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| Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- | |
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Avatar : France | Axis Powers: Hetalia// Perona | One Piece Quoi d'neuf ?Coeurs : (96/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Dim 2 Aoû - 21:37 | | Ils avaient été durs, les derniers jours de la noble. Il y avait l'amnésie ; oui, on sait, on sait ! Elle même ne s'en formalisait plus tellement, à bien y penser, et prenait cette donnée comme une banalité agaçante. Il y avait eut, ensuite, les réveils dans des lieux différents, défiant totalement la logique qui était plus rassurante que ne l'avait jamais imaginé jusqu'alors la Noble. Et puis le bal. Et puis l'explosion, la disparition. Mais surtout, il y avait la vague bleue qui avait avalé tout le rouge l'entourant. Depuis... Depuis, bien, des choses. Là, Craquelure boit du thé. Un service raffiné que ses doigts fins gantés manient avec une précaution exquise tandis que des gens -des inconnus !- rentrent et fouillent sa chambre avec violence ; faisant voler les draps, les coussins et ses beaux habits. Ah, comme si elle allait cacher la Reine sous son lit, bien sûr ! Elle reste calme, voit les gens agir, répond avec une politesse prisonnière aux questions, soumise. Puis ils partent, et elle est laissée seule, dans le bazar de sa chambre d'habitude si ordonnée. Elle reprend une gorgée, détachée de ses émotions. Un processus qu'elle a du se dépêcher d'acquérir, le temps de sa détention, pour ne pas craquer. Pour ne pas s'attirer plus de problème, encore. Sous son apparente docilité, une prison d'émotion qui menacent de l'engloutir, entre incompréhension et panique, de voir son quotidiens bousculé, de voir ses efforts réduit à néant. Vous avez tout gâché...Elle a envie de le hurler, de griffer le premier bleu qu'elle verra. D'étrangler encore et encore crier « tout gâché, tout gâché ! ». Elle ne se souvient pas de ce qu'elle a du faire pour en arriver là. Elle ne se souvient que de quelques brides où, visiblement, elle avait peur -la reine, la dame au chignon rose-, et pourtant, elle avait travaillé dur et pourquoi… ? Pourquoi faire ? Les maigres flash qui lui revenaient la rendait de plus en plus confuses quant à son ancien elle. Elle se demandait, parfois, si ce n'était pas mieux de juste ne plus rien savoir. Qu'est-ce qu'elle pensait réellement de… ? Mais elle a travaillé dur. Et le sentiment d'injustice et de gâchis qui la secoue pourrait lui faire perdre pied, plus encore que tout le reste. Vous avez tout gâché !Et puis, il y a ce colis qui arrive. Quand elle l’aperçoit la première fois sur son lit, elle se demande si ce n'est pas encore une blague des révolutionnaires bleus, un message à comprendre qu'elle ferait mieux de faire ses valises, ou quoi que ce soit. Quand elle trouve la lettre, la lit, ses doigts se crispent sur le papier, elle est à deux doigts de craquer, de hurler et de se laisser submerger pour de bon par ses émotions. Mais elle souffle, se détend. Examine le tout et réfléchit. Une minute. Puis deux. Le sentiment de gâchis l'emporte sur tout le reste. Son ancien-elle a travaillé dur, elle le fera aussi, en mémoire à ses efforts piétinés. Peut-être qu'ainsi, elle se retrouvera en entier, être à demi-elle, c'est bien trop handicapant. Craquelure regarde dans sa garde robe les vêtements les plus pratiques et incognito qu'elle possède, elle les enfile. Sa lourde chevelure, elle la cache dans un chignons plaqué où aucune mèche ne dépasse, elle enroule le tout de chiffons de soie pour ne pas être trahie par son rose naturel. Elle met la cape et le masque dans une besace, ainsi que le matériel donné, décidée à fuir sa place de façon anonyme. Elle la mettra ensuite, autant ne pas attirer les regards d'ici-là. Là, elle passe la série de portrait, comme indiqué dans la lettre, le cœur soulevé de l'angoisse de se faire prendre. Elle parvient pourtant à sortir du château. Marche normalement pour ne pas attirer l'attention sur elle. Elle évite la foule, préfère les ruelles et longe les murs en baissant le regard. Craquelure ne se sent pas à l'aise dans cette mission, mais se décide bien à le faire. Bientôt, elle arrive à l'entrée du quartier riche, souffle de soulagement d'être encore en un seul morceau. Elle regarde autour d'elle et appelle : « Anthracite ? » Sa voix se fait plus basse encore. « S'il vous plaît, signalez-vous... » Elle espère qu'elle va répondre. Car si ce n'est qu'un piège tendu par les bleus, n'est-elle pas perdue à s'être montrée si obéissante à la Reine… ? - Spoiler:
