Synonymes Contraires

Sujet: Synonymes Contraires Jeu 16 Aoû - 21:48

Ma Bonté me perdra très cher ~

Il faisait chaud, un joli soleil se pointait au loin, enfin joli c’était un mot assez fort pour désigner la masse chaude qui transperçait la pollution parisienne. En effet cette journée était tout ce qu’il y avait de plus repoussant. L’été était sans doute la saison la plus repoussante. Certes les touristes c’étaient réfugiés sur les côtes du Sud, ou le vrai Soleil apparaissait, mais certains, les résistants avait décidé de visiter la capitale, en tong si possible. Comment reconnaitre un de cette espèce odieuse ? Oh, simple, chaussette dépassant de sandalette ou de tongs, short ou bermuda laissant découvrir une masse informe de poils, un bob sur la tête, si possible un Bob Ricoré. Oui, c’est toujours plus horrible si c’est quelque chose issu d’une quelconque pub. Bah oui. Un appareil Photo autour de leur cou rougi par le soleil et ils ont la panoplie complète du parfait fouteur de merde.
Je repoussais les léchouilles de Schweppes, et il partit un peu plus devant, ce chien avait le don pour se vexer pour un rien, s’en était presque désolant mais je ne pouvais rien y faire. Quelques minutes après il allait sans doute revenir avec un mégot dans la bouche pour se faire pardonner. Oui, mon chien a la fâcheuse habitude de ramasser les mégots pour les offrir aux personnes qu’il semble aimer. Contrairement à moi, ce chien sait extérioriser ses émotions. Un peu trop même.
Pourtant il ne revint pas, sans doute n’avait il pas trouver son mégot bien aimé.
Moi, je continuais ma route vers le parc. Oui, j’allais au parc, pour une fois. Ca me ferait changer des soirées entre potes à s’enfiler des pizzas et des bières. Un peu d’air pollué ne pouvait pas faire de mal à mes poumons. N’est ce pas ?
Le Parc c’était un endroit, enfin, un des seuls endroits, ou l’herbe semblait aussi saine que les arbres qui poussaient. Un endroit parfaitement reposant. Je m’apprêtais à m’asseoir sur un des bancs en bois qui était à côté de la fontaine quand je remarquais mon gros Schewppes. Qui s'approchait d’un Blondinet innocent. Oui, pour moi tout les blondinets sont de parfaites âmes innocentes pleine de sagesse et de … de vide intersidéral. Bon Ok, je l’avoue, je déteste les blonds, parce qu’un blond m’a largué comme une vieille chaussette. Ca vous pose un problème ?!
Bon j’en étais ou ? Ah oui, mon husky qui s’approchait du blondinet. Je pouvais prédire qu’il s’apprêtait à faire une connerie aussi grosse que lui. Rien qu’a voir sa tête baissée, sa queue qui n’arrêtait pas de bouger et son air de vicieux tout prédisait cette connerie. Qui vint tel une évidence. Le blondinet tenait une carte, Schweppes avait bel et bien repérer cette carte. Et le démon se réveilla en lui. Il Bondit sur le pauvre touriste qui ne comprenait déjà rien, et qui comprit encore moins quand ce chien fourbe lui arracha la carte des mains.
Moi je m’apprêtais à partir en courant, style oui c’est pas mon chien, je le connais pas, laissez moi faire mon jogging je vous prie, bon c’est pas très crédible avec ce short déchiré et ce tee-shirt trop grand mais bon, on peut toujours espérer n’est ce pas ?
Sauf que je n’avais pas prévu que cet abruti de chien allait me poursuivre dans tout le parc. Il n’avait pas trouvé de mégot ? Bien, il avait pris la carte, c’est pareil non ?
Pauvre crétin, j’avais juste envie de l’égorger. Au lieu de quoi je m’accroupis pour essayer de reprendre la carte et de la redonner au blondinet, avec en cadeau la bave. Mais il en avait décidé autrement, il se mit à déchirer la pauvre carte avec une passion presque morbide.
Je regardais le Blondinet, un peu gênée. Ce qui ne m’arrive pas souvent, je vais vous dire.
Je ne voulais pas parler soudainement, juste me cacher sous terre et mourir. Ça vous ai déjà arrivé cette situation là ?
Moi nan, jamais, jusqu’à maintenant.
Schweppes me regarde de ses yeux d’un parfait bleu et couine gentiment, j’enlevais un morceau de carte de sa bouche et la montrais au Blondinet.

