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Hayden M. | Frail
Sujet: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Mer 2 Juil - 16:09
Spoiler:
Rappel ; au vu de la faille temporelle et de l'endroit où nous sommes tombés, dans nos souvenirs le mot interdit est "nuage" et est toujours "nuage", parce qu'on a pas accès aux nouvelles affiches.
3rd day
Tes yeux s'ouvrent. Tu te rends compte que tu n'étais pas éveillée et tu sursautes. Que se passe-t-il ? Aux dernières nouvelles tu parlais avec un groupe de personnes qui semblait être dans la même situation que toi concernant ta mémoire perdue. Où sont-ils ? Tu te rends compte que tu es accrochée à quelque chose. Tu regardes. Une poupée. Tu tiens dans tes mains une petite poupée. Tu as l'impression de l'avoir déjà vue quelque part... Ah oui ! C'est celle de la petite princesse du quartier chic ! D'ailleurs... Au lieu de te demander où sont ces connaissances, ne devrais-tu pas te demander où es-tu ?
Tu serras la poupée de la petite contre toi. Décidément, elle t'est bien utile. Cet endroit te fait peur, tu n'as pas envie de rester, tu dois t'en aller. Mais où est la sortie ? Où est l'entrée ? Tu ne te rappelles même pas être venue ici. Plus le temps passe, plus tu as le sentiment que toutes ces choses qui s’enchaînent sont loin d'être liées au hasard. Prise d'un grand élan de volonté dans ton envie de sortir de cet endroit, tu sursautes tout de même lorsque le sol grince sous tes pieds. Tu n'aimes pas cette sensation. C'est effrayant et désagréable. C'est comme ta chambre dans le quartier chic. Tu ne l'apprécies pas et tu n'apprécies pas cet place non plus.
Cependant tu réussis à faire le point sur ce qu'il t'est arrivée durant ces dernières heures. Tu t'es réveillée dans une petite pièce que tu as quitté au plus vite, parce que tu n'avais pas confiance, et tu ne veux toujours pas y retourner. Tu as marché dans les rues proches de chez toi et tu as rencontré trois autres personnes, qui semblaient dans la même situation que toi, mais qui étaient bien plus calmes en apparence. Et alors que vous étiez censés aller ailleurs... Que s'est-il passé déjà ? Tu te souviens. Un tremblement de terre. Une chute. Tu as sûrement du t'évanouir. Mais la façon dont tu es arrivée ici reste un mystère.
Alors tu t'en vas marcher un peu, explorer de manière totalement incertaine dans le but de t'enfuir. Oui, pas partir mais t'enfuir. Ton instinct te dit que quelque chose peut te faire du mal ici, que quelque chose peut te faire peur, que tu n'es pas en sécurité. En même temps, qui ne le remarquerait pas ? Cette maison, tu supposes que c'en est une vu que tu cherches une porte, est tout sauf rassurante. Et même le dernier des abrutis le verrait.
Gardant de plus en plus fort la poupée qui ne t'appartient pas contre toi, tu inspectes les alentours. Pour le moment, ça semble calme. Mais tu entends un bruit, une respiration qui te met en alerte. C'est à dire tremblante comme mille. Du peu de souvenirs que tu as, tu n'as jamais eu aussi peur.
« Il... Il y a... Quelqu'un.. ? »
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Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Lun 7 Juil - 23:19
Ça avait commencé par ce son assourdissant qui lui cognait répétitivement et violemment contre les tympans. La musique semblait harmonieuse, mais il était exposé trop près à sa source, elle résonnait plus dissonante que jamais pour lui. A ce point-ci, il n'était plus possible de rester inconscient. Il ouvrit donc les yeux avec une migraine à lui faire tirer des grimaces. La vision floue, le monde qui tournait à lui donner envie de rendre son déjeuner de... de quand ? Il ne se souvenait même plus la dernière fois qu'il avait mangé. Il ne se souvenait plus de la "dernière fois" tout court, en fait. Pieux, ça, il s'en souvenait au moins – un repère soulageant.
