[DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily
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Belle B. | Anémone
Sujet: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Ven 7 Nov - 1:18
My dance style is explosive.
Anémone s'ennuyait. Mourrait d'ennui. Comme pour chaque minute de sa propre vie. Elle était coincée là, au milieu de gens ennuyeux et dégoulinant d'hypocrisie, à boire mécaniquement toute la réserve de boisson de la soirée, compressée dans une robe encore plus rouge que ses cheveux que maman l'avait forcée à porter. Elle regardait d'un air distrait sa mère se faire complimenter et couvrir de cadeaux, et toute sa petite Cour lui lécher gentiment les bottes, si ce n'était une certaine partie de son corps. Dire qu'il y a quelques minutes, elle était en bien charmante compagnie, auprès d'un homme qu'elle intéressait sûrement beaucoup, mais l'idiot s'était réfugié auprès d'une autre femme, et maintenant dieu savait où ils étaient et ce qu'ils pouvaient faire. S'il savait ce qu'il risquait. De toute façon, qu'est-ce que ça pouvait bien lui faire, à elle?
Frustrée, elle jeta le contenu de son verre à terre et fourra le contenant dans les mains de la personne la plus proche d'elle, qui parut désorientée. La princesse écuma la grande salle de bal à la recherche du partenaire adéquat, faisant s'écarter respectueusement les invités devant son passage, et tomba sur un jeune homme avec des cheveux rouges et de curieux dessins sur les joues. Le Fou de sa maman. Elle l'avait déjà croisé dans les couloirs du château, une fois. Il ne pouvait pas être bien méchant. De toute manière, il n'avait pas le choix.
▬ Danse avec moi.
Sans lui laisser le temps de répondre ou même de réagir, elle passa son bras droit derrière sa taille et posa l'autre sur son épaule gauche. Elle allait commencer un pas de valse, quand un bruit sourd, comme une détonation, résonna dans toute la pièce, faisant trembler dangereusement le lustre en cristal, vraie fierté du royaume, et provoquant le silence total de toutes les personnes présentes. Même sa mère en resta coite. Le visage d’Anémone aussi resta figé, mais ça ne changeait pas de d'habitude. Après quelques secondes d'incompréhension totale qui parurent extraordinairement longues, la fête sembla reprendre vie, mais d'une façon non conventionnelle. Des cris fusèrent, des gens se mirent à courir. On cria que c'était une explosion, qu'il fallait partir d'ici immédiatement au risque de finir en cendres. Voilà qui devenait intéressant. C'était même peut-être un attentat. De la part de quelqu'un qui, visiblement, ne savait pas très bien viser, si la cible était la salle de bal. Dire qu'elle aurait pu finir en bouillie. Cette pensée la réconforta un peu. Abandonnant son cavalier d’un soir aussi vite qu’elle se l’était approprié, elle marcha tranquillement au milieu de la foule en délire, enfin, effrayée. Tant d’agitation pour une petite explosion de rien du tout. Lasse de toute cette surexcitation, elle sortit de la salle avec l’aide de quelques gardes dont le devoir était de privilégier la sécurité des Hearts, et s’assit dans un coin du couloir qui menait à la fête, malgré les voix angoissées de ces mêmes soldats la suppliant de les suivre dans un lieu sûr. Les imbéciles finirent par la laisser tranquille et elle soupira bruyamment. Quel supplice, cette soirée. Peut-être daignerait-elle se lever pour aller voir le résultat de l’explosion, mais plus tard. Ses bras autour de ses genoux, elle attendit. Attendre quoi ou qui, elle ne savait pas. Tout ce qu’elle espérait, c’est que personne ne viendrait la déranger ou lui parler. Elle avait assez vu de gens cette soirée pour tenir une vie entière. Le sot qui oserait l’importuner allait regretter de ne pas être mort dans cette déflagration.