« Vous voulez un morceau de votre carte ? »

Je regardais le morceau baveux.

« Quelle chance ! Il te reste le morceau avec la tour Eiffel ! »

Je le regardais encore une fois un sourire pincé sur les lèvres. Puis jetait le morceau sur la tête de Schweppes qui retourna jouer avec.

« T’en avais besoin ? »

J’espérais une chose, qu’il me répondit « Nan, aucunement, je connais Paris comme Ma Poche, cette carte ne me servait à rien, si ce n’est de me protéger du soleil. Merci et au revoir. »
Et qu’il parte.
Bon je rêve ok.

Sujet: Re: Synonymes Contraires Jeu 16 Aoû - 22:17

Je me réveillai en sursaut. Encore un sale cauchemar qui revenait me hantait. Ca me soûle. Je sais pas d'où ça vient, et pourquoi sur moi. Mais ce que je sais c'est que ça ne me plait pas. Je reste quelques minutes assis sur mon lit, trempé de sueur. Puis je me lève. Mon beau père n'est pas là en ce moment. Ce qui explique l'état carrément bordélique de la maison. De toute façon, quelle importance ? Je vais attendre la dernière minute, et je rangerai tout, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois il va me faire un clin d'oeil en disant que c'est bien mais que le nettoyage pourrait être mieux. Je suis habitué à ce mode de vie. Quand on n'a pas d'amis, pas de personnes à qui parler, la plupart des journées se résument à la téloche, ou à un bouquin. Ou encore de glander dehors.

Une tartine me fait office de petit déjeuner. Pas très nourissant, je l'admets, mais ça me suffit. Qu'est ce que je vais faire aujourd'hui ? La téloche, ça soule, y a que de la pub. Quand aux bouquins...je regarde le tas de livres qui traînent dans le salon. J'ai la flemme de trier pour en choper un qui me plait. Donc je prends la décision d'aller dans les parcs. Une fouille rapide dans la maison m'amène à prendre une carte. Tant mieux, je suis merdique en orientation, ça pourrait beaucoup me servir.

Sorti de la maison, j'entame une longue marche vers un endroit que je ne connais pas...

J'étais dans un parc, assis sur un banc. Le soleil tapait. Et moi, j'étais paumé. Paumé, carrément. De toute façon, j'ai toujours été nul en orientation. Ce qui m'amenait donc à sortir une carte et à l'étudier. A l'envers.

J'étais vraiment nul. Deux heures que j'étudiais la carte et je ne savais toujours pas ou j'allais. Léger soupir et je m'enfonce dans le banc. Quelques minutes plus tard, je reprends ma laborieuse tâche. Celle-ci se résume à regarder la carte. Encore. On pouvait dire que j'allais passer une journée de merde. En effet, les journées de merde commencent souvent par une situation désagréable.

Puis, élément perturbateur. Le gros chien qui saute alors sur ma carte la déchirant. Mais c'est quoi ce clébard ? Je fulmine. Alors là... Puis une fille m'approche. Joli brin de fille, d'ailleurs. Ce qui attirait mon regard c'est ses cheveux. Bleus. Je me demande si c'est naturel ou si c'est juste la mode. De toute façon, moi la mode, ça me passe par dessus la tronche. J'en ai rien à foutre. Les lèvres de la fille s'écartèrent un peu :

"Vous voulez un morceau de votre carte ?"

Aucune réponse de ma part, je voulais voir ce qu'elle allait dire ensuite. Ses yeux regardaient la bave dégoulinante.

« Quelle chance ! Il te reste le morceau avec la tour Eiffel ! »

Mon regard faillit se transformer en éclair devant cette blague qui ne me faisait pas rire. Un sourire pincé en coin, elle jeta le morceau sur la tête de son chien.

« T’en avais besoin ? »

Je me retins de lui balancer un fulgurant "Non, je la regardais pour le fun" mais je me dis que ce n'est pas vraiment sa faute. Après tout, elle ne pouvait pas empêcher son chien de devenir furieux et de bouffer la carte, si ? Donc je ne réponds pas de cette manière. J'opte plutôt pour un léger.

