[JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate)
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Chayton A. | Ecrou
Sujet: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Mar 2 Sep - 19:31
FEAT. Automate & Scalpel
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N'as-tu pas l'aire bête de lire ce titre si tu penche la tête?
Les yeux encore clos, vous remuez dans ce qu'il vous semble être un lit. Jusque là, tout semble normal, sauf que ce n'est pas comme d'habitude. Vous ouvrez les yeux, encore ces mèches vertes devant les yeux, vous les repoussez d'une main habile. Vous êtes encore cette fille un peu folle aux cheveux étrangement flamboyant d'une couleur rarement aussi vive et peu commune. C'est la troisième fois que vous vous réveillez comme telle, mais le quatrième jour que vous passez dans ce monde encore étrange pour vous. La question de ce qu'il s'est passé entre le deuxième jour et le troisième reste un mystère. On vous a parlé d'un tremblement de terre. C'est vrai que vous vous souvenez avoir senti la terre trembler sous vos pieds avant que tout ne disparaisse et que vous n'y voyez plus que du noir. Et deux jours plus tard, vous vous réveillez au milieu d'une dense verdure sur les îles volantes. D'ailleurs, est-ce vraiment le quatrième jour ? Ou bien avez-vous encore eu un épisode de grand noir sans aucune explication ? Vous prenez place assise sur ce lit que vous ne reconnaissez pas être le votre. Vous soupirez, c'est comme d'habitude, depuis que vous vous réveiller dans la peau de cette jeune fille à la verdoyante chevelure. Vous êtes apparemment allongée sur un matelas de fortune avec une couverture, c'est déjà mieux que la première fois ou encore que la deuxième. Une fois sur votre bureau de travail et la seconde dans l'herber, quoi que celle-ci était vraiment très confortable. Vous êtes dans une drôle de maison, pourquoi ? C'est vrai, la veille vous y aviez emmené Ilm qui s'était évanoui pour lui trouver un lit. Le lit à côté duquel vous vous êtes finalement endormis sur ce matelas posé au sol. Le lit vide ! Ilm est parti ? Ilm n'est plus là. Plus personne n'est là d'ailleurs, tout le monde est parti voir ailleurs. Vous vous levez pour vous précipiter vers l'unique table de la pièce. Le matériel est toujours là ! Vos ailes, si merveilles et si cassée surtout.
Pour vous débarbouiller, vous cherchez un coin d'eau, une salle avec une douche ou bien quelque chose avec de l'eau, pour vous mouiller la figure et faire ce brin de toilette qui fera que vous vous sentirez propre. Mais vous ne trouvez rien dans la petite maison. Vous en sortez, le village est vide, comme à votre arrivée. Vous n'y aurez pas vue grand monde par là ! Mais vous savez qu'il y a un puis à quelques maisons de là, vous vous y rendez donc en espérant trouver de l'eau. Il y a ce seau vide, une corde accrochée pour le faire descendre et remonter. Vous testez donc, il descend et descend, et descend encore. Le puis semble profond et finalement le seau heurte une surface, vous le sentez sur la corde que vous tenez, cela bouge un peu comme des vague, de l'eau ! Vous attendez qu'il se remplisse et ensuite, vous le remontez. Vous êtes toujours seule, alors vous enlevez vos vêtements afin de ne pas les mouiller en versant ce seau d'eau froide, très froide, sur votre tête. « C'est quand même particulièrement froid, on peut dire que ça remet les idées en place et ça réveil » Vous essorez vos cheveux, vous les secouez, si les mèches sont un peu longue sur le devant, derrière c'est un carré plutôt court qui vous tombe sur les épaules, votre chevelure ne sera donc pas très longue à sécher. Votre peau reste encore humide mais vous devez vous rhabiller pour ne pas prendre froid avec ce vent. Après cela, vous faites le tour de ce village rouge abandonné. Vous ramassez ce que vous y trouvez et qui pourrait vous être utile pour réparer vos ailes brisées. Pas question de rester sans rien faire. Mais d'ailleurs, où sont passé les autres gens de votre groupe d'hier ?
De retour dans la maison où vous avez passé la nuit, sur cette table, vous vous mettez au travail. Ce sera une réparation de fortune, mais ça tiendra le coup jusqu'à ce que vous aillez du vrai matériel, celui de votre labo évidemment. Mais on peut dire que pour les mécaniques de ce genre, vous êtes une vraie magicienne. Très fière de votre travail, vous enfilez l'engin et vous aussi vous partez de ce village. Vous retournez sur vos pas de la veille, vous observez l'endroit où chacune avait atterris. Et la dernière dans la buisson là bas, précédé d'une sorte d'explosion. Oui vous vous souvenez de ça, vous allez voir dans ce buisson, mais ne trouvez rien. C'est étrange, si il n'y a rien, qu'est-ce qui a provoqué l'explosion ? Il n'y a même aucune trace de brûlé. C'est pourtant bien connue, ça laisse des traces quand quelque chose explose. Vous devez apprendre à connaître ce monde bizarre, il semble vous réserver encore bien des surprises. Vous allez de nouveau vers le bord, il est temps de se jeter à l'eau de nouveau. Enfin à l'eau, dans le vide plutôt ! En priant pour qu'aucune bourrasque ne vienne gêner votre vole, et si la mécanique ne tient pas ? Il faut tester pour le savoir, et quoi de mieux que de se laisser tomber au milieu des nuages. Vous vous fixez le but de rejoindre cette îlot bleuté là bas. Et ça y est, vous volez de nouveau. Qu'elle douce sensation ! Mais vous sentez la fragilité de la réparation, alors vous n'y prenez pas trop goût pour ne pas prendre trop de risque et vous vous posez au milieu d'un champ d'herbes bleues.