Voilà, j'espère que ça te va ! :D J'adore ton nouvel avatar <3
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Avatar : Saber | Lacie Baskerville Age : 24 Quoi d'neuf ?Coeurs : (30/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Lun 3 Aoû - 7:08 | | Jamais ma vie n'avait été aussi mouvementée. Je me souviens des longs jours de gardes où de temps à autres la Reine Heart venait égayer ma journée -pas que je trouve mon métier ennuyeux mais certains jours étaient plus déplaisants que d'autres- par exemple, arrêter un opposant à sa Majesté était un plaisir immense, mais d'autres jours, où la pluie tombait et l'odeur de l'humidité envahissait tout le palais, la Reine ne me faisait pas l'honneur de sa présence. En un sens, je me serais sentie coupable si jamais son Altesse était tombée malade à cause de moi. Je n'aurai pas pu le supporter. Je me tuerai pour elle. J'ferai vraiment n'importe quoi. Les gens me prennent pour une folle à cause de ça : je ne vais pas nier ce que je suis et encore moins qui je suis. Je me levais d'un bond de mon lit et me préparais à sortir.
Enfin bref, tout ça pour dire que maintenant, les rôles se sont inversés. Le chasseur est chassé et la proie est libre de mouvements. Le bleu remplace le rouge. Les Révolutionnaires chassent la Reine. Ma Reine. Comment avait-elle fait pour ne rien voir venir ? Enfin, je dis elle, mais je ne peux pas m'permettre de tout placer sur son dos. Ces bons à rien de sa protection rapprochée avaient dû retourner leur veste au dernier moment. A moins qu'ils ne fassent partie du complot depuis le début...? Trop de questions restaient sans réponse.
A présent le palais n'était plus que ruines & cris. L'explosion avait fait de gros dommages au château, et on pouvait voir depuis le centre-ville un trou béant dans le dôme de la salle de bal. Rien n'avait été ramassé. Tout a été laissé ça en plant, c'est une honte. Je me retiens de ne pas jurer dans la rue, mais il y a déjà bien trop de passants. Je ne sais pas si mon visage est connu, alors je préfère ne pas prendre de risques. Je ne voudrais pas qu'un de ces satanés bleus me retrouve et que je ne puisse pas mener ma mission à bien. Après tout, j'avais reçu anonymement la veille un colis, accompagné de quelques objets utiles à ma mission. Au début je n'y croyais pas. Je pensais réellement que c'était un piège de ces salopards. Puis, lorsque j'ai vu la lettre, j'ai de suite reconnu la magnifique calligraphie de la Reine Heart. Elle m'avait confié le devoir de rejoindre Craquelure, une Noble de renom. J'avais sûrement dû en entendre parler, après tout, son nom me dit quelque chose. Mais quoique je fasse, je ne pourrai pas voir son visage qui, on dit, ressemble à une poupée de porcelaine. Celui-ci sera recouvert d'une cape rouge ainsi que d'un masque blanc.
J'enfile mes vêtements les plus simples possibles, passe la cape par-dessus ma tête et pose mon masque sur la tête. Avec tout cet arsenal, impossible de me reconnaître. Bien. En route.
Dans la rue, les gens sont méfiants. Ils osent encore se demander de quel côté se ranger. Comme si le régime Bleu pouvait être mieux que la monarchie de la Reine Heart ! Je tape le sol du pied et me met en marche. Le point de rendez-vous n'est pas tout près. En plus, je dois passer par une multitude de petites ruelles, ce qui me ralentit. Si seulement je pouvais passer par la rue principale, et afficher avec fierté ma loyauté envers la famille Heart...mais ce n'est qu'un stupide rêve. Plus rien ne sera comme avant. Fini les journées tranquilles. Maintenant, place à l'action.
