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Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ?

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Coraline C. | Aiguille
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MessageSujet: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeVen 4 Juil - 22:43
Aiguille se réveilla difficilement, avec en prime un beau mal de tête. Il faisait noir... Mais où était-elle ? Et que s'était-il passé ? Sa mémoire lui revint soudain à l'esprit quand elle tenta de se lever et qu'elle se cogna la tête contre du bois. Elle se rappelait ! Un tremblement de terre l'avait engloutie alors qu'elle se trouvait avec trois autres jeunes filles... Puis elle était arrivée ici. 

Non. Attendez. Il s'était passé une journée, entre... Aiguille prit son crâne dans ses mains, luttant pour ne pas crier à ses maux de tête qui provoquaient des élancements de plus en plus forts. De sa mémoire brisée, s'était reconstitué un premier souvenir. Celui qui la représentait aux côtés de Soarta. Mais Aiguille ne préféra pas y penser. Sa rencontre avec la "gouvernante" fut très, très importante mais pour l'instant ce n'était pas le problème de la jeune femme. Son problème, c'est qu'elle semblait avoir fait une sorte de bond dans le temps ou quelque chose du genre... 

Elle tâta l'objet contre lequel elle s'était frappée. Ses doigts firent toute sa surface avant de détecter une sortie. Aiguille rampa, avant d'apercevoir quelques rayons de lumière. Non. Des rayons de lampe plutôt. Elle se trouvait sous un immense bureau au milieu d'une grande pièce. Oh mon dieu. Qu'elle devait avoir l'air ridicule là-dessous. Bien qu'elle n'ait pas peur d'avoir honte, au contraire, mais sortir en rampant de sous un bureau était le meilleur moyen de se faire remarquer.

Et tant qu'elle ne savait pas où elle était, mieux valait ne pas faire le malin. Alors elle tenta de sortir le plus furtivement possible pour n'alerter personne. Son visage dépassa légèrement du coin du grand meuble pour observer les lieux. Un hall d'entrée, on dirait. Avec quelques personnes, qui le parcouraient l'air pressé. Aiguille se tordit le cou afin d'essayer d'apercevoir le nom de l'endroit. Ce qu'elle aperçut tout de suite fut le signe de la reine. Un gros cœur. Ah, il était donc important cet endroit. Puis elle remarqua enfin derrière le bureau, une affiche. Pourquoi une affiche ici ? Pour que les membres du personnel d'accueil puisse avoir toujours le nez collé dessus ? Plissant les yeux pour mieux lire, elle put clairement distinguer les mots "aller" et "interdit". Encore une lubie de la ô grande reine ?! Ça allait... ça sera dur ! 

Aiguille soupira, avant de se tortiller les fesses pour dégager de sous le bureau. Mais rentra rapidement dans son abri car une personne venait juste de passer devant elle. La tricoteuse capta quelques paroles qu'il marmonnait : "ici, au centre de recherche..." Elles firent comme un fouet qui claqua au nez d'Aiguille. Malgré son manque de souvenirs, elle savait qu'entrer sans être autorisé dans un tel lieu, c'était se faire arrêter à coup sûr si on la remarquait. Et puis c'était déjà un miracle que même sous l'immense bureau, elle ne se soit pas faite trouver à cause de ses cheveux roses. Heureusement, la personne occupée de l'accueil semblait bien loin. 

Aiguille fut frappée par une pensée soudaine. Elle n'avait pas fait de bond dans le temps... le séisme du premier jour n'avait pas eu d'effets sur elle et elle s'était simplement réveillée dans son lit. C'était lors de la deuxième nuit qu'elle fut happée. Mais cela voulait dire que... 

Elle baissa les yeux sur son accoutrement. Comme elle le pensait. Ses habits n'étaient autre qu'une chemise de nuit toute simple couleur rose pâle, avec de la dentelle blanche sur les bordures du bas. C'était de mieux en mieux ! Déjà que le lieu était hautement surveillé, il ne manquait plus que ça !  

Aiguille chercha des yeux un quelconque soutien, ou une veste, ou n'importe quoi qui pourrait la tirer d'affaire. Ou alors elle se débrouillerait toute seule. Il fallait trouver une diversion. Alors elle compta sur sa chance et sur sa rapidité. Elle essaya de trouver une sortie discrète pour partir quand tout le monde sera rassemblé au même endroit. 

Des cartons se trouvaient juste derrière elle. Elle les bougea pour chercher une aide pour sa diversion, mais elle trouva un trou caché. Juste assez grand pour qu'elle puisse ramper rapidement. Bon. C'était le moment. 

Des caquètements retentirent dans tout le centre de recherche. Ou au moins dans le hall. Toutes les personnes présentes se dirigeaient vers le bureau, ainsi que celles qui se trouvait dans les couloirs alentours. C'est bon, elle avait le champ libre. Aiguille fila dans le trou et le reboucha en vitesse. Comme elle s'y attendait, les gens qui étaient présents s'était rassemblés autour de l'accueil. 

La femme en nuisette se mit à courir sans faire de bruit, enfin ses pieds étaient nus ce n'était pas un problème. Mais sa course silencieuse se finit quand elle se heurta à une personne. Zut ! Comment avait-elle pu faire preuve de tant de négligence ? Mais la personne en question était une jeune fille aux cheveux bleus, qui était... en pyjama. Aiguille écarquilla les yeux, avant de la prendre par les épaules et de lui chuchoter : 

« Qui es-tu ? Pourquoi te promènes-tu en pyjama ? Aurais-tu eu... quelques problèmes lors de ton réveil ? »

Si cette fille était en pyjama, alors ce n'était sûrement pas une scientifique ou une chercheuse. Ou alors ils étaient étranges les chercheurs...
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Tu frissonnais, bougeant légèrement sur cette surface dure. Puis, il y eu ce grincement. Ce faible bruit te réveillas, non pas que le bruit te dérangeait, mais celui-ci t’étais inconnu. Tu ne l’avais jamais entendu. Allongée sur ton côté gauche, tu entrouvris tes lourdes paupières pour apercevoir un simple mur. Un mur, semblable à tant d’autre, d’une couleur sombre qui t’étais familière. Dans un court soupir tu te réveilles, t’asseyais sur ce lit grinçant ; où étais-tu ? Tandis que tes pieds nus rentrent en contact avec le sol frais, ta tête s’incline et tes cheveux bleus voyagent. Alors tu te regardes, vêtue d’un simple pyjama, mais où es-tu Algue ? Te levant de ce lit, ton regard azur commence à danser dans la pièce à la recherche d’une quelconque indication, la salle est petite, sans réel fenêtre. Elle est vide si l’on oublie le lit grinçant et le bureau bordélique.

Puis tu te souviens, oui; tu es enfermée. Tu as fait quelque chose, mais quoi ? Une chose mauvaise, très mauvaise, tu as tiré ? Surement. Tu ne possèdes qu’une bride de souvenir d’antan, mais tu sais que tu as été condamnée. Condamnée pour avoir tué. Mais qui as-tu tué ? Pourquoi avais-tu commis un tel acte ? Et sans aucune raison, des larmes roulèrent sur tes joues rosées, aurais-tu entrepris ce crime passionnel présent dans toutes les tragédies romantiques ? Mais, maintenant que tu avais résolu la question du lieu, pourquoi étais-tu en pyjama ? Dans ton faible souvenir chaque prisonnier avait une tenue similaire et ce n’était pas celle-ci, d’ailleurs, ton pyjama n’était qu’une simple chemise de nuit. Tandis qu’avant, avant tout cela, tu te souviens que tu portais un pantalon. Alors, es-tu vraiment en prison Algue ?

