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Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin]

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MessageSujet: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMar 22 Avr - 2:17

Edwin aimait beaucoup lire. Il avait découvert dans les livres des mondes nouveaux où il pouvait s’évader, rêver. Il adorait ces endroits étranges qu’il avait tout le loisir d’imaginer, ces personnages incroyables qui vivaient des aventures à couper le souffle et ces poésies étranges qui se dégageaient de certaines phrases. Chaque mardi après une longue journée de cours ennuyeux, il ne rentrait pas directement chez lui. Ces parents savaient très bien qu’il rentrerait tard, peut-être même après le dîner.

Capuche rabattue sur ses cheveux blonds et les mains fourrées dans les poches de son short, le jeune garçon luttait contre la pluie pour aller jusqu’à son petit paradis. Le mauvais temps l’agaçait au plus haut point, c’était tellement triste et maussade Paris sous les flots. Il sortit ses mains et attrapa sa capuche pour éviter que le vent la soulève. Avec un soupir, il commença à courir. Edwin ne fit pas attention aux flaques qui couvraient les trottoirs, ni aux vents chargés de pluie qui lui fessait face. Ses baskets étaient trempés, et maculé d’une fine couche de saleté, mais il s’en fichait clairement. Il voulait juste arriver le plus vite possible là-bas.

Il arriva dans le centre de Paris essoufflé, le visage et les cheveux trempés. Mais il était arrivé. Il gravit les quelques marches de pierres qui menaient à la porte, le sourire aux lèvres. Il fit glisser son sac à dos de ses épaules et en sortit un paquet de mouchoirs ainsi qu’une carte blanche en carton plastifié. Il sortit un mouchoir et s’essuya négligemment le visage. Quand il eut terminé, il jeta son sac sur une de ses épaules, et poussa la belle porte en bois de la bibliothèque…

A l’intérieur régnait un grand silence. Le sol était couvert d’une vielle moquette usée par les allées et venues des visiteurs et une odeur de papier emplissait la première salle. Là se trouvait les bureaux de quelques employés, chargés de récupérer les livres et de donner des conseils ou des indications. Edwin s’approcha d’un d’eux, qui fixait l’écran de son ordinateur avec attention.

-Bonjour.


L’employé leva enfin les yeux vers lui, et le jeune garçon sortit de son sac deux livres et posa sa carte dessus. Il les prit, passa un appareil semblable à ceux qu’utilisent les caissières sur un code qui se trouvait derrière les bouquins, puis fit pareil avec la carte.

-Voilà, vous pouvez aller choisir.

Edwin ne se fit pas prier, et passa en dessous d’une pancarte fléchée « Jeunesse, ado ». Il débarqua dans la pièce, les yeux pétillants. Qu’allait- il donc bien trouver d’intéressant à lire aujourd’hui ? D’abord, il passa devant une table où était entreposée les nouveautés, ou les livres ayant reçu des prix. Il regarda quelques couverture, lu quelques résumé et finit par choisir un gros pavé à la couverture noire et dorée intitulée « La 5e Vague ». Puis le jeune garçon fila dans les rayonnages. Il déambula longtemps entre les armoires pleines à craquer de livres, tendant parfois la main pour saisir un volume qui avait attiré son regard ou bien remettre un livre dont le résumé ne lui avait pas plu. Il sortit de là avec trois livres dans les mains. D’un pas joyeux, il prit le chemin de la salle de lecture.

La pièce était composée de larges tables rondes sous lesquelles étaient rangées des sièges confortables couverts d’un tissu rouge vif.  Edwin prit place à une table presque vide, excepté une jeune fille plongée dans ses lectures. On entendait que le bruit des pages tourner, et parfois quelqu’un tousser ou se lever. Le garçon appréciait ce calme bienfaisant et en profitait un maximum. Ses grands yeux noisette dévoraient les mots, lisaient les phrases à une vitesse incroyable. Il lut ainsi le premier chapitre du livre qui était exposé sur la table, et se dit qu’il le garderait pour chez lui, étant donné que le début lui plaisait bien. Il ferma le gros bouquin, et tendit sa main vers les autres livres qu’il avait choisis. Il posa son regard sur la jeune fille, puis vu un livre près d’elle qu’il avait déjà lu, dévoré et adoré. Edwin sourit, se pencha vers son sac et en sortit un bloc de feuilles lignées et un stylo. Il déchira un bout de papier, et griffonna quelques mots en souriant bêtement.

Il est à toi ce livre ? Franchement si ce n’est pas le tien prend le et lis le, il est génial !


