Ft. Eliot and cie peut être

C'est un beau mercredi ! Pas de nuage, pas de pluie prévus, juste un grand et beau soleil qui illumine votre chambre. Les rayons vous réveillent doucement, vous ne fermez jamais vos volets, par principe. Juste au cas où le réveil matin ne sonnerait pas, il y a la solution de secours. Vous ne pouvez pas dormir quand trop de lumière baigne dans la même pièce, ou bien c'est que vous en avez besoin. Vous vous étirez, baillez et vous repoussez enfin la couverture. Posant les pieds au sol, votre belle journée peu commencer. Vos pieds nus sur la moquette de la chambre, traverse celle-ci lentement. Le sol n'est pas froid, c'est plutôt agréable, vous attrapez la robe de chambre et rejoignez la cuisine pour vous préparer une tasse de thé, deux tartines de confiture de mûre et un verre de bon jus d'orange. Enfin ce matin ça change, c'est du multi vitaminés, et il n'est pas mauvais, vous en prendrez plus souvent.

Après une bonne douche, les cheveux encore mouillés, vous chercher dans votre dressing de quoi vous habiller. En regardant par la fenêtre, vous savez que ce sera une chaude journée, vous savez quoi mettre. Vous laissez glisser la serviette qui entourait votre corps au sol, et après avoir enfilé l'ensemble de sous-vêtement rose, vous vous mettez sur le dos cette petite robe en flanelle que vous avez acheté il n'y a pas si longtemps. De petites bretelles, un léger décolleté en v pas trop prononcé, une bande de dentelle transparente juste sur le bord du haut et ce même rappel sur le bas, évasée, s'arrêtant au dessus des genoux, serrée d'une ceinture à la taille, fluide et de cette couleur rose nacrée, dans le magasin elle vous appelait accrochée sur ce cintre.  Vous passez par la salle de bain pour tenter de vous coiffer, finalement vous passez juste un coup de peigne, ils finiront par sécher tous seuls au soleil ce sera rapide. Vous prenez juste cet élastique avec vous, pour vous faire un chignon le moment venus où vous aurez trop chaud. Cinq petites minutes vous suffise à vous maquiller, une petite crème hydratante, un trait léger de crayon sur le contour et une touche de mascara il n'en faut pas plus pour vous donner bonne mine. Devant votre placard à chaussures, vous cherchez la bonne paire, vous savez celle que vous voulez porte, ces petits escarpins ouverts, sans trop de talons, juste assez pour affiner la cheville, et les voilà à vos pieds. Ils sont noirs, ils sont beaux, vous prenez votre sac avec le petit carnet que vous ne quittez jamais.

Aujourd'hui vous aviez prévus de vous installer au parc un moment et de regarder les gens passer tout en commençant d'écrire une nouvelle histoire. Dans ce livre tout petit, vous écrivez seulement des nouvelles, histoires courtes suivant une intrigue, à laquelle vous aimez donner une fin à chute inattendus. C'est la belle Coraline qui vous a lancé là dedans en vous demandant à chaque fois une nouvelle histoire. Du coup vous avez eu l'idée de prendre un peu d'avance, et peut être un jour, si vous en avez suffisamment du publier toutes celles-ci dans un recueil. Le livret de brouillon à la main, une crayon de papier aussi, immobile au milieu de l'allée du parc, vous observez l'horizon. Là bas au loin il y a cette fontaine, les enfants qui tournent autour en criant, et les adultes qui parlent sûrement de tout et de rien. Il semble y avoir du passage, pourquoi ne pas se trouver un banc là bas et s'y installer un moment. Vous reprenez la route l'instant juste où une branche vient vous agresser. Que quoi ? Vous avez presque perdue l'équilibre, mais agile sur vos talons, vous avez su vous rattraper avant la chute ultime. Ça n'aurait pas été si grave en soit, un peu de poussière sur la robe, les gens aurait peut être aperçus vos dessous, et quoi d'autre ? Enfin vous êtes debout, l'arme à vos pieds. Vous portez la main sur votre visage endoloris, vous avez quelques écorchures, rien de bien grave, mais ça picote. Et là, un petit garçon, devant à peine avoir la dizaine et encore, sûrement plus jeune que 10 ans. Il vous regarde les yeux plein de larme, vous ne comprenez d'abord pas pourquoi cet enfant vient vous voir en pleurant presque.

