[jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt
Auteur
Message
Avatar : Lyonesse (Millions Arthur) & Ivan (Snow Bound Land)
Quoi d'neuf ? Coeurs : (31/500) Magasins: Carnet de Bord:
Sydonia H. | Thôt
Sujet: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Sam 1 Aoû - 7:25
Intro : Thôt et l'amnésie Info : Passez à la suite pour le Rp en soi~
Un rêve bien étrange que celui ci... Je n'aurais pas su dire si le visage qui m'est apparu cette nuit m'était connu ou non. Pour ainsi dire, je ne me souvenais même pas si je l'avais déjà vu ou pas le moins du monde... De tels cheveux blonds d'une longueur sans équivoque, et le regard profond et perçant qu'avait cette femme, je pense que je m'en serait souvenu si une telle entité avait croisé ma route. mais étrangement je n'arrivait pas à comprendre comment elle avait pu hanter ainsi mon sommeil... Et bien soit, je trouverais bien une réponse en temps et en heure. Quittant donc mon lit, je le refit presque aussitôt tout juste après en être descendu. Comme un réflexe, l'idée même de prendre une douche ou de manger ne venait qu'après ce geste matinal. Une fois satisfait par la mise à plat de mon lieu de sommeil, je décida donc d'aller prendre une douche, quittant donc ma chambre en évitant les piles de livres ici et là. Depuis quand y avait-il autant de livres d'ailleurs... ? Étrange fait que celui ci...
L'eau me rafraîchira surement les idées me dis-je, et c'est donc empli de cette motivation que je prends la direction de la salle de bain, avant de me rendre compte que je manque d'ouvrir la porte d'entrée donnant sur la rue... Comment puis-je être aussi étourdie et confondre les trois portes du salon entre elles. Faisant demi-tour, j'ouvre cette fois ci la bonne porte et finit par poser délicatement ce qui me sert de pyjama avant de me faire couler l'eau qui se met alors à couler le long de mes cheveux et de mon corps... Un contact étrange au niveau de ma poitrine finit par m’interpeller au bout d'un moment, et c’est en voyant l'étrange bijou qui pend autour d'une chaîne à mon cou que je m’aperçoit que je n'avait même pas tout enlever. Dans l'idée de le poser également sur le lavabo, ma main se met à trembler alors que je fait mine de l'enlever, comme si mon corps n'arrivait pas à se mettre d'accord avec ma raison.. Pourtant, il ne semblait rien avoir de particulier ce pendentif, d'ailleurs je n'arrivais même pas à savoir ce qu'il représentait, comme si je n'arrivait pas à m'en souv...
-Non...
D'un mouvement sec, j'ouvre la porte vitré de ma douche, me jetant devant le miroir surplombant l'évier. Mon visage ruisselant d'eau se reflète alors dans la glace me faisant face. Bougeant mes mains, mon reflet me copie à l'identique, ses gestes étant parfaitement calqués sur les miens. Cette apparence est bien la mienne, je ne délire pas, alors pourquoi... pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me souvenir de ce que représente ce pendentif. Attrapant une serviette pour me sécher en vitesse avant de la nouer autour de la taille, j'en attrape une seconde pour m'essuyer les cheveux. Ces serviettes ont-elles toujours étés là d'ailleurs... Secouant la tête pour éviter d'en arriver à cette conclusion, je finis par retourner dans ma chambre, me posant en plein milieu de celle ci, les bras croisés sur mon torse.
La vérité finit alors par me tomber dessus comme une enclume finit inlassablement par être attiré par la gravité, je ne me souvient absolument pas de quoi que ce soit en ces lieux. Bien des informations se bousculent pourtant dans ma tête; tels que la disparition de la reine ou la royauté en elle même. Je me souviens également du quartier dans lequel j'habite et de la disposition de celui ci, de l'endroit où je fais mes courses et mes soins capillaires. Mais je n'arrive pas à avoir la moindre information sur... moi, ni sur grand monde en soi. Prenant ma tête entre les deux mains, je ne peux alors que lever la tête au plafond, y voyant alors un lustre de plutôt bonne facture...
-Je suis amnésique...
* * * * *
Le RP
Bon, ne pas se décourager... Plutôt que de penser à une véritable amnésie, je préfère me dire que j'ai du prendre un mauvais coup sur la tête ou autre. Je ne sent pas la moindre bosse ou blessure où que ce soit sur le corps, mais il faut bien trouver de quoi se rassurer, non. Ouvrant donc mon placard, je redécouvre ce qui semble être ma garde robe, uniquement rempli d'habits dont aucune n'aurait permit de me faire un minimum discret. Heureusement que je ne me suis pas réveillé au palais, j'aurais presque pu croire à l'idée de faire partie de la royauté. mais non, je semble être de bonne famille ou détenir des revenus plus que convenable, bien que je n'arrive pas du tout à me souvenir de mon activité professionnelle. J'espère vraiment que cette amnésie passera aussi vite qu'elle est venue ! Regardant donc dans l’armoire jusqu'à trouver un assortiment "moins tape à l’œil" que d'autres, je finit par m'habiller entièrement avant d'attacher mes cheveux en une queue de cheval parfaitement faite, surement que c'est ainsi que je me coiffe habituellement vu la facilité que j'ai eu dans mes gestes.
La porte de la chambre finit donc par être ouverte, donnant sur cette rue que je reconnait cette fois ci, ne faisant que m'inquiéter d'avantage sur cette amnésie partielle qu'était celle que j'avais actuellement. Il allait falloir que j'arrive à conserver mon sang-froid quoi qu'il advienne, je n'avait nullement envie de finir attaché à une chaise alors qu'on essayerait d'en apprendre plus sur cette maladie depuis mon propre corps. J'avais donc finit par quitter ma chambre, sans vraiment savoir ce que je recherchait au final. Surement que j'espérait avoir un déclic à observer tout autour de moi si des choses en particulier ne parviendraient pas à envoyer un stimulus suffisant puissant à mon cerveau pour faire revenir toutes les précieuses informations que j'avais perdu dans la nuit... Si je les avait bel et bien perdu dans la nuit d'ailleurs...
Des bruits grandissant finirent finalement par me rappeler à moi. Des grondements qui se faisaient de plus en plus net au fur et à mesure que j'avançais prudemment dans les rues. Je n'étai pas encore parvenu sur la grande place que les grondements se faisaient plus compréhensibles, et il ne me fallu pas bien longtemps pour comprendre qu'il ne s'agissait pas moins que de ces révolutionnaires qui s'étaient élever au milieu des quartiers pauvres, ces mêmes révolutionnaires qui semblaient être à l'origine des explosions qui s'étaient produites il y à quelques jours (tient, je m'en souviens de cet événement là... ). Des révolutionnaires qui semblaient conduire le pauvre peuple à travers le quartier riche, et de ce que j'entendais, ils les poussaient également... à prendre possession des maisons des riches !? Mon esprit ne fit qu'un tour, il était plus qu'évident que si je m'approchais plus de ces gens là, ou qu'ils finissaient pas me mettre la main dessus, j'allais surement me faire embarquer dans cette histoire également. Et dans la situation où je me trouvais actuellement, il était absolument hors de question que ça m'arrive ! Tournant les talons, je m'engouffra alors dans la première ruelle qui s'offrait à moi, avec la seule idée en tête de mettre le plus de distance possible entre eux et moi. Tant qu'ils ne me mettaient pas la main dessus, ils n'aurait jamais ma chambre, sauf en défonçant la porte... Ce fut sur cette idée là que je percuta alors quelque chose... ou plutôt quelqu'un. Etant parvenu à conserver l'équilibre, cela ne semblait pas être le cas pour la femme qui me faisait face. Habillée assez simplement de noir et rouge, le visage de la rousse à mes pieds révélait la présence d'un cache-oeil. N'entendant plus trop la foule derrière moi, je pris alors le temps de accroupir près d'elle, lui tendant une main serviable alors que mes lèvres arborèrent un sourire courtois sans me demander mon avis. Mais mes mots ne semblaient pas en penser moins.
-Veuillez m'excusez. Est-ce que vous pouvez vous lever ?
C'était de ma faute si je n'avais pas regarder devant moi. Et s'il le fallait, j'irais jusqu'à la porter si elle n'arrivait pas à se tenir seule sur ses jambes. Et tant que les révolutionnaires ne me tombent pas dessus non plus... Pourquoi fallait-il donc que tant d’événements m'arrivent les uns après les autres... ?
Auteur
Message
Quoi d'neuf ? Coeurs : (70/500) Magasins: Carnet de Bord:
Jean C. | Anonyme
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Sam 1 Aoû - 16:27
JOUR SEPTIÈME
J'ouvre les yeux. Non. Un œil. J'ai encore oublié. Un léger soupir passe mes lèvres rosées, toujours étendue entre mes draps sombres. Je pose la main sur le matelas. Bonne nouvelle, aujourd'hui, je ne me réveille pas dans l'herbe. Considérable amélioration. Cependant j'ai cette étrange sensation au creux du ventre, elle me dit que je suis ici chez moi .. comme une parfaite étrangère. Anonyme. C'est mon nom et je dois me le rappeler. Me redressant, je finis par sortir de mon lit à pas timides. J'ai toujours peur d'avoir oublié comment marcher. Mais tout va bien. Du bruit dehors, beaucoup de bruits. Des cris, des débris. Je m'approches de la fenêtre, glisse un œil à l'extérieur. C'est la folie. N'importe quoi. Mais. La Reine, elle n'est plus là ! Un rire s'échappe du fond de ma gorge, je ne sais trop pourquoi. Entamant un léger pas de danse, qui me dirige vers mon armoire, je souris. Voilà. Revêtant mes habits noirs et rouges, je pense à cette exaltante libération. Cet immuable sourire sur mes lippes, je me chausse, ajuste mon cache-oeil et ouvre la porte. Parfait.
