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An incomplete idiocy | Zachary.

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MessageSujet: An incomplete idiocy | Zachary. An incomplete idiocy | Zachary. Icon_minitimeLun 9 Juin - 10:55

When I'm standing on a balcony or somewhere high up,
I get scared that I'll jump off in instance of insanity.



Alors qu’il était allongé sur son lit, la tête tombante à l’envers, il se demanda entre deux bouffés de cigarette pourquoi il n'avait pas de chat. Ce serait cool, d'en avoir. Et c’est indépendant, un chat. Sauf niveau bouffe, peut-être. Ça tient compagnie, ça te donne des câlins quand ça veut bien. Et puis ça tient compagnie, surtout. Un chat mâle serait le pied – ou la patte, haha (il se croit drôle). Pour qu’il ne se trimbale pas avec cette peur constante qu’il revienne un jour à lui en cloque.  Ouaip, sérieux, pourquoi n’y avait-il pas pensé plus tôt ? Ce genre d’idée de génie arrivait toujours en retard dans sa vie. Ou généralement trop, tard. Pas cette fois au moins. En fait, c’est juste qu’il prend rarement le temps de se poser pour penser à la situation, sauf après qu’il ait tout foutu en l’air, éventuellement. Et là, il se traite de con fini, puis passe facilement à autre chose – pas trop son trip, les regrets. Au risque de se mentir à lui-même.

Léandre se redressa d’un coup, pivota, et resta immobile un léger instant ; assit sur le bord de son lit, le temps que le sang – chargé de nicotine – lui redescend de la cervelle. Il s’abaissa ensuite pour ramasser son cendrier, quitter son matelas… avant de se figer. Il fixa le rideau blanc presque transparent, et surtout trop long, qui léchait le sol à chaque brise.  Mais ce n’était pas ce qui le bloqua dans sa position ; à savoir, debout, en face de la porte-fenêtre qui donnait à son petit balcon.

Ce n’était pas non plus le motif du tissu qui l’intéressait – le genre floral assez banal, un peu moche, mais cosy ; ni même le trou sur le dit tissu, due à une brûlure de cigarette intentionnée de la semaine dernière. A l’état de son ameublement justement – usé ? – on croirait qu’il était là depuis longtemps, mais non, à peine trois semaines. Non, ce qui capta son attention, c’est plutôt ce qui avait derrière son rideau. Y’avait son voisin qui se foutait presque à poils.

Attends, attends, attends. Il venait de réaliser quelque chose : il vivait en hauteur.  Un chat risquait de tomber de cette hauteur là. Ouais, non, trop risqué d’avoir un animal, finalement...

Il fit une légère moue, voyant ses convictions balayées comme le vent le faisait avec le rideau… de son voisin, cette fois. Voisin en sous-vêtement, soi-disant passant, mais no big deal…

Bon, ok, léger deal, quand-même. Car contrairement à Renan Luce, il n’avait pas de préférence entre voisins ou voisines, lui.

Lorsqu’il réalisa qu’il était debout comme un con depuis un moment, il se déplaça jusqu’à la cuisine pour vider son cendrier, puis le ramener à nouveau avec lui dans sa chambre où il l’abandonna sur sa table de nuit. Il attrapa ensuite son paquet de clopes, en piocha une autre au hasard pour la caler entre ses dents, alors qu’il jetait un coup d’œil vers son portable, histoire de se situer à nouveau dans le temps. Parce que c’est vrai qu’il donnait l’air qu’il venait de tomber de son lit, avec ses mèches légèrement mal-placés, et son pantalon de survêtement. Pouf, il avait oublié son "élégance" dans la poche à son costard.

Dimanche,  15h23.

Son regard s’échappa encore par curiosité vers la fenêtre de son voisin en face, mais ce dernier ne se trouvait plus dans son champ de vision. Il s’avança alors avec sa cigarette entamée jusqu’à son petit balcon, écartant le rideau en chemin, puis se calant contre la rambarde. Sur le coup, vraiment, il n’essaya pas de faire son voyeur ; il s’était distrait à regarder la fumée de ses Gitanes s’élever, puis se tordre pitoyablement dans l'air avant de se virer plus loin ; un peu comme ses pensées sur le moment. Mais lorsque son regard s’égara une nouvelle fois sur son balcon – à son voisin, toujours – il ne put que remarquer le petit truc qui s’avançait vers les rambardes.

Une tortue, en fait.