Tout ou presque ici semble fait de bleu ! Le ciel est bleu, cela encore, semble normal, mais les maisons aussi sont bleues, l'herbe est bleue aussi, les autres plantes sont bleues également. Du bleu ici, du bleu là, du bleu partout. Et de ce petit village que vous observez de ce champ à côté, vous remarquez cette maison un peu plus grande qu'y s'en détache, elle semble être le point central de ce village. Elle est aussi la seule coiffée d'un drapeau. Un drapeau portant un nuage ? Un nuage, n'est-ce pas là le mot interdit par la reine ? Serait-ce un village de rebelle ? Dans ce champ bleu, vous observez d'abord la bleutude ? Pourquoi dire la verdure quand cela n'est pas vert ? Donc vous observez la faune et la flore, cherchant une plante que vous pourriez connaître. Il y a justement cette fugassine bleue que vous reconnaissez, elle est cependant bien plus grande que celle que vous aviez vue chez vous, au côté d'une verte et d'une jaune. Est-ce donc dans ce village que vous êtes venu chercher la fugassine bleue ? Alors vous seriez déjà venu par ici ? Et si vous partiez un peu vous aventurer dans les rues de ce village si bleu afin de tomber sur des choses qui pourrait vous apporter un flash de souvenirs, ce serait bien. Vous songez à ce garçon, celui qui vous demande de l'aide, seriez-vous même capable de le reconnaître si vous tombiez sur lui là maintenant ? Cet unique souvenir est encore bien trop vague pour que vous soyez certaine de quoi que ce soit. Vous devez en découvrir plus avant, mais vous espérez bien pouvoir le retrouver. Savoir qu'il va bien, ce qui ne semblait pas être le cas dans les images que vous avez eu en tête. La fugassine que vous observiez encore, s'enfuit juste sous vos yeux. Surprise, vous ne vous attendiez pas à cela. Vous la regardez partir en courant de l'autre côté du champ. Il y a là bas, cet espèce d'oiseau, ou plutôt un insecte, vous ne savez pas trop, mais il est grand et il ne vous inspire pas confiance, alors vous partez vite fait en direction du village.
À l'entrée, il y a ce panneau, celui que vous reconnaissez comme étant une annonce de la reine. Mais vous savez déjà pour le mot nuage. Enfin vous le lisez quand même, celui-ci semble différent. Et vous faites bien, l'annonce a déjà changé. Le mot nuage n'est plus interdit, maintenant ceux sont les douceurs et tout ce qui peut s'en rapprocher. Pas sur de vous en souvenir, mais au pire n'êtes vous pas là dans un village de rebelle ? Au coin de la rue, vous voyez des gardes tout habillés de bleu passer. Peut être pas finalement. Il y a donc des gardes de partout. Heureusement que vous n'en avez point croisé hier, au nombre de fois où vous aviez prononcé le mot nuage, vous auriez fini au cachot. Et ce n'est pas un tremblement de terre qui allait vous sauver la mise cette fois, comme pour la première. Au milieu de tout ce bleu, habillée de vert, vos cheveux verts, vous ne semblez pas si étrange ! Vous observez encore quelques minutes des gens passer, restant devant le panneau. Avant de rejoindre la rue où vous avez vue les gardes. Ce village bleu est habité d'un arc-en-ciel. Il y a du vert, du jaune, du rose, du violet, du blanc aussi, il y en a pour tous les goûts. Ou presque, en observant bien, il semble manquer de rouge et de noir. Vous avancez, distraire par ses couleurs et vous bousculez quelqu'un, vous ne faisiez pas attention, c'est malin. « Excusez moi, j'ai été distraite, vous allez bien ? »
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Adelae V. | Automate
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Mer 3 Sep - 6:36
Tes paupières semblent lourdes. Elles te font mal. C'est comme si tes yeux étaient brûlants. Tu les frottes du revers de ta main. 'tain, ça fait mal, c'est persistant. Tu te remues de plus belle et tu ouvres enfin les yeux. Tu regardes le plafond blanc et tu réfléchis. Pourquoi ta tête semble-t-elle aussi vide ? D'habitude, tes nuits sont ponctuées de rêves de toutes sortes, mais là, Dieu sait pourquoi, tu te sens vide. Tu lèves tes mains vers le plafond. C'est quoi cet état ma vieille ? Pourquoi tu te sens aussi patraque ? C'est désagréaaaable comme sensation. Tu regardes le bout de tes pieds, le bout de ta couette. Sur le coup, tu ne remarques pas, et puis d'un coup tu réalises. Rien ne t'empêche de voir tes pieds. Il n'y a même pas une petite bosse pour t'en empêcher. Tu comprends ? Est-ce que tu réalises de quelles bosses tu penses ? DES SEINS. Et bah, tu es forcée d'admettre qu'il n'y en a pas. Ça disparaît en une nuit ces choses là ? Tu étais pas si plate dans ton souvenir... Tu te redresses pour vérifier qu'ils n'ont pas juste... "glissés". Tu les touches. Mais non, ils ne sont toujours pas là. Tu auras beau essayer, tu n'y arriveras pas. Tu te passes la main sur le front en soupirant. Oh. Ta peau est étrangement douce. C'est tout lisse. Tu repasses la main sur ton front. Bah merde alors, tu fais quoi là ? Oui-oui serait un surnom cool.
Tu te recouches et tu te relèves. Bon, ok, ça parait louche là. Tu jettes un coup d'oeil autour de toi, et enfin tu réalises. T'es pas vraiment chez toi là. Tu observes l'habitacle. Il y'a un lit à côté de toi. Oh, ils seraient donc deux à vivre ici ? Il y'a deux commodes, deux bureaux, deux agendas, deux chaises... De vrais petits jumeaux. Tu te tentes à ouvrir une armoire, que tu refermes aussitôt pour finalement la réouvrir. Elle semble contenir un lot de petite blouse noire et d'écharpe rouge. En bas, tu remarques des petites jupes noires et des chaussettes, ainsi que des petits mocassins marrons. Tenue joyeuse. Tu inspectes la deuxième et ré-effectues la même routine. Bah voyons. Elle contient exactement la même chose. Tu te grattes la tête -deux fois- puis tu remarques un autre détail. Cette mèche marron qui s'échappe de ta main. Mais quel est ce bordel ? Tes beaux cheveux rouges ont disparu ! Tu cours vers un des deux miroirs. Tu clignes des yeux. Quelle est cette personne devant toi ? C'est une blague non ? Non seulement tu es plate, brune et ta peau est lisse, mais tu as aussi hérité d'une petite taille. Tes yeux ont perdu leur vie, et tu portes une des tenues de l'armoire. Mais qui es-tu ? Tu tournes la tête deux fois, et entend un craquement.
"Poupée."
