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| Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- | |
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| Sujet: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- Dim 2 Aoû - 23:04 | | Lui, il est si loin de tout ça ! Dans son tronc aménagé, Sylvain se réveille doucement, à son habitude, humant son tas de feuilles séchés et pensant vaguement qu'il serait bien d'en renouveler quelques poignées. La pensée de fraîcheur des feuilles, de la douce odeur qui s'en échapperai, le fait ronronner de plaisir, lui qui vit dans sa bulle de verdure et de calme. Il est vraiment loin de tout ça, loin de la révolution, de l'agitation des villes, de la bataille des bleus contre les rouges. Mais l'agitation vient à lui. On toque à sa porte, il va ouvrir en se cognant, mal réveillé, dans les rares meubles poussant dans son habitation comme quelques champignons pratiques, pour faire face à un gamin tout excité que l'engouement de la situation à fait courir jusqu'au repaire reclus du vert. « Le peuple s'agite, Monsieur Sylvain, ça s'agite, c'est la fin des riches, vive les pauvres ! Vous aussi, vous aurez mieux ! » Lui, il regarde le gamin d'un air mal-réveillé et penche juste la tête sur le côté, silencieux. Il cligne des yeux et regarde le môme s'en aller en riant et sautillant, tout excité de l'agitation générale. De l'agitation, de l'agitation ! Les enfants sont sensibles aux brouhahas des adultes, même si les grands ne s'en rendent pas toujours compte. C'est toute une fièvre qui se répand dans les quartiers. Une fièvre pas facile à soigner ou calmer. Sylvain comprends sans comprendre. Il sait pourquoi ça s'agite, sans l'approuver pour autant totalement. Il peut comprendre que le peuple soit en colère sans adhérer à l'envie d'en vouloir toujours plus. Lui, n'en veut certainement pas plus. Pour rien au monde, Sylvain ne voudrait quitter le confort de son arbre, la beauté de sa forêt pour s'enterrer au milieu de murs de pierres et briques grises. C'est cette impression que l'herbe est toujours plus vertes ailleurs ; on extrapole tant sur les possessions des autres qu'en en devient aveugle à ses propres richesses. Il ne participera pas à tout ça. Lui, il laissera la révolution passer sur sa peau et s'adaptera juste. C'est bien ce que fond les racines, non ? Elles laissent les gens mettre des pierres sur elles puis tracent juste leurs chemins, soulevant l'indifférence de tous pour pousser tranquillement. Voilà, pense Sylvain en un sourire, il est une racine. Pourtant, alors qu'il croque distraitement un fruit, il se rend compte qu'il n'arrive pas à se sentir tant détaché que ça de ce qu'il se passe en ville. Ces derniers jours ont été agités et s'il est parvenu à chaque fois à s'en sortir sans trop de bobos, il se demande qui sera le malchanceux qui ne pourra pas en dire autant. Et si Algue se faisait mal ? Ou Kaym ? Si Ecrou se faisait embarquer dans l'agitation, elle qui a son caractère si trempé, que lui arriverait-il ? Ou Frail, gagnerait-elle de nouveau bandages ? Alors Sylvain, est-il devenu de ces loups égoïstes qui laisse les faibles et les blessés en arrière ? Il finit son en-cas en deux bouchée, se défait de ses vêtements de nuit pour enfiler ceux de jours à la va vite ; un pantalon de toile amples, une chemise mal attachée, des chaussures, sans doute dépareillées, il ne fait pas vraiment attention et attache ses cheveux pour ne pas être trop gêné. Il reprend une besace et regarde les fioles qui se trouvent sur une étagère. Il en prend au pif, se décidant à faire confiance à son corps pour se souvenir des onguents qui soignent, et de ceux qui pourraient faire… ma foi… autre chose. Il prend aussi un tas de feuilles fraîches et saine, de l'eau dans une gourdes et va à la ville. Vite. S'il ne veut pas se mêler à la foule, leurs causes au fond, le ne