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Et si on danse ?

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Anicée L. | Craquelure
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MessageSujet: Et si on danse ? Et si on danse ? Icon_minitimeLun 16 Mar - 7:16
Il avait eut une invitation de Claire.

Anicée en avait à peine dormi, tout sur son petit nuages qu'il était. Il n'y avait pas, être amoureux, ça avait du bon. Il savait bien que ce ne serait jamais réciproque. Et dans le fond, tant mieux, sans quoi on lui reprocherait d'avoir une copine avec un si gros écart d'âge. Alors, il profitait juste de cet état, celui où on se sent tout heureux d'avoir attrapé un sourire de son aimée, de cette petite euphorie idiote mais plaisante à entendre la voix de l'autre. Il y aurait ce jour où ses sentiments se calmeraient, où ils seraient juste amis et alors, Anicée pourrait dire « non merci » à une proposition de sortie « j'ai dis a des amis que je les rejoignais ». Amis en ligne, rejoindre sur un MMO, presque pitoyable ; alors merde, autant profiter de ces moments bénis où on est un imbécile heureux et amoureux. Et puis, c'était sans conséquence, ça n'irait jamais bien loin, ainsi, tout allait bien pour le stressé-compulsif qu'était le barman. Alors oui, sa dernière aventure l'avait amoché, certes, mais il en avait décroché une invitation au bal qu'organisait la ville de Paris. C'est que ça avait valu le coût.

Ils s'étaient mit d'accord pour y aller en célibataire qui se tiennent compagnie, qui n'ont pas forcément envie de se trouver un ou une nouvelle campagne. Et ça allait au blond qui, tant qu'il serait sur son petit nuage, aurait sans doute une impression de trahisons s'il s'impliquait auprès d'une autre relation. Si Claire allait voir ailleurs ? Ma foi… Tant pis. Tant mieux.
C'est ça qui est bien dans les amourettes uniques : on est content de voir l'autre heureux, on est content d'avoir l'autre pour soit. Oh, la frustration ? Elle viendrait, sans doute, peu de chances que le blond y soit immunisé et Anicée aurait alors le temps de réfléchir et de s'éloigner à ce moment là. Mais pour une fois qu'il agissait sans trop réfléchir aux conséquences… autant se laisser aller, s'accordait-il. Après, il pourrait boire. C'était bien ce qui était coutume de faire, non ? Et en barman, il avait de sacré munition dans sa cartouchière.

Mais bref, aujourd'hui, c’est jour de bal, qu'importe tout ce blabla sans intérêt. Il avait eut quelque jours de congés, son boss avait été un peu compatissant à son histoire de cassage de gueule. Il avait moins cru à l'idée que son employé y avait joué le prince qui tente de sauver la Donzelle, mais tant pis. Au moins, il pouvait aller à ce fichu bal. Bal costumé, ça le faisait un peu ch… mais si c'était le prix à payer, d'accord. Loin de vouloir se fouler à s'acheter un déguisement, Anicée avait juste usé de quelques artifices pour transformer une tenue usuelle en pseudo-déguisement. Une écharpe rouge nouée à la taille d'un pantalon un peu large par dessus des bottines, une chemise aux manches bouffantes -comment diables s'était-il retrouvé avec ça dans son armoire ? Même lui se le demandait- et un veston laissé détaché sur les épaules. En plus, un vieux foulard gardé par sentimentalisme envers une adolescence presque tranquille avait fait l'affaire pour garder ses cheveux mi-long en arrière et cacher les vilaines bosses et pansements qui ornaient son front. L'imprimé des petits crânes était peut-être un peu kitch par contre...qu'importe, c'était pour un déguisement.

Il s'était regardé dans un miroir et s'était trouvé… l'air d'un barman vaguement pirate. Ça irait bien. En plus, la lèvre ouverte, la joue tuméfiée ainsi que le pansement sur le front lui assurait un déguisement de barman-pirate-tabassé. Parfait, en somme. Tant qu'il gardait l'adjectif « pirate », c'est que ça marchait.

Il était partit vers le jardin du Louvre.

