Un chat générateur de rencontre.

Sujet: Un chat générateur de rencontre. Dim 15 Mar - 8:00

CAT WANTED

Quelques jours s'étaient écoulés depuis la dernière escapade de Chanceux et à mesure que le temps s'allongeait, la disparition de celui-ci inquiétait un peu plus Klaus. Il se voyait d'ailleurs ressentir du manque vis-à-vis de la présence de son animal, ce qui pourtant aurait dû être coutumier pour le brun. Cela faisait trois ans qu'il l'avait recueilli chez lui et il ne se sentait à présent plus capable de vivre sans lui. Après tout, pour le psychologue, celui-ci avait été une sorte de compagnie rassurante qui éloignait les mauvais esprits de son appartement. Et maintenant qu'il n'était plus là, son côté superstitieux revenait rapidement au galop, le forçant à être deux fois plus précautionneux que d'habitude. D'un autre côté, si le presque trentenaire craignait pour sa malchance maladive, il avait aussi peur qu'une terrible chose soit arrivé au félin. Quand bien même cela n'était pas sa première sortie en solitaire, le barbu qui était aux petits soins avec son ami en devenait presque paranoïaque.

Quoiqu'il en soit, si le printemps pointait doucement son nez au fil des jours qui passaient, le brun demeurait peu rassuré de l'état de son chat. Se souvenait-il du chemin du retour ? Avait-il été récupéré par quelqu'un de malveillant ? Était-il coincé sur une branche à attendre qu'on le sauve ? L'angoisse croissait proportionnellement au nombre de questions bien que Klaus essayait d'être rationnel.

L'air ambiant se réchauffait doucement pour parvenir à une température supportable et la flore recommençait doucement à retrouver de sa sublime parure verte. Le soleil quant à lui, continuait de jouer à cache-cache derrière les nuages tandis que le ciel restait obstinément gris. Ces changements climatiques étaient favorables malgré cela, Klaus se demandait si Chanceux ne grelottait pas de froid sur un trottoir ou pire, s'il s'était fait renversé par un chauffard peu précautionneux. N'aviez-vous pas entendu parlé de la loi de Murphy ? « Tout ce qui peut aller mal ira forcément mal. » Et ceci, le brun ne le savait que trop bien.

C'était pourquoi, un vendredi soir alors que le ciel était en train de s'obscurcir, il décida de se mettre activement à la recherche de son animal de compagnie plutôt que de laisser l'affaire telle qu'elle était. Adieu les chats de gouttière attirés par les croquettes qu'il laissait au bord de sa fenêtre, l'hypnothérapeute allait le chercher de lui-même. Ainsi, il sortit de chez lui avec un gilet en laine gris à motif simple, un tee-shirt noir uni en-dessous et un jean de même couleur dans lequel il se sentait à l'aise. Il alla à la recherche de Chanceux à tâtons et demanda à chaque passant qu'il croisait si l'un d'eux n'avait pas déjà aperçu son chat. Pour s'aider, il avait apporté avec lui une photo récente du félin, mettant en évidence le flanc qui possédait une cicatrice.

Toutefois, il ne put rien tirer des personnes qu'il avait interrogé. Il étendit son périmètre de recherche jusqu'au bar où il venait de temps en temps boire et vint pile au moment de la fermeture. Il sut reconnaître la barman, reconnaissable à sa chevelure particulièrement claire et sa peau un peu plus foncée, qui sortait justement de l'établissement probablement pour rentrer chez elle. En la revoyant, il se souvenait de son regard farouche et de son attitude à ne pas se laisser faire. Il vint à sa rencontre en pressant sensiblement le pas et la héla sans trop attirer l'attention des autres :

— Excusez-moi !

Sa voix modula à cause du froid mordant et son nez un peu rouge lui donna un air un peu moins bourru. Il attendit d'avoir traversé le peu de distance qui les séparait et remit ses quelques mèches folles d'un côté de son crâne avant de calmer son souffle. Il reprit parole quand il eut de nouveau une respiration normale et leva son avant-bras avec la photo de son félin dans la main.