Il plia soigneusement le mot, et tendit le bras pour le faire glisser jusqu’à la jeune fille. Il lui sourit, puis désigna des yeux le livre qu’il trouvait si bien.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeSam 26 Avr - 18:30
sometimes, books speak more than words  ;

Il pleut. Encore. C'est fou comme la ville avait tendance à déverser sa tristesse sur ses habitants en ce moment. Mais ça ne gênait pas Alice. Alice, elle aime la pluie. C'est beau, la pluie, c'est serein, c'est doux, ça donne envie de réconforter le monde comme s'il n'était qu'un chaton abandonné sur le bord de la route. Si tu avais pu, tu l'aurais ramassé, ce chaton, tu l'aurais cajolé entre tes bras, tu lui aurais offert un toit et tu lui aurais montré comme la vie peut-être douce et belle, même si elle sait se montrer cruelle. Mais tu n'as pas pu, il était trop loin, alors il pleurait. Il pleurait sur ta tête et celles des autres. Mais Alice l'ignore. Alice continue d'avancer sur les pavés de la ville. Alice marche sans se soucier de rien tant qu'elle atteint sa destination préférée ; bibliothèque, havre de paix et de savoir où elle passait ses journées libres - et Dieu sait qu'elles furent rares entre son travail et ses études. Néanmoins, Alice a toujours ménagé de trouver un peu de temps pour aller lire.

La voilà qui ouvre les portes du bâtiment, les cheveux un peu mouillés malgré sa capuche. Et elle s'avance dans l'allée, passant à côté d'une employée qu'elle connaissait bien, la saluant d'un mouvement de tête pour s'enfoncer dans les rayons remplis de livres. Livres qu'elle ne tarda pas à étudier un par un, lisant certains résumés pour en sélectionner quelques un. Et Alice en a choisi, des livres. Peut-être trop pour ce qu'elle lirait aujourd'hui mais assez pour savoir ce qu'elle entamerait demain. Alors, Alice, avec sa pile d'ouvrages dans les mains se dirige vers la salle de lecture. Une seule table libre sur laquelle elle s'empressa de déposer les œuvres qui tenaient dans ses bras. Et elle s'assoit sur l'un des fauteuils, posant son sac de cours à côté d'elle pour finalement entamer la lecture d'un roman policier.

Et Alice se perd dans les lignes, les phrases, les dialogues et les chapitres, s'enfermant dans sa bulle close si précieuse et chérie. Et Alice lit, lit, lit encore et encore jusqu'à ne plus entendre les aiguilles de l'horloge ni même la personne qui s'installe à côté d'elle. Et Alice sent quelque chose contre son bras, mais Alice ne réagit pas. Alice est un peu lente, il faut dire, alors elle relève la tête quelques minutes après, remarquant enfin le petit bout de papier à ses côtés. Elle le déplie, le lit et finit par tourner la tête vers la personne à ses côtés - pour d'ailleurs se rendre compte qu'effectivement quelqu'un est là. Quelqu'un à mi-parcourt entre l'enfance et l'adolescence, beaucoup trop petit pour avoir ton âge - peut-être ? Mais tu devais avouer que son expression était adorable, comme si rien que se trouver en ce lieu lui filer des étoiles dans les yeux. Elle tourna la tête vers le livre qu'elle ne connaissait pas et dont elle avait à peine parcourut le résumé, mais, certes, il lui paraissait intéressant. Et sans gêne, elle prit délicatement le stylo de la main du jeune homme qu'elle effleura légèrement, trop flemmarde pour sortir ses affaires avant de griffonner à son tour sur le petit papier blanc.

▬ J'en prends note, merci. J'irais l'emprunter en partant.

C'était court, bref et peut-être même un peu froid surtout avec ton visage inexpressif. Alors tu rajoutas ensuite après avoir sorti de ton sac des feuilles ;

▬ Comment tu t'appelles ?



hrp ; désolée du temps de réponse je suis enfin en vacances donc voilà. ♥.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeLun 28 Avr - 18:42
Edwin faillit tapoter le bras de la jeune fille, car elle ne réagissait pas du tout. Il se sentait presque gêné d'être ignoré de la sorte. Puis elle tendit la main vers le bout de papier, le lit, puis tourna la tête vers lui. Elle avait des cheveux noir entremêlés, et une frange qui cachait presque ses yeux. Elle regarda le livre sans un mot, puis prit le stylo d'Edwin sans gêne. Étonné, il eu un léger frémissement quand leurs mains s’effleurèrent. Elle griffonna quelques mots sur le papier, puis elle sembla réfléchir un instant. Elle rajouta rapidement une phrase et Edwin pu enfin lire ce qu'elle avait écrit. Il parcourra la première partie avec peu d'attention, et ce concentra plus sur sa question.

Le papier était petit et déjà noirci de partout. Il arracha un autre bout de son bloc. Il reprit son stylo avec sa petite main douce dans celle de la jeune fille, avec un sourire amusé plaqué sur son visage enfantin. Il gribouilla son papier avec application.

Edwin et toi ?