Arrivée au point de rendez-vous, je trouve une personne vêtue simplement en civil, les cheveux enroulés dans un joli foulard. Un soldat bleu ou Craquelure ? Le doute s'empare de moi jusqu'à ce que j'entende mon nom. Je me dirige vers elle avec une discrétion absolue que je ne me connaissais pas.
« Je suis là. » Soupir. « Allons dans un endroit plus tranquille... » - HRP:
C'est super ne t'inquiète pas ♥ Et merciii **
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Avatar : France | Axis Powers: Hetalia// Perona | One Piece Quoi d'neuf ?Coeurs : (96/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Mar 4 Aoû - 6:34 | | Trottine, trottine, les petites bottines de Craquelure agressent les pavés en un petit tapeti-tapeta régulier. Elle avait attendu, peu, juste assez pour craindre qu'une armée bleue et révolutionnaire lui tombe dessus. Elle avait vu arriver une silhouette rouge et de nouveau, craintes sur craintes s'étaient nouées dans son ventre. Encore une fois : et si c'était un bleu sous le masque ? Ses mains s'étaient crispées sur la hanse de sa besace, à en blanchir ses articulations. Si c'était bien Anthracite, la cape rouge n'avait-elle pas déjà amené quelques yeux curieux ? Qu'allaient penser les passants de la voir, elle, à nu, face à une silhouette rouge ? Son visage était naturel, mais son maquillage habituel saurait-il la cacher, une fois que tout rentrerait dans l'ordre ? Si tout rentrait dans l'ordre… La silhouette répond. Convaincue de reconnaître le ton et la voix de la garde, Craquelure hoche la tête en observant autour d'elle, comme une proie qui se sent prise au piège. Mais à bien y regarder, les rues sont désertes, l'agitation se fait plus bas, les volets sont clôts dans de faible tentative de fermer ses yeux sur le vent de révolte qui s'élève. Ça ne marchera pas, c'est une tornade qui gronde, les volets seront arrachés ! Craquelure soupire, les dents serrée, et s'élance dans un dédale de petites rue où elle sera certaine de ne pas être vue. Trottine, trottine… Là, arrivée un peu plus loin, dans une rue où les murs hauts sont sourds et muets, la noble défait sa besace, fait danser la cape autour d'elle avant de la nouer sur ses épaules. Elle sort le masque, grimace un peu avant de le mettre et sentir son visage se faire presque aspirer dans cet horreur. Elle rabat la capuche sur son sa tête. Elle n'est plus Craquelure. Elle ne se sent plus personne. Dépouillée de ses souvenirs et même de son visage maintenant. Fallait-il qu'elle soit maudite à ce point ? Da calme Craquelure, reprend-toi ! Tu as encore ton intellect, ta pensée, n'est-ce pas suffisant ? Ce doit être suffisant pour aujourd'hui. Elle respire regarde Anthracite qui n'est forcément pas très loin. Elle doivent travailler ensemble, non ? « Bien. » Ah ! Sa voix sonne étrange quand il résonne dans le bec du masque ! « Bien… Puis-je connaître les directives que vous a donné la Reine Heart ? Comprenez-moi, je ne me méfie pas. Mais tout renseignements complémentaires quant à cette étrange mission serait la bienvenue, surtout compte tenu de la situation. Nous devons agir de concert pour être au maximum utile à sa Majesté, nous devons nous faire confiance et voir ensemble à accorder nos violons.
Si nos ordres divergent d'un cheveux et que nous montrons la moindre désorganisation, nous risquons gros. Et l'échec n'est pas permis, ni pour nous, ni pour Sa Majesté qui a placé ainsi sa confiance en ses fidèles. Ne pensez-vous pas ? » Elle lève les yeux vers Anthracite, bien convaincue qu'avec le masque, cette dernière ne les voit pas. Elle se reconnaît bien là, Craquelure, elle se déteste bien là. Elle se souvient de l'attachement que possède la garde pour la Reine, ce dernier est presque légendaire. Alors, est-ce un hasard que ''Sa Majesté'' apparaisse autant dans son petit discourt ? Bien sûr que non. Pardon, Craquelure veut survivre, avant tout. « Mais pas à vive voix ! Chuchotez-le dans mon oreille, ce sera plus prudent... » Et quand tu retireras ton masque pour murmurer, même un fragment, je saurais que tu es Anthracite. Je pourrais te faire confiance.