Là, la déconvenue, Anicée l'avait bouffé à pleine dent. Déjà, il n'avait pas trouvé Claire. Ça avait été fâcheux. Il s'était rendu compte qu'ils ne s'étaient pas vraiment donner de rendez-vous précis -ah mais oui, se trouver dans le jardin du Louvre par journée de bal, trop facile ! - ensuite, il avait pensé que peut-être, elle l'attendrait à l'intérieur. Alors, il avait fait la queue pour entrer sur le lieux des festivités, avait tiré un petit numéros. 2. Il se demandait si ça avait un quelconque sens. On lui avait expliqué et, distraitement, il avait dit oui à tout, pour s’engouffrer dans le bal au plus vite, pressé de retrouver la Jolie Claire. Ça lui avait prit quelque minute de faire le tour, tenter de glisser entre deux couples qui faisaient connaissances et voir qu'il ne trouvait personne. Il se demandait en quoi elle se déguiserait. Il se demandait s'il la reconnaîtrait.

Puis il s'était demandé s'il n'était pas en train de mettre un lapin assez gigantesque à l'autre personne qui aurait tiré le 2. Mais Zut, il était là pour Claire. Qui sait sur quel être bizarre elle pourrait tomber ! Mais la Culpabilité s'en était mêlée. La culpabilité l'avait d’abord titillé, puis tiraillé. Il voyait les couples improvisés qui se découvraient, tâchait de faire connaissance et d'apprécier ensemble la journée. Et son imagination avait fait le reste, à penser à cette personne qui serait malheureuse comme une pierre d'avoir poireauté comme une endive.

Pardon Douce Claire, mais s'il te trouvait sans s'être assuré que cette personne n'allait pas gâcher sa journée à attendre pour rien, Anicée se sentirait trop comme un petit cancrelats puants pour apprécier ta compagnie. Alors, mâchonnant un petit Jurons, Anicée était retourné aux coins où on trouvait les célibataires pour le couple aléatoire. Là, il avait spammé toutes oreilles attentives d'un « Deux ? Le deux ? » répété. Pas une seconde il se demanda ce qui l'attendait derrière ce chiffre 2.

Pas une seconde, il se demanda si le deux serait chiffre de chance.
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Klaus V. S. | Altanite
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MessageSujet: Re: Et si on danse ? Et si on danse ? Icon_minitimeDim 22 Mar - 8:03






DEUX,
COMME CHANCEUX ?











Le récent déménagement de Klaus ne fut plus qu'un vague souvenir au bout de quelques semaines. Il n'était pourtant pas encore habitué à la vie animée de la capitale et se repérait doucement dans les environs en passant tantôt par une rue, tantôt par une autre inconnue. C'en était à la fois grisant et éreintant pour le thérapeute de découvrir de nouvelles têtes, surtout à son travail. Même s'ils lui étaient inconnus, ils lui confiaient leurs tracas et permettaient au psychologue de connaître leurs secrets mieux que quiconque.

C'était par ailleurs grâce à cela qu'il avait eu vent de l'événement qui se préparait pour le mois de Mars. Ainsi, lorsqu'il reçut officiellement la lettre d'invitation au bal costumé de Paris, il avait déjà commencé à réfléchir à y aller ou non. Il était quelqu'un d'occupé, c'était sûr ; mais qui ne l'était pas de nos jours ? De même, ces festivités serait une chance en or pour le barbu de se socialiser alors, pourquoi encore refuser de s'y rendre ? Ce qui décida définitivement le brun de participer à ces activités, ce fut plutôt cette petite phrase ajoutée au bas du courrier mentionnant le fait qu'un ou une cavalière serait attribué(e) à chacun au cours de la soirée.

« Bien. » S'il n'y allait pas accompagné, rien ne le privait d'avoir de la compagnie à son bras et faire connaissance avec elle. Quoiqu'il ne fallait pas se leurrer : Klaus n'était pas effrayé d'être seul, il préférait seulement se socialiser en petit comité, de deux à dix personnes par exemple ; pas un bal tout entier. Il n'était pas un one-man-show après tout.