Il ajouta un petit bonhomme mal dessiné sur le coin du papier, puis le fit glisser sur la table en posant le stylo dessus. Edwin remua un peu sur sa chaise, puis il se pencha vers son sac. Un gargouillement coupa le silence de la pièce. Il fit un sourire gêné en se tenant le ventre, puis il saisit un biscuit dans le fond de son cartable. Il ouvrit le paquet avec les yeux pétillants et cala le biscuit entre ses dents. Il prit un bic dans son plumier, et déchira un nouveau morceau de son bloc.

Tu viens souvent ici ? Je ne t'avais jamais vue


Le papier glissa doucement sur la table, des petites miettes de biscuit éparpillées dessus.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeDim 4 Mai - 20:02
les mots débordent quand je t'aborde  ;

Un enfant. On dirait vraiment un enfant. C'était ce qu'elle pensait en voyant le sourire collé sur ses lèvres alors qu'il prenait le stylo dans ses mains. C'était agréable de sentir une autre peau contre la sienne. Alice aime le contact, elle en est friande. Et ce gamin était adorable. Enfin, elle était mal placée pour juger de son âge étant donné qu'elle ne faisait absolument pas ses dix neuf ans. Il semblait tellement s'appliquer pour écrire que c'en était touchant, amusant. Il aurait pu t'arracher un sourire, si tu souriais. Le papier glissa à nouveau jusqu'à elle et le petit bonhomme l'attendrit un tant soi peu. Edwin. Ça lui allait bien, Edwin. C'était mignon. Elle saisit le stylo, alors qu'un gargouillement lui fit lever la tête. Et cette moue gênée avec le réflexe de se soutenir le ventre lui arracha une étincelle de vie dans les yeux - ce qui en soi était déjà un exploit. Et il se mit à manger. Comme un enfant. Vraiment. Elle le regarde faire, en oubliant de répondre, ne se lassant pas de le regarder. Ce fut le nouveau morceau de papier qui l'interpela, alors qu'elle regardait les miettes dessus. C'est vrai qu'il commençait à faire faim. Doucement, elle prit une miette avec son doigt et l'apporta jusqu'à ses lèvres, la mangeant comme une enfant en se léchant les lèvres. Sucré. Alice déteste le sucré. Elle n'a jamais aimé ça mais c'est pas grave, Alice a faim. Elle prit le stylo, écrivant à son tour de sa belle écriture à la limite de la calligraphie ;

▬ Je m'appelle Alice. Je ne viens pas souvent parce que les études me prennent du temps qui plus est je viens souvent le soir avant la fermeture. Et puis je suis discrète et sombre, pas étonnant qu'on ne me remarque pas.

Tu refais glisser le morceau avant de finalement poser des feuilles entre vous avec un stylo, rapprochant ta chaise de la sienne silencieusement, ton épaule collée à la sienne. Ça sera plus simple ainsi, au moins. Alice ne se gêne pas : elle prend un biscuit en vérifiant qu'il en reste bien d'autres pour le garçon, le croquant. Sucré. Trop sucré. Erk. Mais c'est pas grave, Alice ne laisse rien paraître, elle l'habitude. Et elle mange. Ça fait du bien de manger. Elle reprend le stylo, gribouillant à nouveau ;

▬ & toi, tu viens souvent ? Oh, et, merci pour le gâteau. Désolée d'être indiscrète mais tu as quel âge ?
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeLun 5 Mai - 20:22
Edwin sentait le regard de la jeune fille alors qu'il écrivait. Lorsqu'il lui tendit le papier, elle attrapa une miette avec son doigt et la mangea, puis reprit le stylo et écrit. Il prit le papier quand elle eut finit. Elle écrivait bien, Alice. C'était si beau que Edwin avait soudainement la vague impression d'écrire mal. Elle se décrivait comme une fille sombre et discrète. C'est vrai que le garçon ne l'avait pas remarquée directement, et c'est vrai qu'elle avait l'air un peu sombre. Il lui sourit quand même, pour une raison que lui même ne pouvait pas expliquer. Il fut surprit quand il entendit la chaise d'Alice glisser juste à côté de lui et qu'elle vienne se coller contre son épaule. Elle prit un biscuit dans le paquet sans aucune gêne, alors que Edwin avait les joues rosées.

▬ & toi, tu viens souvent ? Oh, et, merci pour le gâteau. Désolée d'être indiscrète mais tu as quel âge ?

Il fit glisser le paquet entre eux deux pour lui dire qu'elle pouvait en reprendre si elle voulait. Le stylo glissa doucement sur le papier.

Moi je viens tout les mardis, toute l'après-midi. Et puis parfois je passe en coup de vent pendant la semaine, juste après les cours. Et j'ai 16 ans. Te moques pas ! C'est pas ma faute si j'ai l'air gamin !

Il rit silencieusement, laissant entrevoir des dents bien blanches. Il gratte à nouveau le papier avec son sourire habituel.

