Avatar : Nagito Komaeda & Mikan Tsumiki (SDR2)
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Sujet: Maintenant que tu sais tout de moi, dis moi tout de toi | Hayden [Done.] Dim 30 Mar - 6:40 → Hayden Miller ← feat. Nagito Komaeda | Super Dangan Ronpa 2CARTE I.D ✘ age: 20 ans ✘ sexe: Masculin ✘ date de naissance: 09.06.1993 ✘ lieu de naissance: Winchester, Angleterre. ✘ statut: Célibataire ✘ orientation sexuelle: Inconnue, pour tout le monde comme pour lui. ✘ métier: Etudiant en troisième année de sciences cognitives, vivant dans un studio. Informateur durant son temps libre. ✘ situation financière: Aisée ; héritage familial. ✘ signe particulier: Rien n'est vrai (cf. fiche entière, ça sera expliqué petit à petit) ✘ autre: Si vous voyez quelque part un pingouin qui traîne, Hayden est passé par là...
→ J'ai un gros nez rouge. C'est le matin, et tu as des gestes quotidiens que nul ne pourra t'enlever au fil du temps. Tu ne sais pas pourquoi, nous non plus, mais une chose est sûre, c'est que tout ça est naturel. Tu te lèves de ton lit, en lâchant un soupir. Il est certain que tu aurais pu rester dormir plus longtemps mais quelque chose d'inconnu t'en empêchait. Tu poses ton regard sur la paume de tes mains, que tu fixes intensément. Cette partie là de ton corps est la plus étrange chez toi. L'une de tes mains est plus bronzée que l'autre, et ça ne change pas avec le temps. Car il est vrai que tu as la peau naturellement pâle, que cela rend cette « anomalie » d'autant plus visible. Mais tu es tellement habitué à te voir tous les jours, qu'au final, tu pourrais décrire chaque partie, chaque parcelle de cette enveloppe qui fait que tu es toi, sans même te regarder. Mais ce qui est un rituel en est un, et par conséquent, comme à chaque fois que tu te lèves de ton lit que tu trouves si confortable, tu vas devant le miroir qu'il y a non loin de toi. Et dans ce miroir, tu aperçois un jeune homme, ayant bientôt la majorité universelle. Bon, ça, tu es le seul à le savoir puisque l'on ne peut pas deviner quand tu es né. En tout cas, tu te vois toi, avec ce « petit » mètre soixante quinze, tes cinquante sept kilogrammes et d'autres parts qui font que tu es différent des autres. Bien évidemment que tout le monde est unique. Mais toi, tu es unique en ton genre, car tu as des choses que les autres n'ont pas. Peut-être trop d'ailleurs. Par exemple, tes cheveux. On dit que c'est de plus en plus fréquent de voir un garçon avec les cheveux longs. Les tiens arrivent à te chatouiller le buste, lorsque tu es torse nu et qu'ils sont mouillés. En plus de ça, ce qui entraîne beaucoup de question sur tes véritables hormones dominantes, ils ont une couleur particulière, blancs, mais selon la lumière ou les reflets, ils peuvent varier au rose pâle, parfois au gris, ou bien simplement, rester aussi blanc que la lune et immaculé que la neige. Bien évidemment, tout cela n'est que factice, ta couleur réelle étant châtain. Un sourire s'inscrit sur ton visage. Tu te regardes toi-même droit dans les yeux, ces yeux dont la couleur te plaît beaucoup. Variant entre le gris, le vert et le bleu, on peut dire que tu fais dans l'original. C'est bien la seule chose qui t'appartienne vraiment dans ce qui fait ton apparence, et tu n'en es pas peu fier. Le reste de ton corps est composé comme ce que l'on qualifierait de normal, si seulement tu étais normal bien sûr. Corps sur lequel tu possèdes une musculature fine mais bien entretenue suite à divers cours de sport ou de soin du corps. C'est quelque chose que tu fais aussi naturellement ça, de t'entretenir. Tu sais bien qu'après t'être habillé et avoir mangé quelque chose, tu iras faire un petit jogging, comme d'habitude, pour garder ton physique tout aussi bien que ta santé en forme. Tu ne te trouves pas spécialement beau ou déplaisant, car les goûts et les couleurs varient en fonction des personnes. Puis à vrai dire, tu devrais avouer un jour, que tu te fiches de plaire aux autres, leur montrer les cicatrices qui jonchent toute ta stature t'importe guère. Tout ce que tu veux c'est te plaire à toi-même hein ? Ah oui, ton style vestimentaire aussi, nous en avons pas parlé. Même si l'avis des autres est loin d'être ta priorité, le tien reste le plus important. Et ton caractère faisant que tes sautes d'humeurs peuvent être soudaines, tes habitudes vestimentaires changent au même rythme. Généralement, on te voit dans un style plutôt décontracté. Jean un peu trop grand avec une chaîne décorative, t-shirt personnel et veste à capuche longue. Simple et efficace. Cependant, il se peut qu'en fonction des événements, tu te retrouves en costard-cravate ou même travesti...