La foule est là. Elle se déchire en une valse complexe. A droite et à gauche, tous à contre-sens, ils avancent. Passant au travers de celle-ci, me glissant entre les silhouettes, je profite du moment. Ce chaos ne me dérange pas, je marche à vive allure, poussant parfois certaines personnes dans la gueule du loup. C'est si amusant. Souriante, j’avance vers le nœud du problème, le cœur de la révolution, les quartiers riches. Il me semble que je n'attache pas beaucoup d'importance à l'argent. Aucune envie de me retrouver dans ces maisons étranges. Cependant il est amusant de voir leurs propriétaires s'en faire sortir à coup de fourches. Sûre de moi, j'avance là, comme un poisson dans l'eau. Tête haute et regard sceptique sur certains habitants, je suis folle de joie. Du moins … je crois.
Et puis je me fais bousculer et la colère s'insinue en moi .. à une vitesse faramineuse. Je ne comprend pas vraiment .. je veux simplement lui arracher la tête. Est-ce que je peux ? Je doute, et sais que c'est une mauvaise chose de douter. Je veux dire quelque chose à cet impudent, mais la foule devient trop dense, trop importante. Je n'arrive plus à me faufiler. Ils sont tous incroyablement idiots ! J'enrage sans pouvoir rien y faire, une sensation de vide prenant la place de mon cœur, à l'intérieur de mon corps. J'arrive avec peine à me dégager, marchant à reculons dans une ridicule ruelle. Et puis. Boum. Je tombe sur les fesses, faisant à présent face à un homme. J'essaye de savoir. Est-ce que je le connais ? Il me semble que non. La colère est redescendu, mais elle reviendra, je le sais. Diantre. Je le regarde et tout de même, il est beau. Et une autre envie naît dans mon esprit, une envie de séduction. Je ne maitrise pas mes propres émotions, mon propre caractère. Suis-je vraiment comme cela ? Perfide ? Mon œil émeraude perdu dans le néant, se fait rattraper par un regard chaleureux. Chaleureux ? Peut-être.
Me lever ? C'est bien à vous de demander ça, vous êtes la raison de ma chute !
Et encore cette voix hautaine. Je plaque une de mes mains, pâle et fine, sur ma gorge. Je détestes cette sensation. Je finis par tendre ma droite et attraper les doigts du jeune homme. Je me redresse donc et ne sait plus que faire. Ni que dire. Perdue entre droite et gauche, vilainie et séduction. Que choisir ? Qu'est-ce que mon ancien moi aurait fait. Je déteste ça. La colère, elle revient. Non. Non. Je dois improviser, je dois essayer la troisième option.
Je suis Voile. Enchantée.
Voile. Et voilà, j'ai encore menti. C'est irrémédiable, il semblerait, je ne peux pas prononcer mon prénom. Encore moins devant autrui. Tant pis, c'est ainsi. Au moins, il ne cherchera pas à me retrouver. Parce que .. parce que je ne veux pas qu'il me retrouve. Je ne veux pas être son amie. Pourquoi ? Bonne question, mais je suivrais mon instinct. Pour l'instant je veux juste éviter cette foule.
Un moyen d'échapper à cette bande d'idiots assoiffés d'or ?
HRP:
J'espère que ca vous ira les gens, ça fait longtemps que je n'ai pas RP avec Anonyme ;u;
Auteur
Message
Avatar : The Mole / Hisoka Age : 30
Quoi d'neuf ? Coeurs : (77/500) Magasins: Carnet de Bord:
Scarlett G. | Fou
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Lun 3 Aoû - 4:30
~ entre la colère et les larmes ~
“L'information peut tout nous dire. Elle a toutes les réponses. Mais ce sont des réponses à des questions que nous n'avons pas posées, et qui ne se posent sans doute même pas.”
Des yeux de chats. Un félin venait de s'éveiller sur un large drap. Oui. Pas plus que cela pour cette nuit. Très inconfortable. Mais Fou devait s'y faire. Fou devait supporter. Fou devait gagner. Alors il se lève et sort de l'espace naturel pour se diriger vers le monde urbain, le monde de pierre. Aujourd'hui, il fallait qu'il fouille une partie du château. Une partie mais suffisamment pour trouver ce qu'il veut. Ou un minimum. Ou un peu au moins. Non ? S'il vous plait. Donnez lui un minimum de réponses...
Il fallait se tirer. Partir au plus vite. Ses fesses chauffaient. Je sais que vous imaginez des fesses roses mais la vie n'est pas de cette couleur pour aujourd'hui. Fou ne devait pas rester longtemps au château. Bien sûr, il n'avait plus sa place depuis qu'il était un révolutionnaire... mais surtout parce que sa présence pouvait être mal interprétée et tout un destin peut se perturber. Comme les dominos, les idées et calculs malins de Fou tenaient tous seuls mais un rien pouvait tout détruire. Jusqu'au plus petit détail. Alors notre Indiana Jones aux cheveux rouges avait prit ses précautions. Depuis que la reine avait disparu, il avait trainé dans divers lieux pour retrouver celle à qui il avait l'irrésistible envie de poser des questions et chatouiller. Il avait observé comment réagissait les rebelles. Il avait regardé comment chacun se débattait dans sa propre merde. Un grand sourire, à la Joker de Batman, s'affiche sur son visage. Ah qu'ils étaient mignons ces petits bourbons, entourés de bulles de savon... ♫ C'était un jeu. Un jeu de retrouver sa place au milieu de tout cela. Mais Fou préférait regarder de haut. Sans doute que son long séjour à la Tour, lui avait quelque peu donné des envies de grandeur, de contrôle, d'observations et de surveillance. Observer ce qui l'entoure. Critiquer aussi sans doute. Après tout, personne n'était mieux que lui. Fou était plus intelligent que ces moustiques qui volent en ce moment dans la rue à brailler qu'ils veulent richesse et richesse. Pensez-vous que la richesse va changer votre vie ? Pauvre gens.
Notre aventurier avait choisit qu'aujourd'hui, que cette musique de grognements du jour, lui donnerait des ailes. Il ne savait pas encore à quel point ce mot sonnait bien... Profitant du bruit incessant de la population pauvre qui pleurait son désespoir, le jeune homme s'était glissé à l'arrière du château. Oubliant l'odeur putride de l'eau des douves rarement nettoyées et des vieux passages où les chats viennent faire leurs besoins, l'ancien noble se glissait dans ces même rues avec une discrétion féline. Aussi invisible qu'un homme à la coiffure rouge peut l'être, il se déplaçait dans la château dans le seul but de trouver une réponse à ses questions. Même s'il avait l'impression d'avoir passé sa vie entière dans le château, il n'en connaissait pas les secrets. Et cela le dérangeait au plus haut point. Même si la reine avait eu la bonté de le nourrir pendant autant d'années, le jeune homme était loin de croire que les Hommes étaient si bons sans raisons. N'avait-elle pas quelque chose à cacher ? A se reprocher ? Et si elle savait ce qu'il était vraiment ?
C'est quand il avait trouvé une pièce où des dossiers, photos ou vieux objets traînaient, qu'il s'autorisait à s'installer un instant. Pas de protections de plus que celle de bien fermer la porte derrière lui. A clef même, lorsqu'une s'était gentillement glissé par l'intérieur de la pièce. Des personnes qui avaient peur de ne pas pouvoir en sortir si le feu prenait, peut-être ? Parce qu'il avait tout saccagé. Sa satisfaction de cette destruction ne l'a pas empêché de poursuivre sa destruction des objets, décorations et vieilleries dans les pièces suivantes. Il était là, à longer les couloirs, choisir une porte et ouvrir tous les tiroirs. Tous sauf un qui résistait encore et toujours à l'envahisseur...
«Allez...ouvre toi.»
sifflait le jeune homme dans la pièce. Seul, le jeune homme n'était plus celui que les Hommes voyaient de lui. Seul, il était lui. Mais que veut dire soi quand on est un homme enfermé dans une tour ? Peut-être que cela lui était monté à la tête ? Peut être était-ce simplement l'envie d'un Homme ? Peut-être lui avait on caché cette vérité qui le ronge mais dont il ne perçoit pas les contours ? Il fronce les sourcils et donne un violent coup de pied, pourtant assis sur le sol. Le meuble de nuit tombe dans un bruit sourd. On est dans la chambre de la Reine. Rien. Rien d'autres que des chiffons et des bijoux dans cette pièce où un parfum féminin vous bouche les narines. Fou panique. Il continue de froncer les sourcils et regarde de toute part. Nulle part. Nulle part il ne trouvait une quelconque information sur lui. N'avait-il été rien d'autre qu'un plaisir sadique de tenir un autre bipède enfermé ? N'avait-il jamais été qu'un animal que l'on tient en laisse pour qu'il continue de tirer la langue ? Son dernier flash, sa dernière image ou sa vision du passé lui avait pourtant montré un père et sous entendu une mère. Qui étaient-ils ? Avaient-ils vraiment existé ou n'était-ce que le fruit d'une imagination débordante et sadique ? Si cela était vrai, pourquoi ne s'en souvenait-il plus ? Comment peut-on oublier ce qui vous on enfanté... Pour Fou, le simple fait d'avoir pu oublier ses parents l'effrayait au plus haut point. Les raisons, la volonté, les envies de la reine arrivaient ensuite en seconde place. Il n'aimait pas cette situation de doute. Mais alors pas du tout. Fou aimait contrôler, savoir, connaître, maîtriser et prévoir. Malin, il savait se tirer de mauvaises situations. Mais encore fallait-il en connaître la réelle menace. Les autres ou lui même ?
Le cris de la population, vivant sous le seuil d'un minimum vital grossièrement calculé, se faisait plus fort. Le sol semblait même trembler sous ses pieds. Le nouvel oiseau libre, drôlement coiffé, frappa le mur de son point. Il lui fallait déjà partir. Il ne pouvait pas rester. Si le peuple approche alors les riches vont venir se réfugier ici. Fou ne pouvait être reconnu. Il ne pouvait être jugé pour sa recherche de liberté. Il se met à courir, toujours sourcils froncés, et cherche activement une idée pour la suite du film. Soudain, une porte se dessine au fond d'un couloir. Là. Cette porte serait sa solution de sortie. L'homme à l'étoile n'avait pas de dons pour regarder à travers ces carrés de bois, mais il priait tellement fort qu'il y trouve un moyen de s'évader... que le destin se voyait obligé de se plier aux exigences du voleur. La porte s'ouvre. Dans un bruit qui en réveillerait un vampire en hibernation. La lumière naturelle lui fait plissée les yeux. Qu'allait-il y trouver ? La situation stressante était provoquée par un destin rebelle. Quand enfin il put distinguer son contenu, Fou ne perdit pas plus de temps. Il marcha rapidement en direction d'une femme avec de drôles d'ailes dans le dos, pour lui agripper le bras. Si elle avait sursauté ? Si elle l'avait insulté pour ce manque de politesse ? Si elle l'avait mordu par mécontentement ? On ne le saura jamais. Fou n'avait aucunement écouté sa réaction et avait d'autre choses à faire que de se préoccuper de l'avis d'une riche du palais.
