Sujet: Crimes and punishments ▬ Ana Mar 21 Juil - 23:07
Valentinov Anastasiya
"Band-aids don't fix bullet holes."
Âge : 27 longues années à me demander ce que je fous là. Sexe : Féminin, mais encore, c'est pas sûr.
Date de naissance : 10 février 1988. Lieu de naissance : Sofia, Bulgarie.
Situation familiale : La famille, ça craint. Et les couples aussi. Orientation sexuelle : Mon paquet de clopes.
Métier : "Mari adultère, erreur judiciaire ou simplement besoin de tout savoir sur une personne? A.V, pour vous servir". En gros, je suis Sherlock Holmes. En moins noble mais beaucoup plus sexy. "Détective privé", voilà comment on appelle ça. Situation financière : Pas exceptionnelle. Quelques hauts, parfois.
Signes particuliers : J'ai un certain talent pour extorquer des infos, je dois l'avouer. Et j'ai ce petit... trouble qui squatte mon cerveau depuis quelques années déjà. Je suis un chouïa schizo, ouais. Mais pas cinglée, non.
Alter Ego
Je laisse le staffounet décider de mon sort ︎ :B
Cute but psycho
« Allez-y, Anatasiya, allongez-vous. Mettez-vous à l'aise. » « Ana. Juste Ana. Mais sinon... Merci. » « Je vois que vous vous êtes améliorée, depuis notre dernière entrevue. » « Ne croyez pas que c'est pour vous que je fais ces efforts. Je m'en contrefous, de votre politesse à la con. Mais c'est utile au boulot, je dois le reconnaître. Pour les interrogatoires, tout ça. » « Certes, mmh… Dites-moi, très chère… Quelle est la première chose que vous aviez faite ce matin? » « J’ai regardé mon reflet dans le miroir. Pour vérifier si je suis toujours bien la même. » « Et qu’avez-vous vu? » « La décrépitude. La sensualité. Ces rides qui commencent à apparaître autour de mes lèvres à cause de la cigarette. Et la peau grisonnante qui va avec. Tous ces petits détails déplaisants qui disparaissent une fois que j’ai étalé cette peinture sur mon visage. Et puis ces cheveux d’un blond sale qu’ironiquement j’ai encore oublié de laver. Sans oublier ces yeux fuyants, vides d’émotions, presque de trop. Mais l’ensemble est plutôt pas mal. Vous ne trouvez pas? » « Continuez, s’il vous plaît... » « Je ne vois pas en quoi ça vous concerne, de toute façon. Étant donné que j’avais un rendez-vous à la con, je me suis habillée. Si vous voulez tout savoir, j’ai pris ce qui me tombait sous la main et qui avait l’air à peu près propre. J’ai pas de dressing, ou ce genre de trucs que les gens normaux ont, je laisse traîner mes nippes un peu partout dans l’appart. Oui, parce que c'est le gros foutoir, chez moi. Et puis vous avez vu, j’ai fait des efforts, on ne voit même pas mon soutien-gorge. D’habitude, c’est une partie intégrante de mon uniforme de détective. Avec ce vieux trench-coat acheté à la friperie du coin. Ça me donne un style. C’est le seul truc que j’aime vraiment mettre. Le reste, c’est plus pour la persuasion. Vous voyez le genre. Quand je reste chez moi, je préfère me balader à poil en fumant. Ça aussi, au début, je faisais ça pour le style mais je crois bien que je suis devenue accro à cette connerie. Bref, je suis bien mieux à l’aise pour réfléchir. Ça vous embête si j’enlève ma chemise? » « N-Non... » « Parfois, j’aime examiner mon corps nu sous toutes les coutures. Je sais pas trop quoi en penser. Pas mal, mais en même temps tellement foutu. Mais bien sûr, ça se voit pas de l’extérieur. J’ai aussi cru comprendre que les mâles aimaient examiner certaines protubérances de mon anatomie. Je vois pas pourquoi j’ai ces énormes nichons qui serviront jamais. Petite erreur de dame nature, sûrement. Elle devait pas me connaître. Pour la discrétion, je vous avouerais que c’est bien merdique. » « J’imagine... » « Vous voulez savoir quoi de plus? Les psys adorent les détails inintéressants. Alors, la merveilleuse histoire de mes ongles que j’arrête pas de ronger ou celle... » « Anastasiya, par tous les dieux... » « Vous avez pas une autre question? Je me fais chier et je compte pas vous payer pour cinquante secondes de racontage de vie. »
Madness returns
« Mademoiselle, vous savez que vous avez des problèmes et que nous sommes ici pour les résoudre? » « Encore cette histoire de "personnalité schizoïde"? C’est pas vos questions bizarres qui vont me rendre normale. Vous y pouvez rien si je suis tarée. » « Vous n’êtes pas folle, Anastasiya. Je vous l’ai déjà dit. Juste… un peu perturbée. » « Si vous le dites. » « J’ai vraiment besoin d’en connaître plus sur vous, pour mieux vous diagnostiquer. Dites-moi juste comment vous vous voyez dans ce monde. » « Je comprends pas les autres, et ils ne me comprennent pas. Au milieu de la foule, j’ai l’impression d’être la seule forme d’originalité au milieu de ces gens fades et ennuyeux. Je ne suis pas misanthrope, mais je n’arrive pas à apprécier les gens. J’ai pas dû être réglée pour ça. D’ailleurs, je déteste les lieux publics. Je n’aime que la solitude. C’est pour ça que je reste enfermée dans mon appart la majorité du temps. Tout ce qui me relie au monde extérieur une fois que je suis cloitrée chez moi, c'est cet écran d'ordinateur très pratique pour le travail. » « Mmmh. Il est vrai que ceci n’est pas vraiment très productif. Vous devriez vous décrire en quelques mots, ce serait…? » « "J’en ai rien à