Hey. Hey ! Réveille toi !

Voilà, c’est bien, Pixels, redresse toi doucement, faisant glisser les draps sur ta peau de porcelaines, étirant tes fins bras au dessus de ta tête. Tu bailles à t'en décrocher la mâchoire et te frotte les yeux avant de les ouvrir pour voir ta chambre flottante de tissus et d'étoffes. Tu souris, encore endormie et te lève doucement pour aller te mettre à ta fenêtre. Quelque chose te dérange quand tu t'approches, une image furtive dans la vitre, mais tu n'y fais pas attention. Tu saisis de tes mains fines les poignets pour ouvrir grand, laisser l'air frais s'infiltrer dans ton antre, faisant danser les tissus avec la brise et tu observes les îles volantes, d'un sourire bien-heureux tandis que tu poses ta tête entre tes mains. Tu trouves ça vraiment beau. En soupire d'aise. Pourtant, quelque chose te dérange.

Il te faut bien quelque minute pour réaliser qu'il y a un bug, quelque part. Tes sourcils finement dessinés se froncent, tu fais la moue alors que tu penses : '' il y avait des îles volantes, hier ? Ou avant hier ?'' Ton sourire s'efface quand tu cherches dans ta mémoire et que tu ne trouves qu'une page blanche. Tu te redresses, réalise cet élément qui t'as fait tiquer tout à l'heure. Ta fenêtre, tu la ferme d'un coup sec et observe ton reflet dedans. Du bout des doigts, tu touches tes joues et les palpes, tu observes ta bouches rosée, vois tes yeux bleus. Tu tends tes cheveux au dessus de ton front pour les trouver blonds, ondulant, regardes enfin tes mains blanches et fines, longues, que tu ne reconnais pas. Tu tournes sur toi même pour voir ton corps. Tu es convaincue d'être trop grande, trop blanche, trop blonde. Ah c'est ça !

Tu ne sais pas qui tu es. Ni où tu es. Tu ne sais plus rien. Tu es amnésiques, constituée de quelques réminiscences qui tissent tes actions. Et tu sais quoi ?
Tu trouves ça tout bonnement excitant !

C'est comme partir à l'aventure avec un nouveau personnage dont tu ne connais ni les caractéristiques, ni les pouvoirs ; rien ! Découvrir une histoire qui t'es totalement inconnue, trouver un monde merveilleux et magique auquel tu ne connais pas les lois, ni les limites du normal ou du bizarre ! Si ce n'était pas la grande aventure, ça… Tu en sautilles sur place d'excitation, tapant dans tes mains, tout à fait enchantée par cette nouvelle aventure, par ce réveil qui t'a réservé la plus grande des surprise. C'est comme un nouvel arc au grand scénario de ta vie, la quête de ta vie passée, la découverte de ta vie future ! Tu n'arrives plus à tenir en place. Alors, tu te passes de l'eau sur le visage, te démêles les cheveux du bout des doigts, les attaches d'un nœuds et ouvre ton armoire. De ce que tu peux voir et comprendre, tu aimes les vêtements pratiques à mettre, ample pour te déplacer sans encombre et facile à enfiler. Des robes à quelques froufrous légers pour tout de même rester beau. Tu aimes et prends la première qui te vient entre les doigts. Elle a des teintes bleues et rouges douces, tu l'enfiles et attache les nœuds à la tailles. Des chaussures ? Pas besoin de chaussures. Par contre, ta lame, instinctivement, tu la ranges dans son étuis, caché contre ta cuisse. Tu sors ainsi, satisfaite de ton attirail.