- Oui, j'en avais besoin. Je suis une daube en orientation, et ton chien vient de m'achever.

Je ne savais pas comment elle allait réagir. De toute façon ce qui m'importait, c'était de rentrer chez moi. Parce que quand on n'a qu'un sandiwh sur soi, dur de savoir où on va.

Sujet: Re: Synonymes Contraires Jeu 16 Aoû - 23:09

. . .

- Oui, j'en avais besoin. Je suis une daube en orientation, et ton chien vient de m'achever.

Je souriais, je ne pouvais m'en empêcher, une fleur bleue qui a la rage, ce n'est pas souvent que j'en vois, et c'est si amusant que j'aurais voulu continuer à le taquiner ainsi, lui dire qu'être une daube en géographie révèle qu'il soit une daube en toute les matières possibles et imaginables, qu'en réalité ce n'était qu'une daube, pas qu'en géographie. Mais ça c'était méchant, bon il est vrai que je suis méchante, mais je n'ai pas intérêt à me la ramener, c'est moi qui est tort, c'est a moi de la ferme. Oui, chose dure pour une personne comme moi, j'allais lui proposer mon aide, non ? C'est ce que toute honnête personne aurait du faire.
Rooh, puis ça m'énerve, pourquoi faut-il que je tombe sur une merde en paquet ? Avec des cheveux blonds en plus ?!
J'ai un sérieux problème avec les Blonds moi.
J'essaie de me calmer intérieurement, c'est un peu plus facile que ce que je croyais, j'ai la mauvaise habitude en effet de me laisser emporter par mes moindres émotions, positives ou négatives, à chaque fois elle m'enveloppe et je deviens une personne ingérable. Mais pas là, heureusement, je foutrais les boules à ce gars et il se perdrait encore plus. Et ça c'est con, il résisterait pas longtemps aux nuits parisiennes, surtout si les flics sont dans le coin. Parce que même en été les flics sont là. Encore plus aux aguets, ils guettent et frappent dans l'ombre. Mouais, j'ai aussi un problème avec les flics. Mais ça on s'en fout non ? Parce que j'ai pas envie de dévoiler ma vie à cet imbécile.
Je me met à le regarder. Quelque chose me frappe. Il est pas blond. J'enlève mes lunettes de soleil et de nouveau je confirme ma pensée. Il est châtain, très clair avec le soleil sans doute. Peut être qu'a l'Ombre il sera brun ? Je soupire, bin tiens, j'arrive plus à distinguer la couleurs des cheveux de quelqu'un maintenant. Mais je me sens tout de même mieux, peut être rassurée.

« Tu veux aller où ? soupirais-je, je te servirais de guide si tu veux. »

Autrement dit, on pourrait traduire cette phrase pas un joli "tu me fais grave chier mais vu que j'aime bien ta tête, enfin surtout que mon chien aime bien ta tête, bah je t'aide, mais tu me casses les couilles."
Bon c'est un peu exagérer car le sourire qui s'était peint sur mon visage décrivait une émotion particulière qui semblait vouloir dire qu'il m'attirait la pitié, que j'allais l'aider.

« T’habites dans le coin ? »

Ma curiosité avait été piquée. Je m'étais rendue compte que je ne l'avais jamais vu, pourtant rares sont les mecs qui ne passent pas sous mes fenêtres, dans mon lit, dans le bar, sur le terrain de foot, au lycée de la rue voisine, ou au fac un peu plus loin. Peut être était-ce donc un touriste comme je le pensais. Mais il n'avait pas de Bob Ricoré, ni de chaussettes dans des sandales, on pouvait écarter cette possibilité là. Donc c'était un ermite qui vivait dans les égouts de Paris, sans électricité ?
Un sourire en coin s'esquissa sur mon visage. C'était quasimodo ! Il vivait en haut de Notre-Dame et faisait sonner les cloches ! Ah ouais c'était donc ça. Rien que d'imaginer ce petit gringalet tentant de bouger les cloches de la cathédrale m'arracha un rire. Aussitôt je regardait mon chien, qui leva la tête. Oui, autant faire croire que c'était mon chien qui m'avait fait rire pas lui. Sinon le petit Brun allait se vexer, et ça c'est pas bien.
Car à vrai dire, il semble être une petite nature. Mais peut être contredira-t-il se que je viens de dire en ... Me payant un verre ? Oui ça c'est cool. Mais autant essayer de mettre des ailes à Schweppes.
D'ailleurs, celui ci c'était approcher une nouvelle fois du gars, et c'était certainement mis en tête de connaitre toute l'anatomie du mec. Il essaya de passer sa tête dans le pantalon du gars. Mais il avait une trop grosse tête ce chien. Comme moi, par moment.
Voyant que ça ne marchait pas il recula d'un coup. Tout aussi soudainement il aboya, grogna un peu, puis s'arrêta. Ce qui voulait dire qu'il avait une meilleure idée en tête. Et puis, sauta sur le banc pour lécher la figure du jeune Homme. Je souriais à nouveau. Alors, il n'allait pas faire le poids contre la masse de câlin et de bisous que mon Chou avait décidé de lui attribuer. C'était trop mignon.