Ta tête te faisait mal, pourquoi avais-tu tant de mal à te souvenir ? Pourquoi le peu de mémoire que tu possédais était-il flou à ce point ? Puis il y eu un autre grincement, totalement diffèrent de celui du lit et cette fois-ci la seule porte de la pièce s’entrouvrit légèrement. Si tu étais réellement en prison, cela devait dire qu’il était l’heure de ta sortit, de ce seul moment où tu pouvais marcher dans la cours du bâtiment pour te reposer et prendre un court bain de soleil. Pourtant, il n’y avait personne derrière la porte, ni dans le couloir d’ailleurs. Tu étais seule et pourtant tu entendais par moment quelques bruits de pas lointain. La prison laisserait-elle vraiment ses prisonniers se promener librement ? Non, certainement pas. Mais tu ne cherchas pas plus longtemps, prenant ton courage à deux mains tu te lanças dans cet étrange couloir.

Tes yeux étaient quelques peu rouge par tes larmes précèdent, tandis que tu marchais lentement dans le couloir, regardant à droite et à gauche parce que tu espérais te souvenir de quelque chose tu heurtas soudainement quelqu’un. Une jeune femme, à la longue chevelure rose, tu fus surprise du fait que cette femme était elle aussi en pyjama. En chemise de nuit pour être plus précise, ainsi, vos deux vêtements se ressemblaient malgré leur couleurs différentes, alors était-il possible que vous étiez vraiment en prison ? Enfin, tu comptais la questionner, lui demander qu’elle était cette étrange prison aux couloirs vide, mais la jeune femme te pris par les épaules et te chuchota :
Qui es-tu ? Pourquoi te promènes-tu en pyjama ? Aurais-tu eu... quelques problèmes lors de ton réveil ?
Cette femme était-elle aussi perdue que toi ?
Al… Je, je suis Algue ? Oui, c’est ça : mon nom est Algue. Mais je... Je... Dis-moi, j'ai besoin de savoir, sommes-nous en prison?
Tu ne comprenais pas le sens de ses questions, mais tu avais besoin de savoir. Parce que tu ne te souvenais de rien d’autre, même si ces souvenirs ne t'appartenaient pas...
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeLun 7 Juil - 8:10
Aiguille détailla attentivement la jeune fille devant elle. Le contour de ses yeux avait rougi, sûrement à cause de larmes. Son pyjama était simple, et contrastait un peu avec la nuisette rose de la femme aux cheveux assortis. D'ailleurs, ceux de la petite, comme observé précédemment, étaient colorés d'un beau bleu, turquoise peut-être. Elles n'étaient vraiment pas discrètes à elles deux, mais grâce à la diversion d'Aiguille, la plupart des personnes étaient rassemblées dans le hall pour essayer d'apercevoir la cause des caquètements. 

La petite se dénommait Algue. Quelle joli nom, avec une consonance amusante. Algue. Mais il ne fallait pas la faire patienter, elle attendait une réponse à sa question. Étaient-elles en prison ? Bientôt, si elles ne sortaient pas rapidement de l'endroit. Décidément, Aiguille n'aimait pas faire dans le simple quand elle vivait ses journées. Près du fleuve noir, au palais Heart, tous les endroits dangereux y passaient. 

« Je m'appelle Aiguille. J'aimerais bien te parler un peu plus, mais on est en danger si on ne bouge pas. Nous nous trouvons dans le centre de recherche, surveillé par la reine Heart. Nous devons sortir d'ici ! »

Algue n'était sûrement pas une chercheuse, vu l'air perdu qu'elle arborait. Elle se serait au moins souvenue du nom de l'endroit. C'était donc une amnésique, comme elle, ou comme les autres filles qu'Aiguille avait rencontrées avant. 

Elle prit gentiment la main de cheveux bleus, puis commença à marcher doucement dans les couloirs. Il fallait au moins trouver une carte. Passer par le hall ? Trop dangereux ! Des tonnes de personnes pullulaient. La priorité était aussi de trouver des vêtements plus... décents. Comme si ses prières avaient été entendues, quatre blouses étaient accrochées à un porte-manteau. Aiguille s'en empara d'une grande, qui la couvrait jusqu'aux genoux.

« Tiens ma petite, sers-toi ! »

En la couvant d'un regard maternel, malgré le fait qu'Aiguille ne veuille pas paraitre comme une grande adulte mais comme une jeune fille, elle se demanda pourquoi Algue pensait que c'était une prison. Mais la trentenaire ne lui posa aucune question à ce sujet, cela la troublerait plus qu'autre chose. 

« Te réveilles-tu pour la première fois ? Ou tu t'es déjà réveillée avant ? »

Cette histoire de réveil et de séisme troublait Aiguille. Celle-ci avait vécu déjà deux journées, mais si l'autre était aussi perdue, ce ne devait pas être la même chose. Existait-il des cas différents ? 
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeMar 8 Juil - 2:59

FEAT. Aiguille & Algue
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Vous étiez en danger, un danger que tu ignorais. Mais les propos d’Aiguille arrivèrent à te rassurer, tu n’étais pas en prison, ainsi tu n’avais peut être tué personne. Enfin, c’est surtout ce que tu espérais, tes souvenirs étaient tellement flous qu’il était possible que ces brides soient un rêve, une invention de ton esprit, non ? Cependant, il ne fallait plus que tu y penses, tu étais dans un centre de recherche. Quel centre ? Que faisais-tu ici ? Pourquoi t’étais-tu réveillée dans un tel lieu ? Mais surtout, qui était cette reine Heart ?

Ton esprit semblait perdu, tes pensées s’entremêlaient. Tu étais réellement troublée, au point même que tu ne remarquas pas immédiatement qu’Aiguille t’avais pris par la main. D’ailleurs, tu ne t’étais même pas rendu compte que tes jambes la suivaient. Mais c’était très certainement la meilleure chose à faire, dans ce lieu qui t’étais inconnu, et si vous étiez vraiment en danger il fallait mieux suivre cette étrange femme en chemise de nuit.

Et tes pensées revinrent à cette Reine Heart. Dans les paroles d’Aiguille cette personne semblait comme… Dangereuse. En fait, il te paraissait que le danger dans lequel vous étiez, était justement en rapport avec cette dame. Triste réalité de ne se souvenir de rien. De plus, cette femme par son titre, était très certainement l’une des personnes les plus importantes, alors pourquoi ne t’en souvenais-tu pas ? Par ailleurs, pourquoi ce titre semblait-il étrange à tes oreilles, comme si tes pensées préféraient un autre mot pour évoquer cette autorité. Tout ce vide était étrange, comment pouvais-t-on être amnésique à ce point ? Aaah, comme cela t’énervais. Tu lançais alors un court soupire lorsqu’Aiguille s’arrêta devant un porte manteau. Quatre blouses y étaient accrochées et tandis que la femme aux cheveux roses en prit une, suivant ses paroles tu fis de même. Effectivement, si vous vous trouviez dans un centre de recherche, les blouses étaient un déguisement parfait, du moins plus que vos chemises de nuits. Sauf qu’avec cette longue veste blanche, tu paraissais encore plus perdue. Après tout Algue, tu étais petite, encore une adolescente, alors ce genre de vêtement n’était pas vraiment pour toi…