Il tire la demoiselle vers lui et s'agrippe à son épaule. L'homme aux milles questions la regarde dans les yeux. Ça fera l'affaire.
«On y va.»
dit -il simplement avant de courir, bras tendu derrière lui, vers la même porte par lequel il était rentré.
Cette inconnue allait servir d'appât. Résidente du château, elle devait être une cible pour ce peuple en colère. Lui n'aurait qu'à prétexter qu'il était un invité ou passé par là... ou alors réveillerait qu'il était anciennement de l'autre côté. Non parce qu'il était révolutionnaire mais pas un de ces idiots. Ne comparez pas trop vite. Ne mettez pas deux poissons dans le même panier sous prétexte qu'ils nagent tous deux sous l'eau. L'un va plus vite, et c'est évidement Fou ! La vitesse, il n'en manquait pas dans les jambes humains non plus. Celui-ci embarquait la demoiselle aux ailes intégrées gratos, en courant cette fois vers l'entrée principale du château. Il la connaissait cette immense porte. Après la porte « Solution », il allait devoir passer celle d'un face à face. Celle du combat à proprement parlé. Fou s'arrête brusquement, souffle et ouvre la porte, arborant un air fier. Il eut le temps de lâcher la demoiselle avant de passer le premier pas...
Quoi d'neuf ? Coeurs : (54/500) Magasins: Carnet de Bord:
Alastar Ri | Noa
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Lun 3 Aoû - 23:24
L'évasion marathon
ft. Thôt, Anonyme et Fou
1095 mots dialogue en bold ♪ Survolez pour lire ♪
Noa se réveilla en sursaut. Comme si elle venait de faire un terrible cauchemar. Éblouie par l'apport soudain de lumière, elle referma les yeux presque immédiatement. Faisant un nouvel essai, elle mit une main sur ses yeux avant de les ouvrir progressivement. Il y avait un drôle de vacarme dehors. Doucement, elle retira sa main et fut émerveillée par le spectacle qui s'offrait à elle. Tant de couleurs ! C'était vraiment magnifique. Tout en sachant pertinemment qu'elle était dans sa chambre, elle avait l'étrange impression de ne pas être à sa place ici. C'était comme si elle redécouvrait cet endroit. Ce n'était décidément pas normal. Elle s'assit sur le lit, histoire de faire le point. Soudain surprise, elle fit les gros yeux en observant sa poitrine. Ces deux machins avait toujours été aussi lourd ? Ça semblait terriblement encombrant, la jeune femme avait l'impression de n'en avoir jamais eu quelques instants plus tôt. Sûrement une conséquence de ce cauchemar débile. Elle se leva de son lit sans se presser, toujours ce drôle de bruit en fond.
Elle s'étira en levant les bras en l'air, avant de lâcher un bâillement quelque peu disgracieux. Soudain, elle sentit un objet froid la toucher. Se tournant elle remarqua que le bout de son aile touchait le mur. Elle eu un énorme sursaut et faillit crier en les voyant. C'est. Quoi. Ces. Trucs ? Elle posa sa main sur l'étrange plumage tout blanc qui lui sortait du dos et sentit quelque chose. Oui, pas de doute, c'était bien les siennes. Mais ce genre de... parties du corps, c'est naturel chez elle, non ? Elle n'arrivait pas à s'en souvenir. D'abord la chambre, puis les flotteurs et enfin ça, quelque chose de vraiment effrayant était en train de se passer. Elle se mit à réfléchir. Elle n'était pas idiote, si elle avait un problème avec sa mémoire, ça partirait tout seul après avoir examiné ses biens. Regardant autour d'elle, elle vit pas mal de bazar. Les meubles était plutôt joli, L'ailée semblait même en être fière. Normal, c'est elle qui les a fait. Très bien, il semblerait qu'elle soit bricoleuse, c'est un atout. Elle se rapprocha du placard et l'ouvrit. Tout les vêtements qu'elle vit lui rappela quelque chose. Ok, donc ça aussi c'était normal.
Après quelques minutes d'inspection, elle put faire un petit topo sur elle même qui lui plaisait bien. Mais ce qui lui plaisait moins, c'est qu'elle ait justement a en faire un. Noa commençait à en avoir sérieusement marre de cette histoire. Inutile de s'inquiéter, tout va rentrer dans l'ordre dans quelques instants. Elle décida de s'habiller en prenant quelques vêtements au hasard. Ce qui était pratique, c'est que ses hauts avait des trous pour les... choses collées dans son dos. Toujours un peu effrayée, elle préférait ne pas les regarder pour l'instant, même si elle sont plutôt jolies. C'est alors que la jeune femme remarqua que les bruits de fond était devenu un brouhaha plutôt gênant. Elle se rapprocha alors de sa si grande fenêtre pour observer avec horreur un groupe de gens plutôt pas content se dirigeant vers elle. Oh mince, aurait-elle oubliée qu'elle est une grande criminelle ou un truc du genre ?
Il fallait vraiment que ça arrive aujourd'hui, hein. Vite, il fallait s'en aller de toute urgence. Elle ne voulait pas rester là quand ces gens seront arrivés. Elle décida de faire des petit bagages, mais elle ne trouva rien de bien à emporter. Elle remarqua une paire de petites lunettes rouges pas loin de son lit. Tiens, elle avait des lunettes ? Mieux vaut les prendre dans ce cas, on ne sait jamais . En saisissant la paire, elle vit un objet plutôt singulier juste derrière. Ca ressemblait à un espèce de rouage bizarre. La blonde avait l'air de bricoler, alors c'est sûrement le sien. Elle fourra les deux objets dans sa poche et décida qu'il était temps de partir. Alors qu'elle se ruait vers la porte de sortie, elle remarqua un ours en peluche sur le lit. Elle hésita un instant, découvrant qu'elle ne voulait vraiment pas le laisser là.
C'est pendant ce laps de temps qu'un type bizarre fit irruption dans la chambre de Noa et lui attrapa le bras. Plutôt surprise, elle vit que le clown commençait à la traîner dehors.
« On y va. »
Elle se dégagea d'abord, puis se mit à suivre l'homme étrange, en prenant soin de refermer la porte derrière elle. Elle avait beau ne pas savoir qui il est, lui semblait la connaître. Aussi pour ne pas paraître suspecte, elle allait le suivre en espérant que tout ça était parfaitement normal. Tout en courant, elle remarqua que ses ailes faisait des petits mouvements réguliers. Qui sait ? Peut-être qu'elle pourra voler avec ces machins, une fois qu'elle se rappellera de la marche à suivre. Ne perdant pas de vue l'homme aux cheveux rouges, elle découvrit qu'elle résidait dans un château. Es-ce un des biens qu'elle a volé en tant que grande criminelle ? C'est peut-être pour ça qu'il y a une foule en colère devant. Les couloirs devenait de plus en plus grand, jusqu'à enfin arriver devant une porte colossale. Non, il n'a pas pour idée de s'enfuir par la porte principale j'espère ?
Mais oui, c'est bien par là qu'il passe. Il ouvrit les portes, et la lumière du jour pénétra dans le grand hall. C'était déjà un miracle qu'ils n'aient croisé personne pour l'instant, mais en passant par là c'est sûr qu'au moins quelqu'un les remarquera. Se faufilant dans l'espace ouvert par son guide, Noa ne faisait même pas attention à où elle allait, tant elle a peur de cette foule en colère. La jeune femme concentrait son attention sur le clown bizarre, et courut aussi vite qu'elle put. Elle s'était tant emballée qu'elle ne remarqua même pas qu'elle faisait maintenant de petit bonds rapides, battant légèrement des ailes comme par automatisme. Il faut dire qu'elles étaient plutôt pratique. Elle dépassa bientôt son guide, alors pour éviter de perdre sa lancée, elle prit les devants et se dirigea vers des ruelles, plus loin de cette foule dévastatrice. Elle n'avait aucune idée d'où elle allait, mais elle devait restée concentrée. En entrant dans une zone biscornue, Noa décida de ralentir la cadence et trottina normalement. Ce fut comme une libération, courir aussi longtemps l'avait épuisée. Elle prit un dernier virage et s'arrêta net en tombant nez à nez avec deux inconnus qui traînait aussi dans les ruelles. Crachant ses poumons de la manière la plus discrète qu'elle pouvait, elle regarda la borgne, puis le garçon et lâcha un essoufflé :
« … Bonjour ? »
Auteur
Message
Avatar : Lyonesse (Millions Arthur) & Ivan (Snow Bound Land)
Quoi d'neuf ? Coeurs : (31/500) Magasins: Carnet de Bord:
Sydonia H. | Thôt
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Mar 4 Aoû - 5:49
Suite à l'impact avec la jeune femme, c'était tout naturellement que je m'étais donc penché à son aide. Enfin, je parle de naturel, mais je ne me souvenais toujours pas de quoi que ce soit concernant une époque précédant mon passé, peut être était-ce même la première fois de ma vie que je faisais cela qui sait... Malgré mon geste amical, les lèvres de l'inconnue laissèrent pourtant échapper une voix hautaine qui m'était clairement destinée. Il était vrai que j'étais à l'origine de sa chute, à avancer sans regarder devant moi, et je ne dis donc rien. Si j'avais été un chat, je pense que mes oreilles se seraient surement rabaissées sur le dessus de mon crâne pour montrer à quel point j'étais désolé. Mais n'étant qu'un homme, surement qu'une lueur d’excuse avait du passer dans mon regard pour peu qu'elle y fasse attention. Finissant finalement par saisir ma main, je l'aide à se redresser doucement jusqu'à ce qu'elle tienne sur ses deux jambes. Je l'aurais bien aider à s'enlever toute la poussière qu'elle devait surement avoir sur les vêtements ayant été en contact avec le sol, mais cela aurait été le plus impoli du monde que de la toucher sans son accord, surtout pour une tâche aussi... étrange. Et je me perd donc dans cet étrange regard d'émeraude alors que je me questionne quand à la présence de son cache-oeil. avait-elle perdue l'usage de ce qui se cachait en dessous, ou bien une toute autre raison était-elle en oeuvre... ? Une lueur de questionnement semble passer dans l'oeil de la femme que j'observe, comme si elle se questionnait sur de nombreux sujets sans parvenir à en trouver la réponse, ou que mon regard devait peut être se faire trop insistant pour elle, avant de finalement me donner son identité. Et presque aussitôt, sans pouvoir dire pourquoi, je sais parfaitement qu'il s'agit d'un mensonge. Je n'arrive pas à comprendre le fonctionnement qui venait de se dérouler dans mon être, mais quelque chose entre le nom qu'elle me donnait et la voix qu'elle avait employer m'hurlait que cette information n'était pas exacte... Si mon âme hurlait toutefois au mensonge, mon corps ne devait surement pas me trahir pour sa part, à moins que mon regard ne soit du genre à pouvoir être lu par la première personne qui passe. Mais entre les bruits au loin, le fait qu'elle soit borgne, et qu'elle ne devait surement pas avoir que ça à faire de me sonder, ma perception intérieure devait surement être encore à l'abri. La politesse voulu donc que je me présente à mon tour, espérant que je me souvienne encore de mon nom. Farfouillant rapidement dans mon esprit, il semblait que j'avais encore conscience de ma propre identité en temps qu'individu, bien que nombres d'autres choses étaient encore floues. Relevant sa main encore entre mes doigts, je viens alors poser un baiser au dos de sa main, comme un autre de ses réflexes que je ne parviens à contrôler. Suis-je donc ainsi dans ma vie de tout les jours ? Une vraie façade de chevalerie on dirait... peut être en suis-je un après tout, bien que je n'ai pas trouver la moindre présence d'arme ou armure à mon domicile
-Thôt, pour vous servir.
