomètres sûrement. Mais autour d’elle, plusieurs îles de tailles et hauteurs différentes s’élèvent dans les airs. Toutes reliées par des passerelles de bois qui tremblotent sous la pression des vents. Elle en reste bouche bée. C’est magnifique. Certaines îles semblent même côtoyées les nuages. Ne sachant trop que faire face à un tel paysage, elle s’avance timidement vers l’une des passerelles, le menton toujours levé en l’air pour observer le ciel et… la moitié d’une île qui s’élève au-dessus de sa tête. Elle doit rêver. Oui, elle doit toujours être en pleins rêve, c’est la seule explication plausible. Une fois arrivée au niveau de la passerelle, elle hésite. Celle-ci donne sur une autre « île plaine » et tangue parfois violemment sous les courants d’airs. Bon, si elle est dans un rêve, elle n’a rien à craindre. On ne meurt pas dans un rêve, on se réveille. Alors, elle s’avance à petit pas, s’accrochant aux cordes qui servent de barrières avec toute la force de ses petits bras. Lentement mais sûrement, elle arrive enfin sur l’autre île. Elle s’avance de nouveau, explose le paysage du regard et remarque une touffe un peu plus verte que les autres, qui ressemble étrangement à des cheveux. Elle court alors dans sa direction, dans l’espoir de trouver quelqu’un qui lui dira où est partit sa poupée. Car rêve ou non, il est hors de questions qu’elle abandonne sa poupée ! Ses cheveux d’ors flottent joyeusement derrière elle tandis qu’elle s’élance vers sa nouvelle cible. Une fois arrivée à destination, elle remarque qu’il s’agit d’une jeune femme qui semble visiblement concentrée sur un tas de mécanisme bien étrange.

Swatch s’approche d’elle, arborant de nouveau son petit air de poupon sûr de lui, et observe l’étrange manège qui se déroule devant ses yeux. La jeune fille aux cheveux verts visses et dévisses à vive allure, si bien que parfois, la petite fille a du mal à voir ses mouvements. Elle semble si concentrée dans son travail qu’elle ne l’a même pas vu approchée. La petite poupée se rapproche encore plus prêt de l’étrange attirail, se penche et observe la jeune fille et son œuvre, les yeux plissés dans l’espoir dans comprendre un peu plus sur ce que celle-ci trafique. Puis, sans est assez. Elle en a marre de la regarder sans comprendre, alors elle quitte du regard l’étrange construction et fixe l’étrangère avant de lancer, de sa petite voix chantante.

  • « Pourquoi tu es dans mon rêve ? Et dis, tu n’aurais pas vu ma poupée ? »


Puis elle attend, fixant toujours la jeune fille aux cheveux verts de son regard bleuté pleins d’innocence.

1 065 mots, JOUR 3


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Fantôme
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Ajay





MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeJeu 3 Juil - 17:04
JOUR TROISIÈME
Ca chatouille. Qu'est-ce que ça chatouille. Mais c'est doux, un peu. Je pourrais presque rire. Si j'aimais rire. Ce n'est pas le cas. Je crois. Quoi ? Je ne sais toujours pas qui je suis et comment je fonctionne ? Cette ritournelle commence à devenir agaçante. Je suis Anonyme. Et je suis … dans ma chambre ? Ma main se relève, un peu engourdie et se pose contre mon front. Il fait chaud non ? Mes paupières papillonnent. La lumière les referment presque instantanément. Je glisse ma main sur mes pupilles, les protégeant du soleil meurtrier. Où est passé le toit ? Je soupire, me redresse, appuyant mes deux paumes contre le sol. Le sol ? Entre mes doigts jouent des brins d'herbes émeraude. Pourquoi ? Je veux me souvenir. Qu'on me rende ma mémoire. Je m'observe, tire sur mon tee-shirt, lâche et rouge. Et ce short, il me dit quelque chose. Oh. Hier. Était-ce vraiment hier ? Quoi qu'il en soit j'ai vu ces gens. La petite boulangère, la blanche suspecte et la rose excitée. Peu à peu les noms reviennent, doucement dans mon esprit. Switch. Soarta. Aiguille. Et moi, Epine. Je ne suis pas Epine pourtant, pourquoi avais-je mentis ? Je ne m'en souviens plus. Je baille. Je suis fatiguée.

Je me rallonge sur le dos, profitant de la douceur de l'herbe. C'est alors qu'un nuage passe au dessus de moi. Plus qu'au dessus même, sur moi. Il passe à travers moi. Je sens son humidité et sa fraîcheur jouer avec mes cheveux alors qu'il s'éloigne. Un petit sourire traverse mes lèvres. C'est plutôt amusant. Alors j’attends, patiemment, dans l'herbe, qu'un autre me traverse. Et pendant ce temps il semblerait que ma mémoire se décide à fonctionner un peu plus, les rouages de mon esprit travaillant pour me permettre quelques instants plus tard d'arriver à cette conclusion : je suis tombée du sol. Pouf. Comme ça. La terre à trembler sous mes pieds, sous les leurs aussi, et je suis tombée. J'ai chuté encore et encore. Et puis, je suis arrivée là, semblerait-il. Il fait beau par ici, et au moins je n'ai pas à cacher mon vrai moi, puisqu'il n'y a personne d'autres.

Et c'est alors que le vent m'apporte une voix enfantine. Je grogne. Oui, grogne. Je soupire par la suite et garde les yeux fermés. Je ne veux pas me réveiller, c'est agréable ici. L'air est doux, le soleil chaleureux. Il caresse mes jambes et mon visage. Il me donnerait presque l'envie d'enlever mon cache œil. Je soupire, encore et encore. Il faut que je sortes de ce sommeil sans but. J'ouvre les yeux, respire tranquillement et me redresse à nouveau. Je ne perds pas de temps assise cette fois-ci, j'aurais encore l'envie de me rallonger. Je me dresse sur mes deux pieds et surprise. Je vois le bout de la terre. N'est-elle pas sans fin ? Je cours, à perdre haleine, vers ce précipice. M'arrêtant au bord de cette prairie, je regarde le monde. N'est-ce pas la forêt aux couleurs inversées par ici ? Et là-bas ? Le reste du monde ? Je veux partir en voyage. Mais je profite d'abord de cette sensation si grisante, le vent me permet de rester stable, il souffle sur mon visage, contre ma peau, et je souris. Puis la voix. Plus douce et pourtant plus distincte. Plus près. Je me tourne dans sa direction. Bien. Avançons.

Il ne me faut que peu de temps avant de rejoindre deux jeunes femmes. L'une d'elle est toute jeunette, dans une robe de poupée. Quelque chose en moi, me hurle de la détester. Elle a sûrement des parents, qui l'aiment et l'adorent. Qui l'aiment et sont toujours avec elle, qui ne l'abandonneront jamais. Pourquoi je ne suis pas heureuse pour elle ? Peut-être que ce n'est pas moi. Peut-être que je ne suis qu'haine. Est-ce triste ? Je ne sais pas. J'essaye de chasser ces pensées pour me concentrer sur la deuxième jeune femme, assez jolie avec ses cheveux originaux. Elle est placée à côté d'un mécanisme étrange. On dirait des ailes. Je suis curieuse. Qu'est-ce que c'est ? Oui je me le demande.

Qu'est-ce que c'est ?

La question a fusée d'elle-même. Elles savent que je suis là à présent. Tant pis. Je me fais un visage de composition. Ni heureux, ni triste. Alors, … qui vais-je être aujourd'hui ?
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeVen 11 Juil - 4:50
Le vent, l'air pur... Tout a changé par rapport aux derniers évènements qui remplissent maa mémoire. Mémoire qui m'apparait toujours comme une passoire.
Des larmes, des sanglots, une petite fille étrange mais drôle, une jeune femme bienveillante contre qui je me suis emporté... Comment s'appelle-t-elle déjà ?... L'a t-elle seulement dit... Nous avons été interrompue par le fracas d'armures, celles d'une brigade royale, mais pourquoi nous ont ils accostés ?... Les nuages ! Ça y est je me souviens, mais dans le même temps je me souviens avoir mis la petite Os et l'asperge aux cheveux verts en danger...
Toujours allonger sur le sol je n'arrive pas à me décider d'ouvrir les yeux, je veux me rappeler de tout pour ne pas avoir de mauvaises surprises...
Il y a eu des cris, des vibrations qui virent au tremblement de terre et puis plus rien...
Sans que je n'ai le temps de prendre l'initiative d'ouvrir enfin les yeux je sens des mains m'attraper les bras et me secouer en tous sens pour me réveiller.

- Ilm ! ILM ! Réveille toi, viens avec moi, déclare , que dis-je ? CLAME ton amour le plus profond aux petits nuages dans les cieux car putain, ils-sont-trop-beau ! Tu avais raison, c'est magnifique ! It's so fluffy !

Puis la voix féminine et surexcité me relâcha pour courir plus loin, sans même voir que j'avais ouvert les yeux au moment où elle avait prononcé le mot "nuage", coincé entre la peur des gardes et le questionnement quand au pourquoi du comment. Par de là la crinière émeraude de ma nouvelle amie j'ai pus apercevoir le ciel, un ciel d'un bleu pure et azuré, mais lorsqu'elle me libéra de son étreinte c'est tout un tableau de nuances de bleue et de blanc que je peux admirer. La phrase prononcée quelques secondes plutôt prend tout son sens. Je saute sur mes pieds et cours dans tous les sens, les yeux tournés vers le ciel, mes connaissances resurgissants au fur et à mesure que je scrutes les nuages uns à uns.

- Des cirrus... Ils tournoient autour d'un même points... Les îles volantes !