Bon sang, pourquoi sa tête n'arrêtait pas de tourner ? Alors que sa vue s'était améliorée, pourtant. Lorsqu'il réalisa plus ou moins la situation, il se redressa d'un coup sur son bras, regardant autour de lui, tentant de se situer – c'était tout sauf évident. Lorsqu'il jeta un regard pardessus son épaule, il sursauta à la figure... figée ? Dressée, là. C'était une. statut? Ou deux, plutôt ; celle d'une femme et d'un homme enlacés dans une position de danse, et qui tournaient. Et tournaient – et lui tournait avec eux. Sauf que c'était moins gracieux, le concernant, à moitié écrasé contre le sol. Il jeta un coup d’œil vers le dit sol – qui n'en était pas un tout à fait, on dirait plus une sorte de plateforme, ou une disquette qui tournoyait. AH! Ce n’était pas le monde qui tournait, c'était juste lui.
En attendant, la mélodie devenait de plus en plus chiante, ça le faisait se crisper à chaque note. Elle semblait cependant progressivement ralentir de rythme, comme le sol mouvant sous lequel il se tenait. Il en profita alors pour se relever, de faillir perdre sa balance et donc de se rattraper par réflexe contre le dos de la statut de la femme.
❝ Wah, désolé !
Et le voilà à s'excuser comme un idiot à une statut. En fait, ce qui lui arracha cette remarque inconsciente c'est le contact avec cette... statut, justement. C'était une sensation bizarre, comme si son corps l'avait automatiquement reconnue comme une personne au touché – certes froide, mais à la peau pas aussi rigide qu'il ne croyait. Son regard se releva sur le visage du mâle qui lui faisait face, il fut inconfortablement ébahi par les détails de son visage.
❝ ...salut ?
. ...Mais pas de réponse. Il partit dans un léger rire nerveux avant de décider de lâcher les épaules de la femme-- euh, de la statut, lorsque le plateau cessa de tournoyer. Puis de le quitter, retombant sur le côté. La mélodie – qu'il commença à qualifier d'infernale – cessa également. D'ailleurs, ça s'était confirmé au fil de sa manœuvre, qu'il se trouvait dans ce qui semblait une boîte à musique. De taille humaine aussi, mais simple détail technique.
Ok, il retirait ça, ce n'était pas un détail – c'était un fait. Il venait décidément de se faire miniaturiser ; perché du haut de la commode, il balayait du regard la pièce – qui elle, était de taille de géant. Le silence installé avait mis au premier plan le sifflement qui s'était déclenchée entre ses deux oreilles depuis que la musique s'arrêta ; qu'on ne se trompe, depuis qu'il avait vu le visage de l'« homme », tout ce qu'il avait voulu faire c'était de se casser vite, vite. Mais disons que « la vue » lui avait coupée le souffle – au sens littéral. Et loin de la meilleure façon qui soit. Son instinct de survie lui rappela donc ses priorités : s'enfuir. Il regarda autour de lui à la recherche d'une quelconque façon pour quitter cette commode qu'il trouva trop exposante à son goût ; le rideau. Un rideau nacré. Et qui dit rideau – dit fenêtre. Mais les volets étaient fermés ; ce qui était davantage frustrant, d'avoir, en plus de sa mémoire défaillante, des volets pour lui obstruer son envie de se resituer. De trouver un repère autre que son nom.
C'était tellement angoissant que ça lui donna envie de hurler son nom, comme pour se secouer. Mais il se retint au dernier moment, en fait. Plus les secondes s'écoulaient, plus il réalisait que son angoisse n'était pas seulement due à son manque de repère. C'était toute la foutue ambiance de cette pièce.
Il s'avança donc jusqu'au bord de la commode, estima la distance entre lui et le sol, s'agrippa au rideau puis : yolo.
Contre toute attente, le rideau étant long, ses fesses n'en souffrirent tant que ça. Il avait cherché pourtant à utiliser ses deux couteaux pour ralentir la chute, mais la pointe ne se planta vraiment au tissu. Et ses mains en pâtirent, à la place, à se frictionner. Il souffla d'ailleurs contre ses paumes fois au sol, mais n'eut le luxe de s'attarder dessus bien longtemps ; un bruit de pas, un grincement de parquet – son esprit en alerte. Il se cacha derrière le rideau. Mais sa récente chute improvisée lui avait tout de même laissée la respiration saccadée – il avait cru devoir chercher des morceaux de lui une fois à terre, à un moment.
En voyant la silhouette normale entrer dans son champ de vision – oui, normal, en comparaison à la dimension où il se trouvait – il jubila. En voyant surtout que c'était une fille, il sortit vite de sa cachette, tellement content, soulagé qu'il manqua de subtilité ;
❝ Hey !