Pour toutes ces raisons données, le presque trentenaire se décida de faire acte de présence avec l'invitation à la main que la Mairie lui avait envoyé par missive. C'était une occasion comme une autre d'élargir ses horizons, de s'amuser et de profiter du somptueux paysage des Jardins du Louvre. Puisque c'était sa première visite en ces lieux, il ne manquerait pas de s'en mettre plein les mirettes de cette nouvelle facette de Paris, si sa ou son partenaire n'était pas une aussi bonne fréquentation qu'il aurait espéré.

Si c'était également le premier bal où il était déjà de paire avec quelqu'un, le costume qu'arborait le barbu à cette soirée était loin d'être neuf. Elle devait probablement avoir un peu plus de cinq ans puisqu'elle datait de sa représentation théâtrale, au temps où il avait été membre d'un club de Comédie. C'était un déguisement qui lui allait pourtant à la perfection, à croire qu'il n'avait pas grandi depuis sa première année d'université.

Klaus était méconnaissable sous son heaume ailé et son ventail en tissu synthétique. On ne pouvait qu'apercevoir à travers une fine fente horizontale la lueur que renvoyait ses yeux sombres. Son plastron doré assorti à son casque et ses jambières recouvrait une mince chemise en lin blanc et ne laissait rien voir de son torse bombé et poilu. C'était comme si le brun avait tenté de se dissimuler sous le plus de couche possible car, après sa tassette vernie par-dessus son pantalon en coton brun, il arborait également des parties de son armure en faux-cuir. Il y avait par exemple ses gants qui remontaient jusque ses avant-bras et ses sangles pour rattacher ses cuissardes. Outre tout cet attirail — non sans oublier une épée factice et son étui —, le psychothérapeute perfectionna son habit d'une élégante cape couleur bleu royal dont le textile était en velours imité. Elle flottait avec distinction dans son dos et lui donnait plus de prestance encore. Il orna ensuite le tout de plumes de paon artificielles, attachées les unes aux autres avec soin qu'il accrocha à l'une de ses épaules carrées.

S'il avait tout d'abord pensé trop en faire, Klaus se rassura en jetant un coup d’œil à d'autres costumes plus osés encore que le sien. De ce fait, il se mit à légèrement sourire en observant les invités autour de lui avant de prendre pleinement part aux festivités. Après avoir passé l'interminable queue à l'entrée des Jardins du Louvre, le chevalier improvisé se vit recevoir un papier qu'il supposa être le numéro nécessaire pour retrouver la moitié qui lui avait été assignée pour la fête. C'était dans ces moments-là que l'on voyait la bonne organisation de la Mairie de la ville.

N'étant pas arrivé le premier, il se retrouva rapidement happé par la foule et se laissa emporté par l'allégresse de la masse, attrapant au passage un verre de champagne et glissant sa présentation ici et là pour faire bonne impression. Finalement, au bout d'un long moment d'errance, il put gagner l'espace prévu par le Maire pour retrouver le ou la partenaire qui devra le supporter pour le reste de la nuit. À vrai dire, il ne s'attendait pas vraiment à quelqu'un en particulier, il n'avait pas de critère et... n'escomptait même pas que quelqu'un se présente à lui. Seulement, si jamais cette personne le cherchait, si ce chiffre qu'il n'avait même pas encore eu le temps de regarder lui portait chance, alors Klaus ne se serait pas habillé de cette façon pour rien.

Ceci étant, avant de tirer trop hâtivement des conclusions, il jugea qu'il était temps qu'il jetasse un regard au nombre qu'on lui avait imprimé. Cependant, au moment même où le papier fut déplié, il entendit soudainement une voix émerger du brouhaha ambiant :

Deux ? Le deux ?

Le psychologue leva le nez en repérant le blond que le destin avait envoyé juste au bon moment et attendit que l'autre se rapprocha un peu plus pour lui faire entendre qu'ils avaient tous les deux affaires.

Vous me cherchiez, Capitaine ? Je suis le numéro deux, fit-il en lui montrant sa preuve matérielle. M'attendiez-vous depuis longtemps ?

Si son léger sourire en coin n'était pas visible de l'extérieur, on pouvait néanmoins l'entendre par le ton qu'il avait employé. Il tendit sa main avec sympathie et chaleur et émit un petit tintement métallique lorsqu'il se mut, à cause de l'armure.

