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| Métro Parisien | Hayden & Justin | |
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Avatar : Are (OC) - Littleulvar Age : 37 Quoi d'neuf ?Coeurs : (30/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Métro Parisien | Hayden & Justin Lun 6 Aoû - 5:49 | | Perdu Onze heure, me voici dans le métro parisien. Le métro … c'était quelque chose que j'appréciais assez. Du moins pas n'importe quel type de métro, pas les petits où l'on a à peine la place de rester debout et qui tremble et nous secoue dans tous les sens. Pas ceux là, mais les principaux, ceux plus ou moins calme et pas toujours bondés, ceux-là sont agréables. Assis sur un siège à coté de la fenêtre, le coude sur le rebord de celle-ci je tenais mon menton dans ma main, jambes croisées, comme à mon habitude. Habitude était un grand mot je n'avais pas l'habitude au sens propre, de prendre le métro, disons juste qu'il s'agissait d'une de mes positions favorite les rares fois où je prenais place à l’intérieur de ces moyens de transports. Pourquoi j'aimais le métro ? Tout d'abord il se déplaçait sous terre, dans des tunnels sombres, il me faisait passer d'un instant à l'autre du jour à la nuit et j'aimais beaucoup la nuit. Pourquoi ? Ah, ceci serait trop long à expliquer et je préfères me concentrer sur le point principal de ma pensée actuelle, le métro. Donc, une autre raison peut-être ? Les sièges étaient confortables et l'on évitait les bouchons des grandes avenues parisiennes. Le bruit, dur et fort, pouvait être embêtant mais personnellement j'y voyais un bon moyen d'éviter des discussions inintéressantes et cela semblait décourager les curieux qui voulaient poser des questions, en somme tout du bon.
Un arrêt, l'ouverture des portes provoqua un courant d'air qui m’amena la douce odeur d'un parfum de femme. Cela me détacha à ma contemplation quelque instant, je voulais voir d'où venait ce délicieux fumet, je découvrais bien vite qu'il s'agissait de la personne en face de moi. D'une vingtaine d'années environ elle avait les cheveux blond et les yeux bleus, portant une petite robe d'été elle semblait concentrée, sous son chapeau, à lire son roman avec attention. Elle était d'une beauté simple mais agréable et alors que je détaillais ses traits elle leva les yeux et me lança un sourire, je lui rendais chaleureusement, puis retournais à ma fenêtre. Les lumières blanches du tunnel attirait mon regard et je laissais mon esprit vagabonder un instant. Quel était le fruit de mes pensées ? Je me demandais ce que je trouverais dans la rue que l'on m'avait conseillée, parsemée de boutiques de luxe, elle semblait fournir des produits de qualité. Cette avenue se trouvait près des grandes écoles de Paris, voilà quelque chose qui égayait mon esprit, peut-être pourrais-je enfin rencontrer des gens cultivés et un tantinet intéressant ?
Le métro continuait sa course tranquillement quand soudain il monta à la surface, je plissais les yeux sous ce changement de luminosité soudain. Je poussais un léger soupire face aux tags hideux dont étaient habillés les murs qui cloîtrait le métro. Je ne parlais pas de street art, le street art en lui même était beau, il suffisait de voir les œuvres de Bansky ou encore mieux, d'Ernest Pignon-Ernest pour comprendre que le street art était un art, engagé qui plus est. Cependant ces tags de gangs de rue étaient dérisoires et plus que tout, laids. Je fermais les yeux un instant pour les ouvrir à nouveau toujours rivés sur la vitre, sale, je devais l'avouer. Je sentais le regard de la blondinette sur moi mais je n'étais pas d'humeur à séduire, j'observais le ciel parsemé de quelques nuages blanc, ensoleillé cependant. Le reflet de la vitre m'indique qu'il y avait des sapins de l'autre côté, je tournais mon visage vers celui-ci, appréciant un peu de verdure. Une secousse me ramena sur terre et alors que nous retournions sous celle-ci je reprenais ma position initiale.