concerne pas, il sera là pour soigner. Sylvain ne laissera jamais personne en arrière. Il en est certain. Il veut se définir comme ça. Arrivé en ville, il se retrouve presque confronté à la foule comme face à un mur compact. Ses mains se serrent sur la hanse de sa sacoche. Il se sent si petit face à cette foule qui bouge comme dans un mouvement d'eau ! Il voit le reflux, sent une vague de colère tandis que les voix s'élèvent, trouve la marée bien agitée, trop agitée pour lui et son amour du calme. Des yeux, il voit quelqu'un tomber dans ce cortège courroucés, arrête d'observer, agit. Il se précipite, attrape la personne sous les bras et dansant entre les gens, l'amène un peu à l'écart pour la sortir de la foule. Elle ne se ferra pas piétiner, ainsi. Il pourrait se sentir fier et grand de l'avoir sauver ! Pourtant, il tremble. Là, tout tremblant comme une feuille de l'adrénaline qui redescend, sa voix demande, chevrotante : " ç-ça va...? "Il ne s'est jamais imaginé très fier. Mais là, il se sent un peu pathétique. Il soupire et murmure à lui même et à qui voudra bien l'entendre : " Je vais avoir besoin d'aide aussi... je crois..." Peut-être aurait-il du rester loin de tout ça. - Spoiler:
Je ne précise pas si la personne sauvée est Automate ou pas. Ça peut être une idée de rencontre, mais si tu en as d'autres, je ne souhaite rien t'imposer. J'espère que ça te convient comme début de sujet ! Si ce n'est pas le cas, ma boite a Mp est à toi <3
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| Sujet: Re: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- Jeu 6 Aoû - 2:45 | | Les deux yeux grands ouverts, elle fixe le plafond. Elle ne sait pas trop quoi faire présentement. Comme d'habitude, Automate est détachée de tout. Le brouhaha extérieur parvient à ses oreilles comme une marée de sons. Elle ne distingue rien d'autre qu'un cafouillis général. Rien de particulier, rien de précis. Elle n'identifie pas la cause de tout ça. Au fond elle s'en fout, elle fixe son plafond le regard perdu. Elle est intriguée par les vêtements d'homme dans son placard.
Qui est-elle ?
Le bruit dehors est beaucoup trop fort pour qu'elle l'ignore. Elle se lève, en se redressant à deux reprises. Automate hein. Elle tire les fins rideaux de sa chambre. Dehors la foule est compacte. C'est la révolution. Automate, dans sa douce jeunesse n'a même pas encore réellement compris l'enjeu de tout ça. Elle est obsédée par ce compagnon qu'elle semble avoir mais qu'elle n'a jamais vu. Alors c'est vrai que la reine et tout ça, tu vois, c'est pas trop son problème. Mais bon, là ça commence à devenir vraiment bruyant et à gêner la concentration de la demoiselle. Elle s'avança de son armoire afin d'attraper quelques fringues. Elle attrapa une jupette et une veste cintrée. Puis d'un coup elle fit volte face vers la dernière armoire et prit l'écharpe rouge qui trainait. Elle enfile les bottes rouges posées devant la porte et se prépare à sortir.
En descendant les escaliers, Automate se rend compte de la gravité de la situation extérieure. Le son parvient jusqu'à elle. Il est question de la Reine Rouge, des armées Bleues.. Elle est bien au courant que la régente a disparu, que le monde sombre. Elle est partie, elle s'est caché, mais on sait tous que les bleus étaient derrière ça. Vous avez essayé de la trouver, vous l'avez un peu cherché. Avec Ecrou. Ce n'était pas la volonté première, mais c'était déjà ça. On voulait tuer la reine. Il fallait donc la trouver avant. Entre temps, les bleus avaient envahi le royaume, pris le pouvoir. Oh ce qu'elle ne les aimait pas Automate. Elle était pour la Reine juste parce que le rouge était sa couleur préférée. Elle ne prend cependant pas partie, depuis le début. Automate est trop occupée à comprendre qui elle est. Mais les bleus sont méchants, ils séquestrent des gens, des enfants, comme elle, qui plus est.