Et toi ? Je dirais 18 ! J'ai bon ?

Il dessine une fleur, comme un enfant. Un rond, quatre pétales, une tige courbée et une feuille. Il reprend un biscuit, mordille dedans avec peu d'intérêt. Il sent la peau d'Alice, toute froide contre la sienne, douce et tiède. La feuille se remplit encore un peu plus.

Tu as froid ? Ta peau est glacée

Il interroge avec ses grands yeux noisettes pétillants.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeLun 5 Mai - 22:59
les mots débordent quand je t'aborde  ;

Les joues rosées quand elle se rapproche de lui. Oh ? Allons bon, mais qu'est-ce qu'il a ? Pourquoi rougit-il ? Le paquet de biscuits glisse entre vous deux alors qu'elle se ressert. Elle déteste vraiment le sucré, Alice, mais elle a tellement faim qu'elle se lèche les doigts et les lèvres comme une enfant, et d'une manière étonnamment mignonne qui plus est. Le papier revient faire un tour vers elle. Le mardi, hein ? Elle retient, des fois qu'elle ait envie de le revoir. Jusque là, elle l'aime bien, Edwin, il est mignon, rigolo et puis il partage ses biscuits et ça c'est cool. Seize ans. Il est vraiment plus jeune, alors. Et il n'y a pas de quoi se moquer, même si c'est vrai qu'il fait encore plus jeune. Son rire la surprend un peu, la faisant légèrement sursauter, elle qui est habituée au silence et à la solitude, ça fait bizarre d'avoir quelqu'un à ses côtés, comme ça. Il est joli le rire d'Edwin, il est tout doux, mélodieux, un peu comme une chanson. Ça l’attendrit, Alice, elle aime bien ce genre de rire, même si elle déteste ceux de ses souvenirs, ceux qui se moquent d'elle, qui lui transpercent le cœur comme des mots. Il lui donne dix huit ans, à Alice. Oh. Pas mal. Il n'est pas loin, à un près. Elle a senti sa peau contre la sienne. Elle est chaude, c'est doux, c'est agréable. Elle lève les yeux vers les siens qui semblent la questionner. Ça fait bizarre de ne pas être celle qui pose les interrogations. Ça fait bizarre d'être le centre d'intérêt de quelqu'un. Ça fait bizarre et ça la rend un peu timide, lui arrachant de légères rougeurs. Ça lui fait baisser la tête en la secouant doucement, laissant ses rouges prendre une teinte carmin. Elle est mignonne, Alice, et le rouge contraste avec sa peau si pâle. Oui, elle est mignonne Alice. C'est vraiment bizarre d'être de l'autre côté de la discussion. Mais ça n'est pas désagréable. Alors elle saisit le stylo, écrivant sur la feuille en remarquant la petite fleur. C'est un peu gamin, mais c'est mignon. Elle avait oublié, Alice, dans ses études d'arts, comment on dessinait, avant. C'est beau, quand même, c'est innocent.

▬ Presque juste : j'ai dix neuf ans. Je ne vois pas pourquoi je me moquerais, et puis je te trouve mignon comme ça donc pas besoin de paraître plus âgé, non ? Enfin, c'est un avis personnel. Et je n'ai pas froid. Enfin, un peu, avec la pluie dehors, comme j'avais pas de parapluie. Mais juste un peu, c'est tout. Tu es au lycée, c'est ça ? Tu comptes faire quoi après ?

Elle est têtue, Alice, même si c'est pour des idioties. Elle fait glisser le papier, Alice, et elle regarde les mains de l'adolescent à ses côtés, fixement, comme si elle se posait toujours des questions, sans que le rouge n'ait quitté ses joues. Elle s'amuse, mine de rien, Alice, c'est un bon moment, ça lui manquait, ça faisait des années qu'elle ne s'était pas sentie aussi à l'aise. Alors doucement elle prend les mains du garçon dans les siennes, se réchauffant un peu. C'est vrai que lui il a la peau chaude comparée à la sienne. Elle est curieuse Alice. Un peu trop. Et un peu trop sans-gêne, aussi. Alors elle pose son visage au creux du cou d'Edwin. Elle aime le contact, Alice, et ça lui manque un peu. C'est agréable de faire ça, elle ferme les yeux. Elle se blottie un peu, même. Mais elle reste comme ça, sans rien faire, respirant doucement contre la peau de son cou. Ça dure plusieurs minutes, avant qu'elle ne se redresse. Il faut faire très attention pour le remarquer, mais elle a l'air heureuse, Alice, elle a eut ce qu'elle voulait. Alors elle est contente, même si ça ne se voit presque pas.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMar 6 Mai - 1:53
Edwin la regarda droit dans les yeux, et Alice rougit un peu. Elle baissa la tête, les joues encore plus rougies, ce qui déconcerta un peu le garçon. Quand elle lui annonça qu'elle avait 19 ans, Edwin claqua de la langue et secoua la tête. Il y était presque, là. Puis elle lui dit qu'il était mignon. En temps normal, il aurait détesté qu'on le décrive de cette façon, même si c'était la pure vérité. Cette fois, étrangement, cela ne le dérangea pas du tout. Elle expliqua pourquoi elle avait un peu froid, et Edwin dévora ses mots. Puis il tomba sur la dernière phrase.