Puis, pendant que tu fermais les boutons de cette blouse trop grande, Aiguille te posa d’étranges questions. Pourquoi parlait-elle de réveille ? Que sous entendait-elle par-là ; en demandant si tu t’étais déjà réveillée avant ? Il est logique de dire que, tu as déjà dormis oui et qu’ainsi tu t’es donc déjà réveillé à de nombreuses reprises, car tu es grande maintenant Algue mais…  Ce n’est qu’au bout de quelques secondes de silence que tu compris le véritable sens de sa question…
Je ne me souviens de rien, de personne. Sauf de mon nom. Et de quelques souvenirs bien étranges. Je pensais qu’il s’agissait de mon passé, mais si nous ne sommes pas en prison, et bien je dois me tromper. Pour tout te dire Aiguille, je ne sais même pas qui est cette Reine Heart que tu as évoquée plus tôt ! Tu oses les épaules. Je ne comprends même pas ce que je fais ici ! Et surtout qui je suis ? Je ne sais absolument rien, j’ignore tout ! Alors, je ne comprends pas vraiment cette histoire de réveille, mais je suppose que oui, ça doit être la première fois…

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeMar 8 Juil - 8:18
DEUX FILLES UNE ROSE ET UNE BLEU SONT DANS UN CENTRE DE RECHERCHE : QUE SE PASSE-T-IL ? ☆ feat Aiguille & Algue  


 
Le regard attendri d'Aiguille se posa sur Algue et sa blouse trop grande. Tandis que la petite boutonnait la veste blanche, la jeune femme observa les alentours pour être sûre qu'il n'y avait personne. Les gens n'allaient sûrement pas être retenus éternellement autour du bureau, ou alors ils étaient vraiment débiles. Il fallait donc rester sur ses gardes, à chaque instant.

Aiguille ne se sentait pas vraiment à l'aise, aussi peu vêtue, dans ce lieu froid et uniquement destiné à des choses scientifiques. En plus, elle n'était plus avec Soarta, et la présence rassurante de cette dernière lui manquait un peu. Heureusement qu'Algue était là, car sinon ce serait carrément glauque de se balader toute seule dans le centre de recherche. 

Les secondes de silence écoulées, Algue qui avait fini de fermer les boutons de sa blouse prit la parole pour répondre à la question d'Aiguille :

« Je ne me souviens de rien, de personne. Sauf de mon nom. Et de quelques souvenirs bien étranges. Je pensais qu’il s’agissait de mon passé, mais si nous ne sommes pas en prison, et bien je dois me tromper. Pour tout te dire Aiguille, je ne sais même pas qui est cette Reine Heart que tu as évoquée plus tôt ! Je ne comprends même pas ce que je fais ici ! Et surtout qui je suis ? Je ne sais absolument rien, j’ignore tout ! Alors, je ne comprends pas vraiment cette histoire de réveil, mais je suppose que oui, ça doit être la première fois… »

Aiguille médita sur cette réponse. C'était assez étrange que, malgré son amnésie, elle ne se souvienne que de son nom. Même la tricoteuse s'était souvenue de sa passion, et de comment tricoter, ainsi que de la reine Heart. Par contre, les souvenirs qui semblaient étrangers... L'image de la fillette brune lui revenait parfois dans ses souvenirs, avec tant de choses complètement inconnues. Oui, ce devait être exactement le même problème. Cela brouillait les pistes de la mémoire.

Aiguille entreprit d'éclairer la lanterne de sa camarade, en levant son index en l'air, comme une professeur qui éduque son élève. 

« La reine Heart est la grande souveraine de ce royaume, elle est très puissante, et nous surveille, surtout ici. Fait attention à tout ce que tu dis, ne parle pas de ton amnésie, et il y a même un mot à ne pas prononcer. Un verbe simple commençant par "a" et finissant par "r", en cinq lettres. Ne parle pas trop fort, ne te fais pas remarquer. M'as-tu comprise ? Il faut que nous sortons d'ici, on est en danger, chaque minute qui passe dans ces lieux peut nous être fatale. »

L'avertissement avait été clair, enfin la femme aux cheveux roses l'espérait. Sa compère à la chevelure bleue semblait tellement perdue qu'elle pourrait bien commettre quelques fautes, alors Aiguille se donna la charge de la surveiller sans cesse. Surtout si c'était son premier réveil... elle ne pouvait pas connaitre sa chambre si elle s'était retrouvée d'un coup dans le centre, et donc perdait du même coup tous ses repères. 

Aiguille, toujours sa main enrobant celle d'Algue, marcha à pas feutrés vers la première salle qui passait, puis en dépassant légèrement sa tête dans l'ouverture de la porte elle vérifia si des personnes se trouvaient à l'intérieur. D'abord, trouver des indices était primordial. Personne n'était là, alors la trentenaire entra puis referma doucement la porte derrière elle. Avec un peu de chance, elles trouveraient un plan ou autre ? 





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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeMer 9 Juil - 9:28
La porte ouvre sur une grande salle. Une salle immense où se trouve d'étranges appareils que l'on ne voit nulle part ailleurs sur Irréel. Ils semblent être alimentés par une sorte de magie. D'ailleurs, cela semble être le cas de toute la pièce qui est parfaitement illuminé alors que seulement quelques bocaux de Lucioles sont placés au niveau des murs. Des bureaux sont alignés le long du mur de droite, parfaitement rangés mais cependant quelques feuilles volages s'y trouvent encore. En face se trouve une grande machine couverte par un grand drap blanc.

Alors, qu'allez vous faire mes petites choses ? Fouiller les bureaux ou regarder ce qui se cache sous ce drap ?
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeMar 15 Juil - 18:35

Noa Feat. Aiguille; Algue

Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ?
Le rêve, cette chose bizarre qui sort de votre esprit pendant le sommeil. Une manifestation de notre inconscient. Certaine personne affirme que nos rêves ont une influence sur notre vie, sur nos choix. D'autres plus illuminés, croient en une quelconque manifestation de l'esprit saint. Je pense qu'un rêve, quel que soit son tournant doit rester dans son rôle de rêve.


Un son désagréable m'arracha à mes pensées. C'est ce genre de sifflement constant qui vous donne un mal de crâne à en chialer. Je souffle de gêne, les dents serrées tendis que le son semblable à un diapason commençait à s'estomper peu à peu.

Il me fallut quelque minute avant de me poser une question simple mais existentiel, où suis-je ? Alors, la peur au ventre je commençais mon inspection des lieux.


Le bruit sourd d'un diapason. L'odeur d'une vieille lampe poussiéreuse que l'on allume. Le goût acre de la poussière.


La pièce était dûment éclairée, je ne saurais vous dire la source. Quand mes paupières se sont ouvertes et que mes pupilles se sont mises à fonctionner comme un mécanisme rouillé, j'ai d'abord ressentis une immense douleur, comme-ci mes yeux avaient du mal a supporté ce qu'ils voyaient. Ça me brûlait à l'extrême. Ensuite, j'ai vu une lumière blanche qui me fit l'effet d'une aiguille que l'on enfonce dans une rétine, inconsciemment j'ai refermée les yeux, la douleur c'est éteinte.


C'est à cet instant que mon cerveau c'est remis en marche, insinuant en moi des sensations, des sentiments. Désagréable. Je me suis sentis oppressé en premier lieu, ensuite j'ai senti comme un manque au fond de mon ventre, un vide. J'avais faim. Alors, j'ai commencé à chercher autour de moi à tâtons. De la poussière, il y avait énormément de poussières qui roulaient sous mes mains. J'en pris une fine pincée que j'enroulai entre mes doigts. Bizarrement, ça me donnait un peu de constance de tenir quelque chose ainsi, ça m'aidait à me concentrer. Autant en profité pour parcourir tout ce que je pouvais atteindre. Glissant ma main droite sur le sol, je me surpris à sentir une surface granuleuse, sous l'épaisse poussière. Mes doigts continuèrent leur route jusqu'à toucher quelque chose de très léger, de très fin. Intrigué, je le prit dans ma main pour l'inspecté de plus près. C'était un fils, rond et long. Rien de très intéressant. Je continuais ma route jusqu'à ce que ma main percute un objet droit et vertical. Un mur, mon inspection s'arrêtait là.