Peut-être...- Spoiler:
Message moins longs car je ne voulais pas noyer l'essentiel, parce que j'aime le court -on en as bien discutée xD- et que j'espère qu'on pourra avancer, ainsi !
Si Anthra chuchotte bien à l'oreille de Craquelure, je te conseille de mettre les balise [hide] [*/hide] (sans le *). Elle nous permettrons de voir ce qu'on dit… mais nos petits camarades nooooon ♥ Ou sinon, on peut choisir de chuchotter par MP, aussi. Là, même les admins ne sauront pas ce qu'on se dit ! :p -ce serait d'ailleurs sans doute plus prudent, en fait... Enfin voilà, j'espère que ça te va :)
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Avatar : Saber | Lacie Baskerville Age : 24 Quoi d'neuf ?Coeurs : (30/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Jeu 6 Aoû - 20:32 | | Pouvais-je vraiment lui faire confiance, en entendant simplement mon nom ? Qui sait, si jamais l'un des soldat bleus connaissait ma foi en la famille royale et avait pris la place de Craquelure ? Je n'en sais rien moi, si mon attachement pour la Reine est connu. Et puis, qu'est-ce que les gens en auraient à faire de moi ou de ce que je pense ? Jamais personne ne m'a accordé l'attention. Je n'ai aucune idée d'où je viens, mais tout ce que je sais, c'est qu'un jour, j'étais plus seule que jamais, et la Reine m'a tendu la main. Je ne savais pas qui elle était ni où aller, mais quand j'ai tenu sa main chaude et chaleureuse entre mes doigts, j'ai senti qu'elle allait m'apporter ce dont j'avais besoin : une famille. Elle m'a toujours traitée comme sa fille et me considérait différement que les autres. Auparavant, les gens de la ville me dévisageaient avec un mépris profond, s'éloignant de moi comme la peste. Ce que j'avais fait de mal ? Je n'en savais rien. Et je n'étais rien. Avec la Reine à mes côtés, je me suis sentie devenir quelqu'un, je me suis sortie importante en quelque sorte. Depuis que j'ai intégré la garde, les gens ne me regardent plus de haut mais moi à présent. Ils me respectent - ils savent pertinement ce que je leu réserverai si jamais il osait s'en prendre à la famille royale ou à moi-même, mais ça, c'est une toute autre histoire. - Désormais, sa Majesté n'était plus là. Ce n'est pas pour autant que je redeviendrai la misérable personne que j'étais, non. Grâce à elle, je peux remonter la pente et arriver au sommet. J'allais la ramener saine et sauve, et ainsi, tout redeviendrai comme avant. Ou du moins, presque. Et si elle ne revenait jamais ? Malheureusement, ce n'est pas une option possible pour moi. Rien qu'à cette idée ma tête se met à tourner, comme si je n'étais pas déjà assez mal en point de la savoir perdue et peut-être terrifiée. Non mais qu'est-ce que je raconte ? Son Altesse est bien trop fière et est assez forte pour surmonter ces évènements. Elle sait qu'elle a des alliés sur qui compter, moi y compris. Tant pis si elle m'utilise comme un pion : je n'ai nulle part d'autre où aller. Je me fiche de savoir quelles sont ses buts, aussi terribles qu'ils soient, du moment que je la sers, ses intérêts me sont égaux. La rébellion battait son plein. Pouvais-je vraiment dévoiler tout ce que la Reine m'avait confiée ? Caquelure ne venait-elle pas trop directement à ce sujet ? Il fallait que je vérifie. Je ne pouvais ne permettre d'accorder ma confiance si facilement. Ce serait bien trop facile. A ce jeu, aucune erreur n'est permise, elle l'a elle-même souligné. A la moindre occasion qui se présenterait, je tenterai ma chance. Et cette occasion se présenta. Sa soit-disant alliée se rapprocha. Au moment où j'allais lui murmurer à l'oreille mon savoir, je la plaquai contre le mur derrière elle, et la bloquai, mon avant-bras sous sa gorge, un poignard aiguisé dans la main. « Je veux la confirmation que vous êtes bien Craquelure. Je ne me laisserai pas berner aussi facilement. Mon visage ne vous est pas encore dévoilé. Si vous tentez quoi que ce soit, je n'hésiterai pas à vous transpercer le cou. Si vous êtes bien celle que vous prétendez être, je ne vous ferai aucun mal. » Qu'allait-elle me donner comme preuve ? Un insigne, la lettre de la Reine ? Quelque chose de valeur ? Il fallait qu'elle trouve, et vite. Je ne suis pas du genre patient. La vie de sa Majesté était en jeu. - HRP:
Oui, faisons court ! On en a bien débattu, en effet xD Ta réponse était parfaite ♥ Je voulais mettre un peu d'action mais si jamais ça ne va pas, n'hésite pas à me le dire, je changerai. Pour les murmures, je pense que les MP seraient plus prudents ! c:
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Avatar : France | Axis Powers: Hetalia// Perona | One Piece Quoi d'neuf ?Coeurs : (96/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Ven 7 Aoû - 6:51 | | Est-ce qu'elle s'attendait à ça ? Oh, certainement pas. Craquelure était intelligente, prévoyante et dans sa petite tête, milles choses se passaient quand elle anticipait sa journée, maintenant affublée de sa cape rouge et des responsabilités qui en découlaient. Mais être aussi paranoïaque à imaginer buter au premier moment ? Que sa propre compagne douterait de son identité alors qu'elle l'avait vu non habillée de la cape ? Voir même, la menacerait ? Ça non, elle n'avait rien vu venir. Alors la voilà avec son masque posé sur son visage, sa cape nouée, et la garde qui l'a plaquée douloureusement contre un mur. Elle sentait presque le froid de la lame contre sa gorge, bien que des épaisseurs de tissus l'en protégeait encore, de peu. Et que peut-elle faire, maintenant ? Elle ne se sait pas l'agilité nécessaire pour se faufiler hors de la prise, ni la force pour renverser la situation. Une tentative de mouvement pourra l’amener à se blesser inutilement. Elle qui se sentait déjà bien inutile pour accomplir ce grand desseins de cape rouge et de retournement de situation s'était consolée en se disant que peut-être que sa force était ailleurs. Dans son esprit peut-être. Son esprit, il lui sembla bien futile à l'état actuel. Surtout qu'elle sentait ses joues s'empourprer de colère et que son esprit semblait prendre un congé. Craquelure Craque, Craquelure s'énerve et se laisse déborder par ses sentiments. « Et à quel point être vous stupide pour vous laisser berner par votre propre paranoïa ?! Vous avez vu mon visage découvert, n'être vous pas capable de reconnaître celui d'une suivante directe de la Reine ? Alors que l'on s'est croisée dans le couloir, le soir du bal, en plus, que l'on s'est parlée ! Vous savez que je suis de la noblesse ! Quelle preuve voulez vous voir à part ma propre présence que j'essaye de maintenir ANONYME -elle cracha ce mot plus fort que les autres, tandis que sa voix était un grondement- alors que vous criez mon prénom à travers la rue !
Vous voulez une preuve ? Je n'en ai pas ! Et ç'aurait été pure folie que de promener l'ordre de mission plutôt que de le détruire pour de bon ! Comme ç'aurait été une bêtise d'emmener une quelconque carte d'identité dans une mission que se veut ANONYME ! Dois-je comprendre que vous n'êtes pas sérieuse à emmener sur vous de quoi vous identifiez rapidement ? AH ! Merveilleux ! » La pression, la noble a apprit à la gérer toute sa vie. Qu'on n'imagine pas la vie de noble sans soucis. Mais des fois, c'était trop. Aujourd'hui, c'était bien trop. La révolution, les capes, la lame… beaucoup trop. Elle a envie de frapper, de crier encore, de mordre, griffer… Elle a envie de jeter à la tête de l'autre sa noblesse et toute affaire qui lui traîneraient sous les doigts. Elle a envie de prendre la cape, le masque, de tout brûler et recommencer sa vie quelque part, loin de tout ça. Quel gâchis, alors ! Cet écœurement ne la quitte pas, lui tambourine les tempes à brouiller sa vision... comme son discernement. Sa main vole, attrape le long bec qui lui fait face et le soulève d'un mouvement sec. Elle n'a pas la force de retirer le masque, bien sur que non. Mais au moins celle de le bouger et d'entrapercevoir un bout d'Anthracite. Elle voit le regard rouge si caractéristique, les mèches noires, la forme générale du visage. Craquelure se calme alors presque, respire et si sa voix tremble encore un peu, elle reprend contenance et assurance. « Bien, maintenant, au moins je suis sûre qu'il s'agit bien de vous, j'arrive à me souvenir de plus de deux visages, personnellement. Essayez, je suis sûre que vous en êtes capable.