Le dehors, tu le trouves encore plus excitant que ta chambre. Il y a des gens, chaque visage t'es inconnu et pourtant, tu peux lire dans le regards de certains que eux, savent deux trois petits trucs sur toi. Ou qu'ils pensent. Ta présence ne laisse pas tout le monde de marbre. Et ça aussi, ça te fait sourire. Tu tournoies sur toi même, en une danse euphorique quant à tout ce qui t’arrive.
Il est tôt, encore, dans le quartier moyens et pourtant, tu te dis qu'une journée entière ne sera pas suffisante pour tout découvrir. Tu vois des groupes de gens, tu t'approches et tu en entends, des choses.

La reine disparue. Et pourtant, la Reine toujours là. L'apparition des capes rouges. La révolte. Le bleu. La révolution ! Et le peuple qui va marcher vers les quartiers riches.

Tu sais quoi ? Tu piges que dalle à tout ça. Ces PNJs parlent de façon étrange, mais tu trouve toute l'affaire, le background de ton aventure follement palpitant. En y réfléchissant, tu as entendu ''quartier riches'' et tu es sûre de pouvoir y arriver, malgré ton manques de souvenirs. Qu'à cela ne tienne ! Tu te dis « quête acceptée ! » et tu te mets à cavaler vers l'aventure ! S'il doit se passer des choses aux quartiers riches, tu tiens à être au première loge.

Et effectivement, tu y arrives. Tu tournes sur toi même, Ivre de voir ses maisons si grandes et si belle. Ta bouche s'ouvre d'admiration et tu te promènes entre les gens agités, il y a des chuchotis, des messes-basses et tu trouves soudain ce quartier si terne en humeur que tu veux y ajouter ton grains de folie. Que tout se colore d'une ribambelle de sentiments, tous plus extravagant les uns que les autres ! Tu te mets sur un tonneau, mets tes mains en porte voix et hurle :

« C'.st la .év.l.tion, c'e.t .a ré.olte ! Rév.lt.tio. ! »

Les gens ne comprennent pas. Certains, même, te lance un regard mauvais tandis que tu t'enfuis de bonheur. Tu fais tâche, dans tout les sens du terme. Par ta joie de vivre, par ta danse heureuse, par ta voix saccadée et ton rire qui résonne dans les quartiers. Par ton manque de chaussures.
Il y en a un qui ne trouve pas ça drôle. Qui t'attrape par le cou et te crache à la figure :

« Tu n'es pas d'ici ! Rentre chez toi, retourne dans ton quartier ! »

Il te secoue comme une peluche, tu as mal, tu t'agites pour te libérer, mais tu n'as pas peur de l'homme. Ni des quelques badauds qui viennent voir. Tu lèves un genoux dans ses parties intimes, il te lâche de surprise… et un peu de douleur. Tu cours plus loin, lui tirant la langue, fière de ta victoire. Mais d'autres se lance à ta poursuite, peut satisfait de l'essence que tu jettes dans cette marre déjà si explosive.
Les as-tu vu, Pixels ? Peut-être bien, tu cours un peu plus vite, mais toi, tu ne vois tout ça que comme un grand jeu.

Espérons que tes prochains jets seront bons.

Spoiler:

Une nouvelle journée commençait pour la jeune femme. Une journée qui apparemment ne devrait pas être vraiment différentes des deux dernières dont elle était sûre de se souvenir parfaitement. Enfin, la plus normale qu’elle ait dû passer dans ce dont elle se souvenait, c’était sûrement sa journée en compagnie de Rome, la veille, si l’on excluait le moment où les soldats bleus avaient fait irruption chez lui pour fouiller. Mais le fait de voir sa maison fouiller allait peut-être devenir une habitude si les bleus prenaient le pouvoir… Ce n’était que la rosée était contre eux ou non, elle se demandait juste ce qui était pire, une reine tyrannique avec laquelle elle n’avait jamais eu de problème ou des révolutionnaires bleus qui se mettent à fouiller partout et tuer toute menace à leur régime… En fait, c’était un peu comme sous le règne de la reine. Les opposants ne faisaient pas long feu.