Woh. Woh?! Ça réveilla d’un coup Bastian, qui tenta de repérer rapidement le maître de l’animal.
 Heey !... le mec en boxer ?
Quoi ? Il précisait qui car ne voulait pas attirer l’attention de tous les voisins – dans sa tête, son « hey » aurait risqué de faire sortir tout le monde à son balcon. Et certes, sous la légère panique, il balança le premier truc qui lui passa par la tête. Quoique, même s’il n’y avait pas eu d’urgence, c’est exactement ce qu’il aurait fait de toute façon.
 Y’a ta tortue qui risque de tomber, là.
Y’a ta tortue qui veut se suicider. Fit-il en la lui indiquant de sa main qui tenait encore la clope.
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MessageSujet: Re: An incomplete idiocy | Zachary. An incomplete idiocy | Zachary. Icon_minitimeJeu 12 Juin - 3:37
“Turn off the light
And look at the view from your balcony
Paris through your eyes
No one but you to keep me company
Twenty floors up a high-rise.”

→ Dimanche, 7h55.

Zachary se réveilla en sursaut et en voyant l'heure qu'affichait son réveil, il envoya valser ses draps au sol. Il attrapa les premières fringues qui lui parurent propres et les enfila avant de courir dans la salle de bains pour essayer de se donner une tête humaine. Il abandonna au bout de quelques secondes et quitta l'appartement en criant au revoir à sa tortue.

Vingt minutes plus tard, il avait le front collé contre la façade sombre du cabinet médical sur laquelle était inscrit « Ouvert du Lundi au Samedi. Fermé le Dimanche. ». Fait chier ! Dans son ancien boulot, il était habitué à bosser le dimanche. Il venait de gâcher sa seule occasion hebdomadaire de faire une bonne grasse matinée suivie d'une journée à ne faire absolument rien de constructif. Et surtout pas piquer le bras de quelqu'un à la recherche d'une foutue veine.

Hé, mais rien n'était vraiment gâché. Il regagna son home sweet home avec la grâce d'un zombie et se laissa tomber sur son lit, après avoir ouvert la porte-fenêtre qui menait à son balcon pour laisser entrer un peu d'air frais. Du coin d'un œil paresseux, il remarqua que sa tortue était à mi-chemin entre la kitchenette et le balcon, avançant lentement mais vaillamment. Va, tortue, parcours le monde. Il leva le poing pour l'encourager puis laissa tomber lourdement son bras sur le lit, endormi.

→ Dimanche, 15h01.

Chaud, chaud, chaud, chaud. Chaud ! Voilà pourquoi il détestait se réveiller en plein après-midi quand il faisait une chaleur pareille. Plus aucune brise ne faisait voleter son rideau, signe que s'il voulait un peu de fraîcheur, il devait sortir son cul de son lit et aller en chercher. Il n'avait même pas pris la peine de se déshabiller avant de se rendormir le matin même et il s'en voulait. Sa longue mèche blanche était hors de contrôle et plaquée contre le côté droit de son visage. Son T-shirt lui collait également un peu trop à la peau et il se tortilla pour le retirer tout en restant allongé. Ça ne fonctionna pas avec son jean serré et il dut se résoudre à se lever pour se déshabiller.

Une fois arrivé dans la salle de bains, il n'alluma que le robinet d'eau froide avant de se glisser en dessous. Il savait que c'était une mauvaise idée de combattre le chaud par le froid et qu'une fois sa douche finie, il serait à nouveau assailli par la chaleur. Mais sérieux, rien à branler. Il resta de longues minutes sous le jet, jusqu'à ce que sa peau se mette à avoir la chair de poule. Il se sécha sommairement et roula sa mèche de cheveux en une petite boule de cheveux sur le dessus de son crâne, tenue par une pince.

Son estomac gargouillait en continu mais il devait d'abord trouver quelque chose de léger à se mettre sur le dos. Depuis le retour des beaux jours et de la chaleur moite, il ne portait quasiment que des boxers dans son appart'. Ce n'est pas comme si sa mère pouvait le voir – elle le tuerait sans doute si elle connaissait toutes ses mauvaises habitudes. Et il était presque sûr d'être protégé de la vue de ses voisins par ce rideau, laid certes, mais utile. Il ouvrit son armoire, motivé à s'habiller un minimum avant d'aller se faire à manger. Il enfilait tout juste son boxer quand une voix le fit sursauter.

 Heey !... le mec en boxer ?

Zachary leva stupidement la tête vers le plafond puis tout autour de lui, à la recherche de la force supérieure qui était capable de voir à travers ses murs. Non, c'était pas le moment d'entendre la voix de sa mère lui faire la morale dans sa tête. Il n'aurait pas du mater Supernatural avant de se coucher la veille.

• « Euh...ouais ? »

 Y’a ta tortue qui risque de tomber, là.

Quoi !? Il identifia que la voix venait de vers son balcon et il ne prit pas le temps de se traiter d'idiot avant de s'y précipiter. La chaleur de l'air l'entoura mais ses yeux se braquèrent directement sur sa tortue qui en effet s'avançait trop près du bord. Son cœur manqua un battement.

• « Ragnar, putain ! »

Il prit ledit Ragnar entre ses mains et celui-ci se recroquevilla immédiatement dans sa carapace, effrayé. Zachary caressa doucement la surface dure de son dos et l'approcha de ses lèvres pour lui chuchoter des paroles rassurantes. Au bout de quelques minutes, la tortue repointa finalement le bout de sa tête et de ses pattes avant. Il caressa de son index la petite peau ridée de son cou et soupira de soulagement. Comment est-ce que Ragnar avait réussi à ramper sur la rambarde ?