Donc, quand je serais face à la Reine -car vous savez, elle m'apprécie, moi et mes manières, mes cheveux roses, mon visage de poupée, mes vêtements…- Ah, quand je serais face à la Reine, disais-je… soit je pourrais lui raconter combien l'aventure fut effrayante mais que de nos efforts combinés, nous avons réussi à mener à bien ses directives.
Ou alors, peut-être lui raconterais-je comment vous avez tout mit à l'eau ? Je suis sûre qu'entre deux exécutions, elle pourra en rire un peu, si elle n'est pas trop en colère ou déçue de voir que la confiance qu'elle avait placé en nous et bien… C'était une erreur ! Car plutôt que de se mettre d'accord sur une marche à suivre, nous préférons nous chamailler. Elle va sans doute bien rire, oui. Et Tchack la tête.
Ou alors… Je ne sais pas. Je me demande quelle tête elle fera quand vous la reverrez, quand vous expliquerez que vous m'avez tuée car -une amnésie soudaine, sans doute !- vous n'avez pas été capable de reconnaître mon visage. Vilaine Amnésie foudroyante. La Reine qui déteste tellement ça. Moi, je pourrais pleurer sur mon cadavre, mais je crois que je suivrais en bon petit fantôme pour voir comment vous vous en sortirez, plutôt, ce sera plus amusant. Puis peut-être irais-je voir le Fils de la Reine, Hanté, pour tout lui raconter. Il s'en dit des choses, sur lui, pas vrai ? J'ai en tout cas hâte de voir comment vous allez vous débrouiller à faire seule cette mission à deux, qui, si je ne me trompe, à besoin de plus d'éloquence que de lame, si nos ordres de missions concordent un temps soit peu.
Mais je ne suis pas rancunière -pas trop !-, je vais même vous dire un indice pour la suite : Votre force, pour mener cette mission…elle ne vous servira pas.
Voilà, le choix est votre à présent. Bonne chance, comme on dit ? » Ça été bête. C'est provoquer plus ce qui ne devait pas l'être. Pourtant, sa tête se fait plus claire. Ses doigts tremblent encore un peu tandis qu'elle remet ses gants correctement, tout comme sa cape sur les épaules, en quelque mouvement maniéré. Puis, elle fait face à la garde avalant sa salive avec difficulté. Et maintenant?- Spoiler:
Pas trop de parlotte, tu disais ? XD Pardoooooon ! Mais Craquelure, elle n'a que ça, la parole !