Enfin. Là, la jeune femme était confortablement allongée dans son lit. Un rayon de soleil vint la réveiller, mais elle ne voulait pas bouger. Elle se tourna avant de serrer un coin de sa couette contre elle. Elle finit par se décider à ouvrir ses yeux et cligna plusieurs fois des paupières avant de se redresser et de s’étirer, un sourire s’affichant déjà sur ses lèvres. Elle se leva alors dans un bond, étant déjà pleine d’énergie. Elle sortit alors de sa chambre, vêtue de sa chemise de nuit d’un jaune poussin. Elle descendit vers l’atelier de sa couturière personnelle et la salua avec plein de joie. Elle apprit en discutant avec elle ce qu’il se passait. Que les soldats bleus avaient réussi à lever les gens des quartiers pauvres contre ceux des quartiers riches et que quelques personnes se promenaient avec des capes rouges et des masques étranges. Que ces personnes étaient apparemment envoyées par la reine.

Il ne fallait pas qu’elle reste là si les gens des quartiers pauvres s’en prenaient à ceux qui étaient dans les quartiers riches… Mais autre chose avait attiré son attention, l’histoire des capes. Elle aussi elle voulait une cape ! Pas une cape rouge bien-sûr, mais c’était cool les clapes et elle se ferait remarquer si en ce moment certains en arboraient des rouges. Elle demanda donc à sa couturière de lui faire une cape. Elle partit alors manger le temps qu’elle lui fasse ça puis elle alla s’habiller et redescendit pour prendre la cape rose fluo que lui avait fait la femme. La rosée avait des étoiles dans les yeux en la voyant. Elle allait ressembler à un super-héros, ou une super-héroïne ave ça ! Maintenant, elle était prête, elle pouvait sortir de chez elle et se promener. Elle savait que sa maison ne risquait rien avec toute la sécurité qu’il y avait personne ne pourrait la prendre. Elle en était sûre.

Elle quitta ensuite sa maison pour se promener dans les rues. Elle ne s’inquiétait pas vraiment pour les émeutes en fait. Elle était encore un peu insouciante, en même temps, il faisait jour. Alors qu’elle était en train de marcher innocemment dans les quartiers riches, elle ne tarda pas à voir passer en courant une jeune fille, rapidement suivie par un homme. Elle les regarda passer d’abord sans comprendre avant de se rendre compte que la jeune fille devait avoir des ennuis. Est-ce que l’homme était quelqu’un des quartiers pauvres qui étaient ici pour s’en prendre aux riches ? Nocturne avait beau être riche, elle n’était pas plus proche que ça des gens vivants dans son quartier. Mais cela n’empêchait pas que cette personne avait besoin d’aide. Elle allait ailer cette personne et devenir Wonder Woman. Wonder qui ? Comment elle connaissait ce nom alors qu’en réalité, ça ne lui disait absolument rien. Peut-être qu’elle venait de l’inventer simplement.

Elle se mit donc à courir après l’homme qui courait après la jeune femme. Mais elle n’arrivait pas à les rattraper. Ah tien, il venait de rattraper la petite et la tenait par le col. Elle semblait ne pas vouloir qu’il la tienne, vu comment elle se débattait. Mais vu qu’elle était dos à l’homme, elle ne pouvait sûrement pas faire grand-chose. La rosée s’arrêta donc au milieu de la route, mis une main sur sa hanche et pointa l’homme du doigt de l’autre. Dos au soleil, le vent se mit à souffler, elle était une vraie super héroïne !

« Faut pas s’en prendre aux plus petites que soi ! »

Elle courut ensuite vers l’homme et lui donna un gros coup de pied entre les jambes avant de lui donner une baffe ou deux. Elle regarda ensuite la personne qu’il tenait quelques instants plus tôt et la première chose qu’elle se dit était qu’elle aimait sa robe ! Mais avant tout, elle mit un pied sur le mec qui était encore tordu de douleur et elle leva le pouce vers celle qui était poursuivie. Elle passa ensuite par-dessus le gars pour rejoindre la fille et lui attrapa les mains.