Ces mots sortent de ma bouche comme des oiseaux de leur nid, naturellement, comme si ils ne rêvaient que de sortir, et mon esprit n'en fini plus de m'épater, une autre caractéristique de ces îles me revient. Je me retourne vers la jeune mécano qui a prit la peine de me réveiller vigoureusement et je la vois à genoux en train de bidouiller je ne sais quoi. À sa droite arrive comme sortie de nul part une petite fille qui lui adresse la parole sans que je puisse savoir ce qu'elle dit et de l'autre côté de la bricoleuse c'est une jeune femme aux longs cheveux roux qui entre en scène de la même façon.
Je me rapproche du drole de trio qui vient de se former mais j'aperçois lambot de coton blanc qui me semble parfait, je commence à accélérer le pas pour finir par courir jusqu'au bord de cette île qui flotte dans les airs. Entre deux respirations je cris une phrase à ma collègue du centre de recherche.

- Les nuages sont tous diffèrents ! Et certains semblent juste magiques !

Un dernier appuis sur le sol et me voila dans le vide, je pivote dans les airs comme je le peux. Ce n'est pas la première fois que je fais ça j'en suis sûr, mais maintenant je fais face aux trois filles alors que j continue ma chute.

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeSam 12 Juil - 2:29
Par principe, je ne casse pas - trop - mes jouets.

Pouf. Elle a atterrit sur un nuage si dense qu'elle ne s'enfonce que de quelques centimètres dans la matière cotonneuse. Le vent se met à souffler de plus en plus fort, faisant claquer les charnières qui retiennent les ponts et poussant, par la même occasion, le nuage d'Ilm plus loin vers le nord. Puis, tout se désagrège d'un coup, le corps de la petite brune est de nouveau plongé dans le vide durant quelques secondes avant qu'un buisson aux feuilles dorés n'amortisse sa chute, quelques îles plus bas. Autour d'elle, un petit village aux maisons rouges et blanches. Personne dans les rues.
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Chayton A. | Ecrou
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeSam 12 Juil - 7:00



C'est ça la liberté?

« Troisième jour dans ce monde : 2255 mots : au travail, vous avez des choses à améliorer!  »  



Cric, crac, un tour de vis par ici et par là un boulon qui se serre. Toujours active, telle une furie. Le monde existe-t-il encore en ce moment ? À vous regarder c'est dure de le croire. Il n'y a que votre machine qui vous intrigue. Vous êtes captive, votre esprit ne vagabonde plus, il se concentre sur cette unique tâche, c'est tout ce qui compte durant cet instant. Cela vous semble-t-il long ? Peut être, même le temps semble s'être arrêté pour vous regarder. Ce pourrait être passionnant de vous observer si il y avait quelqu'un. Il y avait bien la petite Ilm, mais elle semblait encore bien enfouie dans un profond sommeil. Le même qui vous retenait quelques longues minutes auparavant. Maintenant ça semble si loin. C'est comme si aviez fait cela toute votre vie. C'est peut être le cas finalement. Si votre mémoire vous fait toujours défaut, sur la mécanique de ses ailes, vous n'avez aucune hésitation. Chacun de vos gestes est précis, vos mains connaissent leur boulot, comme un instinct, comme un besoin. C'est essentiel, une survie, une vie ! Cette passion vous anime, vous hante, vous savez qui vous êtes. Ecrou, une inventrice du centre de recherche dans le secteur « invention et technologie », aujourd'hui, vous savez pourquoi. Animée autour de ce drôle d'engin que seule vous peut comprendre, telle un électron libre, la cadence ne ralentis pas, une perle de sueur coule sur votre front, vous l'ignorez. Il semble que vous ayez bientôt terminé, il ne vous restait au début, que quelques réglages à faire, finalement vous avez trifouillé l'appareil dans tous les sens sans vous en rendre compte. C'est bien là une preuve que ce petit bijoux est vitre bébé, qui d'autre aurait put lui toucher les écrous comme vous venez de le faire si ce n'était pas votre invention ? C'est terminé, vous caressez l'acier qui pourrait faire office de plumes, recouvert par endroit d'un cuire rigide, juste assez souple pour être travaillé. Votre engin est fin prêt pour son premier envol. Si vous semblez de nouveau calme à l'extérieur, l'intérieur jubile. Telle une cocote minute, vous bouillez avant d'exploser. Attention, votre folie pourrait éclabousser.

« Pourquoi tu es dans mon rêve ? Et dis, tu n'aurais pas vu ma poupée ? » Des mots lointains, encore dans votre jubilation d'avoir enfin accomplis votre chef d’œuvre, votre cerveau assimile mais ne traite pas directement l'information que vient de lui transmettre cette petite voix enfantine et inconnue. Hypnotisée, serait le mot que n'importe qui vous regardant pourrait prononcer pour décrire votre état second. « Qu'est-ce que c'est ? » Cette deuxième question, prononcée d'une seconde voix aussi inconnue que la première, mais plus adulte, fuse et votre cerveau la traite comme la première, il l'intègre et la met de côté quelques instants le temps qu'il vous faut pour revenir sur terre, ou plutôt sur cette drôle de terre flottante dans les nuages. C'est d'ailleurs exactement là que se trouve votre tête, dans les nuages. Ou du moins sur un petit nuage, tout doux, moelleux, confortable, vous rêvez. Mais non, mais non, c'est fini la nuit. Le soleil est là et votre machine est bien fini, vous allez voler ! Hop hop hop, on se lève, on s'étire, et on se lance. Alors doucement, sans quitter du regard votre mécanisme, vous vous levez, et puis ensuite vous vous étirez. Sûrement afin de vous préparer et vous tournez sur vous même pour tomber face aux deux personnes que vous ne connaissez pas. Qui sont-elles ? Depuis quand sont-elles là ? Les questions ! Votre cerveau vous retransmet alors l'information. C'est le bon moment en effet, d'un petit sourire amusé, vous le remerciez. Toujours utile celui-là, peut être bien que vous êtes quelqu'un d'un peu farfelue, mais tout de même quelqu'un d'intelligent, du moins, une partie de votre conscience, ou inconscience, semble l'être.

Vous observez d'abord la fillette. Celle à qui vous attribuez la question sur la poupée et son rêve. Elle cherche vraiment une poupée ? D'après ce que vous voyez, la poupée, vous l'avez sous les yeux et c'est cette enfant. Des boucles blondes, anglaises parfaites comme on les retrouverait sur une poupée de cire, réunis sur une petit coupe carrée, le tout d'un blond qui pourrait faire pâlir le soleil de jalousie. Une frange lui tombe sur des yeux d'un bleu d'azur, tel le ciel en ce jour. Cette petite fille est magnifique. Et elle porte ce qui ressemble à une chemise de nuit rose bordée de nœuds. En pyjama ? La seconde jeune femme, loin d'être une fillette, vous seriez presque obligée de lever les yeux pour regarder le sien... Elle semble aussi parée d'un pyjama... c'est un nouvelle ordre de la reine Heart ? Si c'est le cas, vous risquez encore une fois la prison. Ça commence à devenir une habitude, en deux jours, deux fois ! Donc cette seconde personne, une rousse, les cheveux très long, s'envolant selon les envies, les humeurs du vent, un œil bleu nettement plus sombre que ceux de la poupée, et le second recouvert d'un cache. C'est étrange. Quoi que, pas plus que vos lunettes de farfelues en guise de bandeau sur vos cheveux vert ! Grande, une silhouette athlétique, mais qui sont ces deux personnes ? D'où sont-elles apparues ?

En regardant d'abord la plus jeune, vous répondez tour à tour à leurs questions. « Si nous sommes dans un rêve, alors c'est toi qui vient d'entrer dans le mien, et ta poupée te ressemble ? Alors je ne l'ai pas vue, d'ailleurs je n'ai rien vue qui ressemble de près ou de loin à une poupée à part toi petite fille blonde. Et toi la rousse, tu es là pour m'espionner ? Je pars m'envoler avec … avec cet engin avant même que tu ne puisse savoir comment il fonctionne ! » Pour la seconde partie de votre discours, c'est un ton de méfiance qui se fait ressentir, plus fort que vous, cette inconnue mystérieuse vous fait légèrement peur. Bien que vous ne diriez pas que c'est de la peur, mais plus un manque totale de confiance. Vos bras s'écartent inconsciemment, comme si vous vouliez dissimulez vos ailes mécaniques derrière vous, mais vous savez qu'il est trop tard. Toutes deux on déjà vu l'appareil. Votre cerveau chauffe. Une part de vous cherche à fuir, cette paranoïa qui vous pousse à croire qu'elles peuvent être contre vous. Qu'elles puissent en vouloir à votre travail dont vous êtes tant fière et que vous venez juste de terminer. Pas question, personne d'autre qui vous n'ira toucher les nuages.