C'était impossible de lui crier dessus ou même de le gronder, mais vous avez compris pourquoi quand vous avez remarqué la branche qu'il tentait de cacher dans son dos malgré sa petite taille. Il vous a demandé si vous alliez bien. Il semble bien élevé, il voulait juste jouer. Vous lui tapotez la tête pour le rassurer. « Ce n'est pas bien grave, plus de peur que de mal, mais dis moi, où se trouve ta maman, ou ta nounou ? Tu n'es quand même pas venus au parc tout seul. » Vous prenez une voie amicale et rassurante. Il est vraiment très mignon, son visage encadré de mèches sombres, des yeux d'un bleu nuit, tellement expressif en cet instant. Vous ne pouvez vous empêcher de lui essuyer la larme qui menace de couler tout au long de sa joue. Vous vous penchez sur sa petite personne pour vous mettre à sa hauteur, ce n'est qu'un petit garçon après tout. Vous tendez la main vers lui. « Ne pleure pas, on va la trouver ta maman, quel est ton prénom ? » Vous prenez doucement la branche pour l'envoyer au côté du sentier au pied d'un arbre immense faisant de l'ombre sur une bonne partit du chemin. Bien sur, vous avez fait attention que personne ne puisse se prendre encore cette maudite branche qui agresse les gens sans demander la permission. Le petit garçon ne semblant toujours pas rassuré, vous avez la solution pour le faire rire ! « Regarde ! »

Une dizaine de pas plus loin, vous attrapez ce jeune homme par la main, totalement prit par surprise alors qu'il marchait tranquillement, vous l'invitez sans attendre sa réponse, à danser la valse. Avant qu'il ne reprenne ses esprit et ne comprenne ce qu'il se passe, vous avez eu le temps de tourner pendant quelques petites minutes, peut être 3, peut être 5, vous ne savez pas trop, vous n'avez pas compté. Il vous repousse alors, vous regard d'un air de dire qu'il vous croit totalement folle, et s'éloigne d'un pas rapide. Vous lui souriez et lui fait un signe avant de retourner vers le petit garçon aux yeux si beaux. « Tu vois, tout va bien tu n'as pas à t'en vouloir. » .

by liitchy

Ft. Eliot

Le petit garçon vous regarde avec d'étranges yeux, mais ceux-ci ont fini de faire perler ces petites gouttes qui font que l'on pleure. On pouvait distinguer comme une interrogation au fond de ce regard enfantin et si innocent. Ce n'était pas tant pour passer pour une folle, ou bien pour faire fuir ce pauvre monsieur qui n'avait rien demandé d'autre que la paix pour se balader en ce beau jour ensoleillé. Mais pour amuser l'enfant et qu'il en oublie son chagrin.  Vous lui souriez encore, il commence même à vous parler. C'est qu'il n'a pas du vous trouver si folle à danser avec cet inconnu fugueur. Sa petite voie d'enfant se rajoute à son charme déjà tellement grand. Il se nomme Eliot et il sait ! Il sait quoi ? Il n'a pas vraiment le temps pour finir sa phrase que vous entendez un cris. Ce n'était même plus un cris tellement il hurlait. Courant dans votre direction, bien sur qu'il faisait peur au jeune garçon. Le petit Eliot s'accrocha à votre robe. Passant vos bras autour de lui pour le protéger au cas où. Le monsieur fou vous regarda sans prêter attention au petit. Il hurla que c'était la fin du monde. Et repartit en courant, continuant ses beuglement assourdissant. Qu'est-ce qui ne clochait pas chez ce monsieur ?  Quel était son but ? Effrayer tout le monde ? Pour ça il réussissait plutôt bien son coup. Mais de quoi voulait-il parler en annonçant la fin du monde ? Ouais c'est monde, vous aussi vous avez vu le film. Mais 2012 c'est fini, c'est passé, c'est derrière vous, faut se réveiller ! Il doit regarder trop de film.

Accroupit de nouveau pour être au niveau du garçon, vous le regardez. Évidemment à cause de l'autre fou, il a reprit ses petites larmes au coin des yeux. Mais quel phénomène celui-là, qu'il ne revienne pas par ici ce bonhomme qui hurle, sinon lui aussi il va danser mais moins amicalement. Ce n'est pas très malin de faire peur aux enfants. Et c'est juste vilain de s'en amuser. Vous frottez une mains sur sa frêle épaule de jeune garçon. Vous devez lui retrouver sa maman, ou bien ce sera la catastrophe. Vous regardez les environs, le parc est devenus étrangement vide, il y a encore quelque personne ci et là, qui semble perdu, déboussolée et instable. Bon sens, mais à qui allez vous pouvoir demander votre chemin ? C'est quoi ce délire ? Il y a un asile pas loin, il a brûlé et tous les patients se sont évadés c'est ça ? Genoux à terre, toujours proche de cet enfant, vous cherchez. Pour le calmer, il vous faut trouver sa maman. Vous ne savez pas à quoi elle ressemble, mais elle aussi doit sûrement le chercher, ce serait une manière de la reconnaître sans la connaître. Vous regardez Eliot « Alors moi c'est Thylan, mais tu peux m'appeler Thylou, viens, on va trouver ta maman. » Vous écartez un peu les bras, pour lui proposer de le prendre dans vos bras, ce sera peut être plus facile d'avancer si vous le portez, vous irez plus vite. « Elle n'est sûrement pas ... » Coupée, un autre monsieur hurlant passe par là. Oui, c'est maintenant sur, ils sont fous et ceux sont donné le mot !