Aucune utilité à mentir sur mon nom je pense. Si mon propre coeur hurlait quand aux mensonges des autres, je ne voulais même pas savoir ce que cela aurait pu donner de l'un d'entre eux franchissant mes lèvres. Si je ne pouvais donc mentir, il me restait toutefois encore l'option de ne pas dire toute la vérité, ou de la glisser subtilement sous une autre forme... Le bruit de la foule semblant se faire plus grand avec le temps passant, la femme finit alors par me demander si jamais je connaissais un moyen d'échapper à ces idiots assoiffés d'or comme elle disait. Ne me souvenant même pas de si j'étais réellement un soi-disant chevalier, je préférais ne pas prendre le moindre risque. Rattrapant donc la main de "Voile", un léger sourire amusé semble se montrer sur mes lèvres... Y avait-il vraiment quelque chose d'amusant dans ce que je m’apprêtais à lui dire ?
-Courir ?
Lui laissant un court instant de réflexion et voyons qu'elle ne réfutait pas mon idée, je l'entraîna alors aussi loin que possible de la foule en fonction des mouvements de cette dernière. Il suffisait d'un mouvement à gauche pour que je l'amène à droite, essayant toujours d'éviter le plus possible ces révolutionnaires. Mon corps semble pouvoir soutenir le course à demi effréné, alors que j'évite de courir trop vite pour ne pas épuiser la demoiselle sur mes talons... qui ne semble pas souffler outre mesure. Après quelques minutes de fuite contre des bruits de foule, je parviens finalement à trouver un endroit plus calme que les autres, lâchant finalement la femme à mes cotés. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai amené avec moi d'ailleurs. J'aurais très bien pu la laisser sur place après lui avoir proposer de fuir, mais à la place je l'amenais avec moi comme pour la protéger ou la garder auprès de moi. Vivement que mes souvenirs me reviennent au plus vite, je n'aimais vraiment pas cette sensation de ne pas me connaître moi même. Car si mon corps me guidait certaines fois, le sensation de ne pas me contrôler moi même n'était pas des plus agréables.. Je m'appuis contre un mur pour reprendre un peu mon souffle, étonné de ne pas ressentir de point de coté malgré les nombreux virages effectués dans les rues. Pour ne pas rester dans le silence, j'allais essayer d'engager la conversation avec celle qui se faisait nommer Voile. Peut être qu'un sujet quelconque aurait finit par amener à une étincelle ancrée en moi, mais avant que je ne puise entrouvrir les lèvres, un étrange bruit d'oiseau parvient à mes oreilles. Non pas que le bruit m'était inconnu, mais plutôt qu'il semblait provenir d'un oiseau de grande taille à proximité... Essayant de tendre l'oreille, le bruit me semble alors venir... de la même hauteur que nous ? Me relevant du mur, mon regard se porte alors au coin de la rue qui fait l'angle, mon coeur battant un rythme un peu plus élevé alors que j'attends de voir ce qui s’apprête à nous foncer dessus. Au besoin, mes bras étaient déjà prêt à aller saisir la rousse au cas où un impact était à prévoir... Mais mon coeur fut bien soulagé de voir une femme franchir cet angle... UNE FEMME AVEC DES AILES !!! Si mes yeux était capable de sortir de leur orbite, je crois qu'ils l'auraient fait bien volontiers à cet instant. J'était tellement perdu dans cette surprise que les mots qui suivirent m'échappèrent à moitié, ne captant qu'une bonjour interrogateur...
-Mademoiselle.
M'étant incliné légèrement pour la saluer, mon regard finit par se perdre à nouveau dans ses ailes qui s'étendait dans son dos comme une extension de son propre corps, faisant alors naître en moi des milliers de question quand à leur existence et le fait qu'une femme ailée était juste en face de moi. Il n'y aurait pas eu toutes ces histoires de mémoire perdue et de révolutionnaires que je l'aurais surement assaillie de milles et une questions sur ses origines ailées. Un mouvement derrière celle ci rappela d'ailleurs mes yeux qui tombèrent alors sur la silhouette d'un homme. Et sans que je ne sache pourquoi, cet homme ne m'inspirait pas pourquoi. Quelque chose en moi me disais de me méfier... mais cette voix se tu bien assez vite... Ces ailes étaient juste magnifiques, et je ne pouvais que rêver de ce que je pourrais faire si j'en possédais aussi. De tout les paysages que je pourrais voir et découvrir... Tient... ? Est-je toujours aimer la découverte ? une nouvelle question qui s'ouvrait à moi...
Auteur
Message
Quoi d'neuf ? Coeurs : (70/500) Magasins: Carnet de Bord:
Jean C. | Anonyme
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Mar 4 Aoû - 6:49
JOUR SEPTIÈME
Au milieu de cette allée étroite, nos deux silhouettes ont presque l'air tranquilles. On pourrait croire à une courte quiétude. Une discussion calme. Et pourtant. De part et d'autre de cette ruelle, le monde semble se déchirer. Des cris et des bruits de courses, de verre brisé, de chair abîmée … Peu à peu, le quartier rutilant est envahit par la frénésie. Et je suis persuadée qu'elle est inarrêtable. Le pire étant que cela ne me pose pas de problème. J'ai beau essayer de trouver la peur, la panique, je ne vois à l'intérieur de mon corps que de l'agacement. Oui, je suis agacée par ce son infernal, par la bêtise, par une foule absurde qui croit en sa délivrance avec un peu trop d'enthousiasme. Fuir, ou tout du moins s'écarter de cette zone d'absurdité est une bonne idée. Mais je ne suis pas sure d'être capable d'y arriver seule. J'aurais aimé mais … ma mémoire m'a quittée et je crains que d'autres de mes capacités ne la suive. Mon état pose question et je ne dois pas prendre de risques. C'est pour cela que je m'interroge sur mes choix et qu'en cet instant, j'observe avec une curiosité certaine, mon bien galant vis-a-vis.
Le baiser sur le dos de la main. Je dois avouer, je suis surprise. Et une fois de plus j'essaye de comprendre ce que je ressens. Un mélange étrange de colère et d'envie. Mon œil émeraude prend la forme d'une amande alors que mes cils papillonnent. Je crois que je veux le séduire, le voir plier sous mon regard et se tortiller pour obtenir mes faveurs. Je crois que lorsque je veux séduire, c'est pour mieux poignarder par la suite, avant de remuer le couteau dans la plaie. Je crois que j'aime la douleur. Celle des autres. Mais la main de cet Apollon me sors de mes pensées. Il est bien dur de se retrouver dans un environnement aussi agité. Je lève mon regard sur le chevalier. Il a l'air d'un chevalier. J'attend sa solution miraculeuse, et lorsque celle-ci arrive, un sourire revanchard franchit mes lèvres. Courir. Je sais faire. Et mes pieds se déroulent seuls sous mon corps, mes pas s’enchaînent avec de plus en plus de force, de vitesse. Encore une fois je jongle entre les corps, passe et repasse avec amusement au milieu de cette tempête de monde. Je m'amuse une fois de plus, à ne pas faire attention à eux. Et puis. L’arrêt, brutal.
Ah. Pourquoi ? Cette sensation. Les doigts qui ont lâchés les miens. C'est tout comme si ils m'avaient transpercés. Je me sens. Vide. Triste. Froide. Pourquoi ? Je déteste ça. La chair de poule glisse sur mes bras, ma nuque, mon dos. La plus horripilante des sensations. Je. J'ai l'impression qu'on m'abandonne. Qu'on me lâche. Que je tombe. Je reprend mon souffle et mon regard se fait noir, en direction du fautif. Et puis je pense. Non. C'est mieux. Plus jamais il ne doit reprendre ma main. On ne me touche pas. Je ressens trop. Le vide. Il ne faut pas qu'il sache qui je suis, il ne faut pas qu'il fasse croire qu'il est mon ami. Je me redresse, le souffle étant revenu s'abriter dans mes poumons. Je le regarde, tête haute, m'apprête à faire une remarque bien sentie sur l'air bête qu'il affiche ainsi, bouche béante. Et puis. Mes sourcils se froncent. Qu'est-ce qu'il se passe .. encore ?