Dans mon esprit torturé ← Tu ne le dis pas, alors que tu devrais. Ton caractère se résume en simplement et majoritairement cinq mots pourtant, qui font que tu agis de telle ou telle manière. Trouble de la personnalité borderline. Ni plus ni moins. De part ce trouble, il se trouve que tu as des émotions très fortes, beaucoup plus fortes que la moyenne. Mais tu as aussi appris à les contrôler, à faire en sorte que seulement quelques rares personnes comprennent ce qu'il t'arrive, sachant qu'il est même rare que toi tu comprennes. Tu n'arrives pas à déchiffrer ce que tu ressens si c'est quelque chose de très fort. Tu souris tout le temps, lorsque tu t'adresses à quelqu'un. Dans la rue lorsque tu marches, tu as le visage neutre. Parfois tu es surpris ou contrarié. Mais jamais d'autres expressions n’apparaîtront sur toi. La tristesse ? Tes camarades d'amphi diront que tu ne sais pas ce que c'est, que tu n'as sûrement pas vécu ça, en plus, tu as de l'argent. S'ils savaient. Savoir manipuler ton propre corps est un fait, mais tu as aussi eu l'idée de vouloir manipuler les autres et leurs réactions, leurs émotions, pour que les réponses à tes questions tournent en ta faveur. De nature extrêmement curieuse, tu as besoin que l'on réponde à l'une de tes interrogations. Un informateur n'en est pas un s'il ignore quelque chose. C'est de cette façon que tu penses. Tu le fais aussi parce que tu as besoin d'être rassuré parfois. Souvent même. Même si tu te montres égoïste et narcissique, froid et impitoyable envers les autres. Et tu l'es. Du moins, tant que tu ne les connais pas personnellement. Et c'est pour faire confiance aux gens que tu as envie de les connaître au premier regard. Mais vu que tu ne sais pas le faire, tu t'amuses avec eux, jouant avec leurs nerfs pour observer leur comportement. Une fois que tu as accordé ta confiance ou ton estime envers quelqu'un, c'est éternel. Aucune trahison ne sera pardonnée, tu serais sûrement même prêt à tuer celui ou celle qui t'a trahi. Parce que tu as peur de l'abandon. Comme ton père t'a abandonné. Tu ne veux pas vivre ça une seconde fois. C'est pour ça, que tu mens aux autres constamment, et que tu te mens à toi même en disant aimer les blesser. Blesser les autres, mais pas que. Tu te blesses certainement bien plus souvent. Tu ne te mutiles pas, tu contentes de te piquer un doigt pour regarder parfois ton sang couler. Tu bois souvent bien trop que ton corps peut le supporter. Tu veux faire des expériences à sensations sans être protégé. Tu veux provoquer la mort sans avoir à te tuer. Parce que tu n'en es pas capable. Ton comportement te fait prendre beaucoup de risques, ta vie est perpétuellement en danger. Mais ça ne te dérange pas plus que ça. C'est normal. Tu penses que s'il y a des gens pour donner la vie, il y en a d'autres pour l'enlever. Tu montres ce que tu fais de fou, mais tu évites d'embarquer ceux que tu apprécies dans tes conneries. Car c'est de toi dont tu te fiches, pas de leur vie. Vie, que tu montres apprécier, mais tu n'en penses pas moins. Tu caches ton corps, tu es informateur pour te rassurer au cas où tu reviendrais à croiser quelqu'un, tu blesses parce que tu penses que personne n'est capable de comprendre ce que tu as pu endurer, tu penses que la nature humaine est globalement vouée à l'échec. Pourtant, tu as peur de ce qu'on peut penser de toi alors tu préfères que l'on voit que du négatif car tu ne penses pas être capable de gérer un surplus d'amour puisque tu n'en as pas eu, alors qu'au fond, tu ne demandes que ça. Ça. Tu es « ça ». Ce jeune adulte qui n'a pas eu la chance d'avoir des parents aimants et donc qui se comporte comme un gamin insupportable pour avoir ce qui lui manque. Tu es quelqu'un de triste de nature. Mais qui le voit ? Qui est capable d'apercevoir cette lueur dans tes yeux qui ne demande qu'à être acceptée ? Personne. Ou du moins presque. Tu préfères passer ton temps à pirater des sites internet, chez toi, ou à étudier les gens en les faisant avouer certains de leurs pires souvenirs. C'est tout ce qui te plaît chez ces gens, que tu ne connais pas, que tu n'es pas capable de connaître, car ils refuseraient de toute façon, penses-tu. Tu dis ne plus croire en la race humaine, alors pourquoi espères-tu que l'on voit ce vrai toi qui ne veut qu'être accepté malgré ce qu'il a fait ? Plus que par ces cinq mots que sont 'trouble de la personnalité borderline', ton caractère se résume en un mot : Contradictoire. Avec ce que tu montres, avec ce que tu veux ressentir, le méchant que tu veux être, avec ce qu'on attend de toi. Avec tout.
