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Jour 7 ▬ « De cris en tintements » {Kaym & Sleep}

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Margaux P. | Lou
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MessageSujet: Jour 7 ▬ « De cris en tintements » {Kaym & Sleep} Jour 7 ▬ « De cris en tintements » {Kaym & Sleep} Icon_minitimeLun 31 Aoû - 7:43
Lou se réveilla avec la clameur sous ses fenêtres – impossible, pourtant, de savoir si les cris l'avaient  tirée du lit ou si son corps, pendule jusque là endormie, venait de faire opportunément cliqueter ses rouages.
Tic tac tic tac.
Ses longues jambes s'extirpèrent de sous les draps avec une rigidité militaire, et la jeune femme se saisit d'une longue épée avant d'ouvrir la fenêtre par laquelle filtrait un soleil de fin de matinée ; l'agitation dans la rue en contrebas lui fit l'effet d'une claque en plein visage, et si aucun souvenir de la veille ne venait à elle, elle se rendit immédiatement compte que rien de tout ça n'était habituel. L'alarme de danger sonna et avant qu'on ne la voit ou qu'on ne jette une pierre à sa fenêtre (comme certains semblaient s'amuser à le faire), elle claqua les vitres et ouvrit son armoire à la volée. Elle choisit avec un soin méticuleux ses affaires et put jurer avoir fait ça des centaine de fois auparavant. Pourtant, le tissu brodé frôlant la peau sombre de ses bras, elle ne parvint pas à se rappeler une seule scène semblable. Son esprit n'était qu'un puits sans fond où les sensations et les traits flous des visages se côtoyaient en un pandémonium infernal. Elle n'avait pas appris à marcher seule, c'était certain ; ses talons hauts tournèrent sans déraper sur le plancher. Elle examina la pièce, passa un doigt sur chaque meuble, soufflant de satisfaction chaque fois qu'elle notait l'absence caractéristique  de la pellicule de poussière. Le dessin au-dessus de la table de chevet n'eut droit qu'à une grimace de mépris et le temps s'arrêta au moment où elle empoignait le tissu recouvrant un des psychés de la chambre.

Mon dieu, Lou, mais qu'est-ce que tu fais ?

Elle s'en éloigna comme d'un feu trop brûlant, une crainte sourde à la poitrine. Elle, amnésique ? Il n'aurait plus manqué que ça ! Pourtant, c'était bien le noir que ses pensées côtoyaient, et elle ne se souvenait plus de la veille. Y avait-il seulement eu une veille pour elle ? Combien de temps était-elle restée allongée là, sans bouger ? Elle cogna son crâne d'un poing agacé avant de passer son épée à sa hanche, tirant avec humeur sur la poignée de la porte. Autant se concentrer sur le réel avant de se faire engloutir par ce qu'on ne connaît pas : entre le rouge et le bleu, elle était certaine d'avoir un parti pris.
Débouchant dans la rue avec le pas des gens assurés, comme si tout le quartier lui appartenait, elle défendit bec et ongle la maison qu'elle refusait qu'on lui prenne. D'où sortait cette pseudo révolution, elle n'en avait pas la moindre idée, mais elle n'allait pas les laisser faire. La dame se montra naturellement féroce envers les hommes, condescendante sur ses hauts talons : pas une fois elle ne perdit la face. Une fois que l'agitation se fut calmée (au moins aux alentours de chez elle), elle décida d'aller ailleurs.
Ils étaient partout, à chaque tournant, à haranguer une foule de simples d'esprit ; qu'espéraient-ils obtenir ?
Quelque chose a disparu il y a quelques jours, et je n'étais pas là.

Pour autant, toute déterminée qu'elle soit, croiser des gamins lui fit froncer les sourcils.

« Qu'est-ce que vous faites là seuls, vous ? » demanda-t-elle d'une grosse voix autoritaire qu'elle fut presque surprise d'entendre. Sa contenance n'en pâtit pas et elle ne chancela pas.