Sujet: Re: Synonymes Contraires Jeu 16 Aoû - 23:41

Bref, je compris tout de suite qu'elle se foutait royalement de ma gueule. La manière dont elle me toisait m'énervait vraiment. En la regardant rapidement, je compris qu'elle traînait dans des affaires pas nettes. Physique pour, en fait. Si elle voulait ça, elle allait gagner. Elle devait penser que j'étais juste une merde. Comme tous les gens de ma classe en fait. Et ça je le supportais pas. Je l'imagineai bien essayer de me taper. En fait c'est ce que j'éspérais, comme ça j'aurais pu la taper avec une excuse.

« Tu veux aller où ? Je te servirais de guide si tu veux. »

Tiens, elle était serviable, en fait. Enfin je voyais que je l'ennuyais. Et je voyais que le fait de m'aider l'emmerdait vraiment. Après tout, elle ne voulait peut être pas être vue en ma compagnie ? Ou bien elle avait pitié de moi, c'est ce que j'en déduisais en regardant son sourire.

« T’habites dans le coin ? »

Cette phrase était animée par une lueur étrange dans son regard. Ainsi donc elle ne connaissait pas ma réputation de merde, ni mon concert ? Ca m'arrangeait en un sens. Tandis qu'elle pensait et rigolait, sans me prêter attention, je fermai les yeux.

Tout est calme. Je sens le vent. Je me calme aussi. Tout s'apaiise. Les rires de la jeune fille ne sont qu'un vague écho. Mes lèvres murmurent une sorte de phrase que je ne comprends même pas. Liberté. C'est ce que je ressens. C'est bien d'être paumé finalement...

Puis son chien me saute dessus. En me lêchant de sa langue baveuse. Je détestais ça. Sale clébard. Une de mes mains atteignit gentiment son collier, et je le soulevai comme si c'était une plume. En fait, ça me fatiguait. Mais je voulais prouver à la fille que je n'étais pas une merde, que même si ce n'était que dans les bras, que j'avais un minimum de force. Un instant, j'eus envie de lancer le chien contre un arbre, mais, calme, je le repose aux pieds de sa maîtresse.

Ma tête se lêve et je me demande qui est cette fille. Pour la première fois je pose un regard attentif sur elle. Elle a l'air d'avoir 15-16 ans, à peu près. Ses cheveux sont étrangement bleus. Et une mèche recouvre un oeil. Je soupire un peu, et lui demande :

- Tu fais quoi ici en fait ?

Cette fille m'intrigue de plus en plus. Je suis sûr de l'avoir déjà vu quelque part. Je ne sais pas où, mais je l'ai vu. Mes pensées se mélangent. Encore cette ombre qui me transperce. C'est douloureux, glacial. Comme si on me tuait. Mais je ne veux pas le laisser paraître. Avec difficulté je la rejette hors de moi et fixe la jeune fille. Il n'a l'air de s'être passé seulement une seconde. Je me raidis un peu et décide de faire comme si rien ne s'était passé.

Je vais attendre qu'elle me réponde. Pour l'instant, elle semble être intéressé par son chien qui a peur de moi. Ca lui apprendra tiens, sale cabot. J'ai soudainement envie de l'insulter. Encore une fois je me retiens. Ce n'est pas le moment de déraper.