Mais bien sûr ! Que tu es bête. Une poupée. Tu te dépêches de regarder si tu possèdes des articulations, comme les poupées Barbie. Mais tu as beau chercher, tu ne vois rien. Ça t'intrigue fortement. Qu'est ce que tu fous dans ce corps ? Et puis d'abord où es-tu ? Tu es d'accord avec ton toi-même que tu ne connais pas cette chambre. Tu sors par la porte, et tu te sens obligée de repasser dedans. Tu laisses faire l'automatisme, tu comprendras surement pourquoi ça agit comme ça plus tard. Autour de toi s'étend un petit village plutôt mignon. Les maisons sont jolies et ornées de plantation. Tu voudrais regarder tout ça mais ton corps ne te laissera pas faire. Il t'entraîne. Il t'entraîne vers un vendeur de poudre. Il te promet une poudre de téléportation vers l'endroit que ton cerveau imaginera. Tu es une quiche un peu, et tu lui lâches un grand sourire. Bien sûr, tu te fais lamentablement avoir et tu lui achètes. C'est là que les choses commencent à devenir intéressante.
Tu fermes les yeux. Tu les fermes et tu laisses ton esprit vagabonder. Habituellement, il t'aurait ramener auprès de l'homme de ta vie, mais là, non. Là, ton esprit suit sa propre voix. Il te souffle des choses que tu n'entends pas. Il se souvient de choses que tu ignores. Tu visualises une parcelle toute de bleu vêtue. Une chaleur t'entoure et tu te sens soulevée. Tes pieds ne sont plus au sol, mais tu n'ouvres les yeux, par peur surement. Tu te laisses porter par le vent, ou par la dématérialisation, tu n'en sais que nenni. Tu aimes cette sensation. Tu rouvres les yeux dans un lieu plus qu'étrange. Un lieu basé sur une couleur : le bleu.
Tout est bleu autour de toi. Les maisons, certes, mais l'herbe aussi. Toutes les plantes sont bleu. Tu avances sur les pavés et tu te sens mal. Le bleu est abrutissant, vraiment. Il te fait tourner la tête. Même si c'est joli, c'est trop. Le ciel se confond avec la terre, et les gardes se fondent dans le décor. Attend. Des gardes ? Pour quoi faire donc ? Tu les suis du coin de l'oeil et tu aperçois un écriteau dans l'herbe. La Reine ne veut plus de douceur ? Ah parce qu'il y a une Reine ici ? Bon à savoir. Elle n'a pas franchement l'air drôle d'après son panneau. N'y a-t-il rien de mieux que ce qui est doux ? Pourquoi vouloir nous en priver ? Tu te demandes à quoi elle peut ressembler et si elle est aigrie. C'est perturbant d'aborder ce nouveau monde. Car oui, tu l'admets, tu es ailleurs, et tu es quelqu'un d'autre. Mais ça te va pour l'instant. Tu te suffis à ça. Tu ne connais rien, et tu ne cherches pas à comprendre pourquoi tu te sens malgré tout si à l'aise. Tu avances d'un pas déterminé vers le village. Tu salues les gens de la tête, toujours deux fois. Les gens ne sont pas bleu par contre. Il brille de milles couleurs, ils s'habillent tout coloré. Tu es la seule que l'on dévisage car tu es vêtue de noir. Le lien se fait vite dans ton cerveau et tu rentres dans une petite boutique.
Tu choisis une petite robe rose, que tu enfiles. Tu attaches le bouton à deux reprises et tu déclares qu'elle te plait. Tu en prends deux exemplaires, naturellement. Tu sors revêtue de manière plus discrète. Tu peux te mêler à la foule. Tu vois un oiseau bleu passer par dessus ta tête. Tu imites un bruit, le sien surement. Mais tu ne sais pas, c'est juste sorti comme ça. Tu arrives sur une place, et tu lèves le nez. Oh que ce bâtiment est particulier. Il est tout bleu, mais il est surmonté d'un drapeau avec un nuage. On se croirait au monde des Bisounours. Mais l'ambiance instaurée par les gardes pèse trop lourd. Tu te demandes si ils sont là pour toi. Tu n'es pas à ta place et ça te fait peur. Un d'entre eux te dévisage. Il regarde avec insistance ton écharpe rouge, que tu portes encore et que tu ne te sens pas d'enlever. Il te fait peur. Tu prends tes jambes à ton coup et tu cours. Tu t'arrêtes pour respirer deux minutes et tu te fais bousculer. Roh, zut. Tu te retournes et tu aperçois un personnage aux cheveux verts, qui regardait ailleurs. Tandis qu'elle te demande si ça va, tu hoches la tête -deux fois- et tu t'époussettes les genoux -deux fois-.
"Oui, oui, tout va bien, merci merci. Et vous ?"
Tu te sens ridicule d'avoir foncé dans la demoiselle, mais tu ne te sens pas rassurée pour autant. Tu l'empoignes doucement par la main et tu cours encore un peu. Puis tu la lâches. Pourquoi la tenais-tu au juste ? Tu cherches à t'excuser, mais seul ton regard agit. Quoiqu'il est vide. Une poupée sans vie, voilà ce que tu es. Alors tu la regardes et puis tu fais volte face. Au bout de la rue, tu vois ce garde, qui lui aussi te dévisage. Alors tu cours, comme une dingue. Tu cours en souriant comme une idiote, et tu reviens sur la place nuage. Tu jettes un oeil à tout ce monde, et tu t'assois sur un banc. Tu cherches du regard la demoiselle que tu as traîné, mais tu ne vois que les gardes. Tu changes de banc et tu observes ton voisin de banc.
Et joyeusement, contente de ton inovation, tu te caches derrière, laissant les gardes passer devant toi, l'air de rien. Tu soupires de soulagement, et remercie la personne à tes côtés.
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Chayton A. | Ecrou
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Dim 28 Sep - 3:11
FEAT. Automate & Scalpel
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Le bateau de vos rêves est là!
