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Abigaël R. | Recall
Sujet: Rencontre entre Bloux [PV : Alva] Lun 15 Déc - 21:14
Rencontre entre Bloux
AVEC — Alva De Guyomart
Dans les rues de Paris, on y trouve beaucoup de choses. Par exemple, il y a des habitations en tout genre et de toutes couleurs. De plus, des oiseaux font parfois leurs nids où ils peuvent ou partent dans des Pays plus chauds à cause de l’hiver qui peut être froid. Puis, on peut croiser des animaux errants en chemin qui profitent de leur liberté. Mais on va plus s’intéresser aux quelques boutiques qui se mélangent aux habitations. Depuis un peu plus d’une semaine, Abigaël se trouvait dans une pâtisserie pour un stage, ce qui l’aiderait pour ses études. Malgré le fait que ça ne faisait pas très longtemps qu’il l’avait commencé, le propriétaire laissait le jeune étudiant gérer seul sa boutique car il avait d’autres choses plus importantes à faire selon ses dires, le roux n’avait pas cherché à en savoir plus. Dans tous les cas, ça lui faisait plaisir de savoir que le Patron avait confiance en lui et en ses capacités au point de lui laisser la gestion.
Pour s’occuper en début de matinée, le Rausale prenait un balai et le passait sur toute la partie visible de la pâtisserie. Heureusement qu’elle était petite sinon il n’aurait jamais terminé. Ensuite, il sortait les gâteaux des vitrines pour nettoyer les vitres et le faisait vite, des clients décidèrent de venir à cet instant. Bien sûr, ça le dérangeait, mais il faisait tout pour ne pas le montrer et il devait se montrer agréable et souriant. Dès qu’il récupérait un peu de tranquillité, il reprenait ses activités en tout genre, pour le moment, il s’agissait du nettoyage. Une fois que le jeune homme pensait avoir fait le tour, il restait derrière la caisse pour se poser un peu, le début d’après-midi approchait petit à petit et il allait bientôt pouvoir fermer la boutique pour manger.
Sa pause commençait à 13 heures et il reprendrait son boulot à 14 heures. Une heure était amplement suffisante pour manger un bout et pour reprendre des forces. Logiquement, l’après-midi serait plus chaud que la matinée donc plus de clients viendraient dans cette pâtisserie. Du moins, ceux du coin parce qu’il n’en manque pas du tout dans la capitale. Comme les fêtes étaient toutes proches, tout le monde se disputait les chocolats, les bûches et divers gâteaux. Cependant, le Patron avait tout prévu et il ne manquait de rien, Abigaël avait même le droit de faire ses propres gâteaux dès qu’il aurait du temps. D’ailleurs, cette occasion se présenta entre midi et une heure, personne ne venait à cause de l’heure du repas. Pendant ce temps, l’apprenti se mettait à l’arrière de la boutique, mettait un tablier, changeait son bonnet noir pour une charlotte et il commençait à faire des petits gâteaux fruités ou chocolatés. Une heure plus tard, il put fermer la boutique pour manger et laissa la charlotte pour mettre son bonnet.
A présent, il est deux heures de l’après-midi et le Rausale ouvrit de nouveau la porte d’entrée. N’ayant plus grand-chose à faire, il restait derrière la caisse et attendit que ses gâteaux soient prêts pour pouvoir combler les petits vides qui avaient été faits à cause de certains achats. Quelquefois et surtout pour passer le temps, il repensait à la matinée qui s’était bien passée et espérait que ce soit la même chose pour l’après-midi. Cependant, il trouvait ça étrange que les habitués, qui étaient déjà passés, ne posent pas de questions sur l’absence du propriétaire et ne doutent pas de ses services. Enfin, c’était une très bonne chose ! Le professeur, qui passerait prendre des nouvelles, serait surpris et ça, c’était génial ! Il faudrait que ça reste comme ça tout le long du stage !