HRP:
Voilà, j'espère que ça vous va ^^ N'importe qui pourra donc poster après moi ♥︎
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Scarlett G. | Fou
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Sam 8 Nov - 6:16
~ les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas ~
« Du pain en temps de paix est meilleur que du gâteau en temps de guerre. »
« Tour, tour, ma jolie TourTour, tour, ma jolie Tour.»
chantonnait le Fou de la reine dans sa chambre. Comme un poisson rouge, le voilà qui y tournait sans cesse. C'était son abri. C'était son terrier, où personne ne venait le déranger. De là, il voyait le monde. De là, il contrôlait le monde. Personne ne le savait mais dans son chez lui, il était lui. Lui même. Un homme que personne ne connaît. Personne à part elle. Sa mère, son avenir, sa reine, son maître, son amie. Elle savait qu’il jouait double jeu.
Il a fallu qu'on vienne le chercher. Une fête. Pour sa dame. Mais une fête... Beaucoup de gens. Trop de gens. Oh non, il n'est pas associable. Oh oui, il aime espionner ceux qui l'entourent pour les vêtir de doux parfums de sucreries. Mais alors quoi ? Il vit dans une tour. Il n'aime qu'Elle. Sa dame. Sa lumière. Son ami. Sa Seule. Son Unique. Alors quand tout ce monde exaspérant danse autour de lui, le voilà qui laisse échapper une vague d'air chaud. Un soupire. L'expression d'un ennui total.
▬ Danse avec moi.
C'était un ordre. Fou s'en moque. Il aime les ordres. La princesse ne lui laisse pas le choix ? Ce n'est pas grave. Mais l'homme aux tatouages en étoiles ne se laisse pas faire. Hors de question qu'elle commande la danse. Alors ses mains se posent sur la jeune femme et le voilà qui mène le duo sans avoir la chance d'être l'attention de la jeune homme. Mais cette image de ces deux êtres dansant n'allait pas aller plus loin que l'esprit de notre héros de roman. En effet, hormis son imagination qui filait entre ses deux oreilles, tout ce qui l'entourait n'avait plus la même allure. Son rêve n'avait plus lieu d'être puisque la musique n'était plus et la fête non plus. Aucune joie. Que de l'effroi. Mais ça, l'homme aux cheveux rouges mit quelques secondes avant de s'en rendre comte. Son cerveau avait enregistré le BOOM pendant qu'il était occupé ainsi il n'eut aucun mal à prendre la même expression que ses congénères. Il fallait qu'il se fonde dans la masse. Loin de lui l'idée de sortir du lot pour le moment. Il n'était pas là pour se faire remarquer mais bien se fondre dans la masse.
Tout le monde s’emballe. Tout le monde se fait des films. Mais au fond, qui a raison ? Ils sont tous externes à la situation et pourtant, les voilà qui se permettent de croire ce qu’ils veulent. Gros bruit flippant rime avec attentat ? Dans l’esprit apeuré des gens, apparemment. Pourtant, cela pouvait être simplement un réfrigérateur rebelle, non ? ‘Que sommes-nous, pauvres humains ? Comme des moutons, nous fuyons.’ Se disait lui à lui-même même si le destinataire n’était certainement pas lui. Tous sauf lui. Lui n’avait pas peur. Mais si c’était cela ? Si un pauvre fou souhaitait toucher au domaine, au château, au lieu de sa tranquillité, à la chambre sucrée de la reine… Qui osait s’en prendre à la famille royale ? Comment pouvait-il se croire assez puissant pour arriver au si sexy petit orteil de Sa dame ? Pauvre petit effronté. Fou devait s’accaparer de la réponse. Il devait obtenir mot de l’origine de tout ce tapage. Peut importe le prix dit-on dans les films. Mais ici, on était loin des petites histoires que vous pouvez voir bien au chaud dans votre canapé. Ici, l’homme à la crinière rouge devait agir. Mais il ne pouvait agir seul. Comme en couverture, il lui fallait une autre image. Une image qui pourrait le soutenir ou le cacher quand il le faudrait. C’est quand il vit la danseuse qu’il trouva. Ce serait-elle. La princesse.