« Je suis une licorne avec des pouvoirs magique, mon style est épileptique. Je suis une licorne avec une crinière swaggée, elle est douce comme Beyoncé. Unicorn ! Une licorne, c'est une corne avec un ch'val au bout. Chez nous y a pas de sexe, on fait seulement des bisous. Nous on vit dans des villas, sur des putains de nuages. Et nos croupes sont plus charnues, que le cul d'Nicky Minaj. Je suis une licorne qui fait du bodybulding, pour plaire à Ryan Gosling. Je suis une licorne qui aime manger du pop-corn, bien à l'aise devant youporn. BreakTime, litcrone, yoyo, litcron, yeah yeah, litkorn, yoyo, bruceleecrone, magique power. Yolo dance, dog dance, Jean pierre foucorne dance. Je me mets à l'aise dans ma cave magique, il y a des friandises et des barres métalliques, petit pas chaloupé, j't'emmène en soucoupe hey ! C'est déjà l'heure du soupé. T'es mon petit poney à la corne charnue, j'kiffais sur ton boule et ton corps tout dodu. Déboule sur la piste. Ce soir t'es ma miss, j'suis ton cavalier. On s'nourrit seulement de drogue en écoutant Guetta, Yolo est notre devise, on lève nos verres de vodka. Chez nous les gros doigts d'honneur, c'est synonyme de bonheurs et on pète des arcs-en-ciel en vomissant des petits cœurs. Je suis une licorne qui invente des slogans ''le changement c'est maintenant !''. Je suis une licorne plus sexy qu'un fourmilier, ma croupe est bien calibrée... »

Vous les regardez, toutes les deux. Aucune n'a bougé durant la chanson, ce n'est pas étonnant, vous venez sûrement de passer pour la plus folle personne qu'elles n'aient jamais rencontrée. Il est temps d'attraper vos ailes et de courir avec sans vous arrêter au bord de l'île et de vous jeter dans le vide pour vous enfuir avant que tout cela ne tourne très mal. Attrapant votre attirail fait de métal, vous tournez le dos aux inconnues, vos yeux aperçoivent au loin une silhouette familière dont vous aviez oublié la présence. Ilm ! Vous l'aviez oublié avec tout cela. Enfin une tête que vous connaissez, peut être pas depuis très longtemps, mais probablement plus que dans vos souvenirs actuellement chamboulés. Toutes deux du centres de recherches, vous partagez déjà ce point en commun, et aussi celui d'avoir croisé la garde royale spéciale pour les lois bizarres de la reine, juste avant que tout ne deviennent noir. Et là, ça vous revient comme un coup de poing dans le ventre. La loi, le mot nuage ! « han ! J'ai dit nuage, mince, zut et flute de licorne, je viens de le redire ! Je suis bonne pour la garde … est-ce une mauvaise chose ? » C'est une catastrophe. Rien ne va, vous auriez du rester allongée dans l'herbe et attendre que l'on vous trouve. Vous enfilez votre mécanisme d'ailes automates, et avancez en la direction de votre camarade, en vous éloignant de la petite poupée blonde et de la rousse à l'oeil de glace.

Elle est dangereusement proche du précise, elle risque de … elle est tombée dans le vide. Votre cœur loupe un battement, et s'accélère. Ilm, elle est folle, comment va-t-elle se rattraper ? Vous courrez à vive allure jusqu'au bord de l'île volante. Au moment où vous alliez sauter pour la rejoindre et l'aider, vous la regardez vous sourire. Elle virevolte au milieu des nuages, elle semble heureuse. Mais elle continue de tomber dans le vide, et si vous n'agissez pas rapidement, ce sera fini pour elle et son charmant sourire. Vous déployez vos ailes, prête à tester le mécanisme, et puis tant pis. Alors qu'un nuage apparaît d'un coup, sortie de nul part. Un nuage fait de coton si dense qu'il la retient dans sa chute. Elle semble sauvée. Un vent violant se lève, les ponts claquent dans un fracas assourdissant, et le nuage se sauve au nord et disparaît un peu plus loin. La demoiselle météorologue a disparue avec lui. Peut être devriez-vous la retrouver ? Vous devez sauter dans le vide, cela vous excitait tout à l'heure, c'est le grand moment. Un nuage vous traverse de nouveau... ou bien est-ce vous qui le traversez ? Oui, c'est à votre tour de tomber. Mais quand ? Comment ? Le vent, la bourrasque brusque qui a emporté le nuage de votre collègue.

Proche, sans doute trop proche du vide quand il a soufflé, il a du vous emporter. Vous n'avez pas d'autre choix que d'ouvrir vos ailes. Le mécanisme fait de fer, de divers métaux et d'un cuire dure le tout relié à une sorte de bras articulé s'enfilant, s'adaptant parfaitement au votre, heureusement vous aviez déjà tout installé, pour vous tenir prête au grand saut. Il vous suffit alors de tendre les bras, et voilà, vous planez. C'est un instant magique. Votre engin fonctionne !! Vous voler ! Enfin vous planez, il est temps de réagir. Si on se penche sur la gauche, vous partez à gauche, et vers la droite, la direction que vous prenez sera la droite. C'est là que vous sentez toute la liberté, la vraie ! Vous oubliez presque le reste, enfin on peu enlever le presque, car là, vous vous amusez. Comme lors de votre premier réveil, et aussi un peu le second en fait, votre mémoire vient de tout effacer, il n'y a plus que ce sentiment qui compte. Un sourire éclatant traverse votre visage, et si quelqu'un pouvait vous voir, il dirait qu'on ne vous a jamais vu si heureuse et épanouie avant ce moment magique. « Je VOOOOLE, j'ai réussi, c'est génial, quel sentiment ! » Vous passez alors au dessus d'un village aux briques rouges et blanches, très peu de maison, et personne ne semble l'habiter, sauf une silhouette assise au milieu d'un tas de feuilles aux reflets dorés. Il vous semble que ce soit Ilm votre amie emportée par le nuage, il l'aurait alors déposée dans ce village. Pourquoi ? Vous tournoyez au dessus. Vos ailes ont leur limite, sans moteur, elle ne peuvent que vous aider au grès du vent, et vous commencez à perdre de l’altitude. Sans moteur, vous le savez, vous ne pourrez pousser l'expérience plus loin. Mais c'est déjà une grande avancé, et votre but était de votre si c'était possible de voler, et vous venez juste de réaliser cet exploit. La prochaine étape sera de trouver un système d'énergie pour créer une sorte de moteur propulseur. À votre retour dans votre atelier, ou bien au centre de recherche, vous vous pencherez sur cette énergie. Vous devez trouver comment trafiquer les lucioles pour qu'elles vous servent de moteur. On n'a jamais voulu vous donner les plans de fabrication d'un train et le secret de son énergie. Mais vous êtes une inventrice pleine de ressources et vous inventerez votre propre énergie. Profitez encore du grand air pendant que vous le pouvez avant de poser de nouveau les pieds au sol.
fiche par century sex.




Bon voilà, j'ai passé la soirée à écrire ma réponse que je poste enfin à 1h du matin
j'ai placé la chanson des licornes, mon deuxième défi (pour mon deuxième rp avec vous lol)
et Ecrou passe totalement pour une psychopathe!!! xD
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeLun 14 Juil - 22:05


Il était une fois, dans des îles volantes

Dans le brouillard

... une petite fille qui voulait voler plus haut que les nuages.



Et bah, y en a du monde qui débarque, les cheveux en batailles, de pyjama vêtu. C'est étrange, qu'est ce qu'ils font tous dans son rêve ? Et puis cette fille aux cheveux verts qui ne veut pas lui répondre. Zut alors. Si ça se trouve, c'est elle qui l'a volé, sa poupée ! La rouquine pose une question qui n'avait même pas effleuré l'esprit de la petite fille pourtant si curieuse d'habitude. Qu'est ce que c'est. Oui, c'est vrai ça. Qu'est ce que c'est ? Totalement inquiète pour le sort de sa poupée, elle n'avait pas pensé que le curieux petit bricolage pouvait avoir une quelconque utilité. Mais la fille aux cheveux verts ne répond pas. C'est mal élevé de pas répondre. Swatch en ait sûre, elle pense même que c'est sa maman qui le lui à dit. Ou bien son papa ? Enfin, un adulte de sa famille en tout cas. Peut être que la fille aux cheveux verts n'a pas eu de père ou de mère. Et donc personne n'a pu lui expliquer que ce n'était pas bien de ne pas répondre. Ah tiens, celle-ci relève la tête ! Elle va peut être enfin lui répondre... Ou pas... Elle se met à chanter une chanson sur les licornes et ... des mots qu'une petite fille de son âge ne devrait pas avoir à entendre. Elle fronce les sourcils. C'est qui Royan Guslin' ? Cette fille est décidément aussi bizarre que ses cheveux. Elle regarde la petite Swatch et fini par s'adresser à elle.

    « Si nous sommes dans un rêve, alors c'est toi qui vient d'entrer dans le mien, et ta poupée te ressemble ? Alors je ne l'ai pas vue, d'ailleurs je n'ai rien vue qui ressemble de près ou de loin à une poupée à part toi petite fille blonde. »


Rien n'aurait pu lui faire plus plaisir - hormis le fait que l'inconnu aux cheveux verts ait sa poupée. Elle ressemble à une poupée. Sans écouter le reste de la phrase, la petite Swatch a les joues qui s'empourprent et un grand sourire vient illuminé son visage de poupon. Elle ressemble à une poupée. La grande dame bizarre a dit qu'elle ressemble à une poupée. Ca doit être l'un des plus beaux moments de sa vie. Elle aimerait prendre ce moment, le malaxer entre ses mains pour pouvoir le garder éternellement dans ses petites poches. Oui, c'est merveilleux. Elle en danserait presque sur place. Mais elle n'a pas le temps. Une dame complétement cinglé passe en criant à coté d'elle et se jette dans le vide. Ses grands yeux innocents s'écarquillent d'incompréhensions. Pourquoi ? Pourquoi faire ça ? Elle n'a pas le temps de pousser un cri de surprise que la fille aux cheveux verts la rejoint dans sa chute. NAN MAIS ILS SONT PAS BIEN LES GENS ICI OU QUOI ?! C'est une mode de se jeter dans le vide ?

    « Mais.. Mais.. MAIS TU VAS MOURIR, LE SOL CA FAIT MAL ! »


S'écrit-elle de sa petite voix fluette à l'intention de cheveux verts. La petite fille se précipite sur le bord et là.. Magie. La dame vole. Elle ne tombe pas, elle vole. C'est magnifique. C'est une magicienne. Swatch, toute étonnée, court vers la rouquine - qui elle, oh miracle, n'a pas encore sauté dans le vide - et lui prend la main la tirant vers le rebord.