— Je ne veux pas vous déranger longtemps, trente secondes me suffiront. J'essaie de retrouver mon chat. Est-ce que vous ne l'auriez pas vu par hasard ? Il est noir, les yeux émeraudes et a une cicatrice là.

Il tendit le cliché afin que l'autre y jetasse un coup d'œil si cela pouvait servir.

Miaou

~ Fais le chat ~

Tu écoutes. Tu ne parles pas. Tu le sert. Il est ton client, il veut son verre, et toi derrière le bar, tu fais ton job. Le patron t'observe ce soir. Tu ne dois pas commettre de faute, c'est ta dernière chance. Alors tu ne fais pas attention à ce qu'il te dit en plus, juste à la commande qu'il te passe. Tu le sais, c'est un groupe d'homme qui vient souvent au bar, et celui là se prend souvent un peu trop pour ton ami intime. La main qu'il ta passé sur les fesses l'autre fois alors que tu nettoyais une table était de trop selon toi. Ton caractère ta guidé et tu ne t'es pas laissée faire, il est allé se plaindre au gérant du bar. C'était sa version contre la tienne, et qui croire ? Et habitué, un client à perdre ou bien la nouvelle employée qu'il peut remplacer facilement ? Tu as fermé ta bouche, tu as besoin de ce boulot pour tes études. Tu ne veux pas encore profiter de ces gens qui ont déjà trop fait pour toi la fille minable qui vient des rues.

Ce soir là, tu traîne des pieds en rentrant chez toi. Tu as fait la fermeture du bar, et il est bien tard dans la nuit, ou peut être bien même tôt dans la matinée. En passant dans ce petit parc, tu te pose sur ce banc, la place est tellement vide que tu t'y sent bien. Tu entends quelques voitures au loin, même au plus profond de la nuit il y a de la vie. Même les clochards ne dorment pas dans les parcs à cette période de l'année, bien que le printemps ne soit plus si loin, les fourmis vont bientôt revenir, mais il fait encore trop froid le soir, et ils préfèrent de loin les couloirs sales des métros de Paris que le banc d'un parc verdoyant. Ils sont fous ses humains !

Ce soupire t'échappe, tu es fatiguée, et tu dois encore rentrer chez toi. Mais tes jambes ne veulent pas bouger. Foutu motivation ! Tu reste là encore quelques instant, tu le sais d'avance, en rentrant tu allumera la télévision, et tu t'endormira sur ton canapé. La grande question reste encore de savoir si tu vas manger ou pas. Tu réfléchis à ce qu'il peut bien te rester, dans le frigo sûrement pas grand chose, dans le placard, des céréales possible. Tu es du genre à faire tes courses quand l'envie t'en vient, ainsi tu es sur de manger alors que c'est frais et de ne pas l'oublier au fond du frigo. Dans ton appartement, on doit y retrouver plus facilement de la nourriture pour les animaux que quelque chose qui pourrait caler ton ventre de façon convenable.

Tu es cette fille qui s'occupe plus des autres que d'elle-même, quand pour les autres il s'agit d'animaux tu es capable de tout donner. Alors quand tu vois ce petit chat tout noir sortir de l'ombre et s'approcher doucement vers ce lampadaire, tu l'observe. Tu l'appelle. Comme toujours, tu le trouve déjà mignon. Interpellé, il se retourne l'air méfiant. Mais il ne se sauve pas, il reste là et reprend son chemin. Il semble avoir mal à la patte, il boite légèrement. Alors tu as ce pincement au cœur comme à chaque fois. Tu sais que tu ne le laissera pas ici et que tu ne rentrera pas sans lui. Et quand tu t'approche, il reste méfiant mais ne se sauve pas. Son pelage est beau et doux. C'est signe qu'il doit vivre dans une maison habituellement.

