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Nous verrons bien ... | Eliott

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Fantôme
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MessageSujet: Nous verrons bien ... | Eliott Nous verrons bien ... | Eliott Icon_minitimeJeu 6 Sep - 1:44
Prostitué en reconversion ? C'est ici !


Une suite d’hôtel, c'est quelque chose d'agréable, un style d'habitation que j'avais l'habitude d'apprécier et où j'avais tout simplement l'habitude de dormir. J'avais beau être prince des Indes, ce n'était pas dans mon pays d'origine que je passais le plus de temps, mes parents, mon grand frère et ma sœur devaient rester sur place, pour l'honneur, pour la loi, la justice. Moi je pouvais me déplacer, je n'avais aucunes responsabilités là-bas … Tss, cela avait le don de m'agacer, j'avais l'impression que l’instruction de toutes ses langues, dans mon enfance, n'avait pour but que de m'envoyer ailleurs. J'étais bien sur heureux de voyager mais être l'ambassadeur des Indes, être celui qui doit s'occuper de toutes les petites affaires inintéressantes du pays ne m'amusait pas, au contraire cela me mettait en rogne … Surtout que pendant que je me cassais les pieds à être poli avec tout le monde, mon frère, lui se la coulait douce sur un trône d'or pour apprendre tous les secrets d'un Roi. Être le cadet n'avait strictement rien d'un plaisir, être le cadet mâle, surtout. Je n'avais le droit à rien et j’écopais juste des tâches ingrates.

Un soupire s'échappa de mes lèvres alors que je m'allongeais sur le canapé de cuir blanc, dans ma suite. Il était doux et confortable, un peu froid mais si je frissonnais vraiment je n'avais qu'à prendre une de ces douces couvertures immaculées qui gisaient dans un des placard d'ébènes. Par réflexe je lissais ma chemise blanche et remontais encore une fois ma manche droite, un tic vestimentaire dont je ne pouvais me passer. Un autre soupire m'échappa et je laissais tomber ma tête sur un coussin moelleux avant de prendre la télécommande et d'allumer le grand écran plat. Si il y avait bien une chose que j'aimais durant mes voyages c'était de réclamer les équipements les plus luxueux que je pourrais avoir et faire durer le séjour histoire d'embêter un peu mes géniteurs. Du coup cela devait faire un mois à présent que j'étais à Paris, un court mois mais au cours duquel j'avais fais milles et une rencontres. D'ailleurs, une de mes rencontres, l'une des plus intéressantes, peut-être même la plus intéressante en fait, devait venir ici, aujourd'hui, en ce début d'après midi. Pour faire le ménage. Alors oui, je peux comprendre que vous trouviez cela étrange, le fait que je trouve une femme de ménage dans Paris, mais sachez qu'il ne s'agit pas de n'importe quelle femme de ménage.

Tout d'abord … c'est un homme, bien, je sais j'ai dis 'femme de ménage' mais dans mon esprit, peut-être un peu machiste, si vous voulez, un 'homme de ménage' ne sonne pas bien, vraiment pas bien. Enfin peu importe, ce jeune homme que j'avais rencontré se nommait Eliott et en réalité, je l'ai engagé pour une profession qui n'est pas la sienne, enfin, au moins j'ai réussis à l'engager. Cela dit son métier et son occupation d'origine n'était guère attrayante, elle était plutôt horriblement horripilante. J’exécrais du plus profond de mon être les gens qui faisaient comme lui, j’exécrais les prostitué … Je me souviens de mes pensées ce soir là, celui de notre première rencontre, d'aussi loin que je m'en rappelle je n'avais pas était autant choqué depuis que j'avais vu ma tante nue, au moins. Dans mon esprit ce beau jeune homme, car oui il était magnifique, était trop jeune et semblait trop innocent pour vendre son corps à de vieux pervers, je ne pouvais tout simplement pas imaginer ca. Déjà que la moindre vu d'un corps âgé de plus d'une quarantaine d'années me donnait déjà envie de vomir je ne pouvais concevoir le fais de coucher avec ceux-ci. Impensable. Et tout autant impensable qu'une jeune garçon comme Eliott face ça aussi. Du coup nous avons discutés et après une lutte acharnée j'ai réussis à l'engager en tant que 'femme de ménage'.