    « REGARDE ELLE VOLE !! »


De là, elle cherche la première suicidaire des yeux, mais ne l'a distingue pas. Cependant, elle remarque que la dame volante survole un village, sur une île beaucoup plus bas. Trépignant d'impatience à l'idée de la retrouver - en oubliant même totalement sa poupée - afin de savoir comment elle avait fait pour voler, Swatch saute presque sur place et demande de sa voix chantante pleine d'émerveillement, tenant toujours la main de la rouquine dans la sienne.

    « Viens on va la voir hein ? viens elle va peut être nous apprendre à voler, tu viens avec moi hein ? »

582 mots, JOUR 3


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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMer 30 Juil - 17:09
JOUR TROISIÈME
Je me trouves une fois de plus dans un lieux que je ne connais pas, ou du moins, que je ne me rappelle pas connaître, en compagnie de gens qui ne me disent rien. Je sais bien que c'est mal d'être amnésique, pas bien vu du tout et surtout, foncièrement dangereux. Mais bordel, qu'est-ce que j'ai envie de le crier au monde entier. Cette frustration qui m'emplit, me ronge, elle m'agace. Si elle était une personne je la sortirais de moi avant de lui crever les yeux et de la faire souffrir. Oui, il semblerait bien que j'ai un problème avec la souffrance. Étonnant, je n'aurais pas pensé. Tant pis, si c'est que je suis, je suis prête à l'accepter, il faut de toute façon aller toujours de l'avant dans ce genre de cas. Cependant, il faut savoir nuancer, ne pas non plus provoquer des situations pires que celle qui se déroule déjà. Ce dont j'ai le plus peur ? Que quelqu'un qui me connaisses passe près de moi, me voit, engage la conversation comme si de rien n'était. Que je ne saches pas répondre à ses interrogations, que cet interlocuteur se doute de quelque chose, que je finisses chez les Heart. Un frisson glisse le long de mon dos, je secoue vaguement la tête, comme pour en faire sortir les mauvaises pensées qui y règnent.

Ah. La jeune femme aux cheveux verts se met à parler. Je l'écoute, assez attentivement, à la recherche d'une information quelconque. Elle parle à la petite d'abord. Je l'observe à nouveau, cette petite poupée sortit tout droit d'un conte de fée. Elle a une mine boudeuse, ça m'agace et puis … tiens, pourquoi son visage s'illumine ? On dirait qu'elle vient de voir un ange, je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui changeait si vite d'attitude. En tout cas elle avait l'air heureuse ravie, et l'espace d'un instant je me serais presque attendrie. Mais bien vite mon attention est attirée par autre chose. Cette machine. Elle sert à voler ? Je fronce les sourcils, une moue dubitative sur les lèvres. Voler, c'est pour les oiseaux, pas pour les hommes. Et puis cette jeune femme est complètement folle, je n'avais aucune envie de voler son invention, ni même de me risquer à l'essayer. Contrairement à elle je n'ai pas l'envie de mourir aujourd'hui.

Et là. Et là. Elle chante, elle danse. Bon sang. Je suis persuadée d'avoir atterrit dans un asile quelconque. C'est obligé. Qui de normalement constitué, qui de sain oserait faire ça ? Je regarde autour de moi. Y aurait-il des gardes royaux par ici ? Ça m'arrangerait. Cette femme complètement folle risque bien de faire du mal à quelqu'un. Et elle a déjà fait souffrir mes oreilles et mes yeux. Moi qui la trouvait presque jolie je suis complètement guérie. Elle est simplement, totalement, fol.... Qu'est-ce que ? Je reste bouche bée. Non, c'est fini. Je crois décidément que je suis arrivée au mauvais endroit. Je ne suis pas folle moi. Pourquoi, mais au grand Dieu, pourquoi ? Une femme vient littéralement de se jeter du haut de l'ile. Et.. mais c'est que la gamine me tient la main ! Cette chaleur embarrassante contre ma paume me fait extrêmement bizarre, mais j’oublie tout alors que sa voix de petite fille résonne -trop fort- dans mes oreilles. Mais oui … l'autre asilée vient de sauter aussi et effectivement … elle vole. Peut-être qu'elle n'est pas si folle que ça, peut-être qu'elle est même un p'tit peur intelligente. J'en doute mais je regarde, dubitative, cette course étrange. Il semblerait qu'elles atterrissent plus bas, dans une sorte de petit village.

Et la petite me détruit la main, proférant des insanités elle aussi. Elle croit vraiment qu'on peut voler ? Qu'elle idiote cette gamine. Ca m'agace tout ça, elle veut aller en bas, très bien. Je retire sa main de la mienne, la colère semble s'être envolée de mon visage. Je souris, presque tendrement, je lui appuie sur le dos et on s'approche du bord.

Alors tu veux voler toi aussi ? Et bien …

D'un coup sec de paume je pousse la poupée dans le précipice et rit en la voyant tomber dans le vide. Ah quel plaisir.

Ah quelle idiote … elle croyait vraiment que j'allais sauter avec elle ? Je ne suis pas folle moi, pas du tout. Ahaha... quelle franche rigola..aah... AAAAAH !

Alors que je rigolais, larme à l'oeil, un coup de vent m'emporte, et me voilà qui tombe au milieu du ciel ...

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMer 30 Juil - 17:13
Vive le vent, vive le vent ♫

Tornades et bourrasques se lèvent, les trois demoiselles encore en l'air sont capturées par les divers courants d'airs. La robe de Swatch se déchire quelque peu, une des ailes d'Ecrou se fissure avant de se briser, Anonyme perd son cache-oeil. Toutes trois atterrissent sans trop d'encombres à coté de Ilm.
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 3:28
Intervention du MdJ suite à l'absence de Tommy.
Vu sur Skype, il m'autorise à faire passer ses tours jusqu'à son retour c: ♥




En tombant à coté d'Ilm, le petit groupe se rend compte que celle-ci ne bouge plus. Sous l'arrière de sa tête, un rocher qui semble lui avoir légèrement entaillé le crâne lorsque son corps à heurter le sol et quelques gouttes de sang s'écrasent sur le sol. Elle ne bouge plus. Elle est tombée dans les pommes.

Mes petits choux, va falloir vous occupez d'elle, vous l'allez pas l'abandonner tout de même ?
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeJeu 7 Aoû - 7:04



C'est ça la liberté?

« Troisième jour dans ce monde : 1359 mots : au travail, vous devez les sauver!  »  



Vous avez volé. Oui vous ! Et personne d'autres. Pourtant vous n'avez pas d'ailes dans le dos, mais vous les portez à bout de bras ! Et ce mécanisme innovant, c'est là votre invention, la votre, celle de personne d'autre ! Personne ne va vous la voler, c'est le cas de le dire, puisque vous voler justement avec. À moins que quelqu'un avec de vraies ailes ne vous rejoigne, mais pourquoi aurait-il besoin des votre alors qu'elles sont fausses. Ou un sacré fou qui se jette à son tour dans le vide. Vous sentez le vent dans vos cheveux court-long, c'est beau, c'est fort. Vous voulez revivre cela tous les jours. Mais vous sentez que le mécanisme faiblit, il faudra corriger cela. De retour à votre labo, avec tous les outils nécessaires, vous pourrez apporter les améliorations, les derniers réglages pour que tout cela soit parfait. Car il finira par être parfait ! Vous ne laissez jamais rien de pas terminé. Vous êtes une acharnée du travail et ça, personne ne pourra dire le contraire. Tout le monde peut voir de la fenêtre de votre chambre, les lucioles éclairer votre petit atelier très tard chaque soir. C'est comme ça que vous êtes ! C'est comme ça que vous pensez être. C'est comme ça que votre esprit vous fait comprendre qui vous êtes. En cet instant vous êtes libre, vous voulez que ce travail qui vous a demandé du temps, tant de temps, soit le plus performant. C'est merveilleux, c'est passionnant. Comment avez-vous put passer à côté de temps de choses avant ? Vous ne vous souvenez toujours pas qui vous êtes, mais vous savez que les inventions c'est votre truc ! Et même si vous ne savez pas qui vous étiez avant, aujourd'hui vous êtes la première fille volante ! Le soleil vous baigne dans un halo de bonheur. Vous fermez les yeux. Ilm se trouve toujours au centre de ce petit village, mais il est abandonné non ? Vous souriez, vous n'aurez jamais de trophée, ni de joli costume comme ils ont à la cours, mais garderez toujours pour vous cet unique sentiment. Vous levez les yeux au ciel... Enfin, plus haut dans le ciel puisque vous êtes dans le ciel ! Ces yeux verts se posent sur l'endroit d'où vous venez. La poupée et l'étrange fille avec un cache œil se trouvent ensemble sur le bord. Vous ont-elles suivit ? Pourquoi ? Est-ce des espionnes ? La grande semble attraper la petite, et la balance par dessus bord. Vous n'êtes pas sur un bateau mais c'est tout comme, sauf que sur un bateau, vous tombez dans l'eau, là c'est dans le vide. Et elle tombe, la pauvre petite poupée. Elle était belle. Vous devez l'aider ! Cette pauvre petite fille est trop mignonne pour finir en une grosse tâche rouge au sol ! Etiez vous du genre à souvent aider les gens avant ?