Bon, certes, il maquait souvent de subtilité. Il n'aurait définitivement pas dû l'interpeller de cette façon. Ça aurait effrayé le plus aguerri, peu importe l'endroit. Et en conséquence, dans un lieu pareil... il grimaça un peu après, se passant la main derrière la nuque d'un geste gêné ;
❝ Désolé... je ne voulais pas t'effrayer...
Il souffla un bon coup pour tenter de réguler sa respiration toujours courte, avant de regarder la demoiselle dans les yeux – bugant légèrement à sa tenue, mais après tout ce qu'il venait de voir – en haut de la commode, s'entend – ça ne le bloqua tant que ça.
❝ Tu ne saurais pas où on se trouve ?
Il ne s'attarda à regarder la poupée qu'elle avait dans les mains, qui lui donnait un air tout aussi paumé que lui, à vrai dire.
HRP:
Sorry du retard ! Si mon idée de l'endroit est décalée dans mon post, qu'on me prévienne pour que je modifie XD
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Hayden M. | Frail
Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Jeu 17 Juil - 3:30
Spoiler:
Désolée du temps. J'ignorais que Mehdi passait son tour, je l'ai appris qu'aujourd'hui. Du coup voilà la réponse, elle est un peu écrite vite fait donc si une modification est à apporter, faites moi signe !
3rd day
Tu es impressionnée malgré toi par l'endroit où tu te trouves. Et parce que ça t'impressionne, ça te fait peur également. Tout est démesurément grand que tu en as le tournis. Tu as le sentiment aussi que chacun des pas que tu fais n'est qu'un pas de plus vers une mort lente et douloureuse. Parce que tu ne sais pas où tu es. La salle est assez sombre et tu n'arrives pas à avoir de repères. Ou bien c'est l'anxiété qui t'empêche d'en avoir ? Les deux solutions sont plausibles.
Et là, tu entends une voix, quelqu'un qui a l'air de t’interpeller. Quelqu'un qui pourrait te blesser. Un sursaut de panique te met dans une situation délicate. Le mur a foncé droit sur ton visage. Ou l'inverse ? Quoi qu'il en soit, ça fait mal. Et lorsque tu te retournes, lentement et sûrement, tu abordes, suite à la douleur, l'une des plus belles grimaces que tu n'aies jamais faite. La seule même. Un visage bien déformé et tordu à cause du choc, le nez probablement rouge, les yeux bien fermés et pleurant légèrement. On aurait pu te confondre avec un clown ayant fait une mauvaise chute, ce qui n'est pas très loin de la vérité au final.
Tu regardes en face de toi, un jeune homme. Il grimace aussi tiens. Pas de la même façon cependant... Et s'excuse. Il ne semble pas méchant et te demande où vous êtes. Ah ça, tu aimerais bien le savoir aussi, afin de partir sans plus tarder. Mais ce n'est pas si simple et tu le sens. Entre la Reine qui interdit des mots comme bon lui chante et cette situation, tu commences à te poser des questions sur ta personne...
Les larmes qui commençaient à perler de tes yeux précédemment finissent par devenir une cascade. Tu as peur de cet endroit, tu es effrayée. Tu lèves malgré tout la tête vers ton interlocuteur et sans prévenir, et sûrement pour la première fois de ta vie, tu fonces dans ses bras. Au moins, tu n'es pas seule, même si tu ne souhaites pas aux autres de vivre cette angoisse.
« Je... Je sais pas où on est... Je me suis réveillée ici... Avec la poupée de la petite de mon quartier... »
Tu tentes de te calmer quand même. Tes mots sont mâchés et incompréhensibles. Tu ne connais pas cet homme, mais tu es tout de même soulagée de voir quelqu'un. Ça serait peut-être plus simple pour trouver la sortie.
Frottant tes yeux avec le revers de ta main, tu t'écartes un peu de lui. Il doit te prendre pour une folle. Mais ce n'est pas le plus important !
« Il faut partir d'ici... Vite... »
Ton regard fait le tour de la pièce. Il est difficile d'y voir très loin. Et les objets surdimensionnés n'aident pas à une vision claire et précise. Tu espères malgré tout repérer quelque chose, un indice, une aide, quelqu'un d'autre même. Tu te trouves horrible de penser ça, mais ton instinct de survie est bien plus fort dans cette situation...