Même si mes vêtements sont couverts de bave. Même si je suis trempé.

Sujet: Re: Synonymes Contraires Ven 17 Aoû - 16:48

...

Il le prenait par le collier, moi je fulminais de rage mais je le laissais faire, s'il touchait à mon chien, enfin si la façon dont il le toucher ne me plaisait pas, il pouvait être sûr que j'allais lui faire bouffer la terre. Non La Tour Eiffel entière, on est à Paris autant lui faire bouffer la Tour Eiffel. Et aucun Boulon n'allait y échapper. S'il n'arrivait pas à finir le monument, alors je lui ferais bouffer l'Arc de Triomphe. Et le Sacré Coeur aussi, tout ce qui peut attirer les touristes. Ouais s'il avait l'intention d'être méchant avec mon chien j'allais lui faire regretter d'avoir vécu et d'avoir croisé mon chemin.
Il le repose près de moi, sans un sourire sans ombre sur son visage d'ange. Heureusement.
Il relève la tête vers moi, ses yeux bruns semblèrent me dévisager. J'ai l'habitude, j'ai plus honte de moi, j'ai plus honte de cacher mon visage. Alors je le regarde, je le fixe, envoyant tout ce qu'il me reste de mépris sur ce minable gosse. Je vois son regard fixer mon visage. Machinalement je replaçais ma mèche, mais elle semblait bien "mise". Alors je fronçais les sourcils. Encore un tic qui ne voulait pas me lâcher. Il soupira. Et mes sourcils accentuèrent leur froncement.

- Tu fais quoi ici en fait ?

Je donne à manger au pigeon. Juste pour des Beaux yeux bouffon.
A mon tour, je soupirais. Juste pour imiter sa mine de paumé désespéré. Puis un sourire éclaira mon visage.

« T'as pas répondu à ma question ... »

Pourtant sa question méritait un minimum d'attention. Qu'est ce que je venais faire ici. C'était une bonne question, sans doute étais-je là pour me "reposer" ? Enfin, c'était peine perdue car je n'avais jamais réussi à être plus ou moins calme, à me reposer en pleine journée. Mis à part le cours de Math, évidemment, ou la sieste était une de mes activités principales. Puis de toute façon, le prof' ne me disais rien. Du moment que je restais dans mon coin sans parler et que mes notes étaient bonnes, il ne pouvait rien me reprocher. Et s'il osait me reprocher quelque chose et bah ... il le regretterait.
C'était aussi simple que ça.
Je le regarde une nouvelle fois. Il semble être curieux de savoir d'où je venais. En même temps, comment ne pas s'intéresser à ma merveilleuse personne ?
Bon, je suis pas merveilleuse mais c'est toujours bon de grandir un peu son ego. Non ?
Je regarde Schweppes. Il a un peu peur, mais rapidement il retrouve ses esprits. C'est un avantage qu'il soit un mal. Il est courageux. Enfin, ça dépends, il a un peu peur des oies de certains parcs, mais sinon il est fort mon petit chou.
Alors le chien s'approcha de nouveau du gars et aboya. Puis s'assit devant moi, en face du gars. Comme une barrière canine entre deux humains. Il était trop bête ce chien.

« Je vais te répondre moi, j'avais légèrement appuyé sur le 'moi', je viens ici pour promener le chien qui vient de légèrement te baver dessus. Sinon je serais pas ici, c'est pour les touristes ici. »

Sujet: Re: Synonymes Contraires Sam 18 Aoû - 19:30

Lors ce que je finis ma question, je vis qu'elle ne l'avais pas bien pris.
Aïe, c'était pas bon, surtout que c'était elle qui devait me ramener. Puis elle soupire. Je pense qu'elle se fout de moi, là. Puis, j'aperçois un sourire qui flotte sur son visage.

« T'as pas répondu à ma question ... »

Je réfléchis. Comment lui expliquer ou j'habite ? Je m'apprête à lui répondre quand soudain elle me dévisage. Hum ? Pourquoi donc ? Elle a vu que je portais un regard attentif sur elle tout à l'heure ?