Votre regard devient vide. Qu'est-ce qu'il vous arrive ? Des images viennent dans votre tête. Des images que vous ne connaissez pas. Un souvenir égaré ? Est-ce ce qu'on appelle un flash back. Vous vous laissez aller, vous devez savoir ! Dans ce souvenir, un garçon, qui est-il ? Il pleure, tellement fort que ça vous fait de la peine. Les larmes, elles coulent le long de ses joues roses. Il cri aussi. Il se tient la jambe. Aurait-il mal ? Que se passe-t-il ? Vous ne comprenez rien à tout ça. Derrière ce garçon, vous voyez des bulles. Elles sont bizarres, elles flottent. Dans l'air, elles paraissent dangereuses. Elles sont quoi ? Elles veulent quoi ? Si vous les touchez, vont-elles vous faire mal ? Le garçon, il parle, il vous appelle ! « Ecrou ! Ecrou ! » Oui, c'est bien à vous qu'il s'adresse, il vous connaît ! « A-aide.. moi ! J'ai mal. S'il te plaît. J'ai mal. Fais que ça s'arrête. J'ai mal. Si mal. S'il te plaît... » C'est comme vous le pensiez, il a mal. À la jambe ? Il se la tient, donc probablement. Que se passe-t-il ? Rien ne semble aller dans ce souvenir. Vous vous surprenez à lui répondre « tiens bon ! Je vais te sauver ! » C'est donc ça, vous n'êtes pas quelqu'un de mauvais, vous voulez sauver ce garçon, cet inconnu. Mais qui est-il pour vous ? Pourquoi a-t-il mal ? Pourquoi vous et pas une autre ? Vous vous souvenez de quelque chose mais cela apporte encore plus de questions que vous en aviez avant. Vous voulez retrouver ce garçon. Vous voulez en savoir plus, tout savoir ! Est-ce l'envie de vouloir sauver la petite poupée rose qui a déclenché ce flash ? Vous secouez la tête pour reprendre enfin vos esprits. Vous avez perdu de l'altitude avec cette histoire, vous levez la tête, où est la petite fille ? Vous voyez alors que l'autre dame tombe aussi ! Vous êtes toutes dans les aires !

Et une grande bourrasque, une mini tornade vous embarque. Vous luttez comme vous le pouvez et là une ailes se fissures. Elle va céder ! La voilà brisée, vous êtes cassée. Votre beau mécanisme. Vous veniez à peine de le finir. Vous finissez votre chute. Vous tombez non loin de la petite Ilm, allongée au sol. Sans trop de mal, vous êtes là. La fillette est là aussi, et la grande dame un peu effrayante de même. Il vous semble qu'il lui manque quelque chose, mais vous ne mettez pas la main sur ce détail. Tant pis, chacune bouge, c'est bon signe. Vous quittez votre mécanisme. Vous regardez les dommages, c'est réparable. Mais vous n'avez pas le matériel qu'il faut sur vous, alors vous rouspétez. Vous n'êtes pas contente, vous le faites comprendre. Car oui, vous n'êtes pas contente, c'est pour vous une catastrophe. Votre si beau travail, ruiné par cette bourrasque. « Quelle chiasse de Pelucha, stupide vent » Vous vous retournez vers le groupe. Ilm est toujours allongée. Faut-il s'inquiéter ? Vous laissez tomber votre mécanisme, puisque vous ne pouvez pas le réparer. Mais vous le rangez précieusement, vous ne tenterez pas le diable pour vous le faire piquer ! C'est bien trop important à vos yeux. Après avoir fait cela, vous allez vous pencher sur la dame aux nuages. Elle semble si douce. Elle semble dormir. Comment peut-elle dormir ? Est-ce vraiment un sommeil, ou est-ce artificielle ? Vous attrapez ses frêles épaules et la secouez tout doucement en l'appelant. Il n'y a aucune réaction. Cela vous inquiète, vous regardez les deux autres. Il y a peu de chance que la petite fille sache quoi faire et la grande alors ?

C'est un cas d'urgence ! Autant que vos ailles, mais celles-ci ne peuvent être sauvées tout de suite, mais la demoiselle si ! Vous vous mettez à jouer une scène d'urgence autour d'Ilm. Vous regardez partout sur elle, il semble que ce soit le crâne. Que faire ? « VIIIIIITE PASSEZ MOI LE LABRITEURDEFI ! Hein ? C'est quoi ça ? Pourquoi j'ai dit ça ? » Vous écartez la question. Vous ne savez pas quoi faire pour la sauver. Vous fermez les yeux. Il vous faut la suite de cet horrible souvenir. Qu'avez-vous fait pour sauver le garçon ? Avez-vous au moins réussi ? Pas de nouveau flash. Cet instant est lourd, pesant. Vous inventez la danse du soin. Quoi d'autre ? Les sorciers vaudou font souvent ce truc là, les sacrifices ! Sacrifier quoi ? Y a-t-il un animal dans le coin ? Oui, là bas, un bébé Pelucha ? Mais le pouvez vous vraiment ? Vous vous levez, vous lui courez après, vous lui sautez dessus, vous l'attrapez, il se débat, il vous griffe. « Mais arrête espèce d'imbécile, c'est pour le bien de mon amie, on doit la sauver ! Peut être que si j'étale ton sang sur ses joues ça fonctionnera, alors laisse toi faire s'il te plaît ! » Il ne doit pas être très obéissant puisqu'il vous griffe de nouveau et se sauve. Vous revenez vers le petit groupe avec l'endormie, dépitée. « Et la machine elle est noire ! »
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeVen 8 Aoû - 9:20


Il était une fois, dans des îles volantes

Une petite fille ...

... qui faisait des bisous magiques.



    « Elle m'a poussé ! »


C'est la première pensée qui traverse l'esprit de la petite poupée. Oui, l'inconnue au cache oeil vient de la pousser dans le vide ! Elle n'en revient pas. Personne ne lui a jamais fait ça !

    « Je vole ! »


Deuxième pensée. Elle vole. Oui, comme un oiseau. Comme la fille aux cheveux verts. C'est magnifique, c'est magique. Elle agite les bras, ses cheveux formant une oréole dorée au dessus de tête. Elle se retrouve emportée par des courants aériens, sa robe se déchire, mais elle n'en a que faire. Elle vole et c'est le plus beau jour de sa vie. Si seulement sa poupée était là pour voler avec elle, ce serait encore plus magique. Elle aimerait vivre se moment à jamais. Elle aimerait même pouvoir malaxer ce moment entre ses mains et le mettre dans sa poche, à coté de l'autre moment. Quelle merveilleuse journée !

    « Je vais mourir. »


Troisième pensée. Le sol se rapproche dangeureusement. Le moment magique se termine. Non ! Elle est trop jeune ! On ne meurt pas à onze ans. Non, à onze ans, on pense encore au prince charmant que l'on rencontrera beaucoup plus tard, quand on aura onze ans et demi. Et puis sa poupée ? Qui va veiller sur sa poupée si elle meurt ? Peut être que la gentille fille timide veillera sur elle. Oui, elle l'espère. Elle aurait aimé avoir eu le temps d'écrire son testament. Pour léguer toutes ses poupées. Mais à qui ? A maman. Oui, à cette maman dont elle ne se souvient pas du visage mais qu'elle est sûre d'aimer quand même.

Un nouveau courant d'air l'emporte, la ballotant dans tout les sens. Elle ferme les yeux pour ne pas voir sa fin. Mais contre toute attente, elle atterit presque en douceur sur le sol, s'éraflant un peu les genoux. Elle rouvre les yeux. Elle est vivante ! Oui, c'est décidement le plus beau jour de sa vie ! Et ce moment, elle va le mettre avec les deux autres moments, c'est décidé ! Elle se relève, époussette doucement sa robe et regarde autour d'elle. Elle a coté d'un petit village aux volets fermés. A coté d'elle, la fille aux caches oeils et là aussi. ELLE ! Furieuse, la petite fille s'avance vers les cheveux roux et commence à râler, d'un ton autoritaire.

    « La prochaine fois, je partirais sans toi, meurtrière ! »


Puis elle s'éloigne de celle-ci. Elle ne passera pas une seconde de plus avec cette mal élevée qui pousse les gens dans le vide. Elle voit non loin la fille aux cheveux verts qui semble prise d'une nouvelle crise de folie. Elle court dans tout les sens, semble râlée contre un pelucha qu'elle tient dans ses mains, avant que celui-ci ne se sauve. La petite Swatch s'approche de la fille qui - décidément - semble bien folle et la regarde avant de lui dire, un petit sourire aux lèvres - parce que les gens fous, faut toujours être gentille avec eux, sinon, on ne sait pas ce qu'ils peuvent faire. Et puis après tout, la fille aux cheveux verts sait voler, elle mérite au moins le respect pour ça.

    « Pourquoi tu t'attaques à lui ? Je crois que ça ne se mange pas tu sais. »


Elle détourne ensuite le regard est remarque la brune qui a sauté dans le vide qui gît à présent, la tête sur un rocher où l'on remarque quelques gouttes de sang. NON ! Elle n'a pas le droit de mourir, même si elle aussi est complétement folle ! La petite fille s'estime beaucoup trop jeune aussi pour voir des gens mourir. Elle se précipite vers les cheveux bruns, se met à genoux à coté de celle-ci, ne sachant quoi faire, avant d'avoir une illumination. Ses yeux brillent de joie. Mais oui, bien sûre ! Elle se tourne vers cheveux verts et lui dit.

    «Je vais lui faire un bisous magique, ça marche tout le temps ! »


Sur ces mots, elle se penche sur Ilm et lui embrasse doucement le front.

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMar 12 Aoû - 9:15
Non loin du groupe se trouve un grand buisson de couleurs verts pommes. Un bruit d'explosion se fait entendre derrière lui, et dans un cratère de quelques centimètres d'épaisseurs se trouvent la pauvre Frail.
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMar 12 Aoû - 21:38
Spoiler:


3rd day


Des robes, des voiles, et plus rien. Que t'arrive-t-il encore Frail ? Ton bandage à peine remis, les réponses aux questions de la jeune femme que tu n'as pas vue à peine données, la peur que le garçon vert ait vu ta jambe, que quelque chose atterrit sur toi. Ça ne t'était jamais venu à l'esprit que le plafond te tombe sur la tête, mais tu y feras plus attention désormais ! Pourtant, ce n'est pas le plafond. Non, c'est des poupées. Géantes. Encore ces poupées. Toujours des poupées. Et la petite que tu tiens dans tes bras, celle de la vraie poupée. Il y en a eu beaucoup trop pour toi sur une si courte période, à croire que tu vas devenir pédiophobe. Mais juste pour les poupées, les enfants, tu en as pas peur. Enfin pas pour l'instant.