Une des filles de la reine. Peut importe. Il fallait qu’elle l’aide à savoir. Même si, au vu de sa position et de son air blasé dans un coin, elle avait pas l’air de vouloir se préoccuper du moindre mouvement dans cette pièce et encore moins d’ailleurs. Alors le Fou osa s’approcher de la princesse aux griffes sorties. Car oui, la demoiselle avait, depuis le moment où notre drôle d’employé de la cour royale était partit dans ses réflexions alambiquées, fuit. Elle s’était réfugié dans un coin et semblait tenir un panneau avec inscrit laissez-moi en paix. Il faut dire que ce genre d’occupation, être princesse, ne devait pas être simple englouti dans un ennui profond et entouré de plus d’idiots que la Terre en porte. Le Fou n’avait plus qu’à espérer qu’elle le sache assez malin pour lui accorder un minimum d’intérêt.
De l’intérêt, il n’allait pas en manquer de la part d’être humains puisqu’une bonne partie de ceux qui l’entouraient le regardait avec des yeux amusés, indignés ou moqueurs. Il faut dire que la position du bipède à crinière rouge avait tout d’un drôle de singe. Sur la point des pieds, le voilà qui se tenait courbé comme une personne âgé et c’est en se mouvant qu’il imitait une petite souris. Curieux mélange dans une seule enjambée. Oh oui notre homme ne se contente pas de simple pas. Monsieur allonge ses jambes dans la direction qu’il souhaite entre prendre. Arborant un sourire angélique, le voilà qui s’approcha de la princesse. Il s’assoit. Il regarde la pièce l’air de rien, se rendant bien plus idiot qu’il ne l’est. Puis il lève ses fesses pour se poser comme un oiseau obèse, un peu plus près de la demoiselle à la couleur de cheveux similaire. Nouveau numéro qu’il répète trois fois avant de venir discrètement murmurer à la jeune femme, une main masquant l’oreille de la demoiselle et les lèvres du bon monsieur :
«Oh ma jolie, souris, souris. Votre princesse a du courage Oh ma jolie, veux tu jouer ?»
Malin, Fou décide de jouer le même mauvais tour à la fille de la reine. Lui non plus ne la laisserait pas choisir esquisser ou de refuser. Il se releva d’un coup, droit comme un épouvantail et attrapa le poignet le plus proche pour la tirer vers lui. Là, le joueur entreprit une course et s’esclaffa d’un rire enfantin faisant sursauter tout le monde tant par l’arrivée sportive du jeune homme que par son rire étrange, dépourvu de raison d’exister dans un contexte comme celui qu’ils vivaient. Il sauta sur une des tables du buffet mais prit le soin de faire monter doucement la demoiselle. Monsieur était galant, ne l’oublions pas. Et il ne la détestait pas cette jeune femme. Après tout, elle Sa fille. Tous deux sur la table, le Fou leva le bras et s’exclama tout en chantonnant :
«Mes bons monsieurs, mes bonnes madames, Nous n’allons pas tous exploser Mais vous avez sans doute raison de vous inquiéter. Votre princesse a du courage Et c’est de ses lèvres qu’on entendra la voix des sages. Elle arrivera à vous rassurer Elle saura bien sûr vous guider.»
Il se tourna vers la demoiselle, posa un genou dans un des gâteaux, provoquant l’indignation et le dégout des riches aristocrates, avant le lever les mains vers la demoiselle comme s’il allait lui demander en mariage. Loin de là et pourtant.
«C’est à vous, c’est à vous de jouer,C’est à vous de les guider !»
Ce qu’elle en fera, debout entre les gâteaux et verres de vins ? Ce sera un lancé de dés du destin ~
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Sam 8 Nov - 8:14
Une explosion et quelques fripons.
Featuring Anémone, Fou & Aily
Une chute a subitement réveillé Sweet. Mince, il s'était assoupi ! C'est dire qu'il a travaillé comme un forçat pour préparer toute les confiseries de cette grande réception. Il se relève tant bien que mal et se rend compte qu'il est désormais entouré de nombre de personnes. Son costume de soirée lui serrait au corps. Le jeune garçon préfère largement des vêtements amples, mais il n'avait pas trop le choix. Puis il y a des tas de poches partout dans cet ensemble, parfait pour y cacher tout ce qu'il a stocké en cas de petit creux.