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Maître Du Jeu
Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Ven 18 Juil - 1:10
Soudain, plus aucunes lumières. Le noir complet. Des bruits, des frottements tout autour de vous. Rapide. Quelque chose s'accroche à la jambe de Frail. Puis s'en détache. Les bandages qui s'y trouvent se défont, entrainés par l'ombre furtive. Petit à petit, des kibrilles illuminent faiblement la pièce d'un petit hâlo jaunatre. A leurs lumière, sur la jambre de Frail on peut distingué une panoplie de peaux greffées de différents animaux d'Irréel. Tronck, pelucha, loup sylvain, cakehorface, de tout... Pas loin, le bandage est laissé à même le sol.
Sait-on jamais, peut être voudras-tu cacher cette grande découverte Frail.
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Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Lun 28 Juil - 19:05
Troisième jour...
Musique d'ambiance
Ce mal de tête à vous en faire devenir folle. C'est ce qui, à priori, me réveilla. Lorsque mes yeux s'ouvrirent, je compris que quelque chose ne tournait pas rond. Dans ma tête, tout était obscur et approximatif. Je ne me souvenais, pour ainsi dire, de rien. Peut-être des secousses et de la sensation de tomber... Oui mais, où ?
Je me rappelais du lit d'hôpital, de la voix inquiète d'Emérite... Pourquoi n'y étais-je plus ? Tout était plongé dans les ténèbres et je pu à peine distinguer mon propre corps. Mon seul réflexe fut peut-être de poser ma main sur mon épée... qui n'était plus là.
- Mais où est-elle passée ?
Je détestais cette sensation d'insécurité, surtout lorsque je n'étais pas armée. Fort heureusement, j'avais pu bénéficier d'un enseignement sur le combat à mains nues. Seulement, ma santé fragile pourrait m'être d'un bel handicap si l'on venait à m'attaquer. Je décidai alors de m'avancer, à tâtons près des murs. Tout était froid et les quelques tissus et tapisseries ornées que je pu toucher me renseignèrent sur la richesse et qualité de l'endroit.
Le pan de mur sur lequel je me tenais disparu bientôt et, sans que je ne puisse l'expliquer, une onde de chaleur m'envahit... J'entendais des voix, des voix ! Je ne me connu jamais autant rassurée, cependant, ma prudence prit le dessus et je décidai de m'approcher furtivement. A tendre l'oreille, il s'agissait là de deux inconnus, un garçon et une fille. Étaient-ils eux aussi dans la même situation que moi ? Je me devais de le vérifier... Avec cette obscurité, je pouvais jouer de supercheries pour échapper à toute mauvaise tentative de leur part...
- Inconnus, identifiez-vous. Je suis armée et je n'hésiterai pas à me servir de mon épée en cas d'attaque. Que faites-vous ici ?
Ma voix claire, dure et sûre jouait parfaitement la comédie. Je savais que, si je me retrouvais avec eux, ils découvriraient tôt ou tard mon mensonge. Cependant, je préférais cerner leur personne avant même de bien me mettre à découvert. Le noir semblait d'autant plus s'éclaircir... Mais je ne fis mine de rien et continuai sur ma lancée. Après tout, peut-être que je pourrais me servir d'eux pour sortir de ce pétrin ?
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Hayden M. | Frail
Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Lun 4 Aoû - 20:09
Spoiler:
Après une semaine, je prends la relève pour avancer ♪
3rd day
La lumière qui s'éteint, les craquements qui se font entendre, un homme en face de toi. Tout te fait penser à une situation qui ne tourne vraiment pas à ton avantage. Un flash, de ce rêve, de ce garçon. Une soumission, à un autre homme. Des coups, sans cris, sans pleurs, lugubre. Tu halètes, tu te sens mal. Un pas à reculons pour garder tes distances, une main en avant pour garder ton sens de l'orientation. Tu déglutis, tu as l'impression d'être une marionnette que quelqu'un contrôle lors d'une représentation. C'est un sentiment très désagréable. Mais beaucoup moins que le suivant.
Furtive, une ombre passe. Tu ne la remarques pas, dans l'obscurité. Tu ne la vois peut-être pas, mais ton sens du toucher est toujours présent. Quelqu'un, quelque chose vient à ta jambe. Tu paniques. Tu bouges, tu t'agites pour essayer de l'enlever. Ça part, ça s'en va, tu le sens. Cependant, ton bandage part avec, tu le sais. Tu ne voulais pas l'enlever parce que tu n'avais pas confiance. Des kibrilles te montrent la scène. Et tu vois. Et tu découvres.