Comme c'est triste. Celui-là aussi criait que c'était la fin. Vous couvrez les oreilles du petit, il n'a pas besoin d'entendre cela une deuxième fois. Ce n'était peut être pas le bon jour pour sortir au parc, dommage pourtant avec ce si beau soleil. Ils viennent de vous gâcher la journée, si seulement il n'y avait eu que ce petit garçon. Vous auriez certes prit la branche, mais c'est mineur comme détail et largement préférable à deux bonhommes qui hurle à la mort, que la mort est proche... Et puis vous entendez la sirène ? Oui c'est logique, nous sommes le premier mercredi du mois, chaque chaque premier mercredi de chaque mois, cette alarme sonne. Est-ce pour cela que les deux hommes hurlaient ? Alors dans ce cas il ne sont pas très futés tous deux. Vous sorte votre téléphone, vous regardez l'heure. Mais il n'est pas midi, normalement cette alarme se déclenche sur le coup des midis.  Alors pourquoi maintenant ?  La peur commence à vous gagner, mais vous ne devez pas le montrer, pas en la présence de ce petit bonhomme. Pour l'instant il compte sur vous. Sa maman ! La retrouver est votre priorité. Vous allé courir dans tous les sens si il le faut, mais cette dame, si elle assiste à la même scène que vous avec des gens qui hurlent de chaque côté, avec des hommes qui cours, des femmes fuient avec leurs enfants alors que quelques minutes plus tôt, tout le monde jouait et parlait non loin de cette place avec la fontaine. Votre coeur commence à battre tellement vite, mais vous devez garder le contrôle. Vous êtes aux commandes, pas la peur. Ou peut être alors, il faut laisser parler cet instinct de survie, mais d'abord, avant de vous enfuir vous aussi pour ne pas assister à une catastrophe. Ce petit garçon a besoin de votre aide, vous ne pouvez pas le laisser retrouver sa maman tout seul. Et même si il s'est éloigné lui même et qu'il sait où elle se trouve, en assistant à tout cela, elle aussi a put être gagnée par la panique et courir partout à la recherche de son fils. « Alors, la dernière fois que tu étais avec ta maman, c'est par où ? On va la retrouver, ce ne sera pas long, je suis sur qu'elle te cherche aussi . » Aux alentours, vous cherchez du regard une dame qui pourrait tout comme vous, faire la girouette. Ce ne sera pas facile, quoi que maintenant le parc est presque désert. Le soleil toujours haut dans le ciel. Ce ciel toujours sans nuage comme l'avait prédit la miss météo du journal télé d'hier soir. La journée avait pourtant si bien commencé...

by liitchy

Ft. Eliot

Le petit garçon grimpe dans vos bras. Il s'agrippe, il tremble, c'est normal il est effrayé, il est encore jeune et il vit tout ça. Au deuxième cris, il avait resserré l'emprise qu'il avait sur votre robe, il en faut beaucoup plus pour froisser une robe en flanelle, mais c'est là votre dernière préoccupation. Il avait semblé légèrement se calmer quand vous avez couvert ses oreilles, pour veiller à ce que les nouveaux cris ne l'atteignent pas autant que le premier homme. Et après le début de la sirène, il s'était agrippé, pour que vous le preniez dans vos bras comme vous vouliez le faire. Il semblait terrorisé, par son jeune âge, il était largement en droit d'être apeuré. Quand on sait comment régissent certains adultes, cet enfant réagis beaucoup mieux à la situation que les plus débile des grands hommes. Il ne devait pas comprendre vraiment la situation, déjà que vous même vous ne la compreniez pas en totalité. Vous lui donniez une dizaine d'années, il ne doit pas avoir bien plus, vous en êtes de plus en plus sur.