Une femme ailée … rien que ça.
Je marmonne puis roule des yeux. De l’œil. Tout est si dérangeant. Et ma mauvaise humeur est de retour. Prête à arracher chaque plume de ces ailes et regarder cette inconnue se tordre de douleur, petit à petit. Mais ce n'est pas intelligent. Pas raisonnable. Je veux rester en vie. Je veux m'échapper. Et je ne le peut toute seule. Alors il faut rester .. raisonnable. Je relève donc la tête, le regard droit et fier. Fini. Je ne me laisserais plus déstabiliser par ces bouts de moi qui manquent à l'appel. J'irais les chercher, de force. Je les attraperais et les traînerais sur le sol sans leur laisser le moindre espoir de résistance. Haussant un sourcil à la vue de la toux peu charmante de la demoiselle, j'attend qu'elle parle. Bonjour. Certes. Qui est-elle ? Que veut-elle ? Je vois l'homme aux cheveux longs, devant moi, qui se courbe de nouveau. Je passe devant lui sans m'arrêter.
Est-ce que vous nous suiviez ? Que voulez-vous ?
Une silhouette filiforme attire mon regard. Mon œil se plissa légèrement et j’avance une fois de plus, ma voix retentissant dans la ruelle. Rebondissant sur les murs décrépis pour retomber dans le silence.
Vous ! Montrez-vous !
La confiance. Ce concept délicat. Nous sommes en temps de guerre. C'est amusant, tant qu'on est pas en danger. Et un écho de souvenir, un bris de mémoire me rappelle de fuir. Un écho lointain me pique. On me veut. On me cherche. On me poursuit. Pourquoi ? Pourquoi la Reine me veut ? Je dois fuir. Intelligemment. Qui sont ces gens ? Le poing clos, ma main tremble légèrement. Cette vague de peur ne semble pas venir de moi, mais de ce passé. De cet ancien moi qui a resurgi. Tout à coup.
Auteur
Message
Avatar : The Mole / Hisoka Age : 30
Quoi d'neuf ? Coeurs : (77/500) Magasins: Carnet de Bord:
Scarlett G. | Fou
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Lun 10 Aoû - 5:58
~ entre la colère et les larmes ~
Une brique dans un mur scellée vaut mieux qu'une perle dans un collier enfilée.
On court. Fou ne sait même pas vraiment pourquoi. On court c'est tout. Plus un homme de culture que d'aventure, l'ancien prisonnier se lança dans une fausse imitation d'un conseiller en histoire et architecture :
«Nous sommes ici dans un des plus beaux lieux des sombres ruelles. Lieu d'art et d'histoire, c'est le vieux théâtre malheureusement abandonné.Ensuite pour ce qui est de ma personne, je suis un homme tout ce qui a de plus ordinaire»
Dans une ruelle. Que faisaient-ils là ? Fou voulait savoir ce que les jeunes rebelles avaient à revendiquer. Tous ces pauvres qui crient famine. Tous ces pauvres gens qui souffrent. Ils ne voulaient pas les aider, il n'avait rien à y gagner, mais au moins entendre si leurs discours tenaient la route. Il se prenait pour un grand analyste ? Non. Un homme curieux qui connaît la qualité et la force des paroles de l'humanité. Rien que ça.
C'est donc un peu bougon que Fou marchait derrière la femme aux ailes blanches. Jusqu'au moment où deux personnes vinrent à leur rencontre. C'était pas peu dire. Ils allaient vite. Nous aussi. Apparemment. Fou n'avait pas suivit grand chose. Cela lui important peu. Il boudait presque. Malgré tout une série de réactions émanantes d'une voix suave l'interpella :
«Vous ! Montrez-vous !»
Qui t'es. Qui est là. Mon dieu des gens. Peut-être des tueurs. Qu'est ce qu'elle était parano cette jeune femme. Surement le fait de ne pas voir une partie du monde. Comme les chevaux, si on marchait derrière elle, la belle inconnue allait donner un coup de sabot. Fou avait envie d'essayer. C'était idiot. C'était inutile. Mais Fou était encore un enfant. Il était aussi un homme qui aimait tester, innover, chercher et comprendre. Bien sûr, il était difficile de comprendre les deux personnes qu'il avait maintenant devant lui. L'un était un homme habillé comme un noble et l'autre une femme avec un cache œil qui le regardait d'un.. mauvais œil. On lui avait donc enlevé le bon ? Pauvre demoiselle qui ne devait voir maintenant que la froideur du monde. Apportons lui donc un peu de fantaisie. Plus encore qu'un test d'équidé. Notre héros de roman arbore un sourire enfantin, lie ses mains contre son large dos et vient discrètement vers le petit grand prince sexy, trop occupé à baver sur sa veste aussi cher que de la fourrure , en regardant les ailes d'ange déchu de la blonde. Fou balançait comme une pendule, surement par habitude avant un mauvais coup et se glisse derrière sa proie. Avec une lenteur et allure sensuelle, il vient discrètement se fondre derrière lui. L'ancien prisonnier de la doux se met sur la pointe des pieds pour mieux admirer sa capillarité, à vue d'oiseau. Bien heureux devait être cet homme de ne pas avoir offert un douillet nid coloré à des oiseaux mal élevés. Bien heureux aussi de ne pas offrir une toile à des pigeons un peu artiste dans les fesses. C'est qu'ils étaient bon viseurs, une fois en vol.
Tout aussi sensuel, il vient doucement glisser ses deux mains dans le cou et tire les cheveux du riche. Prenant soin de déconcentrer le nid sur pattes avec une des mains, il prit soin de détacher le ruban qu'il avait dans les cheveux. Manquerait plus que les princes ne connaissent pas les règles de port des bijoux. Doucement, comme un voleur, le révolutionnaire discret tire sa trouvaille. Les cheveux soyeux de l'homme qui devait prendre une douche après chaque aventure d'un soir, flottèrent dans l'air sous l'effet du relâche.
«Vous voilà vous aussi libéré,après que moi je l'ai été. Venez y goûter, vous en redemanderez.»
Devant la longue chevelure du jeune homme, Fou n'a pas pu s'empêcher de lever sa main vers le crâne et venir remuer longs poils crâniens de ses doigts. Parfaitement conscient que le bipède à la touffe d'herbe violette n'allait assurément pas apprécier ce petit numéro, il profita de la surprise pour rapidement faire un petit saut vers la borgne. Ne perdant pas de temps, pour éviter de lui aussi finir borgne par le coup bien placé d'un chevalier entrainé. Le bleu s'approcha donc de la demoiselle, vint une nouvelle fois derrière la personne qu'il avait choisit comme prochain partenaire et vint attacher le ruban, cachant le dernière œil en marche de la seule inconnue sans ailes. Elle avait maintenant un ruban noir à gauche et un ruban vert émeraude de l'autre côté. Un vrai sapin de noël !
«Madame, ce présent est pour vous.Permettez-moi de vous aider à cacher l'horreur et la colère qui règne dans ces lieux...»
N'en était-il pas un peu responsable ? Fou ne savait même plus si son camp était bien définit. Maintenant, plusieurs groupes s'étaient formés parmi les révolutionnaires et l'on ne pouvait plus parler d'un soulèvement. Maintenant, ce n'était que petites tribus de gens mécontents qui criaient leurs malheurs en espérant se faire entendre. Les gens se marchaient dessus. Les gens se crachaient dessus. Dans les rues, rien n'était beau à voir. Alors la demoiselle pouvait bien devenir aveugle un instant et savourer la douceur des odeurs épicées que l'on percevait encore au milieu de tout ce remue ménage.
Avec ses réflexions, il en était arrivé à la possibilité suivante... S'il provoquait les nobles, peut-être aurait-il plus d'information sur lui. Dans un excès de colère ou de gêne, les Hommes sont souvent plus bavards. Que ce soit sous forme de « dégage, je suis pas une noisette » ou sous forme de « moi je suis riche, ma maman m'achète des sucettes »... tout élément était bon pour en apprendre plus. Et en apprendre plus sur ceux qui l'entouraient, c'était toujours un moyen pour Fou de mieux maîtriser, anticiper, étudier, connaître et peut être même apprécier. La demoiselle quand à elle, avait le droit à une étude sur sa richesse également. Était-elle une noble habillée en souillon ? Oui je sais, vous avez déjà vu ça quelque part. Sauf qu'avec un seul œil et une seule chaussure... cette demoiselle n'aurait pas l'air fin. Mais peut-être notre héros de roman souhaitait-il également mesurer la patience et la résistance des nerfs de ses congénères ? En tout cas, tout n'était pas que par jeu ou véritable envie de faire faire caca au monde. Pas pour aujourd'hui. Aujourd'hui, il fallait qu'il sache.
Alors, il se tourne ensuite vers Noa. Même s'il attendait inconsciemment que l'autre bel homme dans cette rue le frappe, son cerveau continuait de réfléchir à une sortie, à une réponse. Cette fille qu'il regardait, elle l'avait suivit et il l'avait suivit par la suite. Comme ça. Pour rien. Parce qu'il n'y avait pas d'autres chemins sans doute non plus. Mais pourquoi. Qui était-elle. Fou n'aimait pas ne pas savoir.
«Je ne vous demanderai pas comment vous avez des ailes, je pense que c'est ce que trop de personnes vous posent et ce qu'était en train de se demander tente-six fois le baveux à ma droite...mais pourriez-vous au moins vous dire votre nom, que je puisse dire qui m'a permi de sortir sans encombre de la place principale et qui m'a trainé pour trouver deux autres chouettes copains qui sont dans la même galère que nous mais peut être aussi des ennemis à terrasser... ?»
La touffe rouge se tourne vers les deux autres acolytes et demande, en sifflant presque comme un serpent :
«Et vous qui êtes-vous ?»
Même si les personnes ainsi questionnées avait plus l'habitude de répondre par leur nom ou prénom, Fou espérait tout de même qu'ils seraient assez serviable pour lui en dire plus sur leurs véritables intentions.
