Clach, clach, clach... Ce bruit en ferait fuir plus d'un, ta cravache fouettant l'air en harmonie avec le bruit de tes bottes en cuire. Les couleurs du palais royal sont interminables certaines fois, mais qu'elle jolie ambiance pourpre que voilà, un bordeaux profond qui attire le regard. Comme chaque fois, c'est toi qui a choisi la décoration. Le roi n'a pas son mot à dire, cet incapable n'est que l'objet de ta source de pouvoir. Il s'est engouffré dans tes filets comme un vulgaire poisson d'eau douce pour suivre le poison envoutant. Pourtant, aussi belle sois-tu, grande reine, tu es certainement la plus laide des êtres de ce bas monde. Mais là n'est pas la question. En ce mois d'octobre, ton anniversaire et la fête nationale de cette terre forcenée aura lieu. Comme pourrait-on daigner de festoyer sur ces deux évènements ? Ton euphorie n'a bel et bien aucune limite. C'est dans de longues foulées que tu t'approches de la salle du trône. Cet amphithéâtre qui met en valeur que ta personne. C'est vrai, tu exiges quand on ne voit que toi. L'apparat, la magnificence et la splendeur n'ont qu'un seul maître.
La porte menant à ton trône est lentement poussée par un de tes domestiques. Encore heureux, tes gants noirs faits de dentelles et de soie sont trop précieux pour ces tâches ingrates. Tu passes alors la porte, te dirigeant à ton trône. Doucement tu t'assois dans ce fauteuil fait d'or et de diamant. Lentement tes jambes se croisent, prenant de la sorte une poses très féminine et tout aussi faste. Ta robe rouge prend de légers plis à ce mouvement, dévoilant tes collants de guipure. Tes messagers se courbent devant ta grandeur, une main posée sur leur coeur. Ta voix efféminée mais, portante résonne alors, ton nez pointé vers le haut, signe de fierté.
« En ce 31 octobre, je prévois un bal luxueux. Ma munificence étant largement de mise à ces joyeuses festivités, je laisserai nombre de gens y participer. Cependant, je refuse d'avoir des gens accoutré comme des paysans qui ressortiraient du fin fond du pays. Costume pour les hommes, ajustés et décorés. Quant aux femmes, les robes sont de mises. Et qu'elle ne fasse pas dans la simplicité. Je veux que l'ostentation brille. Après tout, on fête mon anniversaire et celui d'Irréel. »
Lentement elle pose son regard sur les hommes qui hochent lentement la tête "oui ma reine" Mmh... que ces mots sont beaux à entendre. L'information devra passer dans tout le pays. Le bouche-à-oreille et ces messagers seront donc très utiles. Lentement tu te redresses, toujours dans la plus grande des grâces que voilà. Le regard autoritaire, tu regagnes lentement ta chambre.
L'annonce du Bal
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