Tu comptes faire quoi après ?

Il relut la phrase plusieurs fois, comme si il ne la comprenait pas. Puis les mains d'Alice attrapèrent les siennes. Il eu un frémissement au contact froid de sa peau, puis il leva les yeux. Leurs joues étaient aussi rouge l'un que l'autre. Alice pose son visage au creux de son cou et le visage d'Edwin devient écarlate. Ça chatouille, ces cheveux noirs dans le cou et ce souffle chaud. Le jeune garçon se détend, et d'une main hésitante il passe doucement ses doigts dans les cheveux sombres d'Alice. Il est bien comme ça, il a l'impression de ne pas être dans un bibliothèque, où tout le monde s'est retourné pour les observer. Quand elle se redresse, il la regarde un instant dans les yeux en souriant, regrettant un peu l'instant d'avant, puis il se penche sur le papier.

Je veux voyager, c'est tout.

Edwin lève les yeux au plafond pour réfléchir, puis se replonge dans son écriture.

Tu sais, tu pouvais bien rester là si tu voulais...

Il resta les yeux rivés sur la feuille, trop rouge pour oser relever la tête. C'était étrange, cette envie soudaine de prendre cette fille dans ses bras, alors qu'il ne la connaissait que depuis trop peu de temps. Il ne savait rien sur elle, elle ne savait rien sur lui, et pourtant il n'était pas dérangé. Finalement, il releva la tête avec un sourire gêné et posa sa main sur celle d'Alice.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMar 6 Mai - 5:02
may i touch your skin ;

Il n'a pas l'air d'être plus dérangé que ça par leur précédente enlaçade, Edwin. Il sourit, même, bien qu'il ait l'air un peu gêné. Alice, elle, elle rougit. Elle a senti sa main dans ses cheveux. Elle a l'impression d'être redevenue enfant, Alice, à faire des câlins comme ça à quelqu'un. C'est vrai, ça, ça fait depuis qu'elle était au collège qu'elle n'avait pas enlacé quelqu'un, qu'elle n'avait pas touché sa mère. Si j'avais su. Si elle avait su qu'elle partirait si vite, qu'elle ne pourrait plus la toucher, sentir son parfum, jouer avec ses cheveux blonds, voir son sourire, entendre son rire, les chansons qu'elle lui chantait. Si j'avais su. Si seulement elle avait su que ça la pousserait à se suicider, elle lui aurait dit : ses problèmes, sa vision du monde, ses soucis, ses projets, ses rêves, ses cauchemars, tout. Elle lui aurait dit. Mais Alice s'était recluse du monde et maman avait trouvé une porte de sortie. Elle se souvient, Alice, de ce jour. Elle s'en souviendra toujours. Elle regarde ses mains, Alice. Elle les regarde en repensant à des choses désagréables. Elle pensait pouvoir les oublier un petit peu, mais non, ça revient toujours. Elle a l'impression de ne pas avoir le droit de sourire, Alice, que tout est de sa faute, c'est ce qu'on se dit toujours. Elle a soudainement l'air ailleurs, Alice. Pas en bien, malheureusement. Elle a l'air seule, dans cet endroit lointain qu'on ne connaît que quand l'on y a déjà pénétré, que quand on a déjà connu la perte d'un être cher. Mais elle en sort vite, Alice, en regardant le bout de papier, avant de sursauter en sentant la main du garçon se poser sur la sienne. Elle ne s'y attendait pas, alors elle rougit, elle frissonne. C'est fou ça, la différence de température entre eux deux, même s'il est vrai qu'elle a toujours eu la peau froide. Comme son cœur, se disent certains. Voyager. Alice aussi elle voudrait voyager. Il est grand le monde dans lequel ils vivent, alors Alice voudrait le voir. Mais elle attendra. Elle attendra d'être diplômée, dans cinq ans. Peut-être partira t-elle dans le cadre de ses études, sinon, qui sait. La seconde phrase la surprit un peu. Elle avait l'impression de ne pas la comprendre, alors elle la relisait, elle clignait des yeux, elle ne s'y attendait pas, finissant par replanter ses yeux dans les siens. Et elle rougit, à nouveau. Surtout en se rendant compte que tout le monde les regardes. Elle finit écarlate, Alice, alors instinctivement, elle se cache contre lui, elle pose son front contre son épaule, serrant doucement sa main dans la sienne. Et finalement elle tourne un peu la tête pour prendre le stylo et écrire à son tour sur le papier une fois de plus.