→ PERE CASTOR ← Tu sais, cher enfant, tu n'étais pas encore né ce jour là. Tu allais naître d'ici quelques secondes oui, ou quelques minutes plutôt. Mais ça n'était pas encore le cas, tu semblais préférer rester au chaud, dans le ventre de ta mère, que tu n'eus pas le temps d'apprécier. L'horloge sonnait tout juste treize heures, nous étions presque en été, un neuf juin. Tu es né, à la même heure, à la même minute, à la même seconde, que ce drame soudain. Tu n'y pouvais rien, tu étais encore en train de pleurer à la sortie du ventre de celle qui t'a porté plus longtemps que les neuf mois prévus. Mais sans le savoir, tu l'avais tuée. Elle avait préféré te faire vivre et mourir en compensation, parce qu'elle avait de gros problèmes de santé et elle n'a pas supporté l'accouchement. Bien sûr, que ce n'était pas de ta faute. Pourtant, on te l'a reproché toute ta vie, surtout en sachant que tout son héritage t'était destiné... Tu restas fils unique pendant un long moment, le temps que ton père se remette du décès de son épouse pour trouver une autre femme. Cette femme donna aussi naissance a un enfant, et une fois de plus, tu n'étais pas là. Tu étais petit, tu étais fragile, et tu voulais ton père pour toi seul, toi, qui n'a connu que lui. Quoi de plus normal, pour un enfant, d'aimer son paternel ? Mais tu n'auras jamais eu ce que tu attendais, cet amour venant d'un géniteur à celui à qui on a donné son sang. Par contre, ta demi soeur cadette, Lizzie, l'avait eu, elle. Ton père l'aimait plus que toi, tu ne voulais pas y croire, mais un jour, tu te résolus à l'admettre. Tu l'as réalisé quand tu avais neuf ans, alors qu'elle en avait trois. Sa première rentrée à l'école, elle a été totalement suivie par les deux parents, alors que toi, on t'y avait jeté sans préavis. Tu commenças à te renfermer sur toi même. Tu ne voulais plus le voir, ton traître de père. Ta croissance fut longue et lente. Tu voyais les heures passer en espérant qu'un jour, le temps s'écoule plus vite. Malheureusement pour toi, grand enfant, petit adolescent, c'était tout bonnement impossible. Tu ne savais pas quoi faire, à part rester enfermé dans ta chambre, seul, à réfléchir. Tu en sortais parfois, lorsque ton père te l'ordonnait. Il était un médecin renommé, qui était entre autres, spécialisé dans les greffes du corps. Tu étais son cobaye favori. Et tu ne disais rien, parce qu'au moins, il s'occupait de toi. Sauf un jour, où tout à coup, ton père entra dans un fracas monstre dans ton espace vital. Parfaitement rangé, ordonné, il ne pouvait rien avoir à te reprocher n'est-ce pas ? Ou allait-il à nouveau te réserver des heures de temps ? Il fallait croire que oui. Ta main gauche était déficiente, tu ne pouvais pas bien t'en servir. Impuissant, tu étais, face à ton paternel. Tu te devais simplement d'acquiescer à ses moindres paroles sans même avoir le droit de dire ce que tu pensais. Il avait installé la crainte dans ton esprit. Mais il était bien trop tard, pour te l'enlever. Cependant, tu ne te souviens pas de ce qu'il s'est passé après. Tu avais été traîné de force par ton handicap dans un espèce de cabinet qui t'était totalement inconnu, alors que d'habitude, c'était une seule et même salle. Et ensuite, plus rien. Quand tu avais ouvert les yeux, tu pus voir à la date que deux semaines avaient passé depuis la dernière fois dont tu avais conscience de tes faits et gestes. Si seulement le temps pouvait défiler tout aussi vite, tu te dis. Un truc, qui ne t'avait pas alarmé jusqu'à présent, mais que maintenant tu remarquas, fit son apparition. Ta main gauche était bandée. Tu la portas à tes yeux, ne distinguant pas encore de différence de couleur de peau, mais tu remarquas bien vite que tout fonctionnait. Comme si cette partie du corps ne t'appartenait pas. Ce qui n'était