Résumons, j'étais couchée sur un sol dur, granuleux et poussiéreux. Des fils, enfin au moins un fils se baladaient dans cet endroit inconnu. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux, techniquement si, mais mon cerveau refusait de regarder. Je me sentais oppressé et pour rajouter un peu de mystère a tout cela il y avait un bruit constant de machine.

Non, fallait vraiment que j'ouvre les yeux pour savoir où j'étais et que je mange !


Avec le courage d'un pois-chiche, je relevais les yeux. La lumière blanche me revient en pleine face, forte, déstabilisante. La douleur me submergea suivant le voile blanc.
A ce moment-là, deux possibilités s'offraient à moi, aller au-delà de la douleur et voir ce qu'il se passait ensuite ou fermer les yeux une nouvelle fois.
Un soupire s'échappa d'entre mes lèvres, ce serait tellement plus simple si on ne me laissait pas le choix, mais je ne comptais pas me rendormir et me laisser crever de faim ici, comme une charpie.

-Je n'crèverai pas ici !


Je fus la première étonnée à entendre le son de ma voix, comme-ci ça faisait une éternité que je ne l'avais pas entendu. J'étais devenue une vulgaire inconnue pour moi même, à présent incapable de reconnaître la sonorité de mes cordes vocal, faible, épuisé. Mais étonnamment, me rendre compte d'être capable de parler me soulageais.


Dans ce blanc opaque, je me souvenais que de très peu de choses de ma vie, mon prénom Noa et mon âge 23 ans. C'est très vague comme souvenir pour vingt-trois années vécues. Je n'avais aucune idée du facteur de mon amnésie, je pouvais faire qu'une chose ; espéré qu'elle n'était que passagère.


Le rideau blanc commençait à se troubler et devenir qu'une légère brume. Des petits points allant du blanc au gris se dessinaient devant mes yeux, mais je pouvais a présent voir un plafond haut, pas très propre. Mais je voyais.


Un bruit de porte qui se ferme, me fit sursauté. Je me retournais vivement vers la source du boucan. Pendant mon mouvement ma tête heurta le mur à ma droite qui bizarrement céda sous le choc, m'emmenant avec lui dans sa chute. C'est à ce moment-là, que je me suis rendu compte que je n'étais pas coincé entre deux murs, mais couché derrière un bureau. Un bureau dont la planche verticale était maintenant sous mon corps.


Inconsciemment je relevais la tête vers la porte où deux jeunes femme se trouvaient debout. L'une avait une chevelure tranchant entre le vert et le bleu, l'autre semblait un peu plus dans l'âge tendis qu'une cascade rose encadrait son visage. Elles étaient toutes deux vêtu d'une blouse blanche. J'étais dans le caca ! Malgré ma peur, un rire nerveux fendit l'air tendu.

- Euh...Salut ! Jolie vos blouses.

A ce moment-là, j'espérais qu'une chose, qu'elles ne soient pas ce que je pensais qu'elles étaient ; des infirmières sadiques sans pitié pour ma misérable vie. Je gardais un sourie niait, les regardant tour a tour, attendant une quelconque réaction de leurs part.
De toute façon ça ne pouvait pas être pire.

998 mots,  5413 lettres.

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Cela t’embêtais réellement que tu ne te souviennes de rien. Effectivement, la monarchie qui était exercée dans ce royaume semblait vraiment tyrannique, comment aurais-tu pu oublier une telle chose ? Si la reine n’autorisait pas son peuple à entrer dans le centre de recherche, où plutôt à s’y trouver pour X ou Y raison, elle devait vraiment avoir un problème par rapport aux secrets de ses expériences. Par ailleurs, le fait que tu ne puisses pas utiliser ce mot, enfin que personne ne puisse l’utiliser… « aller », c’était pourtant un des mots que les gens employaient très fréquemment… Cette reine Heart avait peut-être un pouvoir absolu à l’égard de son peuple, mais elle n’en restait pas moins toquée… Et dans un léger soupira tu avanças.

Alors qu’Aiguille termina ses quelques explications, tu la suivais n’ayant pas vraiment d’autre possibilité étant donné que la jeune femme te tenait encore la main. Tandis que vous arriviez devant une porte entre-ouverte, tu étais toujours derrière cette femme pendant que celle-ci semblait vérifier que personne n’était dans la salle qui était juste devant vous. Puis, après quelques secondes et sans le moindre mot, tu suivis cette femme à la chevelure rose à l’intérieur de la pièce. La salle était grande, très grande même. Dans ce lieu de nombreux appareils tous autant étrange des uns des autres, des appareils que tu n’avais jamais vue. Mais cela ne t’étonnais pas vraiment, après tout ; tu ne te souvenais plus de rien alors même si tu avais déjà entrevue ces appareils tu ne t’en serais s’en doute pas rappelé…

Cependant, il n’y a que deux choses  qui t’interpelle réellement dans cette immense salle. Dans un premier temps, ce grand drap blanc semblant caché un autre type d’appareil, mais aussi les bureaux. Tous parfaitement rangés, clean mais il y restait tout de même des feuilles volants non classées. Ainsi, tu jettes un coup d’œil à Aiguille. La dame semble être plus informée que toi mais après tout, ce n’est pas vraiment compliqué… Mais tu lui demandes tout de même :
Tu penses que ça peut-être intéressant de fouiller par ici ? Je veux dire on pourrait trouver quelques choses qui pourrait… Nous aider sur notre situation, non ?

Tu n’étais pas réellement convaincu par tes propres propos. Mais, tout le monde c’est que l’on n’a rien à perdre à essayer, et puis il pourrait peut-être y avoir un quelconque plan pour sortir d’ici ! C’est pour cette raison que tu pris l’initiative de t’avances vers les bureaux. Après tout, même si le drap t’attirait, une machine ne vous donnerait pas les mêmes informations que des bouts de papier… Malheureusement, en t’approchant à pas de loup, tu n’avais pas imaginé un seul instant qu’il y aurait quelqu’un sous un des bureaux. D’ailleurs, ton léger cri  était totalement justifié lorsque cette personne vous adressa la parole. La personne semblait nerveuse, mais tu l’étais tout autant. Tu t’imaginais déjà le pire, et si c’était un scientifique en pause ? Ainsi, les mises en garde d’Aiguille étaient maintenant devenues inutiles !

Mais, un élément t’indiqua que tu n’avais rien à craindre de l’individu. C’était étrange mais la demoiselle, elle aussi à la longue chevelure rose, était dans un court short couleur violine avec un haut blanc cassé. En oubliant le fait qu’elle possédait des ailes d’anges, cette demoiselle était, elle aussi en pyjama… C’est peut-être pour cette raison que tes yeux semblaient soudainement s’illuminer, alors que tu t’accroupie près de cet être aux ailes de plumes pour lui demander tout sourire :

Toi aussi tu viens de te réveiller ici ?