« Je m’appelle Nocturne, enchantée. J’adore ta robe ! »

Aïe, aïe, aïe, il t'a attrapée ! Tu courrais vite, alors, quand ton col a été tiré en arrière, ça t'a presque étranglé et fait tousser. Pour autant, tu ne t'es pas laissé faire, tu as bougé, gesticulé et griffé dans l'air. Tu n'as pas peur ! Mais ça ne servait à rien, Pixels, tu sais, il te tient de sorte que tu lui tournes le dos. Tu griffes l'air et ce dernier ne semble même pas s'en offusquer. Puis tu entends une voix s'exclamer, sans bien la comprendre, occupée que tu es à te tordre et à grogner de mécontentement. Peu après, tu es libre. Tu tombes presque par terre mais parviens à garder ton équilibre et d'un mouvement fluide, tu te retournes, tes petits poings levés en signe que tu es prête à continuer de te battre ! Après tout, tu n'en sais rien si on ne va pas encore t'agresser. Les adultes riches ne sont décidément pas drôles. Tu ravales vite cette conclusion quand tu observes et comprends la scène.

Une fille… tu dirais même une jeune femme car elle a des formes que tu n'as pas, une finesse dans son visage que ton rond enfantin ne peut qu'envier. Tu comprends quand même qu'elle n'est pas vielle, car la différence entre vous deux est très subtile. Juste un peu plus que toi et tes 15 ans. Si tu as 15 ans. Tu as 15 ans ? Peut-être.
Une jeune femme, donc, a mit le vilain à terre, tu ne sais pas comment ou pas quel type de super pouvoir. Elle lui marche dessus, triomphante, le pouce levé et toi, tu la regardes la bouche ronde d'admiration, les yeux enchantés par cette vision. C'est une PJ, c'est clair. Une des PJ les plus cool que tu n'aies jamais vu ! Et c'est la rencontre la plus chouette du monde ! Si tu dois un jour être adulte, tu souhaite être une adulte comme elle.

« C'et tr.p cool-co.l-c..l ! Tu .s la cl.sse-clas..-c.asse pe.sin.arn., c'.st g.ni.l ! »

Tu tournes autour d'elle en des petits bons joyeux, saisit délicatement la cape rose ; elle est fluide et coule entre tes doigts. Tu la secoues pour mimer un vent, observes les ondulations et ronronnes de plaisir tandis que tu finis ton tour d'inspection et reviens devant elle. Ton sourire est large, tes yeux  brillants et tes mouvements de mains sont tremblants d’excitation. Tu as même ce petit cri de la souris qui vient de trouver le plus gros morceaux de fromage du monde. Et elle s’appelle Nocturne.

« Tu as mê.e un p.éno. De ..per héros ! C'est ..op co.l, tu es W..derwom.n ma.s en ve.sion so.bre, c'est vra.ment ...veilleux ! »

Tu as des pensées parasites, tu t'en rends compte, soudainement ; elles te font dire n'importe quoi. Ça te fait une seconde chanceler, tes nerfs se décrispent et s'assagissent. Tu prononces des mots que tu ne comprends pas. Mais tu te dis, après tout, que ce n'est qu'une preuve que tu es l'héroïne de ta grande histoire : il y a un sombre mystère qui t'entoure… Alors, à l'aventure ! Tu te montres du doigts, sourit à Nocturne et dit :

« Je su-s.-suis Pi..ls-Pixels ! Allons sau..r des inno-in..cents et qui s..t, peut-êt.. qu'on trouv.ra d'autres p...onnes-person..-personne dans n.tre gro..e, pou. nous ai..r-der-dés dans not.e quê.. ! »