Quand tu l'attrape, tu remarque ses yeux verts, et la cicatrice qu'il porte sur le flanc droit. Tu l'inspecte, il est propre, pas de puce, ces petites bêtes dégoûtantes qui court partout sur le pelage de nos meilleurs amis. Mais il ne porte pas de tatouage d'identification dans l'une de ses oreilles. Peut être une puce implantée dans sa nuque, mais ça tu ne peux pas le vérifier seule.

- « Et bien mon petit ami, tu as perdu ton chemin ? Tu es tellement PuddyPuddy toi ! Je vais bien m'occuper de toi, on va soigner cette petite blessure que tu as à la patte. Et nous allons retrouver ton maître, il ne doit pas être bien loin. »

Tu parle avec ce chat qui te répond par des miaous et quelques ronronnements quand tu lui caresse derrière les oreilles.

Voilà trois jours que tu garde ce petit chat noir à ton domicile. Sa blessure va nettement mieux, et si tu n'as pas été voir un vétérinaire c'est par fierté et par peur qu'ils veuillent le garder. Te voilà de nouveau à faire la fermeture du bar. Mais demain, c'est ton jour de repos et tu va pouvoir en profiter pour chercher un peu dans le quartier d'où peut provenir ce chat. Sans aucun doute, une personne ne faisant pas attention aux superstitions qu'apporte le pelage d'un chat noir. Tu bailles en quittant le bar. Et tu prends la route pour retrouver ton doux foyer.

- « Excusez-moi ! Je ne veux pas vous déranger longtemps, trente secondes me suffiront. J'essaie de retrouver mon chat. Est-ce que vous ne l'auriez pas vu par hasard ? Il est noir, les yeux émeraudes et a une cicatrice là. »

Tu te retourne vers cette voix masculine que tu entends. Est-ce à toi qu'il parle ? Qui d'autre ? Vous êtes bien seuls à cette heure-ci dans la rue. Tu le regarde des pieds à la tête. C'est un grand homme barbu brun aux yeux bleus profond, il te tend une feuille, la photo d'un chat. Celui même qu'il vient de te décrire. Noir, les yeux verts, et la fameuse cicatrice qu'il pointe du doigt. Tu n'aura pas besoin de faire le tour du quartier demain, car voilà le maître du puddy puddy petit chat que tu as hébergé chez toi ces quelques jours pour lui soigner sa patte.

- « J'ai bien peur que trente secondes ne vous suffisent pas ! Ce chat je l'ai bien vu ! Il y a trois jours de ça, il avait mal à une patte, j'ai donc fait ce qu'il fallait »

Les quelques secondes qu'il avait annoncé te prendre pour l'aider sont bien largement dépassées. Et maintenant, que souhaite-t-il faire ?

CAT WANTED (2)

Mal à la patte ? Le barbu s'en était douté : la loi de Murphy avait fait une fois de plus preuve de son aspect inexorable. Chanceux s'était blessé pour il-ne-savait-quelle-façon, n'avait pas pu retourner à la maison pour cette raison et se retrouvait qui plus est hébergé par une inconnue - heureusement - non-hostile. Il soupira discrètement à la fois de soulagement et d'exaspération avant de se positionner d'un côté du trottoir et de laisser les autres passants circuler librement.

Encore heureux que Klaus avait prit un trèfle à quatre feuilles dans sa poche aujourd'hui. Imaginez s'il était arrivé plus tard, en manquant de justesse la fermeture du bar ou qu'il n'aurait pas pensé à interroger cette demoiselle à propos de son chat : la loi n'aurait cessé de perdurer et d'enfler ! Il réajusta son gilet en laine pour mieux se couvrir et commença inconsciemment à analyser son vis-à-vis. N'importe quoi suffisait à le faire réfléchir.

— Le temps n'est qu'une question relative. Trente secondes peuvent être l'éternité de l'un, une fraction de seconde pour l'autre. Tout dépend du point de vue, de votre ressenti.