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Alva De G. | Racine
Sujet: Re: Rencontre entre Bloux [PV : Alva] Mar 23 Déc - 7:58
Rencontre entre bloux
803 mots ;
« Alva ! Bonjour trésor »
« Bonjour. »
« Rho, tu pourrais faire preuve d'un peu plus de sentiment envers ta pauvre maman qui se languit de ta présence... »
« Vous venez me voir cette après-midi ? »
« Oui. C'est pour cela que j'appelais. Arrête de faire en sorte d'écourter cet appel Alva, je veux de tes nouvelles ! »
« Eh bien... vous en aurez quand on se verra tout à l'heure. Au revoir. »
« Alva attends ! Al... »
Une fois de plus tu lui raccroches au nez, une fois de plus tu soupires. Ta mère ne changeras jamais, ses appels à 7h du matin alors que tu n'as pas cours, ses longs discours sur son amour pour toi et son absentéisme record dès qu'il s'agit de passer du temps ensemble. Peut-être que tu l'effraies ? Comme tous ces demeurés à la fac qui pensent que tu vas les tuer par un simple regard. Remarque ils sont moins ennuyant que ceux qui te traite de gosse de riche et passe leur vie à faire des remarques. Au moins les peureux sont silencieux. Et le silence est l'une des choses que tu préfères. Tu soupires encore et tu te laisses tomber dans ton lit. Lit que tu n'as pas encore quitté puisque ta chère mère t'a une fois de plus réveillé le lundi matin. Tu détestes le lundi. C'est une journée horriblement ennuyante. Une fois réveillée, tu n'arrives plus à te rendormir. Comme chaque lundi matin, tu te lèves, tu te prépares un thé et tu te fais griller des tartines. Comme chaque lundi matin, tu regardes rapidement les informations à la télé, tu envoies un sms à Charles et tu finis par t'habiller. Aujourd'hui c'est une robe, d'habitude le lundi c'est plutôt pantalon et pull, mais aujourd'hui tu te dis que tu peux bien briser un peu ta vie monotone.
Tu te regardes dans le miroir, un sourire pâle sur les lèvres, tu es quand même mignonne avec cette robe rouge, qui en réalité est verte mais passons, il ne te manque plus qu'un nœud dans les cheveux pour ressembler à une poupée en porcelaine. Bien sûr comme c'est l'hiver, enfin il paraît parce que pour l'instant tu trouves les températures assez douces, tu enfiles une paire de collant en laine noir et un beau gilet en laine que t'as offert l'un de tes grand-oncle. Puis tu te poses sur le canapé et tu lis ta dernière trouvaille. Un livre sur « les relations avec autrui » que t'as offert une de tes tantes. Tu ne comprends pas trop pourquoi, mais l'ouvrage est amusant.
A midi tu commandes ton chinois, comme tous les lundis, tu n'as presque pas besoin d'appeler, ton repas est déjà près à être livré lorsque tu contactes le gérant. Quelqu'un de très bien. Il connaît tes goûts et tes habitudes, et de nos jours c'est vraiment rare des gens qui s'adaptent aussi bien à Alva. Après ton festin, tu reprends ta lecture, il y a un passage intéressant qui raconte les différents contact qu'il faut avoir avec les gens. Serrer la main ou faire une bise pour dire bonjour, faire un câlin quand on est triste, rire quand on est heureux. Ce n'est pas trop ton truc tout cela, tu n'aimes pas montrer aux autres ce que tu ressens, les gens pensent que tu as un cœur de glace, mais c'est faux, c'est simplement que tu n'aimes pas qu'on entre dans ta sphère intime. Tu ne tolères que Charles et quelques autres personnes privilégiées.
Il est bientôt 15h30, l'heure de ton rendez-vous approche et il faut que tu passes prendre quelques gâteaux avant de rejoindre ta mère. Tu fermes donc ton livre, attrape ton écharpe et ton caban, enfile tes bottes, ton sac et tu sors de l'appartement. Comme pour le restaurant chinois, tu as tes habitudes Alva, et quand il s'agit de pâtisserie ou de pain, tu ne vas qu'à une boulangerie où le patron te connaît bien et prépare là aussi ta commande en avance. Autant dire que lorsque tu passe le seuil de la petite boulangerie ce matin, tu es très surprise... Et pas dans le bon sens. A la place de ce merveilleux patron, à qui tu n'as pas besoin de parler ni rien pour avoir ce que tu veux, se trouve un... gamin, roux en plus qui n'avait sûrement pas l'air au courant des exigences de la cliente psychorigide que tu es. Il n'y a personne dans la boulangerie à part vous pour le moment, tu t'avances vers lui, le visage impassible, guettant du coin de l'oeil s'il n'y a pas ta commande de prête sur le côté, mais tu ne la vois pas. Évidemment.