▬ Ça doit être bien de voyager. J'aimerais bien le faire, un jour, voir le monde, le découvrir, rencontrer des gens, apprendre des langues, des cultures, des légendes, explorer, tout ça.

Il doit pouvoir lire en même temps qu'elle écrit, dans leur position. Sa main se crispe, elle ne sait pas si elle doit continuer, mais finalement elle poursuit, serrant à peine plus sa main, entrelaçant leurs doigts ensemble.

▬ Ça ne te gêne pas qu'on soit comme ça ? On ne se connaît pas vraiment, on est dans un lieu public et puis en plus je suis gelée, ça ne doit pas être agréable, non ? Quoi que je doute que même en étant réchauffer on apprécie de serrer quelqu'un comme moi dans ses bras.

Elle repose le stylo avant de se tourner complètement vers lui, se nichant dans ses bras en fermant les yeux, profitant simplement un peu de la chaleur et du confort qu'il lui offrait. Elle avait peur de voir sa réponse, après tout, il allait peut-être rompre leur étreinte si effectivement ça lui déplaisait. Mais c'était tellement agréable et grisant d'être dans les bras de l'autre qu'elle trouverait ça dommage.


hrp : je tiens juste à te dire que jzkejzkrhzjr je suis en train de faire une overdose ils sont trop chous voilà c'tout /RANGESONCOTEFANGIRLSHOUJO/
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMar 6 Mai - 18:58
Alice semblait être soudainement ailleurs, et elle avait l'air triste surtout. Quand Edwin posa sa main sur la sienne, elle sursauta. Elle lisait ses mots et il la regardait avec des yeux doux et les joues roses. Quand elle eut finit, ils se regardèrent les yeux dans les yeux. Le gens autour d'eux avaient levé le nez de leur livres pour les observer. Alice semblait affreusement gênée, et elle s'empressa de cacher son visage contre son épaule. Edwin allait refermer ses bras sur elle, mais elle se retourna pour écrire. Dans cette position, il préféra enlacer ses épaules. Il regardait ce qu'elle écrivait par dessus sa tête. Elle expliquait qu'elle aimerait aussi voyager, le garçon dévorait ses mots. C'était exactement ce qu'elle écrivait qu'il voulait faire. Leurs doigts s’entrelacèrent alors qu'elle continuait à écrire.

Edwin était toujours rouge, mais pas vraiment gêné. Il avait cette étrange sensation dans le ventre, qui était plutôt agréable à vrai dire. Il eu juste le temps de finir les quelques phrases qu'elle avait écrite que Alice se blottit entre ses bras. Non, il n'était pas gêné, il aimait bien ça en fait. Soit, sa peau était froide, mais cela lui donnait envie de la réchauffer en la serrant un peu plus contre lui. Et c'est ce qu'il fit. Ses bras l'enlacèrent doucement, et il posa sa joue contre ses cheveux. Son cœur battait à la chamade, et l'envie de rester ainsi pour toujours le submergea. Il avait déjà enlacé des filles auparavant, mais pas comme ça, sans rien connaître l'un de l'autre, avec une grande différence d'âge,... Au fond il s'en fichait complètement, il était heureux comme ça.

-Non, pas du tout. On est bien là... Chuchota-t-il juste assez fort pour que personne d'autre qu'elle ne puisse l'entendre.

Ses mains douces parcouraient ses bras pour réchauffer sa peau. Tout le monde s'était tut, comme pour pouvoir écouter la prochaine phrase qu'il lui dirait. Mais il n'y avait pas toujours de mots pour expliquer le pourquoi du comment. Alors Edwin se tut, et avant de se laisser envahir par des sentiments inconnus, il écrit quelques mots sur le papier.

Voyager c'est merveilleux

Puis il lâcha le stylo, et il passa sa main dans ses cheveux. Il pencha la tête pour voir son visage. Ses doigts écartèrent l'épaisse frange qui cachait son front et il déposa sur celui-ci un bisous tout doux. Il releva la tête, la posa contre celle d'Alice. Il ferma les yeux. Voyager c'est merveilleux...
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMer 7 Mai - 3:50
you're blushing, dummy ;