pas faux en soi, et tu t'en rendis compte. Tu te levas en sursaut. Tu te demandas pourquoi il t'aurait rendu un tel service alors qu'il ne se servait de toi que pour ses expériences illégales sur le corps humain, vu qu'il savait parfaitement que tu ne porterais pas plainte. Mais dans un sens, peu importe à qui appartenait cette main, de base. Maintenant, elle était tienne, et ton père t'avait offert ce cadeau. Tu en fus heureux, l'espace d'un instant. L'espoir de compter pour lui avait germer dans ta tête. Mais quand on parle du loup, on en voit la queue, aussi furtive que la vue qu'on ait dessus soit-elle. Tu n'entendis qu'une phrase de sa bouche, d'une violence inouïe pour toi. « Tu seras enfin capable de faire quelque chose. N'oublie pas que tu m'es redevable. A vie. » Et il partit directement après ça. Alors, tu réalisas qu'il n'avait fait ça que pour une chose. Te manipuler. Que tu aies une dette envers lui. Et un peu comme te dire que s'il n'était pas là, tu n'aurais aucune existence. Ta désillusion fut telle que tu en eus le vertige. Tu ne savais plus quoi faire. Hurler ? Pleurer ? Rire ? Tout détruire ? Aussi surprenant, ce fut la troisième option que tu choisis, et tu partis dans un rire de démence impressionnant. Mais tu avais maintenant une résolution. Lui prouver ta valeur. Tu continuais de grandir, comme tout être humain, essayant de montrer à ton « créateur » que tu pouvais surpasser les autres, que tu avais une personnalité, que tu existais en tant que toi et non en tant que marionnette vivante. Mais ces gestes de ta part, furent lourds de conséquences. Tu n'avais donc pas compris, qu'un petit gamin de treize ans ne pouvait rien contre quelqu'un qui en avait bien plus vécu que lui ? Tu n'avais pas non plus compris que tout ce que tu faisais, il le prenait exprès personnellement ? Ca lui faisait une excuse pour te corriger, pour ne pas dire te transplanter à nouveau une partie d'un corps qui ne t'appartenait pas. Il te disait que tu te rebellais trop, alors que tu ne faisais que te montrer. Mais pour ton père, c'était une rébellion. Une poupée n'a pas d'âme. Et pour lui, tu étais une poupée, qu'il était encore en train de perfectionner à chaque opération. Donc tu n'avais pas à vouloir être quelqu'un que tu ne pouvais pas être. Le jour vint ou tu allas un peu trop loin. Tu l'avais fait exprès. Et ça ne lui avait pas échappé. Tu n'aurais jamais, ô grand jamais, du jeter une chaise contre un mur. Puisqu'à ses yeux, tu étais un objet, son objet, tout comme ce siège que tu avais lancé. Il fit la même chose avec toi. Et tu as du grandement souffrir, pour que ton crâne saigne. Ce n'était pas beaucoup de sang, je suppose que tu t'en souviens, ça lui avait aussi servi d'excuse pour t'emmener sur le brancard par la suite d'ailleurs. Mais tu avais été bien assommé. Malgré la douleur que tu éprouvais, tu recommenças. Rien que pour le provoquer, personnellement. Ta personnalité était de plus en plus trouble, tu ignorais toi même qui tu étais. Ton corps n'était pas celui qu'on t'avait donné à la naissance, tu ne savais plus qui tu étais. Et tu penses encore que tu avais eu raison, de le provoquer. Ce jour là, il t'avait insulté de tous les noms et t'avait frappé à multiples reprises. Mais tu ne voulais plus céder, justement. Tu refusais de finir sous son contrôle. En voyant que tu continuais de protester malgré la douleur mentale et physique qu'il t'infligeait, il décida de t'envoyer dans un internat. Réputé strict, bien sûr, pour que tu apprennes les bonnes manières. Mais il ne le savait pas, ton père. Que la réputation datait d'il y a un moment déjà, et par conséquent, qu'elle avait bien changé. Tu étais encore au collège, mon jeune garçon. Tu avais à peine quatorze ans, quand tu fus transféré dans une nouvelle classe de troisième, dans