« Je vais te répondre moi. Je viens ici pour promener le chien qui vient de légèrement te baver dessus. Sinon je serais pas ici, c'est pour les touristes ici

Ainsi donc, elle croyait que j'étais un touriste ? Boarf, après tout, je le suis non ? Je ne connais rien de Paris, si ce n'est la violence, la drogue, et autres choses négatives. Mais au final, j'aime ça, d'une certaine manière. Car ça me rapproche légèrement de la Mort. Et puis après, je me demande si la Mort ne soulage pas un peu...de un, je ne subirai plus les moqueries incessantes, de deux, si je mourrais après mon père, personne ne le regretterait.

Je me reconcentre soudain sur elle, me rappelant qu'en effet, je n'ai pas répondu à ma question. Je prends la parole, un peu hésitant :

- Moi ? Bah...j'habite...

Soudain, je me tais. Ne rien laisser paraître. Voilà mon but maintenant que l'Ombre vient de me frapper. Douloureusement, je fais mine de réfléchir un peu, tentant un sourire à moitié étranglé. Là c'est sûr, elle va me prendre pour une pure merde. C'est la faute à cette Ombre qui me hante depuis si souvent...

Mon regard devient flou tandis que l'ombre continue ses percées dans mon âme.

- J'habite aux frontières de la Mort.

Merde. Qu'est ce qui m'avait pris de dire ça ? J'évalue la situation. Je viens de me faire passer pour la pire daube du monde. Bien, parfait, ça ne change pas grand chose en fin de compte. Une ombre de sourire gêné je regarde sa réaction. J'ai hâte de voir.

_{Désolé de la longueur :s}

Sujet: Re: Synonymes Contraires Dim 19 Aoû - 23:20

...

- Moi ? Bah...j'habite...

- J'habite aux frontières de la Mort.

« Ah Ouais, cool ! »

« Je connais pas cet hôtel, à moins que ce soit un resto' ? En tout cas c'est quand même cool que t'habites quelque part. Sinon t'aurais fini clodo' et ça c'est pas super super. Nan ? »

« Bon, tu veux que je t'emmènes quelque part ? J'ai pas de voiture, mais on peut toujours faire le trajet à pied. Ca nous fera faire du sport non ? »

bizarre

[Pas grave ^^, j'ai pas fait mieux :S]

Sujet: Re: Synonymes Contraires Lun 20 Aoû - 1:39

« Ah Ouais, cool ! »

J'étais mort de rire intérieurement. Un rire maciavléique. Je devenais schizo ? A mon souvenir j'ai toujours été le gentil Orlen à aider ses vrais amis, toujours là, timide. Mais là, ce n'est pas le gentil Orlen qui se marre intérieurement. Non c'est l'ombre. S'en suit une série de combats intérieurs. Ne pas se mettre à rire étrangement.

« Je connais pas cet hôtel, à moins que ce soit un resto' ? En tout cas c'est quand même cool que t'habites quelque part. Sinon t'aurais fini clodo' et ça c'est pas super super. Nan ?

Spirituel...très. Les frontières de la Mort, un hôtel ? Et oui, j'habite quelque part, j'suis pas clodo non plus. Enfin bref, je la scrute très attentivement, ce que j'ai toujours fait. Dans la cour de récré, tout le reste. Elle semblait apeurée, et voilà qu'elle reprend confiance en soi ? Orgueil à l'état pur, ça c'était obligé. Remarque, se croire au dessus des autres pouvait être une qualité...

« Bon, tu veux que je t'emmènes quelque part ? J'ai pas de voiture, mais on peut toujours faire le trajet à pied. Ca nous fera faire du sport non ? »

Je réfléchis. Son sourire semble tout faire pour que je rentre dans son jeu. Elle me trouve étrange. C'est normal, après ce que j'ai dit. J'essaye de dire ou j'habite, mais l'Ombre prend le dessus et je dis d'une voix rauque qui n'est pas la mienne :

- Ouais. Emmène moi dans les bras accueillants de la Mort.

C'est quoi ce bordel ? Qu'est ce que je dis ? J'arrive à contrôler mes gestes et pensées, mais les paroles s'échappent de ma bouche toutes seules :

- Tu sais, c'est cool la Mort. C'est un peu comme un libération, non ? Tu trouves pas ?