C'était doux, chaleureux, magique, grisant, une douce drogue électrique que le contact avec l'autre. Est-ce que c'était comme ça avec tout le monde ? Elle avait oublié, Alice, elle ne s'en souvenait pas et impossible de remettre la main sur ses anciennes impressions, elle savait juste qu'elle ne voulait pas quitter ses bras, pas encore, elle y était trop bien pour les quitter. On est bien là. Oui, elle est bien, Alice. Elle a fermé les yeux en entendant sa voix, Alice. Elle est joli, la voix d'Edwin, elle l'apaise, elle la réconforte. Les pensées bien noires qui parcouraient sa tête quelques secondes auparavant avaient disparues pour laisser place à d'autres bien plus doucereuses. Il sent bon. Il a la peau douce. Alice, à côté, avec sa tête de cadavre ambulant, elle se sentait un peu honteuse, alors que d'habitude elle n'en avait rien à faire. Bizarre. Elle sentait sur ses joues la chaleur d'un rouge qui ne veut pas partir et dans sa poitrine le martellement d'un cœur qui bat trop vite à son goût. En un sens, ça fait mal, mais ça n'est pas désagréable. Bizarre, oui. Les mains sur sa peau la firent frissonner alors qu'elle se blottissait un peu plus, passant ses bras autour de lui. Son front et ses yeux se voient dégagés par la main de l'adolescent ce qui la gêne un peu, c'est un peu une manière de se cacher du monde, ses cheveux, à Alice, du moins quand elle n'est pas derrière ses lunettes trop épaisses. Alors ça la gêne un peu. Mais elle apprécie d'autant plus ce qui s'en suit, rougissant violemment. Et elle lève timidement les yeux vers lui. Voyager c'est magnifique, c'est vrai. C'était comme un voyage, déjà, comme une petite bulle flottante que personne ne pouvait percer. Alors elle se redresse, Alice, brisant leur étreinte pour seulement mieux la reprendre après, attirant la tête et le buste du jeune homme contre sa poitrine, posant sa joue sur ses cheveux en fermant les yeux, l'enlaçant, les mains dans son dos, paisible, apaisée, elle est bien, là, Alice. Et elle reprend le stylo, parce que contrairement à lui, elle ne compte pas parler, même si ça n'est pas parce qu'elle à quelque chose contre sa personne.

▬ C'est vrai qu'on est bien, là. Ça ne te gêne pas de rester comme ça ?
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeJeu 8 Mai - 3:47
Edwin était merveilleusement bien. Il sentait la douce odeur des cheveux d'Alice, la douceur de ses bras et de ses mains, don souffle chaud dans son cou. Quand elle se dégagea, il cru à son grand regret que cela était finit, alors il fut étonné quand son buste et sa tête partirent en avant et que des mains se glissèrent dans son dos. Maintenant, il sentait son parfum, sa peau tiède du cou contre sa joue. Elle reprit le stylo et recommença à écrire. Il lut, prit de ses doigts agiles le stylo de la main d'Alice.

Non, je t'ai dis que j'étais très bien ainsi ♥

Ses mains glissèrent sur la taille d'Alice. Il releva la tête, posa son front contre le sien. Il la regarda dans les yeux, sans rien dire, juste un léger sourire sur les lèvres. Il était un peu plus petit qu'elle, mais rien de bien gênant. N'empêche qu'il trouvait ça un peu étrange, il avait toujours trouvé ça étrange. Il trouvait ça dégueulasse qu'il y ai des filles plus grandes que lui, mais au fil du temps il s'y était fait. Il ne serait jamais très grand, le pauvre. Il laissa ses pensées de côtés, il attira Alice sur ses genoux, tout contre son buste. Sa main caressa la joue douce de la jeune fille, et son visage s'approcha du sien. Edwin pencha un peu la tête, puis il s'arrêta à quelques centimètres des lèvres d'Alice. Il cligna des yeux, puis rougit. Il attrapa le stylo, gratta le papier.

Je suis désolé, je ne sais pas si tu... enfin voilà.

Il regarda ses mots, puis Alice, les mots, Alice.

Enfin toi si tu as envie, on peut...


Ses joues était rouges, ses yeux brillaient d'une lueur étrange. Il avait toujours les mains sur la taille de la jeune fille et il la regardait droit dans les yeux, leur corps plaqués l'un contre l'autre. C'était tellement bien, tellement agréable, qu'il n'aurait échangé sa place pour rien au monde.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeJeu 8 Mai - 6:45
oh my... fuck off, that wasn't expected ;