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeJeu 17 Juil - 9:11
DEUX FILLES UNE ROSE ET UNE BLEUE SONT DANS UN CENTRE DE RECHERCHE : QUE SE PASSE-T-IL ? ☆ feat Aiguille & Algue & Noa  


 
Aiguille, finalement entrée dans la pièce, la scruta pour pouvoir savoir où elle était exactement. La salle semblait remplie d'outils très modernes, le top du top en matière de technologie sûrement. Et si elle volait quelques appareils ? Ils pouvaient certainement se revendre très chers... mais là n'était pas la question. Elles étaient encore bien trop en danger pour pouvoir penser à de telles choses. Et puis, les machines ce n'était pas son truc. Le tricot était beaucoup mieux à ses yeux. Les pulls fabriqués artisanalement vaudraient bien plus que si, un jour, ces étranges objets en produisent. 

La jeune femme s'avança dans la pièce, toujours silencieuse, pour qu'elle observe de plus près les choses intéressantes à regarder. Les seuls endroits qui attiraient l'oeil étaient un truc recouvert d'un drap blanc et des bureaux rangés, bien ordonnés. La petite Algue posa ensuite une question, suite à laquelle Aiguille se tourna avec un sourire.

« Bien sûr qu'il y aura des choses intéressantes ! Il faut fouiller. Tiens, ces bureaux pourraient contenir des informations importantes... »

Tout en se dirigeant vers les dit-bureaux, Aiguille était persuadée d'avoir fait le bon choix. Sous le drap blanc pouvait se trouver quelque chose de dangereux et pas forcement utile alors que des papiers renfermaient toujours au moins un ou deux renseignements. Mais ce qu'Aiguille n'avait pas prévu, c'est qu'un des bureaux renfermait apparemment une jeune fille ailée qui apparut de sous le bureau. 

La nouvelle venue avait des cheveux roses, comme la trentenaire, mais surtout ses ailes étaient impressionnantes. Mais des plumes se détachaient allègrement, ce qui fit hausser un sourcil quant à la discrétion que la jeune fille procurait. En plus, cette dernière était aussi en pyjama. Pas une nuisette, mais un haut et un bas simples, au moins elle n'était pas nue ou autre. Et à moins que c'était une scientifique délurée en pause, Aiguille n'avait rien à craindre d'elle. L'ange semblait elle-même plutôt craintive, en les saluant et les complimentant sur leur blouse d'un ton pas très assuré. 

Aiguille n'allait pas lui faire peur plus longtemps et désigna la porte derrière elle du pouce, juste après que sa camarade aux cheveux bleus lui demande si elle s'était réveillée dans cette pièce. 

« Comment t'appelles-tu ? Si tu aimes tant nos blouses, tu peux en prendre une dans le couloir. »

Et si elle pouvait, qu'elle cache ses ailes. Elles se feraient beaucoup plus remarquer si la jeune fille se prenait pour le petit Poucet en semant plumes blanches sur son sillage. 

Puis Aiguille continua sa marche, étant bien décidée à lire tout ce qui se trouvait sur les bureaux. Qui sait, des scientifiques auraient pu laisser quelques ragots trainer sur les tables, cela nourrirait les conversations d'Aiguille avec ses amies... si jamais elle sortait vivante de ce lieu, bien évidemment. 

« Allez, venez m'aider à fouiller ces bureaux ! »






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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeVen 18 Juil - 0:45
En fouillant les bureaux, une feuille semble se détacher du lot. Un plan. Le plan d'un bâteau fait d'acier, aux grandes voiles de tissus rouges, qui semble flotter dans les airs. En le regardant bien, en haut du plus haut des mats, un drapeau. Un drapeau bleu ciel sur lequel trône fièrement un nuage transpercé d'une flèche. Sur le bas, d'une écriture manuscrite, une note : Aperçu dans les îles volantes. Reine demande recherche.
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeVen 18 Juil - 6:42

Noa Feat. Aiguille; Algue

Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ?
Je fuis surprise quand la jeune femme aux cheveux verts s’accroupit à mes côtés, le sourire au bord des lèvres. Était-ce un signe de compassion ? De réconfort ? 
Je ne saurais dire, mais ça me remontait le moral. D'après ses dires, elles aussi venaient de se réveiller. Mais je me posais une question.
Quelle heure était-il pour que tout le monde ce réveil ?  Si on était le matin quoi de plus normal... 

Ce qui était réellement étrange ce n'était pas l'heure du levé, ni la manière, mais plutôt le lieu. Quelle est la probabilité de chance que trois personnes, jeunes femmes pour être précise ce réveil dans un centre médical ; j'en ai déduite a l'accoutrement des deux filles.

En réalité j'étais totalement perdu. Dans un lieu inconnu, accompagné de deux jeunes filles habillées de blouse médicale froissée, les cheveux totalement en pagailles, avec le même air perdu qui devait ce dessiné sur mon visage. J'étais certaine d'une seule chose à ce moment-là, c'est qu'elles étaient dans le même bordel que moi.

Alors, avec hésitation je me hissais sur mes deux jambes. Ça devait faire un sacré moment que j'étais allongée sous ce bureau aux vues de mes pieds nus qui se dérobaient sous mon poids. Je dus m'appuyer sur la table de travail pour tenir à la verticale, la tête me tournait légèrement, ce n'était pas des vertiges, j'étais sans doute en hypoglycémie. 

- Je viens de me réveiller. Je ne sais absolument rien de ce que je faisais sous ce bureau, je ne sais rien du tout d'ailleurs.

Mon regard tomba au sol quand je pris conscience de la lourdeur de mes mots. C'est pendant ma lamentation mentale sur la tristesse de l'amnésie et tout le tralala que je vis la première plume. Ma première plume. Ça aurait dû m'étonner de voir un morceau de duvet ainsi posé sur le sol poussiéreux, mais se fût comme une révélation, comme-ci c'était juste un bout de cheveux qui venait de se détaché de mon crâne. 
Avais-je perdu une … plume ? 

Je me devais de vérifier. Si je devais porter des plumes autant savoir où ! Avec la délicatesse d'un éléphant dans un champ de coquelicots, je fis une rotation de 90...euh...non arrêtons-nous à 45°, pour regarder ce qui me poussait dans le dos. 
Des ailes. De magnifiques ailes blanches se dessinaient derrière moi, sortant de mes omoplate comme un prolongement de l'os. Elles étaient immenses déployer ainsi, déchirant l'ambiance lugubre et sombre tel un éclair blanc. Je restais à les admirer pendant un long moment comme fasciné, hypnotisé par leur simple présence. 

-Oh putain. Merde ! J'ai des ailes qui me poussent dans le dos !

Je ressentais un bouillon de panique mélangé à une joie indéfinissable. 
De la panique pour la simple raison que si comme je le pensais,on devait s'échapper d'ici, vu la pluie blanche qui s'écoulait de mes ailes, il y aurait vite un problème ! 
La femme aux cheveux roses, me coupa dans ma réflexion me demandant mon prénom.

- Euh...pardon, vous pouvez m'appeler Noa, Une blouse c'est une bonne idée mais avant....

Je détachai mes cheveux, les laissant couvrir mes épaules et mon dos comme une cascade couvre un rocher. À l'aide des élastiques, je nouais les deux ailes dans mon dos de telles façons qu'elle ne gêne pas mes gestes. Elles étaient donc repliées sur elles-mêmes. 