foutre". J’en ai rien à foutre de ces normes à la con, de toutes les règles du monde, des gens, de tout. Qu’on me crache dessus ou qu’on me complimente, c’est pareil, je m’en fous. Tout glisse sur moi. J’avance sans me préoccuper de l’avis de tous ceux qui pensent me connaître. C’est ma philosophie de vie. C’est tout. » « Plutôt du genre indépendante, hum? Et votre travail, ça se passe comment? » « C’est pas vraiment le genre de boulot lambda que les autres neuneus ont, vous savez, ça? Je suis les gens, je prends des photos d’eux à leur insu, j’écoute leurs conversations, bref, je suis pas assistante sociale. Je fais simplement ce que j’ai à faire et je prends le pognon. Pourquoi je me poserais plus de questions? Le bien, le mal, toutes ces conneries sont pas du tout dans mes préoccupations habituelles. Si il le faut, je bosse pour des parfaits salauds. Je ne suis pas une héroïne. Je ne me suis jamais présentée comme tel. Par ailleurs, je ne me considère pas comme quelqu’un de foncièrement mauvais, un peu violente parfois, peut-être. Je ne fais pas ce travail par compassion ou pour sauver je ne sais qui, mais juste parce que ça paie et que de toute façon, c’est le seul truc que je sais faire. Et je le fais bien, croyez-moi ou pas. Mais ne vous imaginez pas que je ne me donne pas à fond. Quand j’ai un objectif, je l’atteint. Même s’il faut donner des coups (le flingue dans le tiroir de mon bureau, c'est pas de la déco), et finir au commissariat comme ça m’est arrivé un paquet de fois. » « Le professionalisme, j’aime beaucoup aussi. Au fait, mademoiselle, vous rappelez-vous de ce que je vous ai conseillé lors de notre dernière séance? » « Quoi, votre baratin sur les relations humaines? Je suis asociale, vous vous rappelez? J’ai pas d’amis et je m’en plains pas. J’ai besoin ni d’amitié, ni de sexe et encore moins d’amour. Rien de tout ça ne m’intéresse. Pourtant, j’ai tout essayé, avec des personnes différentes, mais ça n’a jamais marché. Je ne comprends rien au romantisme et je déteste ces petits sous-entendus coquins. Vous me voyez tenir en couple plus de deux heures? J'arrive à peine à déchiffrer mes propres émotions, s'il faut en plus que j'ai un attardé sur les bras je vais pas m'en sortir. » « Vous ne voudriez vraiment même pas quelqu’un à qui confier vos problèmes, vos joies, juste un ami? » « Je vous ai vous, n’est-ce-pas? Et les petites pilules que vous me donnez. » « Ce n’est pas le propos. Vous devez comprendre que cela en va de votre guérison. » « Je vous l’ai déjà dit, je ne connais pas l’empathie. La douleur humaine ne me fait ni chaud ni froid. Tout ça devrait être marqué dans votre petit bouquin sur les fous, non? » « S’il vous plaît, Ana. Cessez cette comédie. » « Inutile de me parler comme ça. Je suis parfaitement calme, comme toujours. » « Parfois, vous me fatiguez. Quand allez-vous arrêter de vous mentir? » « Je ne peux pas. Le mensonge est mon mode de vie. Tant que je n’ai pas encore trouvé une personnalité qui me convienne, je ne peux qu’être hypocrite. Vous n'allez pas me dire que je ne suis que ma maladie, si? Et puis ce côté intrigante me va plutôt bien. » « J’ai aussi beaucoup de mal à vous suivre. J’imagine qu’il est temps pour nous de conclure cet entretien avec une ultime question. »
Crazy story.
« Allez-y, mais vite. J’ai envie de fumer et j’ai pas envie de vous écouter m’apprendre la vie pendant dix minutes de plus si je le fais ici. » « Tout dépend de vous, miss. Et oui, effectivement, il est interdit de fumer dans mon cabinet. Rangez cette cigarette, s’il vous plaît. » « C’est bon, c’est bon. Vous attendez quoi pour la poser, votre question? » « La patience est une qualité très appréciable en société, miss. Pour le moment, je voudrais juste que vous me racontiez tout ce qui vous est arrivé de, comment dire… particulièrement marquant dans votre passé. » « C’est là que je suis censée vous ressortir un bon gros traumatisme d'enfance, mmh? J’en ai aucun. Du moins, pas que je me souvienne. Je suis née dans une famille relativement normale. On était trois soeurs, ma mère se démenait pour qu’on garde un niveau de vie acceptable et pendant ce temps, mon père buvait. Il travaillait, parfois. Mon aînée, Natalya, disait toujours que c’était elle la plus belle des trois mais au fond de moi je savais qu’elle était juste jalouse. Moi, je me suis toujours contentée d’observer ce qui se passait autour de moi. Jusqu’à neuf, dix ans, j’étais plutôt normale, ouais. J’allais à l’école bien comme il fallait, je travaillais, j’avais pas tellement d’amis mais c’était pas si mal que ça, comme situation. Après, je sais plus trop. Je crois que j’ai commencé à perdre pied et à couler. Maman me disait qu’elle ne me reconnaissait plus, que je réagissais bizarrement. Je m’enfermais dans ma chambre pendant des journées entières, je ne voulais plus parler à mes amis. J’ai totalement décroché de l’école, je n’avais plus envie de faire quoi que ce soit, en fait. Évidemment, on s’est inquiété pour moi. Ma famille s’est demandé si je n’étais pas malade, mais je n’avais aucuns symptômes. Puis on a fini par m’envoyer en consultation chez des psys, qui ont eu la merveilleuse idée de m’envoyer en hôpital psychiatrique. Là