"Oui, oui, tout va bien, merci merci. Et vous ?" Vous regardez la jeune fille que vous avez renversée. Il vous semble en tout cas que c'est là, la voix d'une demoiselle. Habillée d'une robe rose, cela peu confirmer vos doute. Vous l'observer hocher la tête deux fois et s'époussette les genoux deux fois. Cette brunette à la robe rose semble aussi répéter certains mots deux fois, elle vous a dit à deux reprise oui et aussi deux fois merci. Est-ce donc là, la coutume de ce village bleu ? Drôle étrange et mystérieux sont les mots qui vous viennent à l'esprit. Il semblerait que vous en ayez encore des choses à apprendre sur cet endroit. Hostile ou non, vous restez méfiante. La demoiselle à la manie de se répéter vous empoigne, vous embarque dans sa course folle. Pourquoi court-elle ? Une fuite ? Vous commencée maintenant à en avoir l'habitude. Avec les gardes de la reine et ces lois ridicule. Elle ne doit pas être très douce cette fameuse reine pour interdire la douceur dans tout son royaume. L'idée de la rencontrer un jour vous paraît intéressante. Mais peut être plus tard, un jour où elle aimera les douceurs à la folie. Au centre de recherches, il paraît que vous travaillez pour elle, ce serait logique puisque le royaume lui appartient et donc le centre aussi. Alors votre travail sur ses ailes pour vous permettre de voler au milieu des nuages, qui était à bon souvenir, le premier mot interdit dont vous puissiez vous rappeler ! Et si c'était un engin pour elle, n'est-ce pas ridicule de demander un mécanisme pour mieux observer les nuages quand on ne les aime pas ? Ou bien, vous travaillez dans cet atelier en toute liberté, sauf sur ordre contraire. N'est-ce pas ? Vous n'avez pas eu encore l'occasion de remettre les pieds dans ce centre de recherche, vous ne vous souvenez pas bien comment cela fonctionne, vous ne comprenez encore pas tout de ce monde. Cela reste un mystère. Et vous découvrez toujours petit à petit, qui vous semblez être. Des sentiments enfouie en vous, vous guident dans vos choix. Vous suivez cet instinct qui vous pousse, tout en restant méfiante dans ce monde que vous découvrez encore. Vous n'avez, non plus, remit les pieds dans ce qui semblait être votre chambre, et personne n'a crut vous reconnaître, ce qui est un point rassurant. Qu'auriez-vous fait si une personne était venus vous voir en parlant de bidules, de trucmuches et de machins dont vous n'auriez aucun souvenirs ?
Enfin vous voilà à courir. Où et pourquoi ? Vous ne le savez pas ! Vous suivez la jeune fille que vous avez bousculé, et qui vous tient la main. D'un coup, aussi vite qu'elle vous a attrapée, elle vous lâche. Son regard vide vous regarde. Non pas triste, non pas perdu, juste vide. Ce regard ne reflète aucune émotion. Il est tel un miroir sans reflet. On y voit rien ! Elle tourne les talons, vous offre une vue magnifique de son dos, quelques secondes qui semble longue. Et elle se remet à courir. Comme une folle, comme en fuite, comme voulant embrouiller une personne qui la suivrait pour que l'on perde sa trace. Vous l'observez faire son petit manège. Cette fille vous rend curieuse, alors vous emboîtez le pas et la suivez. Doucement, puis plus vite pour ne pas la perdre. Vous arrivez sur cette place bien après elle, vous avez perdu sa trace, vous la cherchez du regard. Vous la trouvez, elle n'est pas loin, juste là, assise sur ce banc. Vous la pensez calmée, alors vous vous permettez de regarder un peu où vous avez atterrit en la suivant de la sorte. Sans trop savoir pourquoi vous l'avez suivit jusqu'ici, sans doute par la faute de ce regard énigmatique qui ne vous renvois rien. Même quelqu'un de bien entraîné ne saurait cacher le fond de ses émotions premières. Comment fait-elle ? Est-elle un robot, un soldat camouflé et sur-entraîné ? Pourquoi vous avoir embarqué dans sa course pour vous abandonner ? Toutes ces questions se bousculent dans votre esprit et reste sans réponse. Cela vous a poussé à découvrir cette place. Probablement la place centrale du village, vous observez cette grande demeure qui surplombe toutes les autres et coiffé de ce drapeau portant un logo de nuage. Celui-même qui vous laisse penser que vous vous tenez dans un village de rebelles. Et pourquoi pas ? Les rebelles aussi peuvent avoir une garde, le droit de se protéger au cas ou. L'un d'eux passe devant vous, les habits ne sont point les mêmes que ceux qui ont faillit vous enfermer ! Alors cela peut paraître logique comme raisonnement.
Vous rejoignez la jeune fille se cachant derrière le journal. Vous laissez d'abord les gardes passer, puis vous prenez place aussi sur le banc. Cette toute petite place qu'il reste au côté de la jeune demoiselle. Elle semble soupirer de soulagement en voyant la garde s'éloigner et remercie le monsieur pour le papier qui l'a bien aidée. Elle est décidément curieuse cette enfant. Vous la regardez fixement, alors que le monsieur trouvant sûrement le banc trop fréquenté à présent pour lui, se sauve et se voit disparaître au coin d'une ruelle, son journal retrouvé sous le bras. Vous piquez alors sa place, vous pourrez ainsi discuter avec la jeunette. Vous la regardez toujours. Vous cherchez à comprendre le secret de son regard vide. Il vous intrigue cet étrange regard sombre. Et s'il ne dit rien, il semble vouloir en exprimer tellement, et pourtant il se tait. Pourquoi ? Vous voulez savoir, c'est plus fort que vous. Vous songez lui demander. Son regard s'assombrit comme si le ciel devenait d'un coup nuageux cachant le soleil. Vous sentez du vent, du mouvement. Vous vous retournez donc, pour tomber sur la vue d'un énorme bateau volant qui s'approche. Vous en restez hypnotisée. Vous en oubliez les yeux vide de la demoiselle, voir même jusqu'à sa présence. Ce bateau est une merveille. Il vole ! Tout comme vous avez put le faire avec votre mécanisme sur l'instant cassé, mais qui sera vite opérationnel de nouveau. Vous remarquez même à peine la centaine de gardes bleus qui en sort pour rentrer dans le grand bâtiment au drapeau nuage. Vous vous levez du banc, vous regardez cette chose magnifique. Vous devez y faire un tour. Vous devez comprendre comment cette immense chose peut se déplacer dans les airs. Il doit porter un mécanisme plus poussé que vos ailes. Ce petit machin qui semble si ridicule face au bateau. Si vous pouviez comprendre comment cet engin peut déjouer les lois de la gravité sans trop de mal apparemment. Si vous pouviez voir ce qui le maintient dans les aires. Si vous pouviez … Vous arrêtez de pensez aux ''si vous pouviez'' et vous pensez à agir. Comment monter sur ce bateau ?