Désormais ragaillardi par cette petite sieste, Sweet se sent enfin d'attaque à faire la fête. Il traîne au buffet, se remplit la bouche de cookies et file à la poursuite d'une plume qui s'avérait en fait être le chapeau d'une dame distinguée. Il commençait enfin à vraiment s'amuser avec la fontaine de chocolat quand soudain une gargantuesque explosion se fait entendre. L'espace d'un instant, plus un bruit, si ce n'est le « Aaaaaaah » rempli de chocolat de sa bouche. Puis les gens se mettent à paniquer et courir dans tout les sens comme si c'était jour de ménage et qu'il fuyait leurs responsabilités. N'ayant pas vraiment compris, Sweet reste tout aussi calme et finit de s'essuyer les coins de la bouche avec sa langue avant de se diriger vers l'extérieur histoire de respirer un peu d'air frais.
C'est alors qu'il entend une voix familière. C'est le type qui parle en rimes là. Mais oui. Lui. Le Fou de la Reine. Fou ? Oui, il lui semble que c'est bien ça. Pas très original comme nom, mais soit. Fou clame un discours censé calmer la foule, debout sur une table en la prestigieuse compagnie de princesse Anémone. Puis, le malheureux dépose son genou dans un gâteau. Quel maladroit ! Et tout ce gâchis, Sweet est triste pour le pauvre gâteau. C'est alors qu'un homme à l'allure sphérique suivant un petit mouvement de personne persistant à vouloir sortir se mit à courir et il avait l'air tout à fait ridicule. Ce spectacle le fit rire d'un bon coup ce qui eut pour effet de recevoir quelques regards intrigués ou agressifs. Ne sachant que faire, le confiseur se mit à rouler à l'instinct. D'un coup, il bouscule tout le petit monde et sors quelques bonbons de sa poche. Sautant avec autant d'agilité qu'un éléphant, il tombe lourdement sur Fou en hurlant :
« VENGEANNNCE ! »
Puis il lui fourra les bonbons dans le gosier et lui fit un joli sourire innocent. Il n'avait qu'à faire plus attention aux gâteaux. Non mais.
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Dim 9 Nov - 7:14
HRP:
And here come the rebel princess ! F*ck the codes !
L'anniversaire de Mère. Une grande fête fastueuse, treize jours avant celui de la jeune princesse. Treize ans avant, elle devait avoir l'air belle, Mère, toute emballonée par la future Aily. Telles n'étaient pas vraiment les pensées qui hantaient l'esprit de la jeune fille, qui se demandait pour combien de temps encore elle allait devoir se fader les présentations des cadeaux. Toujours la même chose. Des offrandes à la Grande Reine Déesse de tout et que tout le monde craint, pour attirer ses faveurs, ou détourner son regard, qui sait ?
Anémone, elle, semblait s'amuser avec le fou de la Reine. Ça n'aurait pu être pire... Être la seule à s'embêter autant.
Aily s'ennuyait. Et quand Aily s'ennuie, Aily cherche une cible. Là, elle l'avait trouvée. Sweet. Le confiseur. Sweet et ses bonbons. Sweet et tout le sucre qu'il représentait et possédait. Voilà ce qu'Aily voulait. Parce que, oui, prendre au buffet était un peu trop facile. Son bâton bien en main...
Ah, je ne vous avais pas dit ?
Si Aily était en tenue de bal, une robe très élégante, noire bordée de rouge, avec de longs gants noirs aux bras, et si sa coiffure aussi prétendait à l'élégance, la charmante demoiselle avait absolument refusé de quitter son arme favorite. On ne sait jamais, quelqu'un de trop insistant pouvait toujours apparaître, ou un de ces vieux pervers se croyant assez riches pour pouvoir s'acheter une des filles de la Reine pour avoir plus de pouvoir.
Où en étais-je ? Ah oui. Son bâton bien en main, elle se mit en devoir de stalker l'homme aux friandises jusqu'à trouver le moment propice pour le racketter. N'ayons pas peur des mots. Ce qu'Aily comptait faire était du vol à main armée. Cependant, au moment où la princesse allait sauter sur l'homme, c'est le palais qui se mit à sauter ! BOUM !