Le couloir que m'avait indiqué l'inconnue était mal éclairé. Les yeux pliée, j’essayais de capter le minimum de lumières pour m'orienter. Il n'y avait pas un bruit, pas un signe de vie pourtant on était dans un lieu de recherche, il y aurait dû y avoir au moins des gardes pour la surveillance ou la maintenance. Mais je ne pouvais que jouir de ce manque de sécurité. Je glissais ma main le long du mur à ma gauche pour me repérer. L'armoire était cas quelques pas de la pièce où je m'étais « réveillé », c'est cloué à l'une des portes que je pus lire « les lois de la reine », il était marqué qu'il était interdit de prononcer le verbe « aller ».

- Tortionnaire !

Un soupir lasse s'échappa de mes lèvres tandis que j'enfilais ma blouse. Elle était bien trop grande pour moi ce qui arrangeait le cas de mes ailes qui étaient elles entièrement recouvertes. 
Pour retourner dans la pièce, je fis le chemin en reculant pour ramasser une à une les plumes qui avaient quitté mon dos. C'est au nombre de vingt-huit que je poussais la porte pour m'engloutir à nouveau dans ce lieu étrange.
Les deux filles étaient au même endroit où je les avais laissé. Je m'approchais d'elles, tendit que l'une d'elles proposait de fouiller les bureaux.

- J'ai une question, vous savez quel est ce lieu ? Je veux dire vous savez ce que tout ça représente ? Les machines, les bureaux, les blouses ? J'ai l'impression de sortir d'un asile de fous...

Un soupiré m'échappa une nouvelle fois tendit qu'une par une je bougeais les feuilles qui recouvraient l'un des bureaux.

896 mots,  4805 lettres.

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeVen 15 Aoû - 6:22

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Et tu étais accroupie à ses côté à observer ses ailes d’ange. Elles étaient belle ses ailes, les plumes à la couleur blanche semblaient douce et soyeuses. Alors que la femme se leva tu aimais penser que ses ailes lui permettaient de s’envoler, que si elle le désirait cette seconde inconnue à la chevelure rose pourrait atteindre les cieux. Au fond, cela te paraissait étrange et il est fort probable que cette étrangeté se reflétait sur ton visage. Même si tu trouvais magnifique cette paire d’aile, pour ti les anges n’existaient pas. Il s’agissait juste de créature inventées, ainsi qu’importe ta pensée du moment ; ces ailes ne pouvaient être que fausse qu’importe leur beauté et qu’importe le nombre de plumes que la femme semait en marchant. Ce qui te semblait aussi étrange, c’est que cette femme répondant au nom de Noa était elle aussi surprise de se trouver avec des ailes dans le dos. A croire qu’elle ne connaissait pas le cosplay. D’ailleurs, qu’était-ce donc ce mot ? « Cosplay » c’était le tout premier terme qui t’étais venu à l’esprit en pensant à cette décoration ailée, cependant tu n’arrivais pas à te souvenir de sa définition. Cette amnésie t’était réellement dérangeante.

Puis, suite aux dire d’Aiguille, Noa sortit de cette grande salle remplit de mystére afin d’aller récupérer une blouse semblable aux votre dans le couloir. A ce moment-là, il se passa quelque chose de fort étrange. Tu étais toujours accroupie dans la salle en compagnie d’Aguille qui paraissait réfléchir, mais ton esprit était comme qui dirait ailleurs. Tu avais soudainement eu une sorte de vision ou plutôt un étonnant flash-back. Oui, tu désirais croire qu’il s’agissait de toi, de ta vie et que cet événement appartenait à ta mémoire perdue. Et qu’ainsi, ton vécu comptait revenir en temps et en heure.

Tu étais là petite enfant, tranquille près de cette eau accompagnée de cascade aux couleurs inimaginables. Assise calmement, tu regardes, tu observes mais tu n’as aucune réaction particulière face à ces étranges couleurs. L’eau s’agite et tu ne bouges pas, comme si cette secousse aquatique t’était habituelle. Tu ne tique pas face à cette créature sortit de l’eau, pourtant elle n’est pas humaine. Pas totalement, elle est bleue. Totalement bleue, cette couleur semblable à tes cheveux. C’est un monstre, un monstre poisson. Mais tu ne réagis pas, tu ne cries pas en fait, tu n’as pas peur.  Bien au contraire, tes fines lèvres d’enfant affichent un sourire rayonnant tandis que tu tends ta main à ce demi-poisson…

Mais aujourd’hui tu n’étais pas fasse à ce monstre, tu n’étais pas près de cette eau magnifique. Tu étais dans un centre de rechercher surveillé par cette Reine Heart qu’Aiguille semblait craindre. Alors tu ne cherches pas à comprendre, tu n’essayes pas de questionner les deux femmes et tu te lèves. Rejoignant ta première rencontre à la recherche d’informations intéressante. Tu commences à regarder les tas de feuilles, ne sachant que chercher puis finalement ce bout de papier t’interpelle, il te semble plus important que les précédents. Alors tandis que tu commences à déchiffrer le papier, tu te murmures à toi-même qu’il s’agit surement de quelque chose d’important, pour la simple raison que la Reine  demande des recherches sur cette chose. Sur ce bateau volant. Tu ne peux t’empêcher de laisser échapper un faible soupire, tu n’y comprends plus rien. Ce monde t’est littéralement inconnu et cela te fait légèrement peur, c’est surement pour cette raison que tu décides d’appeler Aiguille et de lui tendre le plan, ignorant le retour de Noa ainsi que sa question.

En plus d’une Reine qui nous banni des mots, d’une humaine avec des ailes dans le dos, d’humanoïde demi-poisson, il y a des bateaux volants ici? J’ai peut-être tout oublié, mais je ne pense pas que tout ceci est vraiment normal !

Mais au fond de toi, ce raisonnement n’était pas vraiment tien, il était comme lié à un tout autre mode de pensé.

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeVen 15 Aoû - 19:55
Aiguille avait bien l'impression que la fille ailée n'avait pas tout à fait conscience de ce qui lui poussait dans le dos. La jeune femme se demanda comment on pouvait oublier un tel "détail", sachant que celui-ci était assez visible, et aimait laisser ses marques en laissant des plumes. Aiguille ressentait une sorte d'incrédulité venue d'ailleurs, une partie d'elle n'était pas très surprise et l'autre, se demandait comment quelqu'un pouvait avoir des ailes. 

Cette jeune ange s'appelait Noa. Tandis que celle-ci nouait ses ailes pour ne pas qu'elles la gênent, Aiguille décida que se présenter était bien utile, pour que la fille aux cheveux roses ne soit pas trop perdue avec leur nom. Mais Noa était déjà partie prendre la blouse, semant toujours ses plumes, car même si ses ailes étaient attachées, les plumes s'en donnaient à coeur joie pour s'en aller. Aller. Heureusement que personne n'entendait les pensées... Encore que,pensa Aiguille, il n'y a personne dans cette salle. À moins que sous le drap se cache un scientifique venu dormir pour sa pause. Cette pensée l'a fit doucement rire, un petit rire inaudible pour les deux autres jeunes filles. 

Quand Noa revint, elle était équipée de sa blouse, trop grande pour elle, et qui recouvrait ses ailes angéliques. Malheureusement, les plumes tombaient encore et toujours. Aiguille en remarqua une à ses pieds, qu'elle prit et mit dans ses cheveux. Ceux-ci avait une masse tellement importante que la jeune femme pouvait aisément cacher toute sortes de choses... Un peu comme Mary Poppins et son sac sans fond. D'ailleurs, qui était-elle, cette Mary Poppins ? 

Tandis qu'Aiguille bougeait des feuilles sur les bureaux, Noa posa une question. Que voulait dire tout ceci ? Aiguille ne répondit pas ; elle n'en savait rien elle-même. Elle se demandait si avant, elle le savait. Sachant qu'elle avait trouvé son nom dans le registre des hauts-gradés... Cette pensée lui déplut. La Reine était un personnage odieux, l'idée de la servir la répugnait. 