Vous pensez d'un coup, dans votre poche, ce morceau de toile, vous ne saviez pas ce que c'était. Un vieux chiffon, une toile déchirée. Vous le sortez, vous le regardez, vous le tendez devant vous, face au bateau. Et si ce bout de tissu était la voile de ce bateau ? Raison de plus pour y monter à bord. Vous attrapez la main de la jeune fille au regard vide et dont vous vous souvenez tout à coup la présence à vos côtés. Pourquoi l'embarquer avec vous ? Ses yeux sont toujours un mystère que vous voulez comprendre, mais après le bateau. Et donc vous l’entraînez sur le ponton encore baissé sur lequel les gardes sont descendus. Vous prenez le chemin inverse, vous grimpez. Vous voilà à bord. Vous êtes émerveillée. Vous gardez le morceau de toile à la main, et l'autre tient toujours la jeune fille que vous embarquez dans cette folle aventure. Si seulement il pouvez redécoller, ce serait magique. Vous le souhaitez très fort. Et tant pis si c'est pour vous emmener dans un cachot. Le temps d'un voyage, vous aurez le temps de trouver et de comprendre le mécanisme qui le maintient au dessus du sol. Vous lâchez la main de la brunette qui vous a suivit de force. Vous tournez sur vous même. Les yeux levés, vous les baladez partout, choquée par cette magnificence. Tout cela est tellement beau que vous restez bouche bée. Vous êtes comme une enfant qui découvre qu'on lui a fait le plus beau cadeau du monde. Quoi que dans ce monde étrange, il faudra peut être se méfier de ce cadeau. « N'est-ce pas magnifique ? Je dois trouver ce qui permet à cette machine de voler de la sorte, il faut qu'on aille dans les soutes » Vous vous tournez d'un coup vers la jeune femme. C'est vrai que vous l'avez prise avec vous sans lui demander son avis, peut être voulait-elle restée cachée. « Je m'excuse de t'avoir entraînée, je ne sais pas ce qu'il m'a prit, pardonne moi, tu peux redescendre si tu veux » Vous lui souriez, en tentant d'y mettre tous vos sentiments les plus sincères pour vous excuser. Vous regardez de nouveau son regard vide.
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HRP : je passe donc le tour de Scalpel, ayant perdu internet depuis un petit moment, il m'a dit d'avancer un peu =) j'espère que ma réponse conviendra, et sur entente du groupe, nous voilà au bateau *^*
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Adelae V. | Automate
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Dim 28 Sep - 18:49
Tu respires à nouveau. Tu as eu peur. Tu ne sais pas pourquoi, mais tu pressens quelque chose de relativement mauvais, de pas rassurant du tout. Non seulement, tu n'es pas chez toi, mais tu n'es même pas toi. Tu rends le journal à ton voisin, et tu caresses le coton rouge du revers de la main. Le rouge serait-il mauvais signe ? Tu te trémousses dans cette robe qui t'engonce au possible. Elle ne fait que révéler ton manque de forme et de féminité. Et puis ce rose est à vomir, sérieusement. Y'a pas idée de vouloir ressembler à ce point à un bonbon. Tu voudrais rentrer chez toi, et refermer tes yeux, te réveiller comme si tout était normal. Tu cherches à comprendre ce qu'il s'est passé. Échange de corps ? Téléportation ? Projection Astrale ? Rien ne te paraît logique. Vraiment rien. Mais tu sais que tu ne t'en sortiras pas aussi facilement. Et tu le sais d'autant plus quand les fesses de la demoiselle en vert viennent se poser à tes côtés. Ton autre voisin, quant à lui, décolle du banc. Trop de monde pour sa tranquillité.
Tu entreprends de récupérer ton souffle et observe ta voisine. Elle t'observe aussi. Elle doit te trouver bizarre, au même titre que tu le trouves aussi. Ses yeux sont plongés dans les tiens. Tu te souviens de ce matin, dans le miroir. Elle ne doit pas être rassurée par ses yeux vides d'émotions. Tu cherches à comprendre qui elle peut-être. Elle semble en savoir plus sur sa raison d'être là, ou sur la vie ici, que toi. Elle est peut-être d'ici. Dans ce cas, tu devrais lui demander si il y a des gens comme toi, des gens qui veulent partir. Tu devrais lui parler des conditions de vie d'ici, de la Reine, de tout ce que tu ne comprends pas. Mais tu n'en as pas l'occasion. Son regard se détourne vers le ciel, et tu fais de même. Là, là-haut, dans cette immensité bleue, un énorme bateau volant. Wow. Il faut avouer que c'est magnifique. Des étoiles se dégagent des yeux de ta camarade. Toi, tu te concentres plutôt sur le flux humain qui se dégage de ce bateau, de cette centaine de soldats qui en descend. Mais bordel, c'est la guerre ici, ou c'est comment ? Ils sont tous identiques, l'air sévère, et ils marchent tous, en rang. Tu es toujours curieuse de leur accoutrement bleu, mais tu ne dis rien. Tu les observes simplement. Pas trop quand même. Il ne faudrait pas qu'ils te repèrent. Ta voisine sort un tissu de sa poche, et jette un oeil au bateau. Y'a anguille sous roche, elle a une idée derrière la tête, clairement. Mais toi, tu es intriguée par ces soldats. Ces soldats qui rentrent tous dans le bâtiment principale, sur la place. Tu veux y aller. Tu dois y aller.
"Excuse-moi, je vais, je vais..."
Tu n'as pas le temps de finir ta phrase. Forcément, à répéter deux fois des mots, tu perds un temps de fou. Tu te fais saisir à ton tour par la demoiselle à tes côtés, et tu te fais entraîner vers le bateau. Ouais, non, tu voulais aller de l'autre côté toi. La Reine prépare quelque chose, et pas quelque chose de bien visiblement. Tout est un mystère pour toi. Quel est ton rôle ici ? Habites-tu avec quelqu'un ? Qui es-tu ? Toutes les questions se bousculent dans ta tête, à tel point qu'elle te fait mal. Vous embarquez discrètement sur le bateau volant. Mais pourquoi ? Pourquoi elle t'emmène ? Et puis, elle tient ce morceau de toile bleue à la main, elle le tient comme si il était précieux. Tu es perplexe, encore plus quand elle te lâches. Tu es perdue, donc tu la suis. Vous avancez ensemble sur le pont, intriguées par le vaisseau et émerveillées par l'abus de luxe dont il est paré. La Reine sait montrer son pouvoir et ce qu'elle est. C'est très désagréable. La demoiselle devant toi court partout, la tête dans les nuages, le regard attiré par tout autour d'elle. Elle ouvre enfin la bouche.
"N'est-ce pas magnifique ? Je dois trouver ce qui permet à cette machine de voler de la sorte, il faut qu'on aille dans les soutes."