Et voilà-t-y pas que le monde panique ! Ah ! Ces adultes ! Un grand bruit suffit à leur faire peur... Il faudrait un jour qu'elle passe chercher quelques fioles chez les inventeurs, un jour. N'importe lesquelles, tout le monde sait que ce qu'ils font explose.
Tout autour d'elle hurlait. Tout autour d'elle criait. Et elle, Aily, riait. Elle riait aux éclats.
« Boum ! Boum, maman, boum ! Mais elle n'est pas morte je le sais ~ Car... »
Pas le temps de finir. Voici que le fou tenait sa sœur et l'emmenait au centre de la scène, calmant plus ou moins la panique, et créant à ce groupe un leader. Tcheh. Pas drôle. Pour une fois que l'on s'amusait à une fête... Pour couronner le tout, sa proie venait de sauter sur celle de sa sœur pour... Faire quelque chose de bizarre. D'aussi loin qu'elle pouvait voir, ils... s'embrassaient ? Yiik !
En tout cas, il n'y avait plus grand chose à faire. Ah si, elle n'avait pas l'air contente, l'Anémone. Alors autant l'enfoncer un peu plus, ça pourrait être amusant. Alors levant son bâton pour faire des grands signes, pour bien être vue, bien sûr, son sourire plus grand que jamais, Aily se mit à crier :
« Vas-y Anémone ! Je suis de tout cœur avec toi ! »
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Belle B. | Anémone
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Jeu 13 Nov - 0:03
My dance style is explosive.
Visiblement, l'air patibulaire d'Anémone n'avait pas convaincu. Le Fou s'était approché d'elle, l'air malicieux. Quel farce allait-il lui jouer, cette fois? Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas ça, c'était juste qu'elle y était totalement insensible. Le "bouffon" imita une sorte d'animal devant les yeux ébahis et amusés de la... Ah non. En fait, ça ne lui faisait rien. Dommage que l'humour ne soit pas à sa portée. Il paraît que c'est agréable, comme sensation. Comme pour la narguer un peu plus, il s'assit à son niveau et lui chuchota à l'oreille. Le Fou avait franchi son espace vital, mais rien que pour le voir se ridiculiser un peu plus longtemps, elle le laissa faire.
▬ Oh ma jolie, souris, souris. Votre princesse a du courage. Oh ma jolie, veux tu jouer ?
Le Fou avait l'air de bien s'amuser, puisqu'il la hissa brusquement vers lui et l'entraîna vers la salle où la population continuait de s'ébrouer et de s'agiter inutilement. Elle faillit marcher plusieurs fois sur le pli de sa robe rouge, qui commençait sérieusement à l'étouffer au niveau de l'abdomen, et en une fraction de seconde, elle se retrouva sur la table du buffet encore couverte de délicieux mets.
▬ Mes bons monsieurs, mes bonnes madames, Nous n’allons pas tous exploser Mais vous avez sans doute raison de vous inquiéter. Votre princesse a du courage Et c’est de ses lèvres qu’on entendra la voix des sages. Elle arrivera à vous rassurer Elle saura bien sûr vous guider.
Voilà un joli poème qui ne parvint pas à la convaincre. Elle, une sage? Quelle plaisanterie. Peut-être que ce Fou avait un semblant de sens de l'humour, finalement. Il s'agenouilla devant la princesse interloquée, et termina son petit spectacle comique.
▬ C’est à vous, c’est à vous de jouer, C’est à vous de les guider !
Eh bien, voilà qu'un Fou venait de la proclamer indirectement leader de ce groupe de chatons effrayés, et par extension, du monde libre. Ce qu'elle serait volontiers si elle possédait ce pouvoir absolu auquel sa mère s'accrochait frénétiquement. On ne lui faisait pas confiance, elle le savait. Tout ça à cause d'elle.
Ce moment parfait de sérénité mêlé de philosophie fut brisé injustement par un certain jeune homme aux cheveux verts qui ne fit rien d'autre que de l'immobiliser et de lui faire avaler de force des friandises. Le gâteau avait son vengeur. La princesse croisa les bras et haussa très légèrement un sourcil devant cette scène incongrue. Cela aussi, ça faisait partie du spectacle du Fou? Peu probable.