Putain, et puis c'est quoi cette voix ? Rauque et profonde, pas ma voix d'ado. Bien, je m'enfonce. L'Ombre me contrôle. C'est jamais arrivé jusqu'ici. Je me concentre, essaye de parler. Non, l'Ombre ne veut pas l'accepter. Eh bien attendons la suite des évènements. Je regarde son visage. Puis, déclic.

- Capucine Sondahor, 16 ans. Travaille dans un bar.

Je ne savais pas ça, moi ! Mais d'où l'Ombre le savait'il ? Ne pas la fixer dans les yeux, faire comme si rien n'était. Contrôler mes gestes. Objectif atteint, l'Ombre part, laissant mes paroles sortir comme je l'aurais voulu :

- Oui bien sûr ! A pied c'est mieux ! Pourquoi se priver de sport ? Allons y !

J'étais pas très convaincant sur le coup. Je devais voir ce qui allait suivre.

(Là je suis désolé, c'est très court...)

Sujet: Re: Synonymes Contraires Lun 20 Aoû - 17:36

...

- Ouais. Emmène moi dans les bras accueillants de la Mort.

Ok ok, bon on fait quoi ? On lui donne une claque pour qu'il se réveille et qu'il arrête de me prendre pour la conne de service ? Nan, t'as oublié Capucine, que c'est une fleur bleue. Tu l'enverrais à l’hôpital, et si les dégâts sur lui sont trop graves, bah, les flics auront un oeil plus ou moins discret sur toi. Et c'est pas ce que tu veux ? Hein ?
Je secoue la tête une nouvelle fois, non, pas les flics.

- Tu sais, c'est cool la Mort. C'est un peu comme un libération, non ? Tu trouves pas ?

« Bof, je connais pas cette boisson, une spécialité des Frontières de La Mort, je suppose ? ... »

J'avais répondu sans me poser de question, l'air totalement sûre de moi, l'air de ne pas avoir peur de ses paroles en l'air. Vraiment, je ne savais pas que le poker pouvait m'apporter une telle impassibilité. Et c'est tant mieux, imaginez moi perdant mon sang froid dans une telle situation. Je ne préfères même pas y penser.
Doucement je me relevais, esquissant quelques pas en arrière pour me barrer, et laisser le pauvre gamin dans son délire complet. Mais quelqu'un manquait à l'appel. Schweppes. Je tournais le dos au gars pour chercher le chien. Que je ne voyais pas.
Quand sa phrase m'interpella.

- Capucine Sondahor, 16 ans. Travaille dans un bar.

Cependant, je ne sursautais pas, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'il me connaisse. Mais il venait de me prouver, que en quelque sorte, il n'était pas un touriste.
C'était déjà ça, j'avais affaire donc a : Un fou, qui voue une passion Forcément morbide pour la Mort.
Il me faisait un peu penser au film "L'exorciste". C'était vraiment cool et étrange. De nouveau, je souriais. Je fronçais les sourcils et me retournais vivement.

« J'ai 17 ans, bouffon. »

Je passais machinalement ma main dans mes cheveux et enlevait l'élastique pour le mettre a mon poignet.

- Oui bien sûr ! A pied c'est mieux ! Pourquoi se priver de sport ? Allons y !

Je redressais la tête, pleine de mépris.
J'avais juste envie de lui coller mon joli poing dans sa mignonne tête pour le punir. Oui, j'aime pas trop quand certaines personnes s'amusent à me faire tourner en rond. A mélanger mes pensées.

« Allons-y ?! où ? Tu m'as même pas dit où tu voulais aller. »

Je poussais un soupir de mépris, affin de rabaisser un peu plus le minable paumé.
C'était moi qui allait choisir la destination de ce petit voyage improvisé ? Bien, j'pouvais l'emmener où ? Dans mon Appart ? Hors de question. Au Bar ? non plus. A la Boucherie ? C'était pas mal. Mais c'était trop cruel, n'est ce pas ?
Je me retournais à nouveau, je venais d'entendre un aboiement. Celui de Schweppes sans aucun doute.
Je sifflais, et il sorti de derrière une poubelle en courant vers moi. Il se ramena avec un mégot à la gueule, qu'il posa à mes pieds.
Je reportais mon attention sur le gars. Je venais d'avoir une idée sublime idée. Et ça, ça promettait d'être cool.