Reine ou pas, Fou devait avancer sur l’échiquier. Avec ou sans eux, il devait gagner la partie ~
Quoi d'neuf ? Coeurs : (54/500) Magasins: Carnet de Bord:
Alastar Ri | Noa
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Jeu 13 Aoû - 6:29
Oubli
ft. Clown, Cyclope et Violet
557 mots dialogue en bold ♪ survolez pour lire ♪
Et dire qu'avec ces ailes extravagantes, Noa pensait être la plus bizarre ici. Le quatuor était un mélange pas vraiment homogène. On avait un ange, un clown, un bourgeois et une borgne. Super. D'ailleurs cette dernière n'était pas des plus aimables. Alors que le jeune homme était très poli, son acolyte avait l'air plus patibulaire qu'un gros chien. C'était quoi son problème, à la rouquine ? À critiquer ses plumes, non mais. La blonde s'était sentie plutôt vexée par cette pique, et elle n'allait pas se laisser marcher sur les pieds. C'est alors que madame neuneuil se rapprocha de l'ailée, la mettant dans une position plutôt inconfortable. Pardon ? La suivre ? C'était la goûte d'eau qui faisait déborder le vase. Reprenant de l'assurance, Noa regarde de haut en bas son adversaire avant de lancer :
« Difficile de vous avoir suivi si on vient de l'autre direction, le cyclope. Et puis à part pour savoir comment devenir une vieille aigrie, je vois pas pourquoi je te suivrais. »
Hum, c'était pas très gentil. Et puis tout s'est compliqué. Cyclope pointait le clown que l'ailée suivait. Quoi, lui aussi c'est un grand criminel ? Ayant remarqué que le regard de la rouquine a soudainement changé, elle s'apprêtait à s'excuser quand le partenaire de course se mit à faire son show. Enfin, façon de parler. C'était plus digne d'une exécution en place publique que d'un spectacle. Noa osait à peine regarder ce type aux cheveux rouges tripoter un autre homme qui visiblement n'était pas aussi à l'aise que le premier. Ce type. Est un. Violeur. Puis, comme si de rien était, il lui vola son ruban. D'accord, si tu veux. Puis il se mit à... attacher le ruban sur l'oeil de Cyclope ? Ok, là ça devenait un sérieux problème.
Noa connaissait vraiment cet homme ? Même avec des troubles de mémoire, avoir un clown violeur dans ses contacts est difficile à oublier. Puis soudain, la vérité éclate. Reculant un peu lorsqu'il se tourne vers lui, Noa écoute le discours de Ça. Alors comme ça ils ne se connaissent pas ? C'était un peu gênant. Jouant avec une mèche de cheveux, elle n'avait pas vraiment envie de répondre. Tout cela était trop pour elle. Elle est au milieu d'une ruelle insalubre, avec trois inconnus et tente d'éviter une foule en colère, mais elle ne sait toujours rien. Rien sur le pays, sur ce château, sur ces gens, sur la foule, sur elle même. Elle en avait assez. Il fallait tout dire, même si cela pouvait lui attirer des problèmes. Elle en avait trop sur le cœur.
« Des... ennemis à terrasser ? Heum. Clown, Cyclope, Violet. Écoutez. Je... Je dois vous dire un truc. Je n'ai absolument aucune idée de qui vous êtes. Je ne sais pas pourquoi j'étais dans un grand château, ni pourquoi il faut terrasser des gens. Tout ce que je sais, c'est que je m'appelle Noa, et que... J'ai peur. Je ne comprend rien et ça m'énerve. C'est le vide dans mon esprit. J'essaie de me souvenir de trucs, mais ça marche pas. »
Sentant que l'ambiance devenait un peu trop pesante elle décida de finir sur une note d'humour, riant maladroitement à une blague qu'elle ne trouve même pas drôle.
« Mais... si ça se trouve, je me suis juste cognée la tête et je dramatise un peu trop ! Ahah... »
Sa mèche de cheveux était maintenant toute décoiffée à force d'être tripotée.
Auteur
Message
Avatar : Lyonesse (Millions Arthur) & Ivan (Snow Bound Land)
Quoi d'neuf ? Coeurs : (31/500) Magasins: Carnet de Bord:
Sydonia H. | Thôt
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Sam 15 Aoû - 8:15
Avoir des ailes... Je n'arrivais même pas à mettre mes idées en ordre alors que j'essayais de m'imaginer ce que je pourrais faire si j'avais les mêmes caractéristiques physiques. Surement que je ne pourrais pas porter des vêtements identiques à ceux que j'avais trouver dans mon armoire, mais j'avais le sentiment que les découvertes possibles en comparaison mettrait ce point là bien derrière... Toujours était-il qu'alors que mon esprit essayait de mettre mes idées en ordre, la blonde se mit à prononcer des mots dans ma direction, qui devait surement nous être destinés, ce qui me fit revenir à moi afin de les écouter. La première remarque désobligeante me fit alors comprendre qu'elle s'adressait directement à la rousse, et la seconde me fit penser que celle ci n'apprécierait certainement pas la manière dont on venait de la traiter à l'instant.
Ne souhaitant pas me trouver au milieu d'une joute verbale ou physique entre les deux femmes, j'allais pour m'interposer entre les deux, principalement du coté de la rousse puisque la blonde semblait avoir son propre camarade elle même quand une drôle de sensation de toucher se fit sentir sur le sommet de mon crâne, comme si un courant d'air venait parcourir l'arrière de la tête. Secouant la tête pour essayer de m'en débarrasser, une mèche mauve vint alors apparaître dans mon champ de vision, et à moins qu'un inconnu vienne d’apparaître sur les lieux, il ne pouvait s'agir que l'un de mes propres mèches. Passant une main derrière moi, je me rends alors compte que mes cheveux se sont détachés sans raison aucune, et je me retourne alors dans l'espoir de la trouver. Quelle ne fut pas l'étrange surprise de voir l'homme étrange que j'avais perçu derrière les ailes de la blonde se trouver derrière la rousse ce coup ci. Mon ruban entre les mains, donc le coupable de ce courant frais, il le nouait par dessus l'oeil encore valide de celle ci, la rendant temporairement aveugle. Oubliant cette histoire de de noeud, je m'approche alors de cet étrange de la nouvelle aveugle et du fou qui recule alors en direction de la seconde femme avant de saisir la première d'une main pour la ramener vers moi, avant de détacher mon ruban alors qu'un léger sourire accueille le retour de sa vue.
-Permettez moi.
Rangeant le ruban dans une poche de la veste, je me promet à moi même de faire plus attention à mon entourage la prochaine fois. Encore heureux que le clown ne se soit contenté que de cela, car la seule idée qu'il aurait pu s'emparer ce collier qui me semblait si important me rendait malade à en vomir. Heureusement que ne franchit la barrière de mes lèvres d'ailleurs. A la place de cela, je suis alors l'homme étrange des yeux alors que mon corps pivote sur lui même tout en gardant la main de la rousse entre le miennes. Sans vraiment la serrer plus que de raison, je ne comptait toutefois pas la lâcher aussi facilement si jamais elle comptait aller voler dans les plumes à la blonde. Non seulement il y avait surement des choses à apprendre sur la nature de l'inconnue, mais je n'avais pas non plus envie d'attirer les révolutionnaires qui se trouvaient non loin de là surement. Écoutant le ton venimeux du rouge à notre égard, je préfère prendre l'initiative de la réponse avant que le rousse ne réponde vu le caractère qu'elle semble avoir aussi ardent que sa couleur.
-Nous ne sommes que de simples passants qui aimerions continuer notre route si vous n'y voyez pas d’inconvénients...
Le simple fait que le clown puisse ne serait-ce que nous voir comme des ennemis potentiels à terrasser me fit passer un frisson le long de la colonne vertébrale. Cet homme n'était pas sain d'esprit, et je ne tenais absolument pas à être là lorsque cette tare se déclencherait sans crier gare. D'une certaine manière, j'avais presque envie de retourner m'enfermer chez moi le temps que les paysans se calment que que ma mémoire me revienne petit à petit ou en bloc. Il était tout simplement impossible que je sois devenu amnésique sans raison valable et que plus aucune information ne subsiste en moi. D'une manière ou d'une autre, tout le monde aurait pu être un danger pour moi en réalité... qu'il s'agisse du clown face à moi, de la rousse qui devait surement ressentir mon corps trembler légèrement via nos deux mains, ou la blonde derrière le fou qui prit alors la parole. Fait étrange dans ses propos, elle avoua ouvertement ce que moi même je me forçais à taire, donc le fait de n'avoir aucun souvenirs des gens qu'elle croisait, ne sachant même pas donc si nous étions des alliés ou des ennemis. Ce qui ne fit que renforcer mon propre sentiment que le rouge était dangereux d'avoir ainsi amener la blonde ici, puisque aucun des deux ne semblait connaître l'autre. Deux inconscients autant l'un que l'autre...
-Même amnésique, vous devriez pourtant savoir que ce mal est très mal vu par ici. Si j'étais vous, je me tasserais dans un coin le temps que tout se calme que ma mémoire revienne...
Bien entendu, je ne comptait pas le moins du monde dire que je l'étais également, mais je ne pouvais me résoudre à la laisser ainsi pour une raison ou une autre, quand bien même mon seul conseil pour elle était de se faire petite loin de tout. D'ailleurs si elle pouvait repartir avec le clown, cela calmerait surement grandement mon coeur qui ne cessait de battre sans cesse sans que je ne sache si c'était à cause des événements qui s'enchaînaient ou à cause de sa présence à lui... Je ne demandais qu'à partir une nouvelle fois d'ici. Mais quelque chose me retenait encore ici et mes pieds refusait de quitter le sol. Peut être qu'au fond de moi, je voulais voir la suite de la scène actuel. Savoir si la rousse allait voler dans les plumes de la blonde, taper le clow ayant jouer avec sa vue, me suivre alors que je souhaitait partir, ou bien s'en aller de son propre coté. Savoir ce que pouvait bien être ce drôle d'énergumène, et qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir en tête à agir ainsi. Puis savoir également qu'elle allait être la décision de la blonde amnésique...