Aiguille, pour oublier son train de pensées, fouilla les bureaux sans trouver quelque chose de vraiment intéressant, à part toutes sortes de documents avec des formules chimiques ou des calculs. Mais Algue l'appela. La trentenaire s'approcha, observant le plan que la fille bleue tenait à la main. C'était un plan de bateau, un bateau volant, qui semblait avoir été aperçu dans les îles volantes et que la Reine recherchait. Pourquoi ? C'était des sortes de... pirates des cieux ? 

« En plus d’une Reine qui nous banni des mots, d’une humaine avec des ailes dans le dos, d’humanoïde demi-poisson, il y a des bateaux volants ici? J’ai peut-être tout oublié, mais je ne pense pas que tout ceci est vraiment normal ! »

Aiguille tilta sur le "humanoïde demi-poisson". Où avait-elle vu ceci ? Il lui semblait pourtant qu'Algue venait à peine de se réveiller. Mais dans l'ensemble, Aiguille était d'accord avec Algue. Quoique, une partie d'elle sembla lui souffler : "Ici, rien n'est impossible..." 

Aiguille regarda pensivement la lettre A qui se trouvait encore sur son poignet, souvenir de la veille, quand elle avait découvert un deuxième souvenir. Puis, elle remonta la manche de sa blouse pour couvrir le A. Elle ne voulait pas être distraite.

La jeune femme redonna le plan à sa camarade, puis continua à fouiller les bureaux. Elle avait mémorisé le plan du bateau, au cas où il serait utile un jour. De toute façon, ce n'était pas comme si sa mémoire était encombrée, à peine deux souvenirs et deux journées passées, elle avait la place dans son esprit pour qu'elle se rappelle clairement des couleurs, comme le pourpre des voiles. Et surtout, le drapeau bleu ciel avec un nuage transpercé. Aiguille sourit. Comme c'était ironique, "nuage" avait été un mot interdit. Un bateau de rebelles ? Ce serait le plus plausible. 

Complètement perdue dans ses raisonnements, elle ne vit pas la feuille qui tomba d'un des bureaux, et quand elle se décala pour observer le bureau suivant, son pied dérapa sur le papier. 

« Ah !! »

Heureusement, elle tomba sur les fesses et elle n'avait rien eu de cassé. Elle leva sa main droite, qui tenait un drap. Un drap. 

« Mais que... ? »

Pendant sa chute, la main s'était agrippée au drap, un réflexe. Aiguille se tourna lentement pour voir ce que se cachait sous ce drap. Celui-ci recouvrait aussi ses cheveux et son dos, Aiguille était totalement protégée de la vue d'une personne s'il y avait un scientifique sous se drap. Pitié, qu'il n'y ait pas de scientifique sous le drap.

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeSam 6 Sep - 5:36
Le drap glisse lentement, dévoilant une cage rectangulaire faite d'un matériel doré étrange qui s'écrase sur le sol, libérant trois petits bêtes argentées aux ailes dorés. Leurs becs pointus s'ouvrent, dévoilant des petits voix fluettes, tandis que leurs oreilles de félin bougent au moindre bruit. A l'unisson, elles ricanes.


    « Deux gardiens sont devant 2 portes. L’une mène chez la Reine Heart, et l’autre dans la salle des souvenirs. L’un des gardiens est un menteur et l’autre ne dit que la vérité. Mais on aimerait bien savoir quelle porte mène aux souvenirs. Pour cela, on ne peut poser qu'une question, quelle est-elle ? »
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeJeu 30 Oct - 19:04

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Soudainement, alors qu'Aiguille était en train de faire le tour de cette grande salle, elle trébucha ; enfin plus exactement la femme glissa sur l'une des feuilles qui avaient chuté d'un bureau. C'est sûrement pas réflexe qu'elle chercha de quoi se rattraper. Tandis qu'en la votant se rapprocher du sol tu poussas un petit cris presque inaudible, Aiguille attrapa avec force ce grand drap blanc, l’entraînant avec elle dans sa chute. Ainsi, ce son qui était sortie de ta bouche pouvait tout à fait refléter ta surprise face à cette cage aux barreaux dorés. Tu n'avais pas vue grand-chose, tu ne te souvenais que de cet humanoïde, en clair rien n'était très  clair dans ce mon ou tu vivais, Algue. C'est pour cette raison que lorsque la cage s'ouvrit libérant ses trois étranges créatures ailées et à la voix perçantes, tu n'étais pas aussi surprise que tu aurais du l'être. Tu les écoutais attentivement, tout en espérant que les deux femmes à la chevelure rose en faisaient de même.

Une énigme. Une simple énigme. Un sourire s'afficha sur tes fines lèvres couleur cerise. Que ces bêtes évoquent aussi bien la Reine Heart que cette histoire de souvenirs oubliés te laissais croire quand trouvant la réponse à leur question te ferais, à nouveau, te rappeler qui tu étais vraiment avant ton réveil. Sauf que tu ne connaissais pas cette énigme, jetant un rapide coup d'oeil à tes deux compagnons, tu espérais que l'une d'elle dise cette phrase qui vous donnerais la porte des souvenirs. Mais aucune d'elles ne prient la parole, ainsi tu te mis à réfléchir. Pour toi, cette unique question qui vous étais posé avait une évidence ; alors ignorant ces étranges animaux tu t'exclames face aux deux femmes :

Il me semble que c'est une histoire de double négation, non ? En posant une question doublement…. Négative…. Euh, je suppose que les deux montrerons la même porte ? Et si on demande celle des souvenirs, il suffit de… Prendre celle qu'ils ne montre pas… Enfin, je crois. Vous en pensez quoi ?

En fait, tu n'étais pas vraiment convaincu par ta propre logique, mais si Noa et Aiguille n'avaient pas d'idée il fallait tenter, aux risque de tomber sur la porte du palais de la Reine Heart. Et tu espérais que leur énigme n'était bien qu'un simple jeu, que si vous vous trompiez, il n'y avait aucun risque de se retrouver dans la chambre de cette Reine. D'ailleurs, il fallait se dépêcher ; le bruit qu'avait fait ces bêtes libérés de cette cage dorées avaient pu attirer un quelconque scientifiques qui pouvait passer par là à ce moment précis.

 Pour ma part, je proposerais quelque chose comme ça : Quelle porte me désignera l'autre gardien si je lui demande qu'elle est la porte des souvenirs ? Comme je l'ai dis, si ma logique est bonne, qu'ils s'agissent du menteur ou de celui qui dit la vérité, ils désigneront la porte qui ouvre le palais ; alors il suffit de prendre l'autre !... Du moins… Je crois... 

Tu espérais maintenant que soit ta réponse était juste, soit ta réflexion amènerait l'une de tes camarades d'infortune sur la bonne voie.

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeJeu 6 Nov - 6:12
Et bien mes petites choses, vous voilà bien douées.

Les petites bestioles s'agitent, leurs ailes bourdonnent de plus en plus fort. Puis à l'unisson, elles s'écrient.

    « Elles ont trouvées, elles ont trouvées ! »


L'une d'entre elle s'agitent plus que les autres, devient flou, puis explose en deux petites boules de lumière qui danse dans l'air.
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Coraline C. | Aiguille
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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeDim 9 Nov - 7:03
Aiguille tourna la tête. Sous le drap se trouvaient trois petites bêtes volantes, qui sortirent de leur prison dorée dès qu'elle s'écrasa à terre. D'une main la jeune femme dégagea le drap qui recouvrait son dos puis se leva. Aiguille se méfiait des animaux aux étranges oreilles de félin, allaient-ils dénoncer les trois filles en lançant un signal d'alerte ?