Euh. Les soutes. Non. Tu as peur des soutes, des espaces fermés, du noir, de couler, de tomber, tout ce que vous voulez. Tu ne veux pas y aller. Mais tu ne vas pas rester ici toute seule non plus. Tu caresses ton écharpe. Elle t'apaise, elle te rassure, même si elle te met en danger. Tu hoches la tête. Oui, ce vaisseau est magnifique. Mais il te rappelle ton ancienne maison, ton père. Tu sais que le beau cache toujours des choses, que le luxe appelle à la luxure, à l'orgueil. Tu sais que les plus grands pêchés naissent des plus grandes ambitions. Alors oui, cela a beau être magnifique, ça te laisse un arrière gout amer en bouche.
"Je m'excuse de t'avoir entraînée, je ne sais pas ce qu'il m'a prit, pardonne moi, tu peux redescendre si tu veux."
Tu jettes un oeil en bas du bateau. Il y a bien trop de soldats sur la place à présent que ce serait l'équivalent d'une mission suicide de redescendre. La demoiselle te sourit. Tu observes le bout de tes chaussures, relève la tête et répète l'opération. Tu joues avec tes doigts, deux fois encore et tu hésites. Tu hésites, mais tu l'ouvres.
"Tu t'appelles comment comment ?"
Il est quand même important de savoir à qui tu as affaire, quoique toi même tu ne connais pas ton nom. Tu n'es pas Adelae ici, c'est clair. Mais qui es-tu alors ? Comment dois-tu te présenter ? Et puis ici, c'est quoi, ici t'es où ? Tu ne dois pas te laisser envahir par tout ce qui monte, tu dois tout laisser couler, tranquillement. Les réponses viendront à leur vitesse. À la place de cela, tu entreprends de trouver un escalier pour descendre dans le fond du navire. À droite, il y en a. Tu les descends, sautillant sur les marches, deux fois à chaque fois, pour ne pas changer. Les soutes sont sombres et tu t'accroches à ton acolyte, peu rassurée. Tu ne sais pas ce qu'elle cherche alors tu préfères te laisser guider, mais tu ne veux pas rester en reste. Tu tâtes les murs à la recherche d'une porte dérobée, et tu écoutes les bruits sur les passerelles. Ça n'a rien de confortable. Ça ressemble à un mauvais film d'horreur. Tu es oppressée par la noirceur, mais tu te concentres sur la chaleur humaine que dégage la demoiselle aux cheveux verts. Tu lui prends la main. Une main toute chaude, et toute douce. Pourquoi ne te sens-tu pas vivante au même titre qu'elle ? Tu t'appuies sur le mur et glisse ta main sur une poignée. Tu ne la baisses pas, tu ne la pousses pas. Elle s'ouvre tout de même.
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Lun 29 Sep - 0:52
Allons petites choses, le noir est dangereux faites attention à vous voyons, je ne voudrais pas déjà vous casser ♫
Automate tombe dans une pièce où brille une lumière bleutée sortie de nulle part. D'ailleurs, la pièce elle même est entièrement décorée de bleue. On dirait une cabine. Un bureau trône à gauche, contre la coque. Sur ce bureau, un carnet ouvert, sur lesquelles sont grifonnées quelques notes, écrites d'une écriture rapide et illisible. Seule quelques mots sont déchiffrables. Reine. Anniversaire. Meurtre. A coté du carnet, deux boules bleues flottent dans l'air, oserez vous les toucher ?
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Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Sam 4 Oct - 22:41
FEAT. Automate & Scalpel
1 558 MOTS
C'est quoi tout ça? Un cauchemar? Au secours!
"Excuse-moi, je vais, je vais..." Elle ne va rien du tout puisque avant même qu'elle ne puisse continuer sa phrase ou même s'échapper, vous l'avez embarquée avec vous, pour cette folle aventure sur ce si grande bateau. Et puis ainsi, vous êtes loin des gardes, n'est-ce pas ce qu'elle voulait la demoiselle que vous traînez avec vous ? Avec toute cette agitation autour de la grande demeure, nombreux seront les gens à vouloir savoir ce qu'il s'y prépare. Comment auriez vous eu la possibilité d'en apprendre plus si il y a foule ? Alors que sur le bateau, maintenant déserté par les gardes, c'est les portes ouvertes. La mécanique et tout ça, vous en devenez folle. Il vous en faut peu, mais quand il s'agit de comprendre un engin si merveilleux, vous êtes intenable. Vous êtes cette inventrice après tout. Vous voulez savoir, et cette envie est plus forte que tout le reste. Impossible de vous contenir. Vous êtes à fond, et vous avancez. Vous avez fini par la lâcher en vous excusant de l'avoir entraînée là-dedans, et vous lui rendez sa liberté. Libre à elle d'en faire ce qu'elle souhaite, partir retrouver les gardes, ou bien visiter ce bateau renfermant sûrement un secret lui aussi. Au départ, vous ne vous rendez pas bien compte, qu'elle décide de rester avec vous, de découvrir aussi les dessous des coutures de l'immense pont que lequel vous vous trouvez. C'est tellement fascinant !
Vous partez dans tous les sens, vous regardez tout ce que vous pouvez. Le moindre petit détail vous intéresse. Tout cela vous semble familier, non parce que vous avez travaillé dessus, ça vous n'en avez aucun souvenir et vous en doutez fortement, mais parce que chaque détail compte dans la réalisation d'un mécanisme. Alors être minutieuse ainsi, vous semble habituel. Vous comprenez donc que vous êtes cette personne douée, cette inventrice sans limite qui apprend même à voler. Vous êtes cette dame qui fait attention, qui veut tout bien faire, pour qui son travail est important. Il passe probablement avant tout le reste, c'est d'ailleurs pour ça, que la première fois que vous vous êtes réveillée était sur un bureau au milieu de papiers et d'outils au lieu que ce soit dans un lit, bien confortable. Vous devez passer des nuits fort courte, pour toujours plus travailler, pour avancer plus vite. Et pourtant, vous ne ressentez pas la fatigue. Vous êtes cette femme hyperactive, vous avez toujours quelques choses à faire et sans aucun doute, l’ennuie vous fait terriblement peur. Mais il est impossible que vous puissiez vous ennuyer, dans ce monde où il semble que vous ayez une vie passionnante et dont vous avez tout oublié. Ce monde que vous devez redécouvrir, vous trouverez toujours ce petit quelque chose qui vous occupera. Ce petit quelque chose qui vous emmènera vers de nouvelles aventures et au-delà. Il y a tellement à faire. Déjà si l'on résumé, en trois jours, vous avez rencontré une multitude de personnes étranges, vous avez faillit vous retrouver en prison, vous avez perdu votre collègue, vous avez put voler avec votre machine, elle fut cassée, vous l'avez réparée, et vous voilà maintenant sur cet immense bateau. Votre vie n'est pas de tout repos.