Personnellement je me demande si j'ai fais un bon choix, après tout il n'a sûrement aucune expérience et j'ai du virer l'ancienne femme de ménage pour lui faire de la place. Enfin, je verrais bien si j'ai eu raison ou tort. J'avais la terrible envie de lui acheter un de ces costumes de maid, comme dans les animes japonais que j'avais vu. Je n'en avais pas vu beaucoup mais suffisamment pour comprendre que lorsque quelqu'un portait se costume il finissait dans le lit de son 'maitre'. Mais finalement je me suis restreint, je lui ai fait quitter ce sordide boulot ce n'est pas pour qu'il soit dans le même univers lorsqu'il arrivera ici, non, je me promettais d'être doux. Gentil et compréhensif, pas vraiment mes premières qualités mais ces temps-ci je me surprenais ! Oh ? Un appel de la réception ? Je décrochais et écoutais ce que l'on avait a me dire, ouvrant dans le même temps la double porte de ma suite qui donnait sur un petit hall blanc et un ascenseur.

« Eliott Knight ? Vous pouvez le faire entrer, je l'attends, il n'a qu'à venir au dernier étage. »
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MessageSujet: Re: Nous verrons bien ... | Eliott Nous verrons bien ... | Eliott Icon_minitimeMar 11 Sep - 13:22
Première journée de boulot. Correction: première journée d'un vrai boulot. J'étais plus ou moins nerveux. J'avais tout simplement pris deux heures pour me préparer, mais c'est rien d'exceptionnel évidemment. Alors, pourquoi tout ce temps? Pourquoi un “vrai” job? Toutes des questions intéressantes, n'est-ce pas? C'est une longue histoire que vous voulez probablement ignorer. Le type d'histoire que l'on écrit pour ainsi vouloir la jeter, car elle n'est aucunement satisfaisante. En fait, on ne m'a jamais écouté. Pourquoi seriez-vous soudainement prêt à m'accepter dans votre vie, à me tendre votre main sale? J'suis qu'un gamin qui a aucun but dans la vie et qui passe ses soirées sous des couvertures soyeuses avec des inconnus qui me veulent que pour mon corps. Pourtant, malgré tout ce chaos, il a une personne qui m'accepte encore. Si, même avec mes cheveux mauves, mon corps répugnant, un homme m'a pris dans ses bras et a pu me donner une meilleure vue de ce monde de fou.

C'est donc pour lui que j'ai accepté ce vrai boulot. Pour me faire une nouvelle vie, pour oublier les touchers malsains, pour tenter d'échapper ses vilaines pensées qui me trottent l'esprit depuis des années. De plus, c'est la seule personne a qui j'ai pu dire tout ce qui me passait dans la tête (bon, mon psychologue compte pas, d'accord? Lui, c'est une obligation). Bref, je lui ai tout raconté. De A à Z. Mes bêtises, ma famille, mes expériences, etc. Franchement, jamais je n'avais échappé autant de larmes.

Bon, revenons à nos moutons. Alors, me voilà, dans l'ascenseur, à regarder ses jolis boutons lumineux. Je devais me rendre complètement en top de l'hôtel. Il fallait qu'il se retrouve là , ce prince, bien sur. Je n'ai surtout pas le vertige. Je soupirai pendant que je me regardai. Chemise blanche, cheveux en queue de cheval et pantalons noirs. J'ai tout fait pour bien paraitre. C'était tout de même ma première journée. Au fait, je ne vous ai jamais dit c'était quoi mon travail. Vous allez rire. Femme de ménage (je sais que je suis un homme, ok?! C'est juste que... femme se prononce mieux). Si, je vous le jure. J'allais faire le ménage pour une personne classée au top de hiérarchie. C'était lui qui était venu me parler en premier d'ailleurs. C'était lui qui voulait de moi.

Les portes s'ouvrirent (finalement, j'allais virer fou) et j'observais le long corridor blanc. J'ai l'impression de m'approcher de ma mort. Je mis mes mains dans mes poches et me rapprochai donc des doubles portes... ouvertes. Le voilà. Pourquoi étais-je si neveux? Je pris un grand coup d'air et marchai la tête haute.

« Hé, patron!

Je vins le voir et figea devant lui. Sincèrement, je ne sais pas trop comment agir. Malgré d'être mon patron, il reste mon ami, non? Enfin, moi, je le considère comme quelqu'un de proche... J'ai tendance à faire confiance trop rapidement.

« Bon... Tu m'as acheté les belles petites tenues de maid? Je suis impatient de les voir!, dis-je d'un ton sarcastique.

En fait, cette soirée, nous avons rigolé en disant que j'allais être habillé de ces petites robes. Depuis qu'on s'en avait parlé, j'ai rêvé de pouvoir m'en sortir. Je veux quand même garder un peu de cette dignité d'homme, bordel!

Je lui souris en jetant des coups d'œil à l'intérieur de sa demeure. C'était magnifique... J'en étais jaloux. Si seulement frérot aurait pu voir ca...
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