Décidément, j'aurais mieux fais de rester chez moi ce matin...
Auteur
Message
Quoi d'neuf ? Coeurs : (70/500) Magasins: Carnet de Bord:
Jean C. | Anonyme
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Ven 21 Aoû - 1:13
JOUR SEPTIÈME
La méfiance en mon cœur, j'observe les deux silhouettes qui sont apparues. La femme ailée me regarde d'un drôle d'air et mes sourcils se froncent face à tant de désarroi. Elle se reprend, s'avance, parle. Des mots de trop. Une phrase de trop. Des paroles en l'air qui me font l'effet d'un court-circuit. Un frisson glisse le long de ma colonne vertébrale alors que mon œil émeraude brûle en direction de l’impétueuse. Mes poings se resserrent alors qu'un grognement s'échappe du bord de mes lèvres. Et cette envie. Ce désir. Grimpant en moi à la vitesse d'une tornade emportant une feuille. Mon esprit lui, s'engourdit en pensées agréables. Les sons que son corps pourrait émettre alors que je viendrais le tordre. La sensation que procurerait un couteau tout contre ses plumes. Tant de délectation et qu'une seule chose à faire pour que mes rêves deviennent réalité. Un pas. Si proche et ... Voilà dans mon chemin le nobliau. Est-il donc persuadé d'être chevaleresque, venant ainsi au secours de l'irréfléchie demoiselle ? En tout cas, il semble empli de bonnes intentions et cela peut être utile.
C'est alors que je vois devant moi, se glisser comme un serpent, la silhouette filiforme qui m'avait inquiétée plus tôt. Un homme étrange, captivant. Mon regard s'accroche à lui et son étrange danse. Je ne vois guère ce qu'il fait subir au gentleman, si ce n'est qu'il se colle tout contre lui. La scène me laisse perplexe. Et un peu amusée. Le coin de mes lippes se soulève. Jusqu'à ce qu'il se retourne. Nettement moins amusant. Je lève mon œil sur lui, l'air fier et concentré. Je le jauge du regard, attend de voir ce qu'il fait. Il glisse derrière moi. Je ne bouge pas. Curieuse. Qui est-il et que veut-il ? Je suis persuadée de pouvoir comprendre ou tout du moins de pouvoir essayer, si je le laisse libre de ses mouvements. C'est alors qu'une drôle de sensation m'envahit. La douceur du tissu et puis .. le noir complet. La raison de cet acte, quelque peu flou à mes yeux, me laisse un sourire amer. L'horreur des lieux ne me dérange pas. Tant qu'elle ne m'atteint pas. Mais aujourd'hui, cette horreur se repend partout, à une vitesse incroyable. Et le noir viscéral qui engourdi ma perception, ne me rassure pas outre mesure. Je me sens mal. Mal à l'aise. Et puis je sens une main, chaude, qui me tire. Je perds l'équilibre un instant avant de recouvrir la vue.
Devant moi, Thot. Toujours prêt à rendre service semble-t-il. Il me sourit et je ne sais trop quoi penser. Je ne sais déjà pas comment me comporter, il est inutile de m'imposer colère, tristesse et étonnement. Dans le vague un instant, je l'observe, me demandant ce que je dois faire. Si je sais que je dois réprimer l'ailée et encourager l'original, je n'ai aucune idée de la façon d'agir en la présence du noble. Je tourne et retourne cette question dans mon esprit, jusqu'à ce que la voix de l'étrange homme revienne à mes oreilles. Qui nous sommes ? C'est une question à laquelle je n'aime pas répondre. Heureusement, le galant y répond à ma place et de la meilleure des façons. Des fuyards. Sans port d'attache et sans destinations. Sans identité. C'est ainsi que je me sens à ma place. Un endroit agréable où poser des questions est proscrit.
Quand tout à coup, on m'arrache de mon petit paradis. La voix criarde de la blondinette. Et ses paroles ahurissante. Sa folie paraît plus prononcée que celle de celui qu'elle nomme Clown. Petite imbécile. Et la colère qui plane encore en moi, comme un doux vêtement, elle m'habille chaudement. J'observe l'inconsciente quand la voix grave de mon compagnon d'infortune retentit, me rappelant soudainement que sa main est toujours dans la mienne. Je m'en dégages délicatement, lui lançant un regard entendu. Je frotte tout de même cette main réchauffée avec sa jumelle, froide. Le vide qui veut glisser dans mon esprit. Je ne le laisserais pas faire cette fois-ci. Je prend la parole pour ne pas y penser.
Je suis peut-être un cyclope, mais mon unique œil me permet de voir bien mieux que les tiens. Il faut être aveugle, ou fou, pour révéler de telle chose. Perdre sa mémoire est une maladie. Je n'ai pas besoin de quelqu'un de vicié dans mes pattes. Fuir les sauvages rouges et bleus est bien suffisant. Alors, ne dis plus rien et ôte toi de mon chemin.
Tête haute, je m'avance vers elle et la pousse d'un revers de bras. Elle est bien chanceuse que je ne lui fasse rien de plus. J'avance un peu plus, quelques pas me séparant du bout de l'allée. J'entend les cris au loin. Je ne peux pas m'aventurer dans ce chaos seule. Je me retourne finalement et mon œil émeraude vient trouver Thot. C'est à la fois autoritaire et doucereuse que je lui fais ma requête.
Me suivez-vous ?
Auteur
Message
Avatar : The Mole / Hisoka Age : 30
Quoi d'neuf ? Coeurs : (77/500) Magasins: Carnet de Bord:
Scarlett G. | Fou
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Ven 28 Aoû - 6:02
~ entre la colère et les larmes ~
Certains sentent la pluie à l'avance : d'autres se contentent d'être mouillés.
Tendresse. Douceur. Un contact. Deux mains, deux bras, une union. Le prince aux cheveux libérés venait déjà de récupérer son ruban. D'un geste, il avait attrapé le poignet de notre héros de roman et reprit son bien. Le rebelle frisonne et sourit. Bien. On pensait que le jeu était arrêté ? Que la vie était redevenu sérieux ? Que le loup ne chasserait plus les moutons ? Croyez ce que vous voulez, je tourne toujours autour de l'enclos, se disait le voleur pendant que les deux autres inconnus les fixaient avec un semblant d'interrogation. D'ailleurs celle avec un cache œil avait l'air soulagé. Sans souffler, son visage exprimait le sentiment d'apaisement dès que le propriétaire du bout de tissu avant répondu aux questions de Fou et contré son intervention. Fou a un rictus. Qu'elle était mignonne. N'était-elle pas capable de réagir par elle même ? Ne pouvait-elle pas énoncer le fond de sa pensée ? Elle avait besoin d'aide. L'aide d'un beau jeune homme en plus. Quelle blague. Quelle profiteuse. C'est sûr, elle n'allait pas gagner le combat de coq.
«Bêêêêêêêêêêêh.Bêêêh.»
Moutons. Oui, c'est le cri du mouton. Il bêle. Il fait un bruit agissant lors que le pauvre animal a choisit de crier au loup pendant des heures. Fou se permet de se moquer. Il a même laissé un instant, un sourire mauvais s'afficher comme les mauvaises traits d'un dessin. Très vite, il avait fallu les effacer d'un coup de gomme. Très vite, sinon le masque allait tomber. Mais le risque était faible puisque ces gens étaient idiots. Idiots de simplement répondre qu'ils sont venus se promener dans le coin. De simples passants ? Mais bien sûr. Qui « ne faisait que passer » dans un monde en explosion ? Il n'avait aucunement l'intention de volontairement passer pour un idiot. Qu'on ne le prenne pas pour ce qu'il n'était pas avant d'avoir réellement touché le fond.
Décidément, les deux minettes, c'était pas leur jour de fête. Les deux demoiselles n'avaient pas l'air de bien s'entendre. Un combat de coq ? Pourquoi pas. Fou eu un mauvais sourire. Les pronostics étaient lancés. Qui gagnerait ? Elles cherchaient les ennuis. Des ennuis. Des ennuis pour rien. Les femmes ? Sans doute. Les hommes ? Peut-être. Les Hommes ? Sûrement. Nous étions tous des chercheurs d'ennuis, de complications et de confrontation. On se veut meilleur qu'un autre. Même un suffit à nous rendre puissant. Ce n'est pas un sentiment mauvais mais s'il prend autant d’ampleur que pour Monsieur Fou qui se croit le meilleur dans beaucoup de domaine -et qui travaille pour l'être pour tous-, cela peut devenir dangereux, gênant et parfaitement… chiant ? Mais malgré son intelligence magnifique, magique, incroyable, extraordinaire et exceptionnelle, le jeune homme accepta d'être un instant au simple rang de ceux qui l'entourait. Aujourd'hui, il se cacherait pour observer. Ce n'était pas qu'une expression. L'homme aux cheveux rouges se courba dans le dos de la demoiselle à l’œil qui joue à cache cache, avant de lui souffler :
«Bien, maintenant on va peut être y aller maintenant non ?J'ai plus qu'à accompagner des handicapés sans mémoire… Suivez le guide !...»
Je retrouverai peut être mes souvenirs, à moi ? C'est sûrement ce que pensait notre petit malin pendant qu'il arborait un sourire robotique. Fou s'était caché derrière la demoiselle aux ailes en coton pour éviter de mourir bêtement. Maintenant, c'était à lui de guider les moutons dans le prés. Oui, il ferait face à ces autres rebelles et se fondrait dans la masse. Personne ne peut l'attaquer, il fait partie de ceux qui veulent la tête de la reine… ou presque. Il pouvait être méchant. Il pouvait être sadique mais notre héros de roman était loin de vouloir de la violence gratuite. Et s'il devait, sans choix possible, y arriver, ce sera certainement parce qu'on lui a tranché la tête avant qu'elle réponde à ses interrogations. Questions d'un ancien enfant qui vient de voir son père comme si c'était la première fois… Sans chercher plus loin, l'homme à l'étoile l'avait accepté comme tel. Cet homme qui lu i donnait mal à la tête. Cet homme qui chamboulait ses plans d'origine. Cet homme qui n'est jamais un homme normal, même vu de loin.