Un autre arrêt, cette fois-ci entrèrent beaucoup de personnes, avant que le métro ne reprenne sa route j'entendais des tas de dialectes différents. Amusé je repérais ce qui ressemblait à du patois indien, je souris. Paris était vraiment une capitale multiculturelle et c'était pour moi un excellent bon point, d'ailleurs j’espérais -entre autre- essayer un de ses restaurants étrangers bien connu durant mon séjour. Le métro redémarra et les voix furent rapidement étouffées, je continuais de fixer le couloir sombre, jetant quelques coups d’œil à la jolie parisienne qui me faisait face. Un autre arrêt, j'observais sur celui-ci deux gamins se battre en riant, je ne pouvais m’empêcher de penser qu'un jour au l'autre il y aurait un accident, qu'un jour l'un d'eux ne rirait plus. J'étais pessimiste, ce n'était pas mon habitude mais j'étais là et être tout seul dans une grande ville comme Paris n'apportait aucun confort, en somme la sociabilité me manquait. Je jouais du bout des doigts avec ma boucle d'oreille au bout de laquelle pendait une plume et un hexaèdre de couleur turquoise et violette. Peu de gens appréciait le fait que je porte de tels bijoux, pour ma part je trouvais que cela rajoutais de l’exotisme, et puis la chaîne était courte et les pendentifs peu volumineux, le tout sous mes cheveux, restait discret.
Un autre arrêt, je sortais au prochain. Je décroisais mes jambes et lissais ma chemise blanche avant de remonter ma manche gauche, comme d'habitude, dévoilant mon poignet fin arborant plusieurs bracelets de tissus sombres, simples. L’arrêt, je me levais et effectuait une petite courbette avec un sourire charmeur pour saluer la demoiselle, enfin, je sortais. Je pris une inspiration, doucement puis je me mêlais à la foule pressée, pour ma part je ne l'étais pas du tout, je marchais tranquillement en regardant les diverses publicités qu'affichait l’intérieur du métro. Celui-ci était sale et puant, bien je devais avouer qu'il n'y avait pas que des points positifs dans ce moyen de transport et finalement je comprenait les gens qui voulaient sortir rapidement, je préférais les escaliers aux escalators et me dépêchait de monter à l'air libre. L'air libre, l'air pollué surtout. Klaxons, voix en tout genre, cris, rires, pot d'échappement, la rue était une sorte de fourre tout impressionnant.
J’avançais au hasard dans la rue, mon nez étant agressé par une délicieuse odeur sortant des fast food, j'avais beau apprécier la bonne nourriture ces agresseurs de santé étaient pour moi un petit péché mignon. Cependant je les évitais avec soin je ne voulais certainement pas ressembler à un de ces gros américains bourré de gras. Oui, bon, ma vision des choses était sûrement stéréotypée, peut-être mais je n'avais vraiment pas envie de ressembler aux personnes qui servaient à créer les stéréotypes. Je prenais soin de mon corps, c'était important pour moi, c'est pourquoi je portais une légère eau de toilette, c'est pourquoi mes ongles étaient manucurés, c'est pourquoi mes cheveux saumons étaient lisses, soyeux et doux, c'est pourquoi j'étais beau, tout simplement. Et puis qui voudrait de quelqu'un de sale et d’impropre sur lui ? Pour moi et pour les autres je me devais d'être parfaitement parfait, que voulez-vous c'est la vie.
Alors que mes pensées voguaient je voguais avec elles et bien vite je fus perdu, je pestais alors contre moi même. Je n'avais plus qu'à trouver quelqu'un qui me renseignerait, autant trouver quelqu'un de beau que l'échange soit agréable. Je regardais autour de moi quand soudain j’aperçus quelqu'un qui semblait me satisfaire en tout point. Un jeune homme, oui bien sur un homme, je dirais un lycéen mais après tout je n'avais que dix-neuf ans rien de m’empêchait d'aller voir plus jeune non ? Bref, ce qui m'attira voyez vous c'est sa chevelure, presque aussi originale et belle que la mienne -presque j'ai dis- lui possédait une parure blanche, virant presque au bleu ciel, turquoise à certains endroits. Et quelque chose m'intrigua, tout en lui donnant du charme, un de ses yeux était caché, l'autre ambre fixant je ne savais quoi. Les traits fins il avait l'air d'avoir un beau corps et mon envie habituelle de séduction revint vite à la charge. C'est ainsi qu'avec un de mes sourire séducteur j'allais lui parler de ma voix douce et chaude.
« Excusez moi de vous déranger, je cherche l'avenue Montaigne sauriez vous m'indiquez où elle se trouve et pourquoi pas m'accompagner et m'accorder un café ? »
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Avatar : Nagito Komaeda & Mikan Tsumiki (SDR2) Age : 31 Quoi d'neuf ?Coeurs : (90/500)Magasins: Carnet de Bord: | Sujet: Re: Métro Parisien | Hayden & Justin Lun 6 Aoû - 9:16 | | ♠ Entre deux mondes.