▬ Vas-y Anémone ! Je suis de tout cœur avec toi !
La voix lointaine attira son regard au loin, dans la salle. Une petite figure rouge agitait les bras furieusement, et un grand sourire effronté barrait son visage. Toujours cette foutue mioche. Anémone se retint de lui adresser un geste grossier -ce qui choquerait sûrement la Cour entière, mieux valait ménager leurs coeurs- et la regarda en grinçant des dents à la place.
▬ Eh bien, Aily, ta baby-sitter n'est pas avec toi? Attention, je risque de le dire à Maman!
Cette gamine avait besoin d'être remise en place, comme elle-même l'avait été, c'est-à-dire réduite à l'état de plante verte du palais de sa Majesté. Dans une famille, on partage tout, sinon ce n'est pas juste, n'est-ce pas?
Bon. Le spectacle stagnait un peu, là. Et ce pauvre Fou était sûrement à court de respiration. La princesse s'agenouilla à ses côtés sur la table, tachant sa robe de crème pâtissière, et s'affaira à retirer les bonbons un par un de la bouche du Fou, en soupirant. Quel gâchis.
▬ Ce n'est pas très gentil, d'étouffer les gens comme ça. Excuse-toi, chéri, tu veux?
C'est que l'homme aux cheveux pourpres commençait à l'amuser un tantinet. Toujours agenouillée, elle souria de manière assez effrayante en direction de l'homme-vert, juste pour lui faire comprendre que "s'amuser un peu, c'est bien, mais abîmer les joujoux d'Anémone, c'est moins bien". Pour prévenir.
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Maître Du Jeu
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Lun 17 Nov - 7:41
Les gens paniquent. Plus ou moins. Soudain, un homme traverse la foule en criant :
« LA REINE ! OU EST LA REINE ?! »
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Scarlett G. | Fou
Sujet: Re: [DAY FIVE] Les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas. | Anémone, Fou, Sweet & Aily Jeu 20 Nov - 7:59
~ les anniversaires, c'est mieux quand le gâteau n'explose pas ~
« Les pêchés parlent, le meurtre crie. »
Des bonbons. Vous savez ces choses sucrées emballées, ou non, dans des papiers plastiques dont les enfants raffolent. Sauf qu’on oublie que les adultes aussi. Il n’y a pas d’âge pour apprécier ces paquets de glucose. Mais dans sa bouche, certains plastiques étaient encore présents. Pas très malin de la part du gosse qui venait de l’agresser physiquement. Pas très agréable non plus comme sensation. Pourtant Fou aimait les bonbons. Il en profita donc pour avaler les sucreries dénudées avant que la princesse aux cheveux sang lui enlève un par un chaque responsable d’une possible mort future que l’on nommera simplement comme étant un étouffement accidentel. Loin l’idée d’accuser le confisiez du palais : meurtrier. On avait des favoris. On avait des rangs sociaux.
« Je vous remercie mademoiselle. A défaut de défendre le Monde, vous aurez au moins sauvé un pauvre homme.»
Fou lui sourit. Un sourire sans doute un plus trop long pour certains, donnant une étrange impression. Pourtant c’était un sourire franc. Un sourire vrai. Et ça, il savait que la princesse l’identifierait comme tel. C’était rare que l’on défende un être comme lui. Il n’avait toujours connu que l’ignorance
Le voilà qui tourne la tête vivement vers celui qui venait d’essayer de l’étouffer. Des cheveux verts. Quelle bêtise. Quelle drôlerie. Quelle blague. Un homme aux cheveux verts armé de bonbons. On se croirait dans un dessin animé pour enfants. Sauf qu’un peu plus dangereux que pour les enfants… Quoi que les parents du petit poucet qui l’abandonne en forêt et les marins qui veulent manger le plus jeune d’entre eux, ce n’est pas forcément plus joyeux. Laissons aux enfants la joie de découvrir le monde dans lequel nous vivons, respirons et … survivons.