Enfin ça y est, Automate sait que le danger est partout et que tout le monde est furieux, ou heureux, et que c'est ces désaccords qui créent les guerres. Tomate descend dans cette foule bondée, débordante de protestations, au milieu de laquelle un convoi avance. Les bleus ne reculent plus, ils prennent en confiance. Notre robot soupire, et soupire encore. Qu'ils sont fatiguants. Elle cherche à comprendre pourquoi ils sont dans le quartier pauvre. Non vraiment, pourquoi ? Qui y'a-t-il de si prestigieux à envahir ceux qui n'y peuvent rien. Devant elle, des tonnes de gens se bousculent.
Une demoiselle bascule. Automate accourt. Elle est belle, elle est jolie, elle ne mérite pas d'être ici. Un jeune homme l'attrape, la sort de là. Automate accourt. Il est gentil lui. Il n'est pas comme les autres. Il est là pour aider, pas pour y trouver son compte. Automate accourt toujours. Son corps tremblent. Une rapide analyse permet à la miss de comprendre qu'il n'est pas habituée au chahut.
"ç-ça va...? Je vais avoir besoin d'aide aussi... je crois..."
Elle observe la jeune fille qui s'est faite sauver. Non, elle ne pourra rien pour lui. Elle n'a même pas l'air de comprendre ce qui lui arrive. Doucement, Automate sait qu'elle va s'évanouir. Elle se pose derrière le sauveur et pose la main sur son épaule.
"Je peux t'aider moi si tu veux."
Ses cheveux verts intriguent Toto. Elle les a frôlé, elle a senti son odeur. Il y a là quelque chose qui lui parait familier. Elle secoue la tête. Ne recommence pas à psychoter Automate, je sais que ta propre personne t'importe beaucoup, mais là, il s'agit du royaume, pas de toi.
Changement.
Pourtant dans sa tête, il y a ces cheveux verts. Ils l'obsèdent énormément. Tache de faire connaissance, peut-être lui même la reconnaîtra et saura tout lui dire d'elle même. De ce frère peut-être disparu, de cet amant peut-être parti. De cette vie peut-être envolée. La demoiselle tangue. Même à l'écart, elle est baladée par la foule, le courant d'air qu'elle transporte. Automate a peur. Ce n'est pas la première fois qu'elle vit quelque chose comme ça, mais elle a peur. Les guerres, il n'y a rien de pire. Elle est prête à aider n'importe qui à faire n'importe quoi. Elle pointe le clocher du doigt.
"Et si on montait en hauteur afin de mieux voir ?"
Après tout, il y a surement des choses à voir. Au moins vers où se dirige le convoi, dans quel état est la foule, si il y a d'autres blessés. Le clocher est un point stratégique. Il est le point le plus haut du quartier, et il est facile d'accès. Oui, c'est une bonne idée. Là bas, ils pourraient avoir des surprises. Bon, c'est évident que c'est soudain, de suivre cet inconnu, de l'emmener dans une quête sans but. Mais il a l'air de vouloir sauver des gens, et sauver des gens c'est aussi un but qu'Automate poursuit dans sa vie. Elle fait volte face et avance vers le haut monument. Puis d'un coup, elle se retourne vers l'inconnu.
"Au fait, moi c'est Automate."
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| Sujet: Re: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- Ven 7 Aoû - 6:29 | | Agit Sylvain ! Bouge. Court, avance. Réfléchit !