Ta vision est brouillée, tu ne sais pas où tu es. Tes souvenirs et tes rêves se mélangent. Tu penses à ce garçon, qui t'apparaît souvent dans ton sommeil. Il se balade par un temps de pluie où il n'y a personne, il rit. Il mange avec une fille des trucs que tu ne connais pas mais que lui connaît. Tu te demandes depuis combien de temps tu n'as pas rempli ton estomac. Toutes ces choses bizarres qui t'arrivent t'ont fait oublié les priorités que tu devrais avoir. Mais étrangement... Tu n'as pas spécialement faim. Juste après, des larmes. L'air que tu respires actuellement est pourtant bien plus pur. Alors pourquoi ? Une main sur ton épaule, tu sursautes, tu pleures encore. Et tu murmures, un nom, que tu ne connais pas, mais qui semble être gravé dans ta mémoire ; « Wound ». Qui est cette personne ? Il en sait peut-être plus sur toi, sur tout se passe. Tu dois le rencontrer ! Mais que diras-tu le moment venu ? Tu ne sais pas. Peut-être tu ne diras rien. Tu ne diras sûrement rien, tu ne feras que pleurer, encore.

Les yeux qui s'ouvrent petit à petit, tu regardes autour de toi, comme tu l'as fait il y a peu de temps. Tu n'es pas du tout dans cette maison géante. Tu vois, par contre, un petit village. À une taille normale. Cette pensée te rassure. Cependant, tu redeviens aussi vite perturbée. Comment as-tu fini ici ? Tu ne te souviens que d'un rideau obscur s'immisçant devant tes yeux. Qu'est-ce qu'elle a ta mémoire bon sang ? Un tremblement de terre puis une cécité, aussi courte que soudaine ? Tu passes une main sur sa joue. Tu es vraiment en train de pleurer. Ce souvenir semble t'avoir chamboulée. Le poupon contre toi, tu le serres encore. Ce n'est pas le tien, bien sûr. Ça t'aide à te reprendre, c'est tout. À ne pas défaire ton regard de la réalité bien que tu aimerais retourner au pays des songes, là où tout semble plus simple.

Balayant les dernières traces de tes larmes, tu te lèves. Ou plutôt, tu te relèves. Tu vois ce buisson devant toi, aux très jolies couleurs. Tu portes ton regard sur les alentours. Des gens, encore. Dont la princesse que tu reconnais ! Tu vas pouvoir lui rendre son bien. Et trois autres filles. Une aux cheveux verts, une rousse et une brune. Elles ont l'air d'entourer cette dernière. Tu plisses les yeux et tu vois. Elle saigne ! Tu ne sais pas si tu dois intervenir, tu ne serais d'aucune utilité.

Y aller, ou se cacher ?

Des perles salées remontent. Tu ne veux pas voir quelqu'un mourir sous tes yeux. Ta gorge se serre, tu le sens. En plus, tu dois rendre sa poupée à la vraie poupée. Tu regardes ta jambe et te mords la lèvre. Qu'est-ce qui serait le plus dramatique ? Une mort ? Cette peau révélée ? Tu hésites. Longtemps. Puis tu retires ton bandage et tu te jettes dans la gueule du loup. Lentement, tu te rapproches du groupe. Tu glisses doucement le poupon de la princesse dans ses bras. Tu te mets à genoux, pour qu'on ne voit pas « ça ». Et maladroitement, tu tentes de panser la tête de la brune. Tu ne la connais pas, mais c'est pas grave. Pour une fois que tu peux faire quelque chose.

La minute d'après, tu baisses les yeux. Tu ne veux pas qu'on te regarde plus que ça.

« Je suis désolée... J'étais dans le coin et... Je vous ai vues donc... » Ton regard se porte vers la petite blonde. « Ta poupée s'est retrouvée avec moi... Je sais pas comment... »

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeDim 24 Aoû - 17:20
JOUR TROISIÈME
Et je vole, mon air des plus blasés collé sur le visage. Je vire à droite, à gauche, sans contrôler quoique ce soit. Et je tombe aussi, peut-être est-ce ça le plus important ? Je chutes, sans m'arrêter. Et pouf. J’atterris sur le sol, plus ou moins durement. J'ai les fesses dans l'herbe et une légère moue de douleur sur les lèvres. Je fais craquer mon cou et mes doigts, je veux avancer, me redresser, alors je le fais. Mon corps endoloris craque de partout, un voyage en l'air, ce n'est pas si agréable que ça. Et puis. Et puis. Je sens l'air tout contre ma paupière gauche. Non. Non. Ce n'est pas possible. Sans savoir pourquoi, je panique. Ma main vient d'elle-même toucher ma blessure. C'est laid, je le sais, je le sens sous mes doigts. Les boursouflures des fils qui nouent ma paupière à ma pommette. Je ne souffres plus depuis très longtemps et pourtant, je n'ai pas envie que les autres le vois, ils vont fuir, ils vont partir en courant. Et puis je me rappelle que je m'en fiche. Peu importe les autres, qu'ils partent. Alors j'enlève ma main de mon œil, me doutant bien que personne n'a vu quoique ce soit, soulagée, je soupires. Leur attention semble portée ailleurs.

Ca y est, la femme aux cheveux verts, la folle de service avec une aile cassée. Elle repart dans une folie étrange. Elle s'excite, dis des mots qui n'existent pas, se tourne dans tous les sens. Si je n'avais pas de sang froid, elle m'aurait presque fait peur. Elle veut tuer un pelucha maintenant ? Cette dame est définitivement perdue. Et moi je fronces les sourcils, j'en ai marre de rester avec ces gens, je ne suis pas dans mon élément. Mais ai-je déjà été dans mon élément ? Je ne le sais pas non plus. C'est alors que, me sortant de mes pensées, arrive la petite poupée les joues rouges et le regard autoritaire. Elle se veut menaçante et c'est presque mignon. Presque. Sauf que moi, ça m’agace. Alors qu'elle s'éloigne mon regard se fait noir, menaçant. J'ai l'envie de l'étriper, mais je me retiens. Je suis intelligente, n'est-ce pas ? Alors je sais que se faire détester de tout un groupe n'est pas une bonne idée. Après tout, j'aurais pu savoir qu'elle n'allait pas tomber, et s'écraser. Oui voilà, je dirais que je savais. Je regarde autour et comprend enfin, arrêtant de parler avec ma conscience, que l'une des demoiselles ne va pas bien. Parfois, il me faut du temps pour tilter.

La petite poupée veut faire un « bisou magique », étonnamment, je doutes que ça marche. Je lève un sourcil curieux sur cette scène des plus étranges, je m'approche tranquillement, peut-être après-tout, que je peux l'aider. L'aider me fournirait un alibi en béton, je passerais pour une gentille femme, le genre à qui on peut faire confiance. Mais, si j'ai besoin de me faire passer pour telle femme, cela veut que dire que je ne suis pas gentille. Ni une personne de confiance. C'est étrange. Serais-je mauvaise ? Je crois que je m'en fiche. Les gens méritent les malheurs qui leur arrivent. Alors que je m'approchais, BOUM. Une explosion. Je cligne des yeux et penche ma tête sur le côté, tout autant en alerte qu'intriguée. Une femme. Étrange. Avec une peau, étrange. Bizarre. Recomposée. Elle aussi on doit la fuir, peut-être même plus souvent qu'on ne me fuit, moi. Je l'observe, comme si il s'agissait d'une nouvelle espèce, d'un animal qu'on doit apprivoiser. Mes pas alors que je m'approche son plus tendus, plus petits, plus précis. L'étrange demoiselle donne une poupée à la petite fille puis s'approche de l'évanouie pour essayer d'aider, apparemment. Elle a l'air gênée, profondément. C'est étrange d'avoir honte de soi-même non ? Je dis ça mais je sens au fond de moi que c'est monnaie courante. Alors bizarrement, je compatis et l'espace d'un instant j’oublie d'être moi.

Qui es-tu ? Quel est ton nom ?

Ma voix a porté bien plus que je ne m'y attendais, il me faut des nerfs en acier pour supporter cette situation, sans mon cache œil je me sens bien nue, alors mon regard, mes expressions et mes gestes se font plus durs, comme pour compenser. Je m'avance alors vers elle et me mettant à son niveau je me retourne pour faire face à la poupée ainsi qu'à la folle verte.

Et vous, qui êtes vous ?

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMar 26 Aoû - 7:38



C'est ça la liberté?