Il arrêta finalement de réconforter sa tortue pour reporter son attention sur celui qui avait permis ce sauvetage extrême.

• « J'me suis pas beaucoup occupé de lui ces temps-ci, je pense qu'il essayait de m'envoyer un message. » plaisanta-t-il en offrant un sourire à son voisin de balcon.

Rien de mieux qu'une tentative de suicide de tortue pour briser la glace, non ? Zachary s'approcha jusqu'au bout de son balcon pour être plus près de son interlocuteur, essayant de ne pas inhaler les volutes de sa clope. Gitanes. Non, Zach, t'as promis à ta mère d'arrêter.

• « Merci d'avoir crié. Je suis Zachary. Ou Zach. Au cas où ma tortue veut encore sauter et que j'suis pas en boxer. »

Il réfléchit un instant à ce qu'il venait de dire et à comment un mec qu'il ne connaissait pas l'interpréterait. Bah, fallait pas se mentir, il passait sa vie en boxer en été de toute façon.
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MessageSujet: Re: An incomplete idiocy | Zachary. An incomplete idiocy | Zachary. Icon_minitimeVen 20 Juin - 9:17
TIL, que les rencontres via balcon sont vachement dévoilant – surtout avec l’autre qui sortait en sous-vêtement (lui-même n'était pas mieux, mais au moins il portait un pantalon). Et que les tortues c’est potentiellement dépressif ; leur moto doit être dans le genre : live slowly, die whenever. Il ne put empêcher un sourire à ses pensées ironiques, tandis qu’il regardait l’homme en boxer tenter de rassurer le reptile. Sans doute brusqué par son cri grondant.

• « J'me suis pas beaucoup occupé de lui ces temps-ci, je pense qu'il essayait de m'envoyer un message. »

Son sourire s'élargit à sa remarque, sans perdre de son air amusé. Il retint dans la foulée que son voisin sortait sans doute de douche.

• « Merci d'avoir crié. Je suis Zachary. Ou Zach. Au cas où ma tortue veut encore sauter et que j'suis pas en boxer. »

Il eut un léger blanc mental lorsqu'il tenta de capter le sens de sa phrase au début. Il écarta ensuite sa main qui tenait la cigarette pour que la fumée n'envahisse l'espace de son voisin.
  J’serai là pour sauver ton boxer~
Un autre blanc. Avant qu’il ne part dans un léger rire à sa glissade mentale. Sérieux, foutu lapsus.
  Ton jour... j’veux dire… sauver ton jour.
 Il tenta de raccourcir son sourire et réguler où son regard se fixait, malgré que toujours amusé par sa connerie. Et quoi ? Ce serait mentir de dire que son attention n’était pas distraite par le boxer de son voisin ; y’avait de quoi sourciller un peu, vu qu’il était presque à poils, hein. Pas de sa faute, hey. Bon il ne pouvait pas blâmer Zach non plus, du coup c’était la faute de Ragnar.
  Ah, Léandre, au fait.
Il lui sourit simplement, avant de tendre son bras libre pour une poignée de main - ils n’étaient vraiment pas loin, ce serait limite possible de faire le saut pour se retrouver dans l’appart' d’en face.
  J’étais justement en train de penser à avoir un animal de compagnie avant de changer d’avis.
Plaisenta-t-il. Il s'accouda ensuite à nouveau contre la rambarde, son regard attiré par le vide un instant. C’était difficile pour lui de ne pas regarder en bas, car il tentait justement de s’en empêcher. Un peu comme essayer de regarder une demoiselle dans les yeux – malgré son décolleté qui attirait l’œil. La comparaison manquait certes de subtilité, mais au moins elle était percutante. Le décolleté était le Vide, cette fois.

Et oui. Il l’attirait.
  Tu l’as depuis longtemps ?
Fit-il en indiquant Ragnar du menton, avant de prendre une autre goulée de sa cigarette. Il soupira sur le côté.
  J’avais un chat aussi, quand j’étais gosse. Mais il était tout le temps malade, surtout en hiver. Du coup j’le forçais à prendre des cachets en les lui enfonçant dans la gorge, mais il me mordait comme si sa vie en dépendait cet idiot ;
Il partait dans un nouveau rire.
  Je n’avais pas arrêté vu que c'était pour son bien…
L'intonation de sa phrase s’éteignit un peu vers la fin, car son esprit fut à nouveau aspiré en bas – mais il n'oublia de porter la clope à ses lèvres. Il prenait ses aises facilement avec les étrangers, Léandre. C'est parce qu’il n'avait pas peur de se prendre un vent ou un rateau.

Mais sinon il avait fini par mourir, ce chat.
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