Au fait, je me nomme Klaus. Enchanté, ajouta-t-il encore quelques secondes après.

Il détailla son vis-à-vis discrètement et devina à son allure que celui-ci avait également fait dans le recyclage de vêtements. Non pas qu'il le trouvait peu travaillé mais, qu'on pouvait voir que le costume avait été improvisé dans le même genre que le système D. Il n'était pas mal ; toutefois, le brun avait tendance à préférer s'attarder sur son visage agréable plutôt que son foulard à crânes.

Sa première impression : le deux était peut-être un chiffre à tenter.




KLAUS ANICÉE


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MessageSujet: Re: Et si on danse ? Et si on danse ? Icon_minitimeMer 8 Avr - 3:49
Le chiffre deux, c'est un type qui a pas fait semblant.

Un costume qui en jette et qui sert presque de faire-valoir au côté « fond de placard » des vêtements qu'a adossé Anicée. Ou l'inverse, plutôt : c'est bien le pseudo-pirate qui mettra en valeur le chevalier. Mais est-ce qu'il en a quelque chose à fiche ? Fichtre non, le blond n'est pas venu pour gagner un quelconque concours de beauté ou autre. Il est là pour passer une chouette journée avec Claire. Mais d'un coup, il se rend compte : c'est bien d'avoir trouvé l'autre numéro 2 pour pas avoir planté un pauvre bougre qui avait demandé à personne d'avoir un lapin en cavalier. Mais et maintenant ? Va-t-il le planter là ? Planter là un type qui a tellement pas fait semblant pour son costume ? P'tet un type qui en attend beaucoup de cette journée ? Il n'en a pas le cœur. Anicée se redresse, fait une petite pirouette de la main en inclinant un peu sa tête dans une salutation d'homme qui se moque d'une petite noblesse accrochée à ses étiquettes.

« Aye Aye, Chevalier ! À peine le temps de faire le tour d'la bâtisse pour trouver une jolie donzelle. »

Il renifle, pose les mains sur les hanches en penchant la tête.

« Pas trouvée, mais m'voilà à embarquer une boite de conserve à la place ? M'est avis qu'c'est inconfortable. Pas trop chaud là d'dans ? »

Puis l'homme se présente, alors, Anicée laisse tomber son visage fermé et sourit gentiment en tendant sa main pour attraper celle de l'autre. Pas trop, le sourire, ça serait chiant de rouvrir sa lèvre. Très bien pour le personnage du pirate, mais Anicée ne se sent pas d'humeur si rôle-play.

« Anicée, de même. J'ai essayé d'embrasser la carrière de paladin, y'a pas longtemps, ça m'a pas réussi. »

Bien. Maintenant, tu mets en valeur tout ce que ton expérience de Barman t'as apprit pour combler les silences et tu entames la conversation. Car Anicée, il déteste les silences d'ascenseur. Il déteste les silences gênants. Et là, il a l'impression que s'il ne lance pas de conversation, il va se retrouver embourbé dans un de ces silences bien chiant qu'il déteste tant.

« Alors… vous revêtez souvent des costumes de Chevalier ? Jolie armure, soit dit en passant. Très… brillante. » Puis il a un sourire moqueur. « Vous pensiez danser avec ça sur le dos ? Ou aviez-vous un plan de secoure peut-être ? »

Oh, il peut se moquer, Anicée. Il n'était certainement pas venu danser, lui, ça non. Encore que si la Jolie Claire avait dit… Ah ! Claire ! Claireclaireclaire ! Il faut qu'il la trouve. Est-ce qu'il embarque le chevalier ou pas ? Et si c’est un toqué du bulbe ? Il va pas lui imposer ça, à sa Claire !
Bon, entre les deux, Anicée peut bien reconnaître qu'il fait le plus fêlé des deux. Mais au moins, il sait lui, qu'il ne l'est pas. Pas totalement. Alors, il sourit, le blond, de son sourire de barman qu'il offre aux gens avec lesquels il ne sait pas à quoi s'attendre.
Au moins, s'il faut fuir, il aura l'avantage, l'armure doit être plus lourde.

Les idées fébriles passent de l'une à l'autre, pétillent à en avoir une certaine impatience. Anicée va enquêter. Et il avisera. Voilà, c'est ce qui lui semble le plus sage à faire.