Lorsqu'il se rendit compte de sa déformation professionnelle, Klaus interrompit son inspection et étira légèrement le coin de ses lèvres en un sourire reconnaissant. Pour lui, le temps était une unité abstraite, inventée par les humains, angoissant grand nombre de monde à presser, à manquer et à être envié. Ceci étant, la réponse que lui servit la barman était là ce qu'il y avait de plus important dans la conversation. Malgré les termes ambiguës qu'elle avait employé, Klaus comprenait qu'elle n'était pas quelqu'un de vil. Et puis, si le psychothérapeute avait eu affaire à un psychopathe tueur de chats, celui-ci aurait certainement appelé les autorités sur-le-champs.

Cependant, en observant son visage de poupée et ses grands yeux azurés, le presque trentenaire se réjouissait seulement d'avoir trouvé une personne qui avait aperçu son petit animal de compagnie. Il baissa donc son bras tenant la photo de Chanceux et planta son regard acier dans le caraïbe des siens pour poursuivre la conversation :

— Quoiqu'il en soit, si cela ne vous ennuie pas, j'aimerais vous retenir un peu plus longtemps afin de savoir où mon chat se trouve.

La photo du félin en poche, Klaus inclina sa tête de dix degré sur le côté pour conserver une attitude engageante et agréable et se rendit compte qu'il paraissait peut-être indélicat de ne pas s'être encore introduit. Il tendit donc la main, paume tournée vers le ciel encre de la nuit avant que la jeune femme ne réponde à sa requête.

— Excusez-moi de mon impolitesse, je ne crois pas m'être présenté. Je m'appelle Klaus, je suis le maître du chat que vous avez vu et également un client occasionnel du bar que vous... terminiez de fermer ?

S'il était possible que l'un et l'autre se soit déjà occasionnellement croisé dans le bar, l'hypnothérapeute n'avait de souvenirs d'avoir conversé avec elle. De même, il se souvenait encore moins d'avoir fait connaissance avec une jeune femme avec une apparence aussi marginale. Il aurait sinon été capable de se rappeler de sa splendide beauté car, oui, son originalité jouait étonnamment bien en sa faveur.

Miaou

~ Fais le chat ~

Tu regarde cet homme qui ne semble pas te vouloir de mal, au contraire. Tu dirais même que c'est un homme bien, il a prit le temps de rechercher son chat disparu, ce que peu de personne ferait à sa place. Tu ne sais pas pourquoi, les gens ont plutôt tendance à s'attacher aux chiens plus qu'aux chats, et on trouve plus de gens cherchant leurs chiens disparue que du monde qui perd son temps à arpenter les rues à la recherche de leur compagnon ronronnant. C'est bien dommage, ces pauvres bêtes aiment autant que les chiens se retrouver dans un foyer, choyer, au chaud et avec de la nourriture quand ils le veulent. Car il faut le dire, on ne résiste jamais bien longtemps à leur petit regard suppliant quand ils ont faim. En tout cas, toi tu ne sais pas leur dire non !

C'est pour ça que tu t'es retrouvé avec cette petite créature blessée à la patte. De son pelage tout noir, il aurait fait fuir n'importe quel idiot croyant aux superstitions. Et si le jeune homme l'a adopté, c'est que lui aussi ne devait pas penser au fait qu'on dise que les chats noirs sont les chats des sorcières, porteurs de malheurs. Certes ils peuvent porter de nombreuses choses, comme des puces, des tiques, des poils... oui parce que parfois, certains chats n'ont pas de poils ! Mais ils n'ont rien de tout ça si on les traite comme il faut ! Les gens devraient moins regarder de film, ou bien ceux qui font des films de sorcières ne devraient pas utiliser un chat noir comme animal de compagnie pour l'affreuse !