Effrayée par ce que tu vois de ta jambe, tu te laisses tomber au sol, tu caches, tu n'essayes même pas de comprendre comment tu as eu ça, mais qui t'a fait ça. Tu pleures, avec l'ambiance autour de toi, tu es complètement déboussolée. Tu l'aperçois, le bandage, à quelques mètres de toi. Les yeux remplis de larmes, tu t'avances en rampant presque pour le récupérer. C'est horrible. Tu ne veux plus jamais voir ça. Et qu'y a-t-il sous celui de ton bras alors ? Tu ne veux pas le savoir.
Alors que tu rebandes ta jambe, de la manière la plus soignée qu'il soit et de façon à ce qu'il y a dessous ne soit plus jamais découvert, tu sursautes. Tu as oublié le jeune homme tout vert. Il a sûrement tout vu. Il va t'éviter comme la peste. Tu n'auras plus personne pour t'aider à sortir de cet enfer. Tu seras seule, comme tu l'as toujours été, abandonnée, comme on l'a toujours fait. Inquiète, tu vas pour lever les yeux vers lui mais une voix t'interrompt. Tu trembles, la rotation de ta tête change de direction. Une femme, sûre d'elle, pleine de capacités vous parle à distance. Tu l'écoutes et te remet à pleurer. Elle va te tuer. C'en est fini de toi. Dans cette maison où tout est trop grand, dans cette maison où tout est désespérant.
Tu lui réponds quand même. C'est une femme. Elle est certainement capable de comprendre que tu as peur non ? Tu termines ton bandage avant. Si le monsieur vert l'a vu, la madame dans le noir ne doit pas savoir, ça lui ferait peur à elle aussi.
« Vous... Je... » tu n'arrives pas à bien articuler. Tout te semble tellement flou. « Je m'appelle Frail et... Et y'a un gentil monsieur aussi... On sait pas où on est... Mais nous tuez pas... S'il vous plaît.. »
Ton courage dans sa globalité a du être sollicité pour réussir à dire tout ça à quelqu'un avec autant d'assurance. Tu ne bouges pas, un seul mouvement pourrait provoquer ta mort. Tu essayes de calmer ta respiration saccadée mais tu ne fais que souffler plus fort... Pour t'attirer encore plus d'ennuis.
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Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Mar 12 Aoû - 9:12
Cric, crac, boum, bye bye Frail ♥
Une étagère se fend en deux et les poupées qui s'y trouvent s'écrasent sur Frail, l'enveloppant entièrement de leurs robes de soies.
Spoiler:
Frail, tu disparais de la maison de poupée et tu te retrouves dans les Îles Volantes avec Ilm, Ecrou, Swatch et Anonyme.
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Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux Sam 16 Aoû - 18:01
HRP:
erf... comme déjà dit dans le MP que j'avais envoyé à Frail, je suis sincèrement désolée du retard Anthracite, j'avais pas vu qu'il y'avait eu de nouveaux messages >__< mais maintenant je suis le sujet, je ne me ferai plus avoir...
Ah bah bravo, Pieux. Tu viens de réussir à faire pleurer une jeune femme. Il grimaça, l'expression déconfite, crispé, alors qu'il regardait les reflets brillants sur ses joues s'intensifier. A ce moment, il se sentait l'homme le plus inutile du monde, il maudit alors son manque de délicatesse - il n'aurait pas dû l'interpeller aussi abruptement, ça devait être ça qui la faisait pleurer maintenant. Mince. Et alors qu'il s'apprêtait à se prononcer, sans doute pour tenter de la rassurer, une chaleur vint coller contre son torse. Ok, il pensait ne pas pouvoir être plus déboussolé qu'il ne l'était - il s'était trompé. Là il était foutrement paumé.
❝ ...eh... eh ?
Tellement confus, qu'au moment où il prit son courage à deux mains, qu'il se décida à la patpater, celle-ci se recula. Ah, quel idiot. Peut-être qu'elle ne souhaitait pas être touché aussi ? Il ne savait rien, n'avait jamais rien compris aux femmes aussi. Ah mais, sérieusement, y'avait plus important sur quoi cogiter que de le mystère qu'étaient les femmes pour lui. Il abaissa son regard vers la demoiselle auquel il ignorait toujours le nom. Elle parlait de poupée, du fait qu'ils faillaient qu'ils partent d'ici ;
❝ ...ouais, ne t'en fais plus.
Il lui sourit, l'air confiant ;
❝ On va trouver une sortie.