« T'as déjà fumé ? »

Je posais ma main sur la tête de Chou. Un sourire au coin de mes lèvres.

« Je parle pas des cigarettes, nan, je parle de quelque chose de mieux, de plus cher. »

Sujet: Re: Synonymes Contraires Mar 4 Sep - 15:52

« Allons-y ?! où ? Tu m'as même pas dit où tu voulais aller. »

Si je te l'ai dit, idiote..je veux aller à la Mort. Avec toi. Tiens, l'Ombre a pris le contrôle de mon corps...je n'arrive presque plus à me maitriser...
Enfin, ce n'est pas si désagréable...c'est comme si un immense sentiment de paix m'envahissait...très relaxant...
Mes pensées se tournent vers l'aboiement de son sale chien. J'ai très envie de le choper et de le foutre dans la poubelle. Mais quelque chose me dit que la fille n'apprécierait pas. Pas du tout.

Dans la gueule du chien, y a un mégot. Et le visage de la fille s'éclaire. Qu'est ce qu'elle va faire ?

« T'as déjà fumé ? »

Bah je ne sais pas. Tellement de fois l'ombre a pris contrôle de mon corps...je ne sais pas ce qu'il a fait. Je ne sais pas quoi répondre, mais de toute façon la fille parle pour nous deux.

« Je parle pas des cigarettes, nan, je parle de quelque chose de mieux, de plus cher. »

De la drogue ? Sûrement. e toute façon, c'est pas moi qui vais lui rpondre, ce sera l'ombre, et connaissant l'Ombre, il va tout faire pour me pourrir la vie. Mes lèvres s'ouvrent. Se referment. J'ai failli réussir a parler à la place de l'Ombre. Mais en fait, je lance un :

- Vas y, arrête de tourner autour du pot, balance.

Phrase étonnante venant de la part d'Orlen. Sauf que ce n'est pas Orlen. C'est quelqu'un de plus terrifiant, quelqu'un qui serait capable des pires folies, des pires meurtres.

- Bon, allez, grouille !

Ouh, l'ombre est impatiente, à ce que je vois. Elle essaye de déstabiliser la fille ?
Je n'arrive pas à entrer dans son jeu. Les machinations de l'ombre sont trop complexes. Les rouages de son esprit sont trop développées. Son corps est trop enfoncé dans le mien. Mais c'est pas son corps qui subira les effets de la drogue. Ce sera le mien.

Sujet: Re: Synonymes Contraires Sam 8 Sep - 20:56

- Vas y, arrête de tourner autour du pot, balance.

Sa voix avait changé, était-elle plus rauque ? Le débit plus lent ? Je ne savais pas, mais sa voix avait changée.
Je secouais la tête, tourner autour du pot, c'est lui qui disais ça ? C'est lui et son silence louche qui disait qu'il fallait arrêter de tourner autour du pot ? Mes sourcils se froncèrent. J'avais juste envie de coller ma main dans la gueule de ce gamin. Lui faire comprendre que ce n'étais pas un jeu. Que la vie n'est pas un jeu, car après tout, il ne connait pas la vie. C'est sûrement un de ces petits bourgeois qui prétendent tout savoir sur tout. Mais en faite, ces bourgeois ne savent rien de la vie. Ce ne sont que des petits êtres superficiels qui vivent dans le confort surhumain, dans la luxure sans fin. C'est trop facile, beaucoup trop facile.
Ils ne se battent pas pour quelque chose, ils ne se battent pas pour leur vie, ils ne se battent pour rien, ce sont des misérables lâches.
Il en fait partie.
J'étais en train de me retourner une énième fois vers mon chien, quand à nouveau sa voix m'interpella :

- Bon, allez, grouille .

Il avait changer, l'impatience ce faisait sentir, il voulait quelque chose.
Grouiller de quoi ?
Sans me retourner je lui ai lancé

"Arrête de tourner autour du pot. Je vois pas ce que tu veux dire."

Et j'étais prête à partir. Sans y faire attention je me suis dirigée vers la fontaine, je ne suis pas partie, non certainement pas. Le gars était trop louche pour que je puisse le laisser filer. J'allais attendre une réaction de sa part. Voir ce qu'il allait faire.

Sujet: Re: Synonymes Contraires

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