Yahrrrr. Un pirate inspecteur.

[hj : pardon pour le retard, je tente de me remettre doucement au rp, j'espère que ça passe. >< ]
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Klaus V. S. | Altanite
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MessageSujet: Re: Et si on danse ? Et si on danse ? Icon_minitimeJeu 21 Mai - 8:04






DEUX,
COMME CHANCEUX ? (2)









« Une jolie donzelle ? Tiens donc. »

Le chevalier en armure n'était apparemment pas celui que l'autre attendait, cela en était fort dommage mais loin d'être surprenant. Il était un homme viril, légèrement trop poilu et au goût de peu de personne de son genre. De ce fait, il y avait peu de chance qu'une personne à la compagnie exquise soit là à se languir de sa présence, d'autant plus qu'il était encore nouveau dans ce voisinage. Néanmoins, il avait espéré pendant un éclair d'instant d'être guetté.

Klaus esquissa un léger sourire de courtoisie, bougeant assez peu en somme sous son costume qui le chauffait tel un sauna à l'intérieur. Il ne laissait cependant rien paraître, pour garder de sa prestance bien qu'il semblait déjà avoir donné l'impression d'incarner une boîte de conserve au pirate improvisé. Reposant sa main sur le haut de son épée, il observa les diverses blessures que portait l'autre. Ce n'était pas du maquillage et encore moins de la comédie. Ces plaies, ces bandages et pansements étaient réels et il s'interrogea sur les occupations de son vis-à-vis. Bagarreur ? Métier à risque ? Peut-être que ce déguisement lui allait bien plus que ce que le psychologue pensait.

Heureusement, non. C'est la deuxième fois que je porte ce costume pour être tout à fait honnête. Être brillant peut parfois avoir des avantages... Comme être facilement remarqué dans une foule ou bien, faire diversion lorsque l'on veut détourner l'attention.

Il conserva sa mine polie et amusée bien que l'autre ne le voyait toujours pas. En vérité, il craignait que s'il mettait à la vue du blond sa toison brune et hirsute, l'autre ne s'intéresserait que d'autant plus à la quête de sa demoiselle égarée. Quoiqu'il n'avait aucunement envie de retenir le pirate s'il n'avait point le désir de rester en sa compagnie. En effet, cela ne donnerait que des conversations plates et fades dont l'intérêt n'aurait été qu'en terminer au plus vite avec ce fardeau.

Je n'étais pas sûr de danser. J'étais plutôt enclin à la discussion comme nous le faisons à présent. Et puis, je ne pense pas que cela m'empêchera de me mouvoir comme bon me semble si jamais l'envie me prend de me lancer sur la piste, avec un ou une partenaire évidemment.

Il fit attention à ne pas accentuer un mot plus que l'autre pour ne pas laisser s'insinuer la fausse idée qu'il invitait quelqu'un à danser. Suite à cela, il y eut un court moment de pause durant laquelle Klaus se décida de se dévoiler. Par conséquent, le presque trentenaire s'arma doublement — de courage et de son épée factice — afin d'enlever son casque ailé et de respirer à l'air libre. Il passa une main dans sa chevelure savamment travaillée dans le but de lui redonner du panache et du volume et secoua un peu sa tête pour accompagner le tout. De toute évidence, cela lui faisait un bien fou de sortir de là-dessous et cela aurait été de même un passage obligatoire pour boire le verre qu'il avait apporté avec lui.

Mais dites-moi, vous m'avez parlé d'une « donzelle » tout à l'heure. De qui faisiez-vous référence et pourquoi la cherchiez-vous ? Était-elle venue avec vous ou bien est-ce une connaissance dont vous saviez la venue ? Je ne voudrais pas vous obliger à me faire la conversation si vous avez d'autres obligations. Je ne suis pas quelqu'un qui soit lourdement insistant.

Du moins, quand l'affaire à soulever n'était pas d'une importance capitale à ses yeux.




KLAUS ANICÉE








HRP : ...Oula, si je devais te réprimander pour ton retard, que devrais-tu me dire ? D'autant plus que je ne sais pas si cela te conviendra. xD
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