Ses mains qui glissent dans son dos, ses cheveux contre sa peau, son souffle réchauffant son épiderme, c'était un peu comme une douce drogue interdite qu'elle appréciait. Et elles glissent sur sa taille, doucement, son front contre le sien, yeux dans les yeux. Et elle admire une fois de plus les yeux noisettes du français qui brillent d'une lueur qui lui est inconnue et pourtant ses prunelles renvoient la même. C'était un sourire timide, gêné, croquant qui naissait sur ses lèvres et elle ne pouvait s'empêcher de le trouver adorable. Et elle glisse sur ses genoux, attirée par lui, ses mains se posant instinctivement sur son torse alors que la main sur sa joue lui arrache un frisson. Et son visage se rapproche. Encore. Encore. Encore. Encore. Elle peut sentir son souffle contre ses lèvres, bloquée, n'arrivant plus à organiser les quelques pensées qui traversent son esprit. Et il s'arrête, pourtant, se figeant à son tour en rougissant. Il rougit. Et il écrit. Alors son attention se tourne à nouveau sur la papier. Mais Alice est un peu lente. Alice est innocente. Alice ne comprend pas ce qu'il insinue, là. Alors elle cligne des yeux, le regardant. Et elle sent instinctivement son regard glisser sur ses lèvres qu'elle se surprend à convoiter. Il est pas majeur, Alice. Je sais. Qu'est-ce que tu comptes faire ? C'est un gosse, un étranger. Je sais. Alors ? Chut, ta gueule, on est jeunes, on a pas à penser aux conséquences. Elle n'a pas vraiment comprit, Alice, parce qu'elle est lente, mais elle se redresse remballant vite leurs affaires parce que tout le monde les regarde toujours et elle le tire par la poignet, sans force, doucement, délicatement, les faisant sortir de la salle pour l'entraîner dans un coin plus tranquille où personne ne met jamais les pieds : les archives, ou du moins les quelques unes accessibles aux visiteurs. Et elle ferme la porte derrière eux, Alice, le plaquant sans violence contre le mur en balançant son sac au sol, écrasant en douceur ses lèvres contre les siennes, cédant à ses pulsions. Après tout, c'est une femme, Alice, elle aussi elle a ce genre de désirs pour les hommes. Même s'il est plus jeune, même si elle est un peu plus haute que lui. Elle refuse de se séparer de ses lèvres. C'est doux, comme moment, agréable, électrique. Et elle glisse ses mains dans sa nuque, Alice, réitérant une pression doucereuse et enivrante contre les lippes de l'adolescent. Quelle piètre adulte je fais.

Au Diable la morale.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeJeu 8 Mai - 22:22
Alice le regardait en clignant des yeux, puis elle remballe ses affaires. Edwin croyait qu'elle s'en allait, qu'il avait fait une gaffe. Il ne l'avait pas embrassée pourtant, ni lui obligé quoi que ce soit. Soudain elle attrapa son poignet et tira doucement dessus. Il attrapa son sac, son bloc et son stylo en vitesse dans sa main restante et se laissa entraîner sans rien dire. En fait, il se demandait un peu ce qu'il lui arrivait, jusqu'au moment où elle le fit entrer dans les archives. Là, la porte se ferma, le sac d'Alice vola et s'écrasa sur le sol. Il se laissa pousser contre le mur, comme sur un nuage. Il ferma les yeux quand les lèvres d'Alice effleurèrent les siennes. Ses affaires tombèrent au sol, mais il ne sembla pas s'en rendre compte. Il sentit des mains glisser dans son cou, alors que les siennes glissaient sous le t-shirt de la jeune fille, parcourant son dos. Sans quitter ses lèvres, il attira Alice tout contre lui, et il se laissa glisser contre le mur. Edwin finit assit par terre, Alice tout contre lui, sur ses genoux. Il brisa leur baiser pour reprendre son souffle, ouvra ses grands yeux noisettes pour pouvoir la regarder.

-Tu es tellement jolie...


Et il l'embrassa de nouveau, profitant de ce monde étrange où il s'aventurait. Il se demanda un instant comme il en était arrivé là en si peu de temps, avec une parfaite inconnue, qui ne lui avait même pas parlé. Que c'était bizarre, mais tellement agréable. Il savait presque ressentir le battement de son coeur, tellement ils étaient proches. Le sien, en tout cas, était rapide et irrégulier, comme si il avait prit du dopant juste avant de venir à la bibliothèque. Ça aussi c'était étrange. Qui aurait cru qu'il ferait une chose pareille avec une fille dans ce genre d'endroit. Bah, au fond il s'en fichait un peu, c'était bien trop bien pour qu'il se plaigne. Encore une fois, il sépara ses lèvres des siennes. Ses mains caressèrent doucement les cheveux d'Alice, puis sa joue. Que c'est doux, une joue.

-Tu peux me raconter des choses sur toi ? J'ai envie de te connaître encore un peu plus.


Il sourit, son visage tellement proche du sien que même si un de ses cils tombait, il pourrait le voir. Il attendit un instant, puis il recommença à parcourir ses cheveux avec ses doigts.

-Moi je m'appelle Edwin Tobey, je suis né en Australie, à Sidney. J'ai une petite soeur qui s'appelle Nawel, et heum, j'habite ici, dans une petite maison de la banlieue. Et puis ce que je préfère, ce sont les beaux livres de fantastique.

Il déposa sur ses lèvres un léger baiser, puis se perdit dans la contemplation de ses yeux.
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MessageSujet: Re: Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin] Icon_minitimeMar 1 Juil - 5:28
Absence des membres ; pour récupérer le RP contacter une des fonda. ♥
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Nos petits bouts de papier déchirés [Alice & Edwin]

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