« Troisième jour dans ce monde : 1530 mots : Et si c'était pire au village rouge?!  »  



C'est une belle journée ! Le soleil brille, les nuages viennent vous caresser, oui oui, qu'elle drôle de sensation. Tout aurait put bien continuer. Vous aviez finit vos ailes. Depuis combien de temps vous travaillez dessus ? Vous seriez incapable de vous souvenir de ce détail. Mais longtemps c'est certains. Vous étiez tellement fière, et ce sentiment que vous avez ressentit dans les aires. Cette liberté qui vous faisait flotter au milieu d'un océan bleu infini, pour compagnie non pas des poissons mais des oiseaux et pour décors des nuages remplaçant les algues. Et puis tout fut gâché. Cette bourrasque ! Tout votre travail anéantit en quelques secondes. Vous avez chuté, sans trop de mal, sauf votre appareil volant. Une aile cassée, irréparable dans l'immédiat. Vous n'avez pas le bon matériel pour ça, votre ceinture équipée ne l'est pas assez. Une idée posée dans le coin de votre tête, songer à remédier à cela au cas où un incident du genre se reproduise. Pour une folle de l'invention, vous n'êtes pas très avertit comme demoiselle. Vous n'avez pas non plus de trousse de secours. Et pourtant avec votre collègue endormie, la tête en sang, vous en auriez bien besoin. Il fait toujours beau, toujours chaud, bien que la brise vous rafraîchisse, mais l'humeur n'est plus au rendez-vous pour profiter de ce que cette journée vous offre. Vous êtes plus dans la panique. Seule la personne que vous connaissez un peu, n'est pas dans la capacité de vous rassurer. Tout ce que vous savez d'elle en fait, c'est que vous travaillez au même endroit. Dans un sens c'est que peut être vous pouvez lui faire confiance, non ? Trop de questions se bouscule dans votre tête. La poupée et l'étrangère sont tombée aussi non loin, et la petite fille aux jolies boucles blondes vient vers vous après avoir vaguement annoncé une chose qui n' a pas retenue votre attention.

« Pourquoi tu t'attaques à lui ? Je crois que ça ne se mange pas tu sais. Je vais lui faire un bisous magique, ça marche tout le temps ! » Vous regardé l'enfant toute étonnée par ses mots. « Un bisou magique ? C'est quoi cette chose ? Une invention de qui ? » Vous froncez les sourcils, cela vous contrarie toujours quand un objet est toujours utile et que vous n'en connaissez ni l'utilité, ni l'inventeur. Le mignonne fillette semble en savoir plus que ce que vous aviez crue. Qui est-elle alors ? Elle qui semblait perdue sans sa poupée, vous auriez put lui en fabriquer une. C'est une idée, une mini poupée robotique qui pourrait vous tenir compagnie les soirs où vous veillez tard, toujours trop tard dans la nuit, toujours trop avancée quand vous finissez par vous endormir, tout ça pour le travail. Et encore travailler sur vos étranges machines. C'est une obsession chez vous. Le jour où vous n'aurez rien à faire sera une grande catastrophe ! Mais cela bien sur, ne vous arrivera jamais, il y a toujours un bidule à réparer, ou un truc à remettre en ordre. Quelque chose à inventer, à améliorer, à bricoler. Vous pourriez même vous mettre au tricot si ce n'est que pour vous occuper et ne pas faire face yeux dans les yeux avec l'ennuie. Il parait que c'est une maladie mortelle pour les gens un peu hyper actifs comme vous semblez l'être. Et donc revenons à ce 'bisou magique'. La gamine le porte-t-elle sur elle ? Où va-t-elle trouver cette chose ? Une curiosité grandi en vous, vous voulez savoir et la voir faire. Et comprendre comment cela fonctionne. Vous l'observez, vous ne l'a quittez pas des yeux. La poupée se penche sur Ilm et dépose ses lèvres sur son front. Et c'est tout ! « Quoi, c'est ça un bisou magique ? Mais il n'y a rien de magique là dedans, c'est qu'un bisou » La déception vous gagne, vous aviez tellement cru à cette magie. Mais c'est …

Coupée par le bruit résonnant d'une explosion, vous levez simplement les yeux sans broncher. Ce genre de fond sonore, vous y êtes habituée. Le matériel qui tombe en un fracas assourdissant, une expérience qui explose, tout ça c'est le quotidien. Vous n'êtes donc point surprise. Mais vous cherchez quand même d'où ça vient. Cette envie de savoir qui et pourquoi ça explose. Une jeune fille semblant recomposée sort de derrière un buisson. Elle semble recomposée, sa peau est  étrange. Mais ce n'est pas votre préoccupation prioritaire. Votre question. Qu'est-ce qu'il avait derrière ce buisson qui a put exploser ? Elle s'avance vers vous d'un pas timide, non assurée, comme si l'envie de fuir la tentait autant que celle de venir rejoindre le petit groupe que vous formé déjà, autour de l'endormie. La nouvelle, tient une poupée à la main et dans sa deuxième des bandages. « Je suis désolée... J'étais dans le coin et... Je vous ai vues donc... Ta poupée s'est retrouvée avec moi... Je sais pas comment... » Dans le coin, comment ça dans le coin ? Depuis combien de temps elle vous observe de ce buisson ? Et vous n'aviez rien remarqué avant l'explosion. Et puis après, avec le boucan, un peu dure de rester discrètement cachée là bas. Vous observez l'échange entre elle et la poupée qui retrouve sa poupée. On pourrait presque se croire dans une jolie maison toute rose. En parlant de maison rose, il y en a ici, mais elles sont rouges ! Et si là bas, il y avait un lit, ce ne serait pas mieux pour y allonger Ilm ? Vous laissez la jeune fille lui bander la tête, elle semble savoir ce qu'elle fait. Vous allez proposer votre idée nouvelle.

Et la dernière du groupe arrive. Son cache œil semble parti en vacance. Une cicatrice traverse son œil, ce n'est pas très beau, mais à côté de la nouvelle recouverte de ces cicatrices, elle n'est peut être pas si mal sa cicatrice sur l'oeil. Elle s'adresse d'un ton froid et rigide à la nouvelle. « Qui es-tu ? Quel est ton nom ?  Et vous, qui êtes vous ? » C'est sérieux ? Elle veut vraiment faire les présentation maintenant ? En y songeant, vous savez que la jeune personne évanouit se nomme Ilm, mais de vos souvenir, vous ne lui avez pas encore dit comment on vous nommait. En même temps Ecrou, c'est pas banal comme nom. Et pourquoi pas tournevis ? Vous ne vous souvenez même pas d'où vous tenez cette drôle d'appellation qui est la votre. Peut être tout simplement que vous êtes folle d'ecrou, après tout, vous êtes une inventrice non ? C'est quand même difficile de se retrouver dans un monde sans avoir le moindre souvenir de qui l'on est et de quel rôle on est censé y jouer. Et le souvenir de ce garçon en panique, l'unique flash back, vous hante. Après avoir sauvé Ilm, le retrouver pour tout comprendre sera une priorité. Bon d'accord, peut être juste après avoir réparé votre engin ailé !

Vous prenez une grande inspiration, vous regardez tout le monde tour à tour. Votre collègue dans les vappes, la tête avec ce bandage, va-telle se réveiller ? La jolie poupée blonde avec sa véritable poupée nouvellement retrouvée grâce à la nouvelle arrivante, étrange jeune fille au corps couvert de traces de coutures, qui n'a rien à envier à la dernière qui aborde une tout aussi belle cicatrice peut être de guerre, au coin de l'oeil. En voilà une belle brochette de personnes hors du commun. Le plus étrange, c'est peut être cette réunion. Avez-vous des choses à voir en commun chacune ? Vous ignorez la question personnalité et pointez le doigt vers la village qui semble abandonné. Vous observez cette première maison, la plus proche. Avec le bruit de l'explosion, si quelqu'un l'habitait, il serait quand même venue voir. Alors quel est ce village ? Pourquoi plus personne ne vit ici ? Qu'est-il arrivé aux gens ? Les maisons ne volent pas, elles sont pas venus ici toute seules ! « Je l'emmène là bas, dans un lit, elle sera quand même mieux que sur ce cailloux qui l'a assommée ! » Vous attrapez alors vos ailes cassées, vous reniflez, vous êtes toujours si triste qu'elles soient brisées. Mais pas question quand même de les laisser là ! C'est votre bijoux, votre merveille ! Vous soulevez comme vous le pouvez la brunette, au niveau des épaules, c'est le moins risqué pour elle. Et vous commencez à la tirer vers le sinistre village haut en couleur. Que le reste du groupe vous suive ou non, ce n'est pas important, après tout chacun sa vie, ses ennuies. Mais ce souvenir du garçon qui vous demande de l'aide, coupé ainsi sans en savoir l'issu vous hante tellement que vous avez besoin d'aider la jeune fille. La voir se réveiller et constater que tout va bien. Finalement cette belle journée commence à vraiment virer à la catastrophe. La prochaine fois, vous resterez sur l'île volante plus haut, à dormir dans l'herbe verte turquoise à rêver. Mais rêver de quoi ? Une autre grande question. Ce monde semble remplit de mystère !
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeLun 29 Sep - 1:19


Il était une fois, dans des îles volantes

Une petite fille ...

... qui avait retrouvé sa poupée.



Boum. Explosion. Pleins de trucs. Qui se passe trop vite, beaucoup trop vite pour la petite poupée. Tout ce qu'elle note de cette série d'action digne d'un film de Tarentino - hein ? Mais c'est qui ça Tarentino ? - c'est que la dame avec les bandages est de retour et qu'elle a sa poupée dans la main. Elle n'a pas le temps de courire pour récupérer sa poupée que la dame aux bandages se penche sur la dame qui a sauté dans le vide, retire son bandage et le lui place autour de la tête. Curieuse, comme tout enfant de son âge, Swatch se rapproche lentement de la dame pour voir ce qu'il y avait sous son bandage. Elle se penche, se tortille dans tout les sens, mais la dame est à genoux et elle ne parvient pas à découvrir son secret. Oh et puis tant pis, elle le verrait bien assez tôt, pour l'instant, elle a sa poupée ! La petite blonde court se jetait dans ses bras et prendre sa poupée par la même occasion, trop heureuse de retrouver son amie de toujours - enfin, il lui semble. Puis, elle détache son étreinte joyeuse de la dame aux bandages et lui dit, lui lançant un petit regard noir.

    « Tu sais, voler les poupées des gens c'est pas très gentil. En plus, du coup elle n'a pas pu voler avec moi ! »


Puis, sans se soucier que celle-ci comprenne ce qu'elle vient de dire, elle court vers la dame rigolote aux cheveux verts et lui dit, toute joyeuse, lui plaçant la poupée juste devant les yeux.