Puis l'homme grogne. Le coup donnée était fort, assez pour le plier en deux et te lâcher mais pas pour le mettre inconscient pour de bon. Il a été piétiné, par un poids plume, certes, mais ce n’est pas pour autant que ça lui plaît. Il commence à se redresser, mais qu'importe ! Tu es ennuyée par cet ennemis là, estimant avoir gagné bien assez d'XP pour cette phase du jeu. Ça serait lassant et lâche de vous en prendre de nouveau à lui, surtout que vous êtes visiblement bien plus forte que lui. Aucune gloire à battres des ennemis niveau 1 pour leveler. Alors, tu prends la main de ta nouvelle super-héroïne et tu exultes :

« Vit., Wonder-Noctu.e, la vie nous at.ends et nous ..ons un monde à sau…-...ver-Sauver ! »

Spoiler:

Aujourd’hui, la jeune femme avait appris qu’il y avait un soulèvement populaire dans les quartiers pauvres contre les quartiers riches, où elle se trouvait, mais ce qui retint le plus son attention, ce fut le fait que des personnes se promenaient en ville entièrement habillés de rouge, avec des capes rouges et tout ce qui va avec. Elle demanda donc à sa couturière de lui créer une cape à elle aussi, en même temps, c’était tellement classe d’avoir une cape comme les super-héros ! Une fois prête et vêtue de sa nouvelle super cape, elle quitta sa demeure ultra sécurisée pour aller se promener. Elle ne s’inquiétait pas du tout de la révolte qui grondait et n’avait pas peur, en tout cas pas pour le moment étant donné que le soleil brillait. Lorsque la lune viendrait le remplacer, ce serait une autre histoire.

Alors que la jeune femme vagabondait dans le quartier riche, elle tomba sur une autre jeune femme, mais celle-ci semblait en difficulté. En effet, un homme lui courait après et finit par la rattraper, la tenant de telles manières qu’elle avait beau se débattre, elle n’arrivait pas à vraiment l’atteindre. La rosée ne pouvait pas laisser passer ça, elle interpella donc l’homme avant de le frapper dans une partie sensible de l’anatomie masculine, sans savoir que la jeune femme l’avait déjà fait avant. L’homme s’écroula à terre relâchant alors la jeune femme. Nocturne posa un pied sur l’homme et leva le pouce dans un signe de victoire face à la blonde.

Mais la jeune femme ne tarda à marcher sur l’homme qu’elle venait d’attaquer pour aller au niveau de l’autre jeune femme, elle se présenta alors et lui dit qu’elle aimait sa robe. La blonde ne tarda pas à lui répondre, la complimentant. En tout cas, la rosée comprit que c’était des compliments, car il manquait quelques sons dans ses mots ou elle en répétait, enfin dans l’ensemble s’était compréhensible. Ahah, apparemment la cape de la rosée fit son effet puisque la blonde se mit à jouer avec, la faisant bouger pour qu’elle ondule comme si il y avait du vent. Ceci avant de lui dire qu’elle était comme un super héro, en tout cas, c’est ce qu’elle comprit et la blonde la compara à Wonder woman. Alors elle aussi, elle connaissait Wonder woman ? Alors peut-être que ce n’était pas qu’une invention de la rose au final !

« Oui ! Je suis Wonder Nocturne ! »

Elle se mit alors à rire en posant ses mains sur ses hanches. Mais elle revint rapidement à la réalité en entendant les nouveaux mots saccadés de la personne face à elle. Alors comme ça elle s’appelait Pixels ? D’accord ! D’ailleurs, Pixels ne tarda pas à lui proposer quelque chose, mais il fallut un peu plus de temps pour que la rosée traduise tout dans sa tête. Ah d’accord, elle voulait aller sauver des gens, comme dans les histoires alors !