- « — Le temps n'est qu'une question relative. Trente secondes peuvent être l'éternité de l'un, une fraction de seconde pour l'autre. Tout dépend du point de vue, de votre ressenti. Quoiqu'il en soit, si cela ne vous ennuie pas, j'aimerais vous retenir un peu plus longtemps afin de savoir où mon chat se trouve. »

Tu te doutais bien qu'il n'allait pas te laisser repartir ainsi et garder son chat après l'avoir tant cherché. Car tu pense qu'il a du demander à de nombreuses autres personnes avant toi, et vue l'heure, il doit y tenir à son chat. Mais avant qu'il ne te demande où se trouvait actuellement son chat, il a, semble-t-il, joué les philosophes. Et ce qu'il dit n'est pas faux, si l'on prend par exemple la vie d'un insecte, il paraît que certains ne vivent qu'une journée ! Une journée pour vous est donc une vie pour eux. De fait, tout dépend du point de vue d'où l'on se place. Tu en déduis donc qu'en plus d'être attentionné envers son ami à quatre pattes, il doit aussi être très intelligent, ou du moins curieux pour se poser de telles questions sur le temps. Sans aucun doute, il est plus vieux que toi, il a sûrement déjà fini ses études et même un boulot, un vrai, contrairement à toi.

- « — Excusez-moi de mon impolitesse, je ne crois pas m'être présenté. Je m'appelle Klaus, je suis le maître du chat que vous avez vu et également un client occasionnel du bar que vous... terminiez de fermer ? »

Accompagnant ses paroles, il te tend cette main amicale pour te saluer comme il se doit. Tu l'attrape et tu la sert, pour lui rendre le bonsoir, car au vue du ciel, il n'est plus vraiment temps de se dire bonjour. Quoi que, encore une fois, tout est une question relative. Minuit est passé, c'est donc un nouveau jour qui se commence, et donc on est le matin. Tu pourrais donc tout a fait dire bonjour, sauf si on considère que cela n'a pas encore vraiment changé comme vous n'avez point encore dormis !

L'homme se nomme donc Klaus, et qu'il soit le maître du dit chat qu'il cherche, tu t'en doutais un peu. Mais il t'apprend également qu'il est aussi un client du bar. Il faut avouer que tu ne fais pas vraiment très attention aux gens qui viennent boire au bar où tu travaille presque tous les soirs en ce moment. Aussi, à part quelques enquiquineurs qui ont bien faillit te faire perdre ton job, tu ne retiens pas vraiment les têtes, les clients sont nombreux ! Et puis à part les emmerdeurs, il n'y a pas vraiment de quoi te marquer, aucun n'a vraiment tenter de te draguer. Il faut dire qu'une fille habillée comme toi et qui se traîne en compagnie d'un singe et les pieds nus, ça ne fait pas vraiment fantasmer les hommes. Au moins, de ce côté là, tu es tranquille !

- « Vous pouvez m 'appeler Hilly, je suis en effet la barmaid du bar que je viens de fermer, si vous vouliez un verre il faudra revenir demain, mais je pense que vous souhaitez plutôt que je vous conduise là où se trouve votre chat. Il est avec Abu, chez moi, suivez moi que je vous rende votre ami, il doit vous manquer, je me trompe ? »

Tu te tourne en direction de ton appartement, heureusement il n'est pas très loin du bar où tu travaille, sinon en plein cœur de Paris, si tu avais du traverser la ville à une heure pareil, tu serais rentrée à l'heure où tu devrais repartir pour un nouveau service ! Tu fais à peine quelques pas avant de lui faire face de nouveau, tu lui fait signe de te suivre, tu vas pouvoir lui rendre son chat bien que tu le trouve vraiment très mignon.

- « Si ça ne vous dérange pas, on va y aller à pieds, ce n'est pas très loin et puis à cette heure-ci, les métro ne fonctionnent plus ! Mais sinon, vous l'avez appelé comment votre ami ? »

Tu aime bien qualifier les animaux comme des amis, car selon toi, il ne sont pas simplement un bien pour l'Homme, ils sont plus que ça. C'est un compagnon ! Tu es persuadée qu'ils ont aussi leurs propres sentiments, même si ils sont nombreux les gens qui disent le contraire.

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