Lou avait beau ne pas savoir où elle se trouvait, elle savait qu'elle avait quelque chose à accomplir – où, quand, comment, elle le découvrirait sûrement plus tard.
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Simon L. | Kaym
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MessageSujet: Re: Jour 7 ▬ « De cris en tintements » {Kaym & Sleep} Jour 7 ▬ « De cris en tintements » {Kaym & Sleep} Icon_minitimeLun 26 Oct - 1:34
Et si ce garçon n'y allait pas ? Et s'il allait dans le sens inverse ? S'il rentrait chez lui ?
Kaym s'était déjà résolu à bouger quoi qu'il arrive. A aller de l'avant, avec ou sans aide. Il devait y aller. Ce n'était plus une envie tant qu'un besoin – il devait voir, savoir, être là. C'était un moment important, quelque chose dont il se souviendrait et qui ne toucherait pas que lui, contrairement à ce qu'il vivait d'ordinaire. Là, c'était plus grand. Presque trop pour qu'il puisse comprendre réellement toutes les implications, les répercussions. Les conséquences.
La politique, ce n'était pas rien. C'était quelque chose de très important – très, très important.
Et même s'il oubliait jusqu'à son nom, ça, ça resterait. Le royaume ; le monde. C'était différent.
Mais sans personne pour l'accompagner, c'était...

« Oui. On peut t’accompagner et t'aider à retrouver ta maman, si tu veux. Je m’appelle Sleep, et lui c’est Barnabus. »

Effrayant.
Ses grands yeux clignèrent un instant avant que son sourire ne prenne le relais. Sincèrement rassuré. Reconnaissant, aussi. La main qu'il posa dans celle de Sleep vint serrer ses doigts sans vraiment réfléchir. Il n'était pas idiot, mais il restait naïf. Ce garçon n'avait pas l'air méchant et n'avait aucune raison de lui vouloir du mal ; Kaym était pauvre, après tout, il n'avait rien sur lui et personne ne pourrait dépenser des montagnes de trésors pour le récupérer si on l'enlevait. Ça n'aurait eu aucun sens. Aucun intérêt.
Il y avait des visages qui n'inspiraient pas confiance, des attitudes ou des mots qui le faisaient reculer instinctivement. Les autres restaient gentils jusqu'à preuve du contraire. La dangerosité de cette démarche lui échappait encore beaucoup.

« Moi c'est Kaym, répondit-il en se mettant en marche prudemment, ajustant ses petites foulées rapides à celles de son compagnon improvisé, quitte à le tirer un peu s'il le jugeait trop lent. Et, euhm... Merci. »

La chaleur d'une main dans la sienne le réchauffait à l'intérieur mieux qu'un feu n'aurait su le faire. Ça faisait du bien, même s'il aurait préféré tenir celle de quelqu'un en qui il avait toute confiance.
De brefs regards autour de lui nouèrent son estomac en nœuds lâches. Le bruit de la foule allait grandissant, les disputes et les cris lui tintaient dans les tympans comme autant de mauvaises cloches prêtes à annoncer les pires nouvelles. Ce n'était même pas chaotique, non – pas vraiment, pas encore. Mais l'agitation, le mouvement vers l'avant, tout cela ne faisait que contribuer à sa sensation d'être pris dans une vague qui risquait à tout moment de le noyer sous des tonnes d'eau.

Il aurait peut-être dû rester dans sa chambre, finalement.

Tantôt tirant un peu sur le bras du garçon pour prendre un chemin qui lui semblait plus sûr, tantôt se laissant guider sans même savoir où il mettait les pas au juste, Kaym se demanda un court instant si sa taille était un avantage ou un inconvénient dans une situation de ce genre. D'habitude c'était plutôt embêtant. Il n'était pas fort, il ne pouvait pas faire grand chose. D'un autre côté, s'il devait se cacher ou s'enfuir, ou encore se glisser quelque part, ça pouvait...
Ah, mais pourquoi il aurait eu besoin de faire ça ? Il ne savait même pas ce qu'il allait faire au juste, maintenant que les quartiers moyens avaient laissé la place aux demeures plus luxueuses. Et si c'était assez calme ici, c'est que ça devait pire, bien pire dans les rues attenantes.
Instinctivement, il raffermit sa prise sur Sleep.

Habitué à passer inaperçu dans cette foule d'excités, il faillit bien hurler lorsqu'une voix s'adressa à eux ; et s'il préféra se cacher à demi derrière le jeune homme qui l'accompagnait, levant la tête pour voir une dame à l'allure peu commode, ce fut uniquement parce qu'il ne se voyait plus reculer maintenant.
Il ne pouvait pas vraiment partir en courant. C'était un peu tard pour ça.
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