Il lui tapota l'épaule d'un air désinvolte, quand soudain : la lumière ne fut plus. Ses doigts alors se figèrent, puis se crispèrent contre son épaule. Tout se passa trop vite ; des kibrilles qui sortent de nul part, un bruit sourd qui donne l'air de vous encercler, puis l'agitation de la fille. Elle se laisse tomber au sol, tu as essayé de la retenir, en croyant que c'était juste ses jambes qui ne la supportaient plus - mais son geste était volontaire, un peu forcé. Tu sentis son corps commencer à trembler sous ta paume, secoué par des sanglots qui se firent plus entendre que voir - au vu de l'obscurité qui mouillait toujours le lieu.
❝ H-hey... tout vas bien?...
C'est là qu'il remarqua les textures qui recouvraient sa jambe. Poilues, ou pas, mal cousues, de trop. Il écarquilla les yeux de surprise, se penchant à son niveau ;
❝ Que... c'est quoi ça ? Quelque chose dans le noir t'a attaqué ?!
C'était vraiment la première possibilité qui lui effleura l'esprit. C'était de la naïveté, ou peut-être carrément de la stupidité - comment pouvait-il l'accuser de quoique ce soit lorsqu'elle était en train de pleurer aussi désespérément ?
- Inconnus, identifiez-vous. Je suis armée et je n'hésiterai pas à me servir de mon épée en cas d'attaque. Que faites-vous ici ?
Il releva sa tête si vite qu'il crut avoir un torticolis. C'était une voix de femme, un peu impérieuse. Pieux grogna, qu'est-ce qui se passait encore ? Mais il n'était pas si stupide, alors il se contenta de rester figé pour ne pas faire de mouvements brusque, tentant de détecter la forme cachée dans l'ombre ;
« Je m'appelle Frail et... Et y'a un gentil monsieur aussi... On sait pas où on est... Mais nous tuez pas... S'il vous plaît.. »
Contrairement à Frail, il gardait son sang froid. Quelqu'un d'autre craindrait le concept de quelque chose qui ne pouvait être vue/identifiée, mais ce n'était pas le cas de Pieux. Pas cette fois, du moins. Même si la situation prêtait à confusion et à la panique ; ils se trouvaient dans une maison démesurée, avec des cadavres en cire qui dansaient dans l'obscurité, des infirmières charmantes, et des femmes armées qui voulaient votre mort... Ok, dis comme ça, ça foutait un peu les jetons. Mais hey, la présence de femmes contre balançait un peu toute cette horreur, non ?....non ?
❝ ... Moi c'est Pieux.
Profitant de l'obscurité et de la distraction, il glissa discrètement sa main jusqu'à sa poche où se trouvait l'un de ses couteaux. Sait-on jamais. Après quoi, ça ne se passa réellement comme dans les histoires héroïques. Il n'avait remarqué l'étagère se casser, ni les poupées tomber, et se fit ensevelir sous de la dentelle et des poupée en chiffons. C'était moins endommageant que des poupées de cire au moins ? Mais il n'eut pas réellement le temps d'y penser. Après le boucan, vint le silence, et lui qui émargeait des robes en sois, son couteau en main, regardant autour de lui en tentant de se repérer à nouveau. Et de la repérer elle surtout.
❝ ...Frail ?
Pas de réponses. Des sueurs froides, une respiration un peu courte, ses mains tirèrent sur les tissus, à la recherche du corps de l'humaine, son couteau s'accrocha un peu dans le chiffon des poupées pour les écarter - comme il put, mais ce n'était évident. Il ne la trouva pas, repassa sur la même zone plusieurs fois, regardant sous chaque robe, mais rien. Il n'arrêta pas de sitôt pour autant, jusqu'à se fatiguer. Puis, sur les nerfs il releva son regard aux sourcils froncés sur l'ombre se trouvant toujours cachée dans la pénombre. Ou du moins, il supposait que sa position n'avait pas changé.
❝ ... c'est toi qui as fait ça ?! Qu'est-ce que tu lui as fait ?
Il s'était relevé d'un coup, puis s'avança à grandes enjambées jusqu'à elle, tenta de lui attraper le poignet pour qu'elle ne s'échappe - son impulsivité avait pris le dessus. Il tenait toujours son couteau de l'autre main, l'ayant oublié, mais le gardait cependant inconsciemment éloigné.
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Sujet: Re: [Jour 3] Viens, à la maison, y'a des fantômes, qui hantent ♪ || ft. Anthracite & Pieux
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