un internat qui regroupait ton établissement scolaire avec le lycée du coin. A en voir la tête des personnes qu'il s'y trouvait, tu allais devoir faire tes preuves, démontrer que tu n'étais pas qu'une marionnette et encore moins, un bouc émissaire. Mais lorsque tu es arrivé là bas, tu avais encore des marques de coups sur ton visage. Tout de suite, d'autres jeunes se sont dit que tu étais quelqu'un de faible et sans défense. C'était le cas, au début. Mais tu n'étais pas sans reste. Avoir un père comme le tien t'a donné une parfaite connaissance du corps et de l'anatomie humaine. Bien que certaines choses soient évidentes, tu savais où frapper pour faire mal physiquement parlant. Ton trouble mental n'arrangeant rien, tu t'y plaisais, à te venger de ces pauvres gamins qui n'avaient rien connu à la vie. Finalement, tu t'en étais lassé à la fin de l'année scolaire. Qui plus est, tu devais rentrer chez toi. Tu savais très bien ce qui allait se passer. Le vieux allait voir que tu t'étais un peu musclé durant ces neuf mois alors il allait étudier ça de près, de bien plus près. Tu soupiras d'avance, tu ne voulais plus que ça dure. Mais Hayden, pensais-tu vraiment être capable de changer les choses ? Ou as-tu fait ça par pure folie ? La deuxième option est certainement la plus réaliste. Tu avais tout préparé. Ta demi-soeur bu un verre de jus d'orange empoisonné, qu'elle avait miraculeusement fait goûté à sa mère, constatant une différence de goût. Tu n'avais pas prévu ce sort pour elle, mais un accident de voiture. Ca t'arrangeait bien au final. Ce n'était pas toi qui l'avais tuée. Et ton père... Ce fut fait de tes mains, simplement. Tu en avais besoin, pour te sentir libre, pour te sentir toi, pour te sentir vivant. Le meurtre de toute ta famille se sut. Et aussi incroyable que cela puisse paraître ; aucune peine ne te fut infligée. Tu continuas tes études comme si de rien n'était même si tu avais dû passer au tribunal à plusieurs reprises. La première fois, c'était clair, tu étais coupable. Mais ton avocat avait fait appel, utilisant les expériences commises par ton père sur ton corps comme motif, valable pour un meurtre, mais aussi valable pour instaurer un dédoublement de la personnalité chez l'enfant. Tu ne compris pas sur le coup. Tu avais pleinement conscience de ce que tu avais fait et tu étais même prêt à en payer le prix fort. Et pourtant, cet argument passa. Tu fus plus que choqué. Tu étais acquitté d'un meurtre que tu avais commis grâce à ton paternel. Tu dus t'empêcher de rire sur le coup. Comme quoi, il avait servi à quelque chose... Entre deux, tu avais appris à utiliser l'informatique. Cet outil te passionnait. Pirater des sites biens protégés était l'un de tes passe-temps favoris lorsque tu t'ennuyais, et aussi l'une de tes aides les plus précieuses en tant qu'informateur. Usant de ta connaissance de la technologie et du corps, tu décidas d'entrer dans une filière de sciences cognitives, une fois ton bac scientifique acquis. C'était peut-être dangereux de la part de la loi de laisser un meurtrier s'en tirer sous prétexte qu'il était mineur et cobaye, mais sûrement encore plus à un borderline d'entrer dans ce type de licence. Tu souris. Un jour, tu en sauras plus sur le monde que le monde n'en sait sur toi. I.R.L ✘
pseudo: Ceysekré
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age: 20, déjà
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sexe: ♀
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découverte du forum: Il y a tellement longtemps... Je sais plus. ✘
autre: Pingouin. Même si j'ai changé d'avatar, c'est pas grave
ALTER EGO sexe Peu importetranche d'âge Dans la même tranche d'âge qu'Hayden à trois/quatre ans près nature du changement de caractère Neutre et plusAcceptes-tu une histoire "trash" ? Eh oui ♪