« Vous êtes qui vous ? Où est le patron ? »
Oui, même pas bonjour, même pas bonne nuit, Alva avec tout son tact et sa délicatesse. Tu dévisages l'adolescent, sûrement un apprenti. Pire que tout, il n'allait pas être capable de préparer sa commande correctement alors. Peut-être que tu n'aurais pas dû mettre cette robe, peut-être que c'était une erreur de vouloir briser un peu ta monotonie. Parce que voilà ce que tu récoltes, un apprenti et pas de pâtisserie ni de pain pour toi.
« Je suppose que vous êtes pas au courant ? »
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Abigaël R. | Recall
Sujet: Re: Rencontre entre Bloux [PV : Alva] Jeu 1 Jan - 4:24
Rencontre entre Bloux
AVEC — Alva De Guyomart
Etant donné qu’il ne s’était pas passé grand-chose pendant cette matinée, passons directement à l’après-midi. Abigaël avait fait quelques gâteaux avant de prendre sa pause d’une heure pour manger. Il en fallait bien quelques-uns pour combler les petits trous qui avaient été faits grâce aux achats du début de la journée. Une fois que ses préparations étaient prêtes, il les sortait pour les placer dans certaines vitrines. Ensuite, l’horloge afficha une heure de l’après-midi et il fut temps pour l’adolescent de prendre sa pause. Il ferma la porte de la pâtisserie avant de se diriger à l’arrière de la boutique pour manger ce qu’il s’était préparé. Profitant de ce moment de calme, le Rausale repensait à sa matinée qui avait été sympa et espérait que ça continue ainsi pour le reste de sa journée. De cette manière, son rapport de stage serait certainement plus que positif et il se devait de l’être ! Son diplôme était en jeu et il voulait que tout le monde l’envie. Un Patron qui laisse un stagiaire seul pendant une journée, ce n’était pas donné à tout le monde !
Cependant, tout ceci pouvait être perturbé à cause de la venue d’une certaine habituée. Cette dernière était une fille et rien que ce détail suffisait à gêner l’étudiant, il perdait facilement ses moyens. Elle ne prenait pas la peine de le saluer et demandait directement qui il était. Apparemment, la politesse était pour les chiens, mais il ne comptait pas le relever. Le client était Roi et ses professeurs ne cessaient jamais de le répéter, c’était lassant. De plus, ce n’était pas son genre de s’en prendre aux filles non seulement parce qu’il était quelque peu courtois et puis, il était très timide envers elles aussi.
« Je suppose que vous êtes pas au courant ? » Questionna la rousse.
Le jeune homme, qui se trouvait toujours derrière la caisse, la regarda d’un air incompris. Au courant de quoi ? Visiblement, le Patron avait oublié de lui préciser quelque chose ou peut-être qu’il pourrait trouver en fouillant un peu dans la caisse ? Enfin, si cette cliente souhaitait bien vouloir attendre un peu.
« Bonjour. Pour être franc, je ne suis pas au courant, mais je vais voir si le proprio… Euh… Le propriétaire a laissé quelque chose. »
Sans perdre de temps, il ouvrit la caisse et commença à remuer tout ce qu’il y avait pour trouver un pense-bête ou un objet dans ce même type. Ne se préoccupant pas de la jeune potentielle acheteuse, il finit par trouver un petit papier jaune et le lut. Le message, qui se trouvait dessus, indiquait qu’une jeune fille rousse passerait prendre certains gâteaux et comme le Patron n’avait pas eu le temps de préparer cette commande habituelle, c’était au stagiaire de s’en charger.
« A quoi ça sert d’écrire un pense-bête si ce n’est pas pour le coller de façon à ce que je puisse le voir ? » Grommela-t-il pour lui-même. « C’est trop tard maintenant. »
Abigaël fronça ses sourcils, ferma ses yeux, serra les poings et souffla un coup pour tenter de reprendre son calme. Par la suite, il ouvrit de nouveau ses yeux noisette et regarda cette demoiselle. Il savait qu’elle était tout sauf patiente, ça se voyait à sa façon de parler, mais d’agir aussi ! Comment lui dire ? Non, ce n’était pas le moment d’hésiter ! Il sortit de sa « cachette » et se mit face à la cliente, tentant de faire un sourire.
« Je suis désolé, mais le Patron n’a pas eu le temps de préparer votre commande et je viens de trouver le papier que maintenant. Peut-être que ce serait mieux pour vous de changer de gâteaux pour goûter de nouvelles saveurs, non ? »
Qui ne tente rien n’a rien, comme on dit si bien dans ce genre d’occasions.