« Oui ! On va être un super duo de super-héroïnes ! »

En entendant l’homme grogner, la rosée se tourna vers lui. Apparemment, il commençait à reprendre conscience. C’est à ce moment que Pixels attrapa la main de Nocturne en lui disant qu’elles devaient aller sauver le monde. La rosée serra alors doucement la main de sa nouvelle partenaire et se mit à courir sans lâcher la main de la jeune femme. Tous les vrais super-héros avaient un partenaire alors sa partenaire, ce serait Pixels ! Elle se retourna après quelques instants de courses et se rendit compte que l’homme n’était plus derrière elles. La rosée s’arrêta donc et reprit son souffle quelques secondes avant de se redresser en souriant.

« Alors Pixels ! Quelle est notre prochaine mission ? Je n’ai vu personne qui avait besoin d’aide… »

Si il y avait un problème quelque part, il fallait qu’elles y soient avant les soldats. Comme tous les justiciers, elles allaient se heurter aux forces de protection qui n’allaient sûrement pas apprécier l’arrivée de ces deux super-héroïnes trop cool.

Tu applaudis d'enthousiasme de voir la super-héroïne Rose faire ses poses avec prestance. Ah, tu aimerais faire pareil, prendre aussi des allures de super-héroïnes, mais tu sais que ça ne marchera pas si bien ; toi tu n'es pas de cape. La cape ne fait pas le super-héros, mais elle aide carrément à faire monter le charisme d'une personne. Ça te rend un instant un peu envieuse, mais tu effaces vite cette petite pointe de jalousie pour repartir de plus belle dans ton monde fait de quêtes et de jeux. Comment pourrait-il en être autrement ? La jeune femme entre si bien dans ton jeu qu'il te serait impossible de voir toute cette journée autrement qu'en un nouveau scénario excitant. Tu te demandes ce que tu vas jouer, après, mais l'action s’enchaîne. Tu joues une fuite. Ou plutôt, une clémence face au type qui se relève de ne pas une nouvelle fois se faire botter l'arrière-train. Tu te laisse entraîner avec délice, courant aussi vite que tu le peux, non sans te retourner et tirer une dernière fois la langue à l'homme grognant qui ne vous oubliera sans doute pas de sitôt.

Arrivée plus loin, tu reprends ton souffle, remet tes vêtements en place avec un sourire ; ils se sont tout défait de ta course. Et là, l'évidence se pose à toi, en même temps que ta compagne fait sa remarque : le MJ a eut un loupé, il ne devait pas prévoir votre victoire sur le vilain, votre fuite. L'aventure ne s'est pas bien enchaînée, il manque des pages à l’enchaînement du scénario car vous êtes là, dans ce coin tranquille loin de l'action, à ne rien faire. Zut ! Avez-vous loupé quelque chose ? Tu regardes à droite, à gauche et c'est vrai : personne dans le besoin. Ça te fait gonfler les joues.

« On a d. lou…-lou…-...per la quêt. ! »

Ah ! Tu remarques aussi, la fille qui a un regard bizarre chaque fois que tu parles. Est-ce ta voix qui ne lui plaît pas ? Tu te demandes, mais oublie bien vite cette question de ta petite tête blondes tandis que tu réfléchis à cet élément si important : la suite de l'aventure. Tes sourcils se froncent, tu mènes une mains à ton visage pour te pincer les lèvres. Et ça y est ! Tu claques des doigts en directions de Nocturne, un sourire éclaire ton visage tandis que tes yeux pétillent d'enthousiasme.

« .es ca.es rou…-rouge ! Cherch.ns-le. et -tr-tr.rou.ons s. ce so.t que.qu.s v..ains-vil... qui t.rror.se.t le. in.o.ents ou d.s hér.. ve.. tous ..us sau.er ! »Encore que tu n'as pas besoin d'être sauvée, toi, pas vrai ? Tu n'as peur de rien et avec Wonder-Nocturne, tu es invincible. Elle surveille tes arrières comme toi tu surveilles le siens, ne jamais vous lâcher et ne jamais arrêter de veiller l'une sur l'autre. Tu te le promets. « Sel.n, on pour.. les in.lure en sous-fif.e à no-no-..tre grou.. ou l.ur bot... le der..ère ! »

Tout comme tu te promets que si les ennuis ne viennent pas à toi, c'est toi qui les trouveras.