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Avatar : Saber | Lacie Baskerville Age : 24 Quoi d'neuf ?Coeurs : (30/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Sam 8 Aoû - 6:31 | | Je m'en doutais. Après tout, c'est une Noble, et sa Majesté l'apprécie ; elle devait donc être une femme de caractère, et elle venait de me le prouver. Je ne m'attendais pas à la voir verser une larme et se laisser faire aussi facilement, mais je fus tout de même surprise par la réaction de Craquelure. Qui l'eut cru, sous son fin visage de poupée et ses airs charmeurs ? Elle cachait bien son jeu. Tous ces richards prennent les autres de haut à cause de leur fortune et de leur titre, tous ces enfoirés qui crachent leur venin sur les plus faibles, tous ceux là n'ont aucune honte. Personne ne peut rien y changer, les nobles sont toujours comme ça après tout. Je la laissai parler, préparant ma réponse. Elle en avait, de l'éloquence ! Sauf qu'elle oubliait que la parole ne valait rien contre une arme. Etait-elle confiante au point de risquer à se faire trancher la gorge en rétorquant ainsi ? N'avait-elle donc pas compris ma crainte de l'ennemi ? « Ma bêtise, vous dîtes ? Et la vôtre ? Vous hurlez en pleine rue, Madame. Et en ces habits bien simples et votre foulard, comment pensez-vous que je puisse vous reconnaître ? Vous n'avez pas besoin de lancer votre crachat sur moi de la sorte. Elle se retenait pour ne pas employer de mots vulgaires, à son habitude. Au lieu de crier, calmez-vous. Vous ressemblez plus à une histérique qu'à une Noble, donc n'ayez crainte, personne ne vous reconnaîtra. J'avais presque envie de sourire, mais ça allait empirer les choses. De la verve, ah ça oui vous en avez ! Cependant vous oubliez que ce n'est pas moi qui ait un couteau sous la gorge, mais vous. » Il faut que je me calme. Je venais de faire des efforts dont jamais je ne me serais crue capable. Parler de cette manière me dégoûte presque tant la difficulté et la restreinte est haute pour moi. Si ça doit continuer comme ça pendant plusieurs jours, j'peux vous dire que on est pas sorties de l'auberge, elle et moi. Puis d'un coup, elle s'agite et m'observe, comme si ça allait faire avancer les choses. Elle semble satisfaite et se calme. C'est déjà un bon point. Heureusement pour elle qu'elle ne voit pas mon regard perçant, sinon je n'pense pas qu'elle m'aurait parlé sur ce ton et autant élevé la voix. Cette pensée fut vaine : la vipère reprit son sarcasme et son discours aussi lourd qu'ennuyeux, impétueux et chiant aussi... Je ne peux me retenir devant toute cette mesquinerie tout en essayant de ne pas déborder et afficher mes faiblesses : « Moquez-vous donc. Je n'envie absolument pas votre soit-disante perfection : elle me donne envie de vomir. Voyez-vous, la Reine sait aussi apprécier les gens tels qu'ils sont, sans être superficiels. N'ayant pas la force d'éloquence de cette dernière ni l'envie de continuer ce combat inutile, je baisse la lame et lui tourne le dos. Dans ma plus grande bêtise et mon ignorance, je vous laisse, vous et votre mépris. Je préfère me concentrer sur l'essentiel, qui est, je crois bien, le sauvetage de notre Reine bien-aimée. Je me retourne et pointe le couteau vers elle, avant de finalement le ranger minutieusement. Après cette "chamaillerie", ou plutôt ce déballage de conneries - je ne pouvais m'empêcher de sortir ce mot- je propose que l'on se mette en route. Je vous adresserai ce que m'a confié sa Majesté sur le chemin. Là, nous sommes trop voyantes et bientôt, des gens viendront par ici à cause de notre grabuge. » Je me retins de sortir un "suivez-moi" mais sinon la noble m'aurait encore offensée pour avoir osé lui donner un ordre. Je me mis en route, à marcher devant elle. Je ne lui ferai pas d'excuses, que l'on soit clair et net. Il en est hors de question. Mais malgré tout, je pense que je me suis emportée et elle aussi à cause des récents évènements. Tout le monde a la trouille, et les rouges encore plus, alors je comprends vraiment. Je ne la déteste vraiment pas, et je préfererai même que l'on finisse sur une bonne entente pour sauver la Reine. Et puis, de toute façon, je dois la protéger. Elle ne saurait se défendre qu'avec sa parole, ce qui ne lui servirait pas à grand chose, pour ne pas dire à absolument rien. Plus tard, je lui prouverai que ma force nous sera utile. Tout vient à point à qui sait attendre. - HRP:
Anthra ne peut pas autant parler que Craquelure, désolée XD Et même si elle s'est emportée, c'est une question de fierté, donc ne t'inquiète pas, leur histoire terminera bien entre elles. C'est juste que niveau perso', je pouvais pas la laisser se faire marcher dessus quoi, ça colle pas avec son caractère sinon.
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Avatar : France | Axis Powers: Hetalia// Perona | One Piece Quoi d'neuf ?Coeurs : (96/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- Lun 10 Aoû - 18:11 | | Là, dans la rue, Craquelure touche du bout de ses doigts gantés là où il y avait deux secondes encore, une lame brillait, impatiente de trancher. La cape ne semble pas abîmée. Tant mieux. Tant mieux ? Craquelure regarde la garde qui s'éloigne de quelque pas sans pour autant bouger d'elle-même. Cette association. Elle ne peut pas marcher, se dit soudain la noble. Pas telle quelle.