Pourtant, il reste là, un instant, à regarder la foule se mouvoir. Une mer ? Non, ça ne va pas, une mer agit en réponse à des éléments naturels qu'il pourrait comprendre. Là, c'est plus un monstre. Un de ceux qui manque d'unité et qui ne savent pas comment avancer leurs pattes. Alors, de frustrations, il engendre du Chaos. Et c'était sans doute ça, qui paralysait Sylvain, l'impuissance car il ne se sent rien, face au Chaos. Il sert les dents, crispe ses doigts sur sa besace, se renferme à cette idée sotte qui lui avait prit de quitter sa forêts. Aider ? Il n'est même pas capable de s'aider lui même ! Mais aussitôt, une petite voix le tire de tout ça. Une petite voix qui va l'aider.
Ah ! Ça va mieux, il se sent moins seul. Sylvain se recompose, regarde la jeune fille et défait son visage alors modelé d'angoisse pour reprendre des teintes plus chaleureuse. Il lui sourit et accepte son aide d'une petite voix qui lui va mal à lui qui est l'adulte, mais qui lui va bien, à lui, Sylvain.
« Oui, s'il te plaît. »
Et de concert, il va vers la jeune fille qu'il a aidé précédemment, lui susurrant que sa place n'est pas ici, mais chez elle. Ce monstre là est trop gros, trop effrayant. Il le pense. N'insiste pas pour autant, peu désireux de perdre du temps avec la jeune rescapée si elle ne veut pas être d'avantage aidée. Sylvain se détourne, et suit la brune qui avance vers le clocher. Il ne sait pas si c'est une bonne idée, n'est-ce pas s'éloigner des gens ? Voir, et puis quoi, choisir qui aura des soins ? Sylvain n'est pas sûr d'aimer l'idée, pourtant, ce sera mieux que son immobilisme. Il pourra voir le monstre d'en haut et peut-être que plus petit, il serait moins effrayant à ses yeux verts. Et se sera au moins faire quelque chose.
Puis la jeune fille se présente, faisant volte face. Automate. Sylvain peut enfin prendre le temps d'observer un peu sa jeune sauveuse. Il ouvre la bouche pour parler, siffle un « Syl... » Et il se passe alors quelque chose dans le tête de Sylvain. Le flash lui revient. Un souvenir qui roule comme une bille pour se placer dans un creux d'impression, appuyant assez pour lui faire oublier tout le reste. Il cligne des yeux, s'arrête à hauteur de la brunette et, en la dévisageant, détaillant voir la déshabillant du regard, il penche la tête.
« On ne s'est pas déjà vu ? Dans mon arbre… et n'étais-tu pas un garçon, à ce moment ? »
Il se remet à avancer, pensif, les mains jointe sur la hanse de son sac. Son pas se fait lent à mesure qu'il essaye de revoir le visage du petit bruns venu le voir. Il a mit une pommade de sa concoction. ça va les résorber. Résorber quoi ?
« Ou je confonds ? »
Ce serait mieux avec plus d'élément. Mieux s'il savait ce qu'il avait fait, ce qu'il était capable de faire. Ne pas se connaitre, c'est handicapant. Il a dit l'inverse à ALgue, pourtant... La foule chante et gronde derrière, Sylvain secoue la tête et avance de nouveau avec rapidité, son regard se faisant d'avantage déterminé.