La deuxième demoiselle qui vous a accompagnée tirée de force par vous même sur ce pont, semble perdu. Mais ne donne pas plus l'impression d'avoir envie de retrouver le sol et la place sur son banc. Vous approchez du rebord, en effet, en bas, il y a des gardes de partout, c'est une invasion. Chacun à sa place, chacun son rôle, ils regardent les passants. Vous vous sentez déjà mal à l'aise pour ces personnes qui se trouvent encore en bas à leurs côtés. Et en grande paranoïaque que vous êtes, vous vous cachez derrière le rebord du bateau, comme si vous ne vouliez pas qu'une personne sache que vous vous trouvez là. Vous ne souhaitez guerre qu'un garde monte vous chercher pour vous mettre au cachot, vous y avez échappé de justesse une fois, la deuxième sera peut être la bonne. Et dans un cachot vous pourrez y faire quoi ? Vous ennuyer, alors non merci. Vous passerez votre tour. C'est bien beau tout cela, mais vous devez avancer, vous devez trouver le mécanisme qui fait voler l'engin, vous devez l'étudier. C'est bien là, la raison pour laquelle vous êtes montée à bord. "Tu t'appelles comment comment ?" Vous regardez la demoiselle au regard vide qui vient de faire entendre sa voix. Juste pour être sur que ce soit à vous qu'elle s'adresse et non une autre personne ayant fait son apparition dans le coin sans que vous vous en rendiez compte, occupée à vous cacher des gardes posté sur la place.
Et pour la première fois, vous avez l'occasion de répondre à cette question. Il est vraie qu'en y songeant, vous n'avez encore donné votre nom à personne, d'autant plus qu'il est étrange pour une jeune femme de se nommer ainsi. « Je m'appelle Ecrou, c'est écrit sur mon badge » Vous accompagnez vos paroles d'un geste, simple, vous lui montrez le fameux badge où y est inscrit votre prénom, et votre affectation au travail. On peut y lire que vous êtes une inventrices du centre de recherches de la reine, dans la section des inventions. Lui laissez-vous assez de temps pour y lire toutes les informations ? Probablement pas, vous ranger très vite ce petit truc d'où il vient. « Et vous, quel est le votre de nom ? » Il est bon de savoir en la compagnie de qui vous allez partir à la découverte de ce bateau. Et puis, cela est aussi rassurant de connaître à qui l'on a à faire, d'autant plus que vous venez de lui donner cette information. Vous saurez aussi, par la même occasion, qui vous devrez rechercher pour comprendre le mystère de ce regard dénué de toute émotion. Si ce n'est plus votre priorité, vous voulez toujours comprendre ce mystère. Et cela vous occupera quand l'ennuie vous guettera.
Pendant ce temps, vous recherchez en même temps un moyen de rejoindre ce qu'il se trouve sous vos pieds. Peut être que vous ne trouverez pas les soutes tout de suite, et probablement que vous allez devoir fouiller un peu partout avant de tomber sur le mécanisme qui déjoue la gravité. Quoi que finalement, vous vous trouvez aussi sur des îles volantes, alors si ça se trouve c'est juste un tour de magie. Ou bien le même mécanisme permet aux îles de rester dans les airs. Vous devez résoudre ce mystère avant de vous endormir de nouveau. Vous ne fermerez aucun de vos deux yeux, tant que vous n'aurez pas la réponse. Les escaliers qui se trouvent là devant vous, que la petite demoiselle vient de trouver, n'est-ce pas la bonne solution pour descendre d'un premier étage ? Elle passe devant, vous la regardez faire avec curiosité. Sur chacune des marches, elle sautille, deux fois. Vous descendez à votre tour, les marches une à une, les alentour devant de plus en plus sombre à chaque pas. L'endroit est sombre, vous arrivez en bas, au côté de votre nouvelle amie qui s'accroche à vous. Elle semble peu rassurée, et veut sûrement trouver du réconfort et se tenant à vous. Vous la laissez donc faire. Elle vous prend finalement la main, se détachant un peu, cherchant de l'autre une porte ou un passage que vous pourriez prendre pour avancer. Elle se heurte à quelque chose, chavire, et tombe, vous tenant toujours, elle vous entraîne dans sa chute.
Dans la chute, il vous semble entendre une voix qui vous mets en garde. Mais c'est peut être juste votre imagination. Vous voilà à présent dans une pièce. Entièrement bleue, et lumineuse comparée aux soutes très sombres. Voilà le retour de la domination du bleu. Tout dans cette cabine est bleu. Sur la gauche, vous trouvez un trône, et il y a en face ce bureau. Du sol d'où vous êtes encore, vous voyez ces deux boules bleues flotter dans le vide. Elles vous hypnotise. Vous voulez vous en approcher. Vous prenez appuie, vous vous levez, vous aidez votre camarade aussi à reprendre pied. Et vous la lâchez pour avancer vers ce bureau. Dessus se trouve un carnet. Il est ouvert, vous lisez la page, vous déchirez 'Reine, Anniversaire et Meurtre' ! Que se prépare-t-il dehors ? Vous prenez cette boule au ventre, comme terrifier par ce que vous imaginez déjà. Un meurtre comme cadeau d'anniversaire pour la Reine de ce monde. N'est-ce pas horrible ? Que se passe-t-il ici avec tous ces gardes ? Ce carnet si énigmatique. Vous tentez d'en lire plus, vous le prenez, vous tournez les pages, vous voulez en savoir plus, mais rien y fait, l'écriture est si illisible qu'aucun autre mot n'est déchiffrable. Vous le reposez comme vous l'avez trouvé, ouvert à la même page. Et vous vous intéressez au deux billes géantes qui flottent au dessus. La tentation de les attraper est forte, irrésistible. Et vous voilà avec l'une d'elle dans votre main droite. La main gauche se trouve à quelques centimètres de la seconde. Vous allez l'attraper aussi. Vous en avez oublié la présence de votre acolyte. A-t-elle lu comme vous les trois mots ? Vous jetez un rapide coup d'oeil en arrière, comme pour vous rassurer de sa présence.