Mais ce qui sortit de leur bec fut une énigme. Aiguille était prise au dépourvue, et n'arrivait pas à se concentrer sur la réponse. Deux portes, deux gardiens... La trentenaire devait avouer qu'elle n'était pas très bonne pour ce genre de choses. Le tricot lui réussissait mieux. Aiguille se demanda si elles allaient pouvoir trouver la réponse, Algue lui avait lancé un regard et la femme aux cheveux bonbons ne savait pas ce qu'il voulait dire : était-elle perdue et attendait qu'une des filles roses répondent ou connaissait-elle la réponse ? Aiguille fut fixée sur ce point : la demoiselle à la chevelure bleue proposa son idée sur la question.

Aiguille étudia son raisonnement : si on demandait à un gardien ce que l'autre désignerait si on voulait avoir la porte des souvenirs, il y avait deux possibilités. Le gardien qu'on interroge est soit celui qui ment, soit celui qui dit la vérité. S'il ment, ça veut dire que l'autre dit la vérité... Il désignerait la porte opposée aux souvenirs. Et vice-versa, puisque celui qui dit la vérité rapportera le mensonge de l'autre gardien, et désignera aussi la porte de la Reine. Ça semblait être une logique sans failles.

Les petites bêtes s'agitèrent soudain, en répétant : "elles ont trouvé !" Aiguille soupira de soulagement, et posa sa main sur l'épaule de sa camarade qui les avait amenées sur la bonne voie.

« Hé, bien joué petite ! »

Elle n'eut pas le temps de féliciter plus Algue, car des bruits se faisaient entendre dans des couloirs pas loin. Les scientifiques ont dû remarquer les bruits que faisaient les trucs volants, et la diversion d'Aiguille ne marchait plus. Celle-ci fronça les sourcils et se tourna vers les animaux agités. L'un avait même explosé. Ces bêtes pouvaient parler, et donc présentait le risque de dénoncer les trois filles. Les réflexes de survie, si elle en avait, la poussaient à agir vite.

Ses mains attrapèrent le drap, puis enfermèrent avec les oiseaux. Le tout formait un petit paquet gigotant, et étouffant les cris, mais laissait un petit trou d'air pour ne pas qu'ils meurent asphyxiés. Aiguille ne savait pas pourquoi elle les gardait en vie alors que les achever serait plus sûr, mais elle sentait que les tuer ne serait pas une bonne idée. Et puis c'était quand même mignon ce genre de petit animal...

« Ssh, calmez-vous mes petits... »

Sa voix essaya de calmer les êtres vivants qui se trouvait dans le drap. Puis, elle regarda Noa et Algue. Elle n'avait pas besoin de parler, elle était sûre que les deux avaient compris qu'il fallait se dépêcher. Fourrant les oiseaux dans sa blouse, rejoignant le plan du bateau, elle attrapa les mains de ses compagnons. Elle ne savait pas où était la sortie, mais jeta un coup d'œil aux alentours pour vérifier qu'il n'y avait personne dans le couloir avant de chercher une issue possible.

Les scientifiques cherchaient un peu partout l'origine des bruits aigus, et donc le hall d'entrée devait être moins surveillée. Les trois filles pourraient se faire passer pour des scientifiques, enfin si personne ne leur prêtait attention. Aiguille regroupa ses cheveux dans le col désactivé blouse pour être moins voyante, et encouragea les deux autres à faire pareil. Elles déambulèrent dans les couloirs, cherchant l'entrée. Dès qu'il y avait une personne, elles se débrouillaient pour entrer dans une autre pièce et avoir l'air occupées. Elles ne devaient être qu'à quelques mètres du hall, le cœur d'Aiguille battait de tant d'excitation. Les plumes de Noa étaient ramassées à la seconde même où elles étaient tombées, pour éviter de se faire repérer.

La tension était palpable dans le petit groupe, jusqu'aux derniers mètres qui les séparaient de la liberté. Arrivées dans la pièce principale, Aiguille vérifia que les animaux ne s'étaient pas enfuis. La présence des oiseaux la rassura un peu. Heureusement, les gens présents ne prêtaient pas beaucoup attention à elles. Ils étaient bien trop occupés à parler de leurs recherches en cours et à se concentrer sur leur propre personne pour regarder les autres. Le problème allaient être les gardes qui semblait vérifier si chaque personne avait un badge pour accéder au centre de recherche. Et ce n'était pas le moment d'être trop téméraire, elles étaient loin d'être seules et malgré le fait qu'elles ne se soient toujours pas fait remarquer, si elles tentaient de courir elles allaient direct finir en prison. Et si elles restaient trop longtemps à attendre une bonne occasion de passer, ce ne serait pas bon non plus.

Dame Chance semblait être présente, car il y avait de l'agitation du côté des gardes. Une personne semblait vouloir passer sans son badge, et les soldats quittèrent un instant leur poste pour rattraper le fuyard qui de toute façon n'était pas allé bien loin. Mais cette occasion était unique, et Aiguille ne se fit pas prier et, toujours emmenant les filles par la main, comme si c'était ses enfants, profita pour passer. Calmement bien sûr, si elles avaient l'air louches ce serait fini d'elles.

Puis, à l'extérieur du centre, Aiguille continua à marcher jusqu'à une ruelle la plus proche. Dès qu'elles furent à l'abri des regards, la tricoteuse sembla se détendre d'un seul coup. Ça avait été une expérience vraiment exténuante, mais elles s'en étaient sorties, saines et sauves. Elle déboutonna sa blouse et sortit les petits oiseaux. Au final, elle ne savait pas vraiment quoi en faire. La jeune femme s'aperçut que Noa était déjà partie, sûrement pour rejoindre sa chambre et se reposer au plus vite. Algue et Aiguille avait donc sur les bras deux oiseaux forts particuliers.

« J'ai bien envie de prendre soin de ces animaux, mais deux ça fera trop. Je prends celle-ci et tu fais ce que tu veux de l'autre, d'accord ? »

Comme ça, chacune avait sa petite bestiole ailée. C'était un bon compromis, et puis elles pourraient garder un œil sur ces bêtes pour ne pas qu'elles en dévoilent trop sur leur petite excursion au centre de recherche. D'ailleurs, celle-ci semblait avoir duré longtemps, car le soleil se couchait. Aiguille sourit à Algue, pas un grand sourire lumineux, mais plutôt un sourire à la fois complice et soulagé.

« On a réussi à sortir vivantes de cet endroit ! Je ne sais pas vraiment qui tu es, mais je suis contente de t'avoir rencontrée. Je pense par contre que nous sommes toutes deux fatiguées, et je retourne chez moi. Bonne chance pour rentrer ! »

Aiguille savait que sa camarade d'une journée allait se débrouiller. Le pire était passé, non ? En tout cas, c'était sa pensée après avoir dit au revoir, et en rentrant chez elle.

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MessageSujet: Re: Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ? Icon_minitimeMer 3 Déc - 4:13
Les deux boules de lumière dansent, dansent. Elles virevoltent dans les cieux avant d'atterrir au creux de chacune des demoiselles. En plein coeur.




[ Vous ne voyez pas les souvenirs de l'autre ♥ ]
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Jour 3 — Deux filles : une rose et une bleue sont dans un centre de recherche. Que leur arrive-t-il ?

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