« Excusez-moi monsieur, mais vous cherchez à tuer quelqu’un …»
Il n’eut pas eu le temps de terminer son éducation à destination du jeune homme aux cheveux verts herbe que mâchent…les vaches. Oh il ne voulait pas forcément s’énerver, lui reprocher son action… quoi que la douleur qu’il avait maintenant … aurait voulu étrangler cet homme. Mais chut, chut, soyons gentils les amis. Aucune raison de se montrer méchant. Aucune raison de sortir de grosses dents. Aucune raison de tuer quelqu’un. N’est-ce pas ? Pas maintenant en tout cas.
« LA REINE ! OU EST LA REINE ?! »
On le coupa. On osa le couper. Qui osait couper la parole du Fou de la Reine ? Ce petit malin n’avait pas de manière. Mais il l’excusa lors qu’il entendit les mots écriés par ce pauvre homme. Voilà qu’il cherchait la dame, la reine. Jouait-il à cache-cache avec elle ? C’était impossible. Madame n’aimait pas cet homme. En tout cas pas autant que le Fou, se disait-il pour lui-même. Mais s’il le cherchait, était le cas pour tous ? Peut-être qu’un autre individu savait où elle était. Peut-être avait-elle simplement cherché à fuir cet homme qui criait dans toute la pièce une disparition surprenante. Seulement l’absence manque de preuves. Voir une personne permet de dire qu’elle est là. Permet de s’assurer qu’elle vit toujours et la probabilité qu’elle vous reparle à nouveau est encore présente, quoi que plus infime en fonction de votre position dans son cœur. Alors comment savoir si tout ceci n’était que désir de liberté ou véritable disparition énigmatique de la Reine ? Oh oui, notre homme aux cheveux rouges avait déjà l’intention de la trouver, pendant que le monde s’occupe à danser. Mais voilà que le destin avait changé la donne. Il avait perturbé le court des choses avec son gros bruit sourd et cet homme qui criait une absence plutôt étrange dans ce genre de rendez-vous. Quoi que le Fou pouvait comprendre une envie de ne pas assister à toutes ces animations organisés avec le plus de monde possible. Pauvre dame. N’étouffait-elle pas de tout ceci ? La femme est fragile quoi qu’avec un fort caractère. La femme est douce à en protéger tous les recoins. Cette perturbation. Ce doute. Ces éléments qui vont précipiter les évènements et la chronologie des actions que l’homme à l’esprit perdu avait pourtant organisé. Maintenant, il fallait allait plus vite. Tout le monde allait maintenant chercher la reine également. Comment faire ? Il ne pouvait pas simplement courir partout pour la trouver. C’était tout simplement ridicule.
Alors d’un seul coup il se dresse sur la table. D’un seul coup, il regarde la pièce qui l’entoure. Il lève une main et la tend pour venir la poser horizontalement au-dessus de ses yeux. Et, comme un marin surveillant l’océan, il tourne la tête pour contempler les visages de tous ceux qui l’entoure et les décors de la pièce qui s’alignent pour faire varier sa tête de droite à gauche. La plupart était effrayé. Même s’il avoue ignorer les gens coriaces, comme Anémone, ou les gens sans esprits logiques, comme Sweet ou lui-même, de ses probabilités. Il ne cherchait pas quelqu’un comme ça. Il cherchait quelqu’un de facile à berner. C’était faible de chercher le petit lapin blessé ? Attendez un peu qu’on arrive au lapin criminel.
Il sourit. Il a trouvé. Et pourtant, c’était bas de sa part. Mais pour y arriver, il avait besoin d’un autre moyen de diversion. Ça le faisait passer pour un idiot ? Pour un fou ? Pour un dangereux ? Il s’en moquait bien. L’homme aux cheveux rouges n’était pas à cela prêt. Mais Fou était près à tout pour sauver Sa dame. Peut importe la réputation qu’il aurait. Car cette réputation ne se basait que des idiots qui ne réfléchissent pas avant d’accuser. Pourquoi allait-il faire ça ? Il avait des raisons. Bonnes, mauvaises, qui s’en soucie ? Alors il hausse des épaules, lance une attaque sourire jusqu’aux oreilles à la princesse Anémone une dernière fois avant de sauter de la table pour attraper le bras d’Aily. L’homme tourne pour se retrouver derrière elle et vient coincer le cou de la pauvre jeune femme entre son torse et son bras maintenant plié en un beau 45 degrés, laissant la prisonnière respirer. Fou n’était pas un meurtrier. Il avait juste besoin des princesses pour trouver leur mère. La Mère. Et surtout… casser son ennui en courant après le mystère de ce gros BOUM qui avait fait frissonné le monde d’Irréel. Désolé princesses, je vous aime bien pourtant….