Music : Odyssey - SeeU ©
I try to close my eyes. Tu t'étais levé tôt. Et tu n'avais rien à faire. Pas même une heure de colle, une information à chercher, un Selim à, soyons clairs, emmerder, rien. Allongé dans ton lit, tu serrais ta peluche préférée. Tu ignorais toi même pourquoi, mais tu la préférais plus que les autres. Comme si elle était différente. Pourtant, ce n'était qu'une reproduction d'un art limité en coton et en laine d'un pingouin. D'un précieux pingouin, pardon. Mais c'était certainement dû au fait que c'était la première que tu avais gagné dans un parc d'attraction, lorsque tu étais gosse. Et là, tu retournais aussi, en enfance. Une envie qui t'avait pris, d'un coup. Tu ne souhaitais voir personne, parler à personne, déjà que tu ne parlais pas à grand monde. Tu éteignis ton téléphone portable ainsi que ton laptop, pour ne pas être dérangé. Tu fournirais les informations à ceux qui le voudraient. Plus tard. En l'instant, tu fermas les yeux, plongeant à nouveau lentement dans les bras de Morphée, sans t'en rendre compte, pour continuer ta nuit de sommeil.
I'm stranded alone. Ces moments, où les heures passaient sans que tu t'en rendes compte, tu les aimais. Mais pour que cela se fasse constamment, il faudrait que tu passes ton temps à dormir, et tu n'avais pas que ça à faire, malheureusement. Ton réveil fut des plus difficiles, car le soleil était déjà au zénith. C'était trop de lumière d'un coup pour tes yeux, ou du moins, celui qui était sensible puisque l'autre ne ressentait rien. Dans tous les cas, tu n'avais pas envie de rester là à rien faire. Tu avais envie de trouver un endroit où aller, un endroit précis, mais tu ne te connaissais que trop bien, et tu n'avais pas envie de te perdre une fois de plus. Le feeling marcherait mieux non ? Tu t'habillas rapidement et sortis, en marchant n'importe où, en tournant là ou bon te semblait. Il ne restait plus qu'à savoir si tu étais capable de retrouver ton chemin pour le retour, hein Hayden ? Tu n'as plus qu'à compter sur ta bonne faculté d'enregistrement pour pouvoir faire le même trajet à l'inverse. Mais au fond, tu savais bien, que c'était pas gagné.
Accross the horizon, I see the world. Tu te fiais à ton instinct avant tout, tu laissais tes pas te guider comme s'ils avaient le contrôle total de ta personne. Pour une rare fois, tu avais pris tes écouteurs avec ton portable, puis tu les avais branchés dessus. C'était ta façon de faire, lorsque tu ne savais pas où aller. Tu avançais au rythme de la musique qui se faisait une joie de se faire entendre aux creux de tes oreilles. Et tu continuais de marcher sans savoir où tes jambes te guideraient. Tu trouvais ça un peu amusant, dans un sens. Parce que c'est de cette manière que tu laissais le hasard agir au mieux possible, donc ça te laissait un gros suspens. Car le hasard peut réserver des bonnes choses comme des mauvaises, ou même, rien du tout. Tu en étais parfaitement conscient, mais ça égayait un peu ta vie de jeune adulte. Et ça te permettait aussi, pour une fois, d'apprécier le monde à ta façon. Tu n'entendais rien à cause des notes qui prenait tout ce dont ton ouïe disposait en tant que faculté auditive, mais la tête droite, tu adaptais les réactions des personnes que tu voyais à ce que tu entendais. Et c'était bien mieux que d'entendre ce qu'il se disait réellement.
I search for my existence. Voilà un moment que tu marchais, et tu avais décidé de t'arrêter. Tu regardas autour de toi et tu vis une école de journalisme. Dans un haussement de tes épaules, tu sortis une cigarette du paquet qui se trouvait dans la poche intérieure de ta veste, puis tu l'allumas. C'est vrai que tu ne t'étais pas posé la question de ce que tu ferais après la terminale. Déjà, les probabilités que tu obtiennes ce diplôme étaient certaines. Ce n'était pas parce que tu avais redoublé ou que tu séchais que tu ne l'aurais pas. Tu avais déjà l'excuse de donner du travail supplémentaire aux professeurs et aux surveillants en étant totalement pensionnaire, y compris durant les vacances. Mais qu'allais-tu faire vraiment, après ça ? Ton boulot d'informateur suffisait pour te payer quelques extras ici et là, mais rien de bien concret et de sûr. Après avoir vu cette école, tu commenças à t'en inquiéter, de ton avenir. Mais tu trouverais bien une solution, car après tout, tu es Hayden Miller. Tu retiras tes écouteurs pour concentrer tes autres sens plutôt que ton ouïe et les rangea dans la poche de ton jean, cette fois-ci. Terminant ta cigarette, tu lanças ce qui en restait dans un cendrier qui n'était pas loin de toi. Et ce moment tu le regrettas. Car on vint te parler, et tu ne voulais pas parler. La fumée de ton bout de nicotine aurait pu repousser les gens, mais là, tu n'avais aucune excuse, car n'importe qui t'aurait vu la jeter.