Spoiler:

Après avoir mis K.O l’homme qui avait attrapé une jeune fille, la rosée avait discuté avec cette dernière et en peu de temps, elles avaient formé un duo de super-héros qui allait s’occuper de défendre les autres. Mais elles n’eurent pas vraiment le temps d’en discuter plus en détails que le méchant se réveillait déjà. La rosée attrapa donc sa partenaire et se mit à courir le plus loin possible avant qu’il se relève entièrement et qu’il les poursuive. Lorsqu’elles furent assez loin au goût de Nocturne, la rosée s’arrêta et reprit son souffle tout en souriant à sa nouvelle alliée. Maintenant qu’elles étaient en lieu sûr, la jeune femme, réalisa quelque chose. Où est-ce que les gens pouvaient avoir besoin d’être sauvés ?

Elle savait déjà que les soldats se mettraient sur leur route, qu’ils soient bleus ou rouges ne changerait rien puisque dans tous les cas, ils ne laisseraient sûrement pas des super-héroïnes s’occuper de sauver la population à leur place. Mais là, ce n’était même pas ce problème qui les empêchait d’agir, c’était simplement qu’il ne se passait rien. Elle demanda donc à Pixels ce qu’elles étaient censées faire maintenant et la jeune fille sembla réaliser à son tour que personne ne semblait avoir besoin d’aide. Pixels lui dit alors qu’elles avaient dû louper une quête. Une quête ? De quoi est-ce qu’elle parlait ? Elle devait encore avoir du mal à comprendre tout ce que disait la jeune femme parce qu’elles n’avaient pas reçu de quête. À moins que la rosée ait sauté un chapitre. Mais elle n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche pour questionner sa partenaire que cette dernière se mettait à froncer les sourcils et à se pincer les lèvres. La rose pensa alors qu’elle s’énervait à cause de cette histoire de quête et tendit donc les mains direction de la blonde pour tenter de la calmer.

Mais encore une fois, la blonde fut trop rapide puisqu’elle claqua des doigts et se mit à sourire avant même que la rosée l’ai touchée. De ce que comprit Nocturne, Pixels lui proposait d’aller à la recherche des capes rouges et que selon si elles étaient gentilles ou non, il fallait leur botter le popotin. Elle ouvrit alors la bouche en forme de "o". Mais oui, les capes rouges ! Elle n’y pensait même plus, c’était pourtant grâce à cette histoire de cape rouge, qu’elle avait eu la géniale idée de demander à ce qu’on lui fasse une cape pour aujourd’hui.

« C’est une super idée ! Mais il faut les trouver ! »

Elle croisa alors les bras sur son buste et se mit à réfléchir à des endroits où pourraient se trouver ces personnes à capes rouges. Ils étaient du côté de la reine donc sûrement des personnes hauts placées dans la société. Les quartiers pauvres étaient en pleine révolte à ce qu’elle avait entendu donc ce serait trop dangereux pour des personnes du côté de la reine de s’y rendre. Les quartiers riches étaient sûrement les plus du côté de la reine puisqu’ici, on n’avait pas à se plaindre de la monarchie donc il ne restait que les quartiers moyens qui selon la rose étaient neutre et donc ils seraient sûrement là-bas. Son raisonnement était un peu bancal, mais elle pensait qu’il était bien. Elle décroisa alors ses bras et se tourna en direction des quartiers moyens avant de les pointer du doigt.

« Les quartiers moyens ! C’est là qu’on doit aller, j’en suis sûre ! Mon sixième sens me le dit ! »

Elle posa ensuite ses mains sur ses hanches et continua de sourire avant de se mettre à marcher d’un pas décidé. Elles allaient trouver ces capes rouges et percer leur mystère pour en fit des alliés ou des ennemis !