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Adelae V. | Automate
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Mar 7 Oct - 4:42
C'est fou de voir comment deux personnes peuvent être attirée par des choses diamétralement opposée et comment elles peuvent ne pas réfléchir de manière similaire. Tu es encore à te demander ce qui se passe en bas mais la demoiselle aux cheveux verts ne tient pas en place. À ta question, elle t'a répondue qu'elle se nommait Écrou. Drôle de prénom pour une demoiselle. Elle te montre son badge, à la vitesse de l'éclair. Néanmoins, Dieu seul sait pourquoi, tu arrives à très bien distingué ce qui y est écrit " Écrou, inventrice du centre de recherches de la reine, section invention". Il semble que le prénom de la demoiselle n'est point été choisi au hasard. Elle est née pour la mécanique, ce que confirme son regard sur l'appareil. Mais attend. Pour la Reine ? Ce bateau est peut-être son oeuvre. Un micmac dans ta tête te pousse à te demander si tu ne t'es pas jetée tête baissée dans un piège, si tu ne vas pas mourir de la main d'une des sbires de la Reine quand la voix de cette dernière t'interrompt.
"Et vous, quel est le votre de nom ?"
"Automate."
Tu sursautes. Automate ? Ah bon. Tu fais dans l'original ou c'est comment ? Ça t'est venu soudainement, aussi soudainement qu'un enfant à qui on demande 2+2. Tu réfléchis. Quelque part, ça paraitrait logique. Ça expliquerait tes yeux, ta peau, tes tics. Tu es un robot. Tu vérifieras. Tu n'as aucune conscience de ce que tu es, ni de ce que tu fais ici, et ça te perturbe. Mais c'est sorti tout seul, ça signifie donc qu'il y a un fond de vérité là dedans. Tu te sens rassurée d'avoir au moins mis un prénom sur ton propre reflet. Tu regardes ta main tendue vers le soleil et tu te promets de comprendre. Mais pour l'instant, il faut chercher. Chercher des escaliers, escaliers que tu trouves au fond d'un couloir et qui mène à une soute terrifiante.
Tu trouves une poignée que tu n'abaisses pas. Et pourtant tu tombes. Ton corps flotte dans une pièce bleutée. Tu te frottes la tête car elle te fait mal. Une voix te tape dans la tête. Tu l'as entendu. Tu le sais. Mais tu n'as retenue que la fin. "Casser." Casser, comme une poupée que l'on cogne. Tu es une poupée, du moins tu le crois, et tu as peur de ce qui peut arriver par ici. Tu ne vas pas bouger du sol. La pièce est toute lumineuse. On dirait un trésor que l'on agite sous le nez des pirates alors qu'il est rempli de serpents. Il y a ce trône et ce bureau. Et il y a Ecrou. Qui s'avance vers le bureau et qui se penche sur un carnet dont elle déchire une page. De loin, mais comme si c'était sous ton nez, tu lis. Toi aussi, tu as lu Automate. "Reine. Anniversaire. Meurtre." Rien qui vaille. Tu sais qu'il y a un truc qui cloche. Mais quoi ? C'est trop de mystères pour toi. Tu veux t'en aller avant que ça ne déraille. Tu te lèves pour attraper ta camarade et partir. Loin. D'ici. Mais trop tard. Elle les a vu aussi les boules lumineuses, et elle s'en est approchée. Tu respires bien fort et tu prends ton courage à deux mains.
Tu avances, un pas devant l'autre. La lumière des boules t'hypnotise à tel point que tu ne vois plus clair dans ton esprit. Écrou est inquiète. Mais pourquoi ? Parce que tu es là ? À cause des gardes ? De ce mot ? Qui est-elle ? Que cache-t-elle ? Elle tend la main vers la boule de droite. Et si c'était des bombes ? Et si ça déclenchait une alarme ? Et si... ? Tu as peur. Tu as tellement peur que lorsque tu vois sa main se tendre vers la gauche, tu laisses ton instinct agir. Un instant, tu croises le reflet de ton regard dans la boule. Tu es déstabilisée mais tu te comprends. Tu l'attrapes. L'autre te contemple, pour vérifier que tu ne t'es pas carapaté. Comme ses yeux t'interrogent, tu lui réponds. Plus ou moins.
"C'est quand l'anniversaire de la Reine ?"
Tu veux aider, même si tu ne sais pas à quoi. Tu observes autour de toi, mais tu n'arrives pas à déterminer si les boules ont changés quelque chose ? Un mécanisme ? Un sortilège ? Un meurtre ? Tu ne sais pas à quoi ça servait, si il n'y avait pas un moyen de déclencher quelque chose. Mais tu es effrayée. Tu as eu peur de ton propre regard. De son expression totalement inexpressive. Elle t'a rappelée quelque chose, mais ce n'était pas assez long pour pouvoir encore dire quoi. Mais ce n'était pas joyeux. Vraiment pas. Un éclair d'horreur. Tu essaies de visualiser ta chambre pour te calmer, mais ce n'est pas celle que tu voulais voir qui t'envahit l'esprit. Deux lits, deux chaises, deux bureaux. Mais qui es-tu bon sang ? Quand tu rouvres les yeux, c'est la boule que tu sers contre ton coeur. Si il y a une Reine à sauver, c'est maintenant. Si il y a une Reine à tuer, c'est aussi maintenant. Mais là tu en as marre.
Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate) Dim 2 Nov - 21:13
Plongez, plongez mes petites, dans les restes de votre passé.
A peine Ecrou a-t-elle touché la première boule bleue qu'un filet nuageux s'en échappe et dessus, apparaît le film de sa mémoire perdue.
Spoiler:
Elle est dans une fureur noire, elle court partout, elle grogne, elle hurle. Elle s'arrête, observe ses mains, réfléchis puis grogne. Et elle part a nouveau dans sa folie, elle crie, elle déchire les feuilles de papier qui jonchent son bureau. « Il me l'a volé ! Il me l'a volé ! ...Ahh .... JE VAIS LE TUER! »
La boule qu'Automate a prit entre ses petits doigts fins réagit de la même façon.
Spoiler:
Un jeune brun arrive devant un grand arbre, le pas pleins de peines et de douleurs. Il fait pitié. Ne semble pas bien dans sa peau. Il toque deux fois contre l'écorce. Un grand homme aux cheveux verts comme les feuilles apparaît dans l'encadrure d'une porte casi-invisible.
« Aaaah vous êtes enfin là. Je vous attendez. Tout est prêt pour l'opération. »
Puis, les deux jeunes filles s'évanouissent à même le sol, emportées par la fatigue d'avoir retrouvé un bout de mémoire.
HS : votre personnage voit les souvenirs de l'autre c:
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Sujet: Re: [JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate)
[JOUR QUATRIÈME] Le bleu est libre et pas que dans le ciel apparemment! (Feat Automate)