Le tenant dans vos bras, vous vous retournez, encore, vous cherchez. Si déjà vous évitiez de regarder dans la direction d'où viennent les gens, peut être qu'on penserait moins à ce chaos. Petit Eliot, les yeux encore très humide semblent perdus, il point un camion de glaces fermé. « Elle était partie prendre une glace pour nous ... » Votre regard suit le doigt tendu de l'enfant. Là bas, au milieu de la foule qui se précipite dans tous les sens, une jolie dame blonde semble posée. Comme vous l'aviez prévus, elle fait la girouette. Elle cherche son fils. Vous vous approchez, avec le petit Eliot dans vos bras. La femme semble inquiète, perdue, mais surtout, ça se voit qu'elle chercher quelque chose, ou du moins dans ce cas là, quelqu'un. La peur de ne pas retrouver son fils se fait ressentir même de l'autre côté de cette route. Les pneus crissent, les chauffards s'en donnent à cœur joie. Ils roulent comme des malades. Vous ne regardez plus que cette dame, vous attendez qu'elle aussi vous regarde pour attirer son attention. C'est le petit qui prend les devant, en hurlant à s'en faire éclater les poumons. Il évacue ainsi toute sa père et réussi à interpeller sa mère. La jolie blonde se retourne vers eux, on lit un soupire de soulagement en découvrant son fils en bonne santé. Malgré le hurlement, surmontant les cris des gens en panique, personne ne fait attention à vous. On vous bouscule, mais vous tenez bon. Les voitures ne respectent même plus le feu quand celui-ci passe au rouge. Il sera difficile pour la dame de vous rejoindre, mais elle vous a fait signe qu'elle arrivait. Vous l'attendez sans la quitter des yeux, son fils aussi.

Quand elle se tient en face de vous, vous vous penchez vers elle pour que son fils puisse rejoindre ses bras plus facilement. Les yeux marrons de la blonde se plongent dans ceux bleus profonds de son fils. Ils sont heureux de se retrouver. La panique qui fait rage à côté de vous semble s'effacer pour cette scène si touchante. Vous les regardez en souriant, ce petit garçon trop mignon vous donnerait presque l'envie d'en avoir un mais pour cela il faudrait que vous vous attachiez à un homme... « Merci d’avoir pris soin de mon fils, dit-elle en prenant son enfant dans les bras, tremblant légèrement, il y a une alerte à l’épidémie de la grippe A a été lancé… Tout le monde est devenu fou, j’ai cru que je ne reverrais jamais mon Eliot » Elle vous observe un instant, mais retourne vite vers son fils. Son souffle est court, on sent aussi qu'elle est effrayée. Mais on voit bien qu'elle tient follement à son fils, vous ressentez qu'elle aurait fait n'importe quoi pour retrouver son fils. Vous enviez un peu leur amour. Embrassant son fils, lui ébouriffant les cheveux sombres, elle n'arrêtait pas de répéter qu'elle était là maintenant et que tout allait bien aller. Il serra sa maman bien fort dans ses petits bras d'enfant. Mais se retourna quand même vers vous. Surprise, vous le regardez. « Merci Thylou » Il aborde un grand sourire. Cela vous réchauffe le cœur. Vous lui caressez les cheveux une dernière fois. « Tout ira bien maintenant, tu es avec ta maman, vous vous tournez vers la dame, merci pour les informations, prenez soin de vous et de votre petit bonhomme, vous avez un fils vraiment très mignon, j'espère qu'on se reverra après tout ça, alors à bientôt »

Vous les laissez là tous les deux. En vous éloignant, vous repensez à ce qu'elle vous a appris. Une alerte à l'épidémie, la grippe A... C'est quoi encore ce délire ? Les gens sont tous devenus fous. Ce n'est pas la première fois qu'il y a une épidémie. Est-ce une version si grave de la maladie ? Vous devez en savoir plus. Vous devez comprendre ce qu'il en va vraiment. Les gens continuent de courir, de fuir. Et vous, vous êtes là, vous marchez doucement, vous ne voulez pas courir sans but. Maintenant que le petit garçon a retrouvé sa maman, tout ira bien pour les deux. Sa maman est si jolie, et lui si mignon. La situation est catastrophique, c'est le chaos de partout, des cris dans tous les sens. Encore quelques minutes et le calme commence à revenir. Vous observez les gens qui sont encore là. Encore pressé, vous cherchez la personne qui pourra vous en apprendre plus. Il y a cet homme, qui semble serin, calme, il avance sans se pressé. Il rentre chez lui et vous le suivez, telle une stalkeuse.

by liitchy