Marchant dans la rue de la paix, place Vendôme a paris, l'une des deux cases bleues foncés, l'une des plus chère, et bien, je ne me sens pas à ma place. Pourquoi suis-je ici ? Parce que je devais déposer un colis a quelqu'un. Vous savez, ce genre de petit colis qui fait tourner la tête. Haha ! Si on ne m'avait pas menace, j'aurais tout gardé pour moi, mais je tiens à mes burnes vous voyez.
En marchant, je regarde en direction des vitrines, non, je ne me paye pas le luxe d'admirer des montres dont le chiffres du cout s'élève tellement haut que rien que de rêver de posséder la montre un jour tu pleures déjà pour ton compte en banque. Non, moi si je regarde en direction des vitrines, c'est pour admirer mon reflet.

Ce reflexe que beaucoup ont d'ailleurs non ? Marcher, tourner la tête pour nous regarder, continuer de marcher. Ça me permet de me voir, de me trouver assez beau. J'ai mis un jogging large et gris et pour casser, un t-shirt blanc assez serré au corps. Je suis à l'aise dans ma tenue oui, mais pas dans la rue. Ici, j'ai vraiment ce putain de sentiment de ne pas être à ma place. Me dirigeant vers le métro qui me ramènerait dans ma banlieue, je marche assez vite. Sans courir, à quoi bon courir quand le temps prend tout son temps pour passer... Quand le temps ne se gêne pas pour trainer des pieds.

Arrivant au point de passage ou il faut normalement valider son titre de transport. Je m'avance vers les portiques, sans changer de vitesse, je marche droit dans leur direction. Bien entendu, je n'ai aucun titre de transport, je m'avance, pose mes mains de chaque cote du portique et je me suis soulever à l'aide de l'élan et la force de mes bras. Me voilà dans le métro. " Jeune homme arrêtez-vous. " Ca ne va pas la tête. Je souris aux trois contrôleurs et pars en courant. Vous ne m'aurez pas ! Je cours bousculant d'honnêtes voyageurs. Hors de question de payer une amende.
Courant dans les couloirs du métro j'aperçois celui que je veux la sonnerie retenti, les portes vont se fermer. Je franchis la porte et elles se referment toutes. Les contrôleurs toujours sur le quai. Direction la défense !

Je descends à la défense et rejoins la gare des bus. Parmi les nombreux bus ayant la défense comme point de passage, ou terminus. Mais un seul m'intéresse, celui qui me ramènera dans ma cite, en bas de ma tour.
M'y voilà, je descends et un choix s'offre à moi. Sois, je rentre, soit je trouve de quoi faire. On me salut, des adultes, des jeunes de mon âge et des petits. Ici, tout le monde se connaît. C'est un avantage, ou un inconvénient.

Bref, je ne vais pas rentrer chez moi. Ma mère me prendra encore la tête. Ras le bol des cris inutiles. Ou alors elle me dira de sortir ma petite sœur, je n'en ai pas envie... Flemme.
Je me suis bien intégré dans cette cité, bien que des fois encore j'entends des " c'est le petit adopté" par des mamies qui n'ont que les ragots pour passer le temps.

Voyant plus loin un groupe de petit jouer au foot. Un sourire sur les lèvres, je me dirige vers eux. Mais quelque chose attira mon attention. Un gars qui tombe au sol. Je fronce les sourcils et tourne les talons vers lui un sourire sur les lèvres, mais assez inquiet. Je pose ma main sur son épaule. " Hé mec ? Ça va ? " Est-ce qu'il délire ? Est-il sous l'effet d'une quelconque drogue. Je dis en. Rigolant assez mal à l'aise, mais histoire de détendre le coup. " Bin dit donc t'as un drôle de trip. Tu as pris quoi ? " Relevant la tête, je vois une jeune femme sur un banc à peu près notre âge. Elle me dit quelque chose, mais le no$ ne me vient pas. Tant pis. " Je vais essayer de te soulever pour aller t'asseoir sur le banc. Faut pas rester par terre " je le relève de mon mieux afin de le mettre sur le banc ou se trouve la demoiselle.