Il commence à partir, prêt à traverser la ville en affrontant le plus d'obstacles possible, fier, la tête droite… et pourtant. Et pourtant le voilà trempé. Oui trempé jusqu'aux os. Fou sauta sur place. Ce n'était pas prévu. Ce n'était pas la pluie. On lui en voulait ? Quelle mauvaise blague. L'homme lève la tête. Un habitant en colère venait de verser un sceau d'eau. Il espère que c'est de l'eau. Oui c'est de l'eau. …. hein ? Fou est furieux. Il lève précipite ment son visage vers une fenêtre un peu plus haute. On a entendu craquer son cou mais son énervement reprend le dessus :
«Non mais vous vous êtes cru à l'époqueoù l'on trayait encore les DELIRENTRAMI ?!»
Mince. Loupé. Il avait encore montré son côté caché. Boh, de toute manière, tout le monde était en colère tout autour d'eux. Un de plus, un de moins, rien ne se verra. Il se retourne vivement vers ses partenaires de course et tourne les talons.
« Bon. Finalement, je vais vous défendre par l'arrière.Après tout, on est une armée pas trop bancale, hm ?»
Une armée. Moui. Ouai. Heu. Un groupe de bras cassés surtout, non ? Pendant qu'il se croyait soldat prêt à défendre le monde… mais pas trop, l'ancien prisonnier attrapa un bout d'aile de la demoiselle aux cheveux soleil et sourit comme un faux idiot. Un parapluie improvisé, c'était bien à propos, non ? Ils allaient devoir se débrouiller sans son aide pour l'instant. Voilà tout. Pardon aux nouveaux petits amis, mais Fou a actuellement besoin de se sécher. Au moins, il aurait le temps de réfléchir à un moyen de repartir chercher ses réponses, dès que l'activité se sera calmé autour de lui.
Spoiler:
Pardon pour ce soir, c'est pas terrible. Mais j'arriverai pas à mieux en ce moment. J'espère que ça vous ira à tous.
Quoi d'neuf ? Coeurs : (54/500) Magasins: Carnet de Bord:
Alastar Ri | Noa
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Lun 31 Aoû - 17:49
Blondie au pays des mystères
ft. Clown, Cyclope et Violet
628 mots dialogue en bold ♪ Survolez pour lire ♪
Noa pensait qu'en déballant son sac, tout allait s'arranger. Ce stress accumulé allait descendre. Cyclope et Violet allait compatir et calmement expliquer la situation tout en s'éloignant progressivement de Clown. Elle allait s'excuser, et partir vers un endroit plus calme ou elle pourra se reposer et retrouver ses souvenirs. Toutes ces pensées se sont enchaînées très vite, passant d'idée agréable à fantaisie improbable. Mais évidemment, rien ne s'est passé comme prévu. Le destin avait d'autres plans pour l'ailée. Et pas sûr qu'ils lui soient bénéfique.
Mais après avoir tout raconté, la jeune femme avait remarqué quelque chose d'étrange. Illusions à part, elle avait l'impression que personne n'avait réagi normalement à sa révélation. Enfin, normalement. Elle s'attendait à une réaction surprise, au moins. Mais ça n'a pas eu l'air de choquer quelqu'un. Violet lui a simplement conseillé de ne pas en parler. Le Clown a à peine relevé . Et la rousse s'est énervée sur elle, demandant elle aussi de ne pas en parler avant de la pousser du bras. Cela l'avait d'ailleurs pas mal vexée d'être rabaissée de la sorte, mais Noa avait une autre préoccupation. Plutôt bizarre comme réaction quand une inconnue vous interromps pendant une fuite et qu'elle vous révèle une amnésie, non ? La jeune femme a commencée à se demander si c'était quelque chose de courant ici, puisque selon les dires de Violet « ce mal est très mal vu ». Ca serait une bonne chose. Elle n'est pas toute seule ! Et puisque ses camarades sont au courant, ils doivent sûrement avoir eu un proche qui a expérimenté la même chose, ou quelque chose comme ça.
Oui, voilà, bien joué, Noa. Maintenant, finie la panique. Elle allait emmagasiner les informations jusqu'à essayer de comprendre ce qui se passe. Mais pour se faire, elle allait devoir rester un peu plus longtemps que ça... Déjà, si il y a des « sauvages rouges et bleus », elle ferait mieux de suivre la guide, qu'elle le veuille ou non. Comme lisant dans ses pensées, le Clown démarre, surprenant l'ailée au passage. Elle n'avait pas remarquée qu'il s'était caché derrière elle. Mais déjà la rousse s'éloignait dans l'autre direction, et même si il était plutôt flippant, Noa ne voulait pas abandonner celui qui lui a permis de s'enfuir d'on ne sait où. Mais alors qu'elle n'arrêtait pas de regarder soit l'une soit l'autre, la blonde assista au trempage de ce dernier. Il s'énerva bien plus qu'elle ne le pensait, raison de plus pour ne pas l'approcher. Ce qui va être dur vu comment il la colle sans arrêt.
Se libérant gentiment de l'emprise que Clown avait sur ses ailes, elle avance vers Cyclope sans vraiment oser la regarder dans les... dans l'oeil.
« Heum. Écoute, désolée de t'avoir insultée comme ça. Je sais que t'es énervée, que pas mal de monde autour de nous l'est aussi et que t'es une espèce de guerrière solitaire, mais j'ai pas envie de rester seule. Et puis, tu as bien proposé à Violet de venir, non ? Toi aussi tu ne voudrais pas rester seule, non ? Donc. Euh. Voilà. Je peux t'accompagner ? S'il te plaît ? »
Ça faisait du mal à son égo de devoir demander ça, mais si elle voulait survivre dans ce monde où elle ne connaît rien, autant choisir d'accompagner la warrior. Jetant un coup d'oeil vers son compagnon de fuite, elle se demandait si lui aussi voulait venir, sans vraiment vouloir poser la question elle même. C'est sûr qu'elle ne voulait pas le laisser là, mais il lui faisait quand même plutôt peur et s'en éloigner est peut-être judicieux. L'ailée lève les yeux pour tomber dans le regard de Cyclope. Elle recoiffe sa mèche de cheveux, prête à affronter peut importe ce qu'il faudra.
Auteur
Message
Avatar : Lyonesse (Millions Arthur) & Ivan (Snow Bound Land)
Quoi d'neuf ? Coeurs : (31/500) Magasins: Carnet de Bord:
Sydonia H. | Thôt
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt Mer 2 Sep - 22:13
Tel un lancé de dès, la vie ne semblait jamais nous donner le résultat que l'on désirait, à défaut de nous montrer un résultat possible. Un peu comme si un dès à six faces venant de donner un sept, les actes du second homme dépassait toutes prédictions. Tous ces chemins qui s'étaient dessinés dans mon esprit n'étaient rien en comparaison à ce qui venait de se passer. J’avais pu imaginer les deux femmes se voler littéralement dans les ailes, ou bien encore des révolutionnaires nous tomber dessus à force de demeurer au même endroit. Mais je n'aurais jamais cru que le clown se serait mit à imiter un mouton... oui, j'arrivais à me souvenir de cet animal blanc à l'étrange pelage avec ce cri identique à celui qui venait de franchir les lèvres du rouge. Et silencieusement, cela ne faisait que renforcer ce sentiment de malaise qui grandissait en moi, il ne m'inspirait nulle confiance. Et je l'imaginais plus à me planter un poignard dans le dos plutôt que de m'aider face à un autre poignard... Plus vite je mettrais de la distance entre nous deux, mieux mon coeur s'en porterait à mon avis...
Revenant à la scène se déroulant actuellement et suite à mes paroles adressées à la blonde se disant amnésique, la rousse avait enchaînée sur des mots moins agréables à l'ouïe. Et prenant la direction des ruelles plus loin, elle écarta l'ailée du bras, plus dans le but de passer que de la blesser apparemment. Un étrange soulagement pinça alors mon coeur, comme si celui semblait remercier les cieux que ma première camarade de fortune n'en s'en pas venue au mains avec la seconde. Se retournant vers moi, son seul oeil visible sembla alors attraper mon regard avant de me demander si je la suivait, elle qui semblait vouloir fuir comme la peste celle atteinte de cette maladie maudite qu'était l'amnésie. Se serrant de nouveau, mon coeur m'intima de taire le fait que je l'étais également. Réfléchissant donc à la proposition de Voile, un hurlement derrière moi me fit me retourner presque aussitôt. Trempé de la tête au pied, le clown semblait déverser sa colère sur le probable responsable de sa douche, ne faisant que renforcer le malaise que je ressentait. S'il en venait à un tel excès de colère pour un simple sceau, qui sait de quoi il pouvait être capable pour plus...
Et puis voilà qu'il se réfugia alors sous les ailes de la blonde, semblant s'en servir comme un parapluie avant de finalement se désigner comme l'arrière-garde de ce qu'il désignait comme notre.. armée ? Parce qu'il comptait venir avec nous en plus !? Voilà d'ailleurs que la blonde se dégageait de la prise sur ses ailes, avant de venir se poser face à la rousse pour lui présenter ses excuses après la joute verbale qui avait eue lieu entre toutes deux. Demandant à nous accompagner alors qu'elle avait été clairement rejetée en raison de son amnésie, elle insista tout de même pour être de la partie, jetant également un regard au clown comme pour l'inviter aussi sans se l'avouer. Mon regard croisa alors celui de la borgne qui semblait tout aussi dubitative que moi quand aux événements surprises des dernières secondes. Pour ma part, j'aurais peut être accepté la présence de la blonde, mais en aucune manière celle du clown si cela ne devait dépendre que de moi. Haussant les épaules silencieusement comme pour indiquer que je ne savais nullement quoi penser de cette situation, je remettais lâchement le choix de la route à suivre entre les mains de Voile...
Mais bon, quand bien même elle accepterait la présence des deux autres, je pouvais toujours l'attraper et fuir si la situation devait tourner au vinaigre... Tout comme je pourrais également fuir moi seul après tout...
Auteur
Message
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: [jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt
[jour 7] Rencontres et Révolutions | Anonyme / Noa / Fou / Thôt