« On verra ça plus tard, quand les choses seront plus calmes. »
Pourtant, Sylvain, ça le travaille, le distrait. Il y réfléchit, fronce les sourcils pour tirer quelques chose de cette vision fugace, l'étirer un peu dans sa tête pour avoir d'autres informations, jette des coups d’œils furtifs à Automate. Il en oublie même de se présenter. Au moins, il agit, bouge et court. Et réfléchit, vachement trop. Assez pour manquer de tomber en glissant sur le pavé. |
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| Sujet: Re: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- Mar 25 Aoû - 3:45 | | « On ne s'est pas déjà vu ? Dans mon arbre… et n'étais-tu pas un garçon, à ce moment ? »Ses mots l'intriguent et Automate ne comprend plus. Ce sont des mots qui résonnent en elle. Des mots qui d'un coup signifie énormément. Une nostalgie, un souvenir, des réminiscences. C'est tout ce qu'elle a pour l'instant, mais c'est déjà beaucoup trop. Un arbre, dit-il ? Oui peut-être... Une résidence un peu étrange dans ce cas. Mais être un garçon ? Non, ça ce n'est pas possible. Toto tire sur sa jupe. Non, c'est une demoiselle. Pourquoi elle serait un garçon dites-moi ? Pourquoi aurait-elle souhaité être une fille un jour alors ? Non, ça ne collait pas. Elle regardait dans le vide autour d'elle. Les mots étaient puissants. Tout devenait flou dans sa petite tête. Elle avait soudain peur de ce qu'elle ne savait finalement pas. Peut-être que le jeune homme pouvait l'aider. « Ou je confonds ? »Oui visiblement. Peut-être. Elle l'espérait un peu. Et puis pas tant que ça à la fois. Ce serait chose étrange si c'était le cas, mais au moins elle en saurait un peu plus. Elle ne serait plus cette poupée vide d'émotions, et complètement mécanique. Elle serait quelqu'un. Une vraie personne avec une histoire. Comme tout le monde dans ces rues. Enfin, qu'elle croyait. Automate secoua sa tête à deux reprises, assez violemment. Il n'était pas temps de réfléchir à ça. Vraiment pas. « On verra ça plus tard, quand les choses seront plus calmes. »C'était visiblement l'avis de son compère aussi. Ou alors il avait vu qu'elle était gênée. Qui sait. Du coup, Automate fait comme si de rien était. Elle continue son chemin vers le clocher. Elle a remarqué qu'il y avait un peu de remue ménage dans la foule. Il y a forcément quelque chose à voir. Elle se met doucement à courir la Tomate. Pour se dépêcher, mais aussi pour fuir les regards du jeune homme aux cheveux verts. Elle le sent dérapé derrière elle mais elle ne se retourne pas. Son esprit est plein de contradictions. Elle sautille à travers les gens, évite chaque visage, elle court simplement. C'est donc naturellement à ce même rythme qu'elle monte les marches du clochers. Il y en a 120 vous savez ? Oui, Automate les a compté. C'est une mécanique. C'est normal. Elle jette un oeil derrière elle. Il doit toujours la suivre. Arrivée en haut, elle se poste près des barrières. Elle observe sans rien apercevoir d'inhabituel. « Au fait, tu t'appelles comment ? »Du coup, elle retourne à sa deuxième préoccupation. Qui est ce garçon étrange ? Celui là même qu'il prétend qu'elle en serait un. En soit, ce serait possible, ça expliquerait pas mal de choses, dont les vêtements en trop dans la deuxième penderie, son petit peu de poitrine, son absence d'attirance masculine... Beaucoup de choses. Elle veut savoir qui il est. Alors elle s'apprête à lui demander ce qu'il fait dans la vie, mais elle s'en voit dérangée. Dans la foule, des gens se démarquent. Des petits points rouges un peu partout. Des partisans de la Reine Rouge surement. La voilà la guerre. Ça allait forcément finir par arriver un jour. Personne ne resterait muet devant la violence des incidents des dernières semaines. Une disparition soudaine, des similis dictateurs en poste. La foule commença sérieusement à s'agiter, les gens se bousculaient, se poussaient. « La Reine est revenue tu crois ? » Elle se pose la question. Elle ne l'attend pas, elle ne la connaît pas assez bien pour ça. Mais tout ça la perturbe. Le totalitarisme, non merci. Alors ça pourrait être une idée. Que Madame La Reine Rouge se repointe. Automate observe bien ce petit monde. Elle siffle. Une chaperonne rouge se retourne. Son visage est recouvert d'un masque. Chair de Poule.- Spoiler:
Désoléééée du retard, j'ai eu un nouveau taf de vacances assez crevant =w= Mais voilà j'ai réussi à amener les capes ! Bisous ♥
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| Sujet: Re: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- Sam 19 Sep - 2:56 | | Il y a clairement 100 marches de trop pour mener en haut du clocher.