    « Tu vois, c'est de cette poupée dont je te parlais ! »


A peine à t-elle fini que la "meurtrieuse" prend la parole, visiblement énervée par la situation. Qui sont-ils ? Bah pour elle, c'est plutôt simple. C'est ... Swatch ! C'est ça. Elle en ait sûre. Alors, fière d'elle, elle balance un grand sourire aux lèvres.

    « Moi, c'est Swatch. Toi, la meurtrieuse, tu t'es qui ? »


Puis, soudain, la petite poupée en à marre de rester à ne rien faire. Elle veut bouger. Flûte alors, elle a retrouvé sa poupée, c'est vrai, mais elle aimerait bien manger un petit peu, elle a faim. Elle ne se rappelle même pas à quand remonte son dernier repas. Alors, elle décide, du haut de sa petite taille, de prendre les choses en main. Elle pointe du doigts les trois adultes qui sont en face d'elle et leurs lance, d'un air sérieux.

    « Vous, vous prenez la dame qui croyait voler. Et on va dans l'une des maisons là bas, les gens qui y sont sont surement gentils et ils auront à manger ! »


Puis, sans attendre de voir si les autres la suive, elle se dirige en sautillant vers les maisons. Arrivée dans le village, elle s'avance vers la première porte qu'elle trouve et tente de l'ouvrir. Fermée. Elle frappe de toute ses forces, et se met à crier.

    « Y A QUELQU'UN ? J'AI FAAAAAIM ! »


674 mots, JOUR 3


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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeLun 29 Sep - 1:22
La porte s'ouvre violemment et laisse apparaître une pièce vide. Personne. Ah si, une toute petite dame, de la taille de Swatch là, juste derrière l'embrasure. Elle arbore une longue chevelure mis bleue mis rouge et un grand sourire orne son visage. Elle a l'air gentille, et terriblement dangereuse à la fois. Elle regarde la petite fille et l'invite à rentrer, indiquant d'un geste bienveillant un amoncellement de gâteau qui trône sur la table de son salon.
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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeLun 29 Sep - 2:42

3rd day


Bim bam boum. Il y a soudainement bien trop d'animation autour de toi. Tu étas, il y a quelques minutes à peine, dans un lieu sinistre où chaque respiration se fait entendre. Et là. Ça parle, ça crie presque. Non pas que ça te dérange, au contraire. Au moins, tu es à l'extérieur et il y a plein de gens. Tu suivras l'avis général quoi qu'il arrive. Mais tu ne veux pas rester seule après ce que tu viens de vivre. Dans une petite semaine tu y songeras peut-être. Peut-être. Pas maintenant dans tous les cas. C'était traumatisant, et malgré l'assurance que tu as montré en allant vers le groupe en en t'occupant plus ou moins bien de la blessée, tu n'en mènes pas large. Puis la gamine te dit quelque chose sur les vols, que tu ne saisis pas trop. La rouquine te demande ton nom d'abord, et celui des autres après – au vu de son geste, c'est comme si elle disait être de ton côté, non ?. Et la princesse dit qu'elle s'appelle Swatch, en te coupant dans ton élan de présentation. Tu t'en souviendras, tu penses. Vous ne semblez pas habiter loin.

« Je m'appelle Frail, enchantée... »

Voilà un autre enchaînement de péripéties. Bien qu'elles ne le soient pas encore. Tu as cependant ce mauvais pressentiment qui te hante depuis que tu t'es réveillée. Un tremblement de terre, une horrible maison, des voiles partout, un endroit dehors qui n'a rien à voir avec l'horrible maison et, surtout, une blessée. Ça fait beaucoup de choses en peu de temps. Beaucoup trop. Tu n'arrives pas à relativiser, à te dire que tout ira bien quoi qu'il se passera. Non, rien n'ira. Tu souffles un grand coup. Pour te calmer. Swatch te donne soudainement des ordres, enfin pas qu'à toi, mais elle t'en donne aussi. Elle parle de nourriture. C'est vrai qu'une petite fille de son gabarit est en pleine croissance... elle doit manger.

Elle part devant, et, sans même répondre à la rouquine, donc sans même énoncer son nom, la verte se met à porter la blessée sur son dos. Tu as peur pour elle l'espace d'un instant. Tout le poids qu'elle porte semble bien lourd ! Les voyant partir, tu souris doucement à celle qui est restée avec toi, pour lui dire ;

« Suivons-les... Nous n'avons rien à gagner à attendre ici... »

Tu as peur oui, mais ce n'est qu'un prétexte. Tu veux continuer de comprendre, mais pas seule. D'ailleurs, les deux phrases que tu viens de prononcer sont certainement bien plus pour te persuader toi que pour persuader l'autre. Comme si tu avais un quelconque moyen de persuasion en plus. Tu es naïve, mais pas à ce point, si ?

Rattrapant la verte, tu passes un bras de la blessée autour de tes épaules pour l'aider. Oui, occupe-toi pour ne pas penser au reste. Fais une bonne action pour qu'on ne te maltraite pas. N'abandonne pas les autres. Pas comme Wound t'a abandonnée. Qui est-il ? Pourquoi t'a-t-il laissée ? Où t'a-t-il laissée ? Tu déglutis. Tu n'arrives pas à t'adapter à ce monde sans passé. À ce monde où tu n'es même pas toi-même, dans lequel tu ne peux pas l'être. C'est dangereux de vouloir vivre selon ses propres règles, Frail. Attention. Tu risques d'y passer plus tôt que prévu, si tu continues.

Arrivée au village, tu regardes les alentours. Ce n'est rien de bien particulier. Il y a beaucoup de rouge, mais tu n'y fais pas vraiment attention. C'est sûrement la Reine qui a imposé ça, non ? Tu es persuadée qu'elle serait capable de le faire même si tu ne l'as jamais rencontrée, ou même vue. Tu retrouves la petite poupée, du regard, et tu arrives à distinguer quelqu'un d'autre. Mais tu n'es pas sûre. Alors tu t'approches doucement. Si la verte refuse, elle saura te le dire, tu penses. La porte est pourtant bien ouverte, tu le vois clairement. C'est déjà un meilleur endroit qu'à même le sol pour poser la blessée. Une fois à hauteur de princesse, tu peux apercevoir une petite dame. Avec des cheveux bien particuliers. Le bleu est bien visible ici. Tu regardes, et la montagne de gâteaux te surprend. Sauf que si la petite a faim, elle va se précipiter dessus. Est-ce bien raisonnable ? C'est peut-être dangereux.

Tu observes la petite après t'être mise à sa hauteur. Il vaut mieux lui expliquer, avant. Elle risque de le prendre mal sinon. Tu jettes aussi un coup d’œil à la dame en question. Tu es sceptique.

« Attends Swatch... J'ai une idée. Tu... Tu es une petite poupée non..? Les gens pourraient te vouloir du mal tant tu es jolie... Alors on va goûter un gâteau avant toi. Juste un chacune, d'accord..? Tu auras tout le reste après, quand on sera sûres que ce n'est pas mauvais pour toi. »

Et bien Frail, depuis quand es-tu si douée pour parler et pour inventer ce genre de choses ? Peut-être les expériences vécues tout au long de la journée te rendent plus méfiante malgré toi. Et tu ne veux surtout pas qu'une enfant risque sa vie, comme ça, juste parce qu'elle a faim. Tu refuses. Tu ignores si les autres ont entendu ce que tu as dit à l'enfant, mais dans tous les cas, tu y vas. Prenant, encore une fois – ça commence à faire beaucoup –, ton courage à deux mains, tu attrapes une des pâtisseries qui trônaient sur la table, dans la pièce vide. Cet endroit te fait vaguement penser à ta chambre, mais en mieux entretenu.

Inspirant fortement, tes dernières minutes sont possiblement celles-ci, tu fixes la sucrerie. Juste comme ça, ça n'a pas l'air méchant. Au contraire, on dirait vraiment un très bon gâteau, le genre qui donne envie d'en reprendre par dizaines, rien qu'en simplement le dévorant des yeux. Tu prends ton temps, ayant vraiment peur pour ta vie. Où est passé ton courage de tout à l'heure ? Il s'est volatilisé, tout comme tu l'as fait de l'horrible maison ? Tu fermes les yeux, et, bloquant tes poumons, tu manges ce que tu avais pris. Tu serres les poings en mâchant, tu te demandes aussi depuis quand tu es suicidaire.

Quelques longues secondes, qui t'ont parues être des heures, tu rouvres les yeux, la boule de calories enfin avalée. Tes pupilles se réadaptent à la lumière et tu vois que tu es, pour l'instant, toujours en vie. Tu as même le temps de commenter.

« Je... Je ne pense pas qu'ils soient nocifs mais... Ce n'est que mon opinion... »

Un peu plus et tu t'excuserais même. Au moins, ton cœur bat toujours. Les autres peuvent venir goûter aussi, les effets sont peut-être différents en fonction des gens. Il ne faudrait pas que la petite tombe malade. Ce n'est qu'une enfant même si elle ne se comporte pas toujours comme telle.

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitimeMer 3 Déc - 4:18
Mangez, mangez mes agneaux, ne vous privez pas.

Et ils mangent avec prudence, puis goulûment. Et au fur et à mesure des bouchées enchaînées leur apparaît une drôle d'image, une drôle de sensation. On leur donne une tasse de thé alors que le sol semble tanguer. Dans l'eau cramoisie ils aperçoivent ... un souvenir.

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MessageSujet: Re: Jour 3 : Dans le brouillard! Jour 3 : Dans le brouillard! Icon_minitime
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Jour 3 : Dans le brouillard!

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