Vous formez un super Duo, toute les deux. Tu en es convaincue et ton sourire ne se fait qu'un peu plus large à mesure que le temps passe en sa compagnie.

Il n'y a pas de super première, pas de sous-fifre ; tu te sens complétée dans tes idées car sitôt tu soumets une suggestion, celle-ci trouve son complément grâce à la sagesse de la Rose. Si tu te demande pourquoi le quartier moyen, mais tu te retiens bien de demander. Tu es certaine de la logique indéfectible de ta compagne, que ses raisons et décisions sont mûrement réfléchies et que c'est par une réflexion longue et qui t’ennuierait à entendre qu'elle en est venue là. Et puis, plus que tout, tu lui fais confiance. Alors, tu hoches la tête pour dire combien tu es d'accord.

Plus, il est questions de sixième sens. On ne plaisante pas avec ses choses là.

Tu te demande si c'est une compétence de classe. Ça te conduit à te demander quelle est la classe de Nocturne. Quelle est la tienne, aussi, tu aimerai savoir. Ce serait plus facile si tu étais au courant. L'apprendras-tu en parcourant les rues ? Te découvriras-tu des aptitudes avec des lames ? Ou bien la magie ? Ou es-tu un formidable pickpocket ? Tant de question qui ne te donnent qu'envie d'aller de courir vers ton futur où, tu en es certaine, se cache toute les réponses à tes questions !

« A.lon.-y .lo-a..-a.lo-.l.rs ! »

Tu prends la mains de ta campagne, avance presque en courant et tu t'arrêtes aussitôt. Oh, le quartier moyen : c'est chez toi, ça ! Tu te sens un peu bête de ne pas avoir tout de suite réalisé. Mais hey ! Tout est encore embrouillé dans ta petite tête blonde. On ne peut pas t'en vouloir, tout juste saluer ta bravoure à t'aventurer, même si tu es diminuée de ton identités ! Tu sais des choses, sans encore bien réaliser. Tu te retournes vers Nocturne, faisant encore une fois appelle à sa grande sagesse.

« Je vi-.i-.i-v.-en. du.Qu.rt.er M.yen.mo.en.mo..., je.n. cr..s pas ..oir-v.ir-vo-vo.r vu q.. que c. so.t. Ils s.-se-.e-se cac..raient… ? »

Ça te semble bien fourbe, ça. Bien digne d'un vilain, les rouges seraient peut-être bien d'alignement mauvais... Et les bleus, alors, ce seraient les gentils ? Ou alors, la ville et ses citoyens sont entre le feux de deux sections mauvaises qui font une lutte des pouvoirs au détriment des innocents ! C'est bien une chose qu'il faut que vous élucidiez, Nocturne et toi ! C'est bien un scénario digne de vous deux. Tu recommences à marcher, vivement, mais sans courir et parle à la jeune femme.

« Je va..-vais-v..svais t. m.n.rer m.n r.pè.è.e se.ret au p..sa..ass.ge ! C.m.e ça, .i on e.t sé.a.ée o.-o.-ou-.u.si on.es.-n.z-né-.s. u. d.ng.r, o. p..rra se ca..er là, d'ac..rd-corp-cord ? Il. n..s en faudr... un ...tout-par…., on ne sa.. jam... où le...l-mal-m..-m.. va t..cher. C'est s..er imp.-po-porc-porta.t, u. end.oit p.ur se rep..er et récu..rer-ré-rer nos PV et notre ma.... »

Peut-être que t'es une magicienne avec simplement pas de sors. Ah, non, tu te souviens t'être réveillée. Peut-être que tu as juste oublié tes sorts. C'est con ça !

[HJ : désolééééée, je ne reviens que maintenant ! Je ne sais pas si on a le droit de se déplacer, ou bien… on demande une intervention…?]