Sylvain n'est pas spécialement quelqu'un de mou ou non sportif. Pas plus qu'il n'est un athlète, évidement. 120 marches ne devraient pas être en mesure de saper entièrement l'énergie qu'il peut fournir dans une journée. Mais ça, c'est sans compter sur cette dernière qui est un peu restée coincée dans une foule que le duo a traversé. Le vert a tenté, de son mieux, de passer sans bousculer. Peut-être qu'Automate peut mieux se faufiler car elle est frêle et jeune, lui il est plus grand, un peu plus adulte. On ne le comprend pas quand il dit vouloir aller dans une autre direction. Son énergie, il l'a perdue aussi dans le sillon de la jeune fille qui avançait malgré tout obstacle avec un rythme de coucou suisse, sans se tourner et sans hésiter. Alors, les marches, il y en a une centaine de trop.
Il imagine un système de marche qui avancent toutes seules. Sur lesquels il suffit de se poser et d'attendre, les marches font le reste. March-o-matique que ça devrait s’appeler. Bizarre, il ressent comme un fourmillement à l'arrière du crâne. À cause des March-o-matiques ? Ou de l'impression que la petite Automate le fuit ? Il n'a pas été poli. Il s'en rend compte après coup, le regard insistant qu'il a lancé est tout à fait inconvenant. Alors, Sylvain se force à oublier, se libérer des impressions qui l'enlacent tendrement et se débat pour faire un pas de plus, courir plus rapidement dans l'escalier, quitte à arriver sans souffle.
Arrivé en haut, il halète, prenant de violente inspirations pour que sa tête ne tourne plus. Il s'accroche à une rambarde et remercie intérieurement le vent qui, quel que soit l'agitation des petits humains vivants ici bas, reste inchangé et frais. Il entend Automate, se redresse.
« Oh, je ne t'ai pas dit ? Moi c'est Sylvain. J'habite dans un arbre, à l’orée de la forêt. Si tu veux me parler, n'hésite pas à y passer, j'y suis souvent. Quand je ne joue pas au secouriste. »
Il sourit pour s'excuser de ses précédents agissements et finir de s’asseoir comme un gentil dans cette histoire. Est-ce qu'il a vraiment oublié de se présenter ? Possible. Sa phrase s'est peut-être juste finie dans sa tête. Maintenant, en plus, il indique où il habite dans sa présentation. Car Sylvain désespère de ne plus retrouver Kaym, Frail ou Ecrou. Il ne veut plus perdre qui que ce soit. Il s'accoude à la rambarde, prend un temps où il n'est plus secouriste et regarde la foule en contre bas. Ce qu'il croit apercevoir, petit point rouge sur lesquels il plissait les yeux, reçoit vite confirmation de sa compagne de la journée.
« Tu les vois aussi ? Ce sont des gens en rouge, c'est bien ça ? » Sylvain a de bon yeux. Pas aussi bon que ceux d'Automate. Il ne voit pas les masques, lui. Il ne perçoit qu'un léger malaise de la jeune fille à laquelle il répond en posant une main amicale sur les épaules de la jeune fille. « Je ne sais pas si elle est revenue. Il me semble juste voir un jeu d'échec où chacun déplace ses pions… et à laquelle je ne connais encore pas les enjeux, ni s'il y aura des victimes. Je n'aime pas ça. »
Et l’incertitude gonfle, grandit, créant un malaise que le vert n'arrive que mal à digérer. Peut-être que les gens amnésiques sont liés à tout ça. Ça lui semble faire trop d'un coup pour n'être qu'une coïncidence.
« Tu vois quelque chose ? »
Sylvain essaye de changer de conversation. Se concentrer sur autre chose.
[HS : pardon pour l'attente é_è J'espère que la réponse te conviendra !] |
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| Sujet: Re: Jour 7.1 : La guerre des mondes. Rien que ça ! -Automate- | | |
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