Into the new world. Tu ne connaissais pas cette personne qui était venu te voir, tu ne prêtais également aucune attention à ce qu'il disait puisque, tant que tu n'avais rien à y gagner, ça ne t'intéressait pas le moins du monde. Tu écoutais ce qu'il disait, enfin tu entendais plutôt, mais sans plus. Déjà, les premières questions qui t'étaient venues à l'esprit étaient quelque chose du genre « Pourquoi il m'demande ça à moi ? J'ai une tête à aider quelqu'un ? ». Mais tu fis un rapprochement de taille, et de manière très rapide. Cet homme, cherchait la rue Montaigne. Certes, tu la connaissais de nom, mais tu n'avais aucune idée de comment y aller. Du moins tu savais qu'il y avait les plus grandes boutiques quelconques là bas. Avoue le Hayden, pour t'informer sur certaines personnes tu avais dû aller là bas. Mais ce n'était pas quelque chose qui t'avait marqué, donc tu avais oublié le chemin aussi vite que tu étais retourné au lycée. Donc premièrement, il cherchait une rue pour les riches. Et en plus il t'inviterait à le suivre ? Tu pourrais en savoir plus sur lui, peut-être qu'il serait plus intéressant que prévu, et peut-être que tu pourrais en profiter. Il allait falloir que tu joues un peu la comédie jeune homme. Quoi qu'il en soit, te regardas l'homme en question, qui te ressemblait, en quelque sortes. Une peau aussi bronzée que la tienne, des cheveux de la même longueur avec une couleur tout aussi étrange. Raison de plus pour tenter le coup. Mais dans un coin de ton esprit, tu te demandas s'il n'avait pas agit comme l'autre pire des abrutis et ne t'avait pas confondu avec une fille. Non. Il semblait agir de son gré et en toute connaissance de cause. Tu répondis à son sourire, essayant d'être le plus naturel possible.
« Veuillez m'excuser mais il se trouve que j'ai un sens de l'orientation qui ne vous aiderait pas à grand chose si ce n'est qu'à vous perdre plus que vous ne l'êtes déjà. Pourquoi ne pas demander à quelqu'un d'autre ? Mais j'accepterai volontiers un café par la suite. »
Endless road. Le plus dur était fait. Ce n'était pas du tout dans ta personnalité d'agir de cette façon et tu ne voulais pas que ça dure. Mais il fallait savoir faire des concessions lorsque l'on voulait avoir quelque chose, et là, ça en faisait partie. Le soucis était que tu allais devoir demander à quelqu'un la route à prendre. C'était bien la première fois depuis ton arrivée à Paris que tu faisais ça. Tu ne pus éviter qu'un soupir sorte d'entre tes lèvres puis tu regardas autour de toi. Tu trouverais bien quelqu'un qui t'expliquerait ou qui vous y emmènerait sans faire d'histoire non ? Tu te retournas vers celui qui avais attiser ta curiosité.
« Je vais demander, si vous voulez bien m'attendre. »
Tu avais aperçu un garçon, de ton âge, à qui tu pourrais certainement parler normalement. Il était habillé d'une manière que tu considères de normale, ce qui n'est pas le cas de tout le monde après tout, et avait des cheveux aussi rouges que l'autre abruti dont le nom ne sera pas cité puisque, à en croire ce qui a été dit, tu penses bien trop à lui. Peu importe. Tu te dirigeas vers l'homme en question, les mains dans les poches. Inspirant lentement, tu pris un grand souffle avant de faire ce que tu n'avais jamais fait, et ce que tu allais regretter de faire, parce que ce n'était pas du tout, mais vraiment pas ton genre, demander ton chemin. Pire, demander quelque chose à quelqu'un tout court. Mais tu aurais pu prendre le risque d'être le roi des imbéciles, soit pire que le pire des abrutis, chose que tu souhaites éviter à tout prix, en essayant de le guider à travers les rues de la ville sans même savoir ou tu allais. Non. Il valait mieux agir de manière sûre. Ta question fut donc posée rapidement, car tu voulais vite en finir.
« Yo. Tu saurais comment on va à l'avenue Montaigne ? »
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