« De mes mains, voilà que je maintiens La vie de votre princesse chérie. Ne rigolez pas, je ne suis qu’à un pas D’étouffer son cou, comme un vieux gourou.»
Il fit la grimace.
« Mon dieu. Mes rimes sont siii vides iciii. »
dit-il dans un long soupire et un regard vers le ciel.
Tous les regards se tournent à nouveau vers lui. Bien, il recommençait la partie. Premier épisode : attirer l’attention. Mais pourra t-il passer à la suite ? Sera-t-il encore en vie malgré les regards meurtriers des gens de la cour. Oh alors ils aiment leur petite chérie, princesse de ce bas monde ?
« Laissez moi rire ! »
dit-il tout haut, pourtant perdu dans l’analyse ironique du public qu’il observe. L’homme aux cheveux rouges savait ce qu’était qu’apprécier quelqu’un. Lui appréciait les deux princesses. Peut être même aimait t-il celui qu’il allait bientôt critiquer de nouveau. Après tout, il donnait des sucreries. Mais personne ne le ferait croire que ces gens aimaient. La plupart étaient venus là pour être populaires. La plupart étaient là pour l’argent, la fête ou la popularité. S’ils n’étaient pas dégoutés par la vue d’un cadavre, réagirait-il différemment ? Bande d’hypocrites. Oh bien sûr Fou aurait put chuchoter à l’oreille de la demoiselle aux cheveux bruns dans le but de la rassurer sur ses intentions non-meurtrières, mais le jeune homme choisit une autre option…
« Alors comme ça on essaye de m’étouffer Sweet ? Ha ha. Pauvre homme. Du plastique ? C’est bien comique. Des bonbons ? Tu touches le fond ! Mais crois bien, que ce n’est pas malin Pour un homme comme toi, d’en arriver là.»
A nouveau partit dans ses rimes rythmés, notre héros de roman finit par reprendre son ‘sérieux’ comme certains s’entendent dire.
«On me dit que la reine est partie ? Je veux juste savoir le fin mot de cette histoire. Si le kidnappeur est parmi nous, il ne me fait pas peur.»
Il regarde à nouveau les regards et ricane :
«Oh non je n’ai pas tué la Reine. Mais vous, en êtes-vous si surs ? Et surtout, êtes vous sûr de votre voisin ?»
Tous regardèrent ceux qui se tenaient à côté d'eux. Un nouveau rictus se dessine sur ses lèvres. Il avait besoin de temps. Il avait besoin de tous les éléments pour savoir où aller. S’il ne se décidait pas vite, les évènements n’allaient pas aller dans son sens. La princesse toujours dans son bras, l’homme la tint doucement de sa main et la fait tourner avec douceur.
«Dansons, dansons, femme de renom. »
En vérité, l’homme ne faisait qu’observer les alentours. Ce n’était qu’une couverture que de ramener la danse dans cet espace de peur. Un homme court en direction d’un couloir. Va-t-il vers l’origine du bruit ? Non. Il est apeuré. Il le fuit. Pas de porte de sortie ? Pauvre agneau perdu. Alors Fou continue de tourner. Un tableau caché par un rideau décroché. Deux gardes qui se tiennent devant l’autre couloir du fond. C’était là. Tous les gardes habituellement postés avaient quittés la pièce, laissant les invités paniquer, pour l’instant, dans le grand salon. Alors ces deux gardes devaient garder l’accès au mystère, arrêtant tous ceux susceptibles d’attenter à nouveau à la vie de la Reine. C’était ici ! Bien. Son but était identifié. Restait plus qu’à y aller…