« Vous feriez pourtant une noble merveilleuse. Vous jugez et méprisez sans même prendre le temps de regarder. C'est bien ainsi que nous sommes, à vos yeux, non ? »
Et ta Reine si parfaite, si elle voit si bien les gens, pourquoi ne s'entoure-t-elle que de gens de mon espèce ?
Craquelure secoue la tête et s'adosse contre un des murs, retire délicatement le masque et le regarde. Sa motivation, ses belles idées et ses espoirs ont été égorgé, là, par une lame brillante impatiente de trancher. Ils sont tombés à terre et se vident de leurs substances. Craquelure n'a aucune envie de les ranimer. Ce serait vainc. Alors, quoi, se laisser attraper ? Dénoncer l'autre pour s'assurer une possible porte de sortie ? Ou peut-être juste fuir et vivre dans la crainte d'être retrouver par la Reine Rouge, par les Bleus, maintenant qu'elle s'est exposée dans un camp ? Ah, ça lui fait avoir un sourire amer.
« Quel gâchis... »
Elle est prête à laisser tomber le masque, le jeter à terre avec la cape, qu'ils s'imbibent du sang de sa motivation, se salissent des crasses de la rue. Pourtant, ses doigts se crispent et suivent les contours du masque à bec. Elle ne peut pas suivre la Garde. Ses dernières pensées ont été de la livrer, pour se protéger elle-même. Craquelure ne se fait plus confiance, pour cette mission. Elle ne peut pas faire confiance à la garde, celle-ci lui a craché son mépris à la figure, l'ayant menacer d'une lame. Comment croire que cette dernière ne finira pas plantée dans son dos, entre ses beaux cheveux roses ? Craquelure ne fait pas confiance non plus à l'autre. C'est l'histoire d'une Noble et d'une Garde qui ne peuvent pas travailler ensemble. C'est l'histoire d'une Reine adulée par l'une des deux qui n'a pas été capable de voir que ça ne pourrait pas marcher. C'est peut-être ça, le soucis. Une noble. Une garde. Craquelure lève la tête, hèle Anthracite pour lui rappeler qu'elle n'est pas suivit.
« Hey. C'est sans doute le soucis, d'où vient cette connerie. Nous essayons d'établir un rapport de force là où il ne devrait pas y en avoir, si nous voulons donner une chance à cette association. Nous devons être égales et nous faire confiance.
Alors... » C'est dur. La noble à sa fierté aussi, se laisser marcher sur les pieds, céder, ce n'est pas dans ses habitudes. Elle a été insulté, piétinée dans les mots d’Anthracite. Mais Craquelure veut essayer, alors, répand -toi dans le sangs des autres, Fierté. Et Adieu « Alors, je m'excuse pour mon énervement. Ces derniers temps ont été rudes pour mes nerfs, pour autant, je n'ai pas à vous le faire payer. » Et mettre une lame sous la gorge n'a été qu'une flammèche dans la poudrière de ses émotions. La garde le reconnaîtra-t-elle ? « Et si un jour je vous ai fait sentir -ou que je vous ferais sentir- que je me considère mieux que vous, alors, je vous présente également mes excuses car ce n'est nullement mon intention. Je ne me pense pas mieux que vous. Ou que qui conque. » Elle se méprise un peu, dans le fond, avec ses agissements, ses possibles mesquineries et sa détermination à arriver où elle veut quoi qu'il lui en coûte. Pourtant, Craquelure essaye de se mettre à nue et d'être, cette fois, très sincère. « Et vous n'avez pas à faire d'effort pour bien parler. Je ne suis pas fragile à me choquer de mots vulgaires. »
Craquelure relève les yeux, regarde Anthracite, attend. Pour que ça fonctionne, il faudra que ça fonctionne à deux, que les fiertés et le passés se retrouvent tout deux égorgés. Et ce, des deux côtés. |
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| | | | Jour 7.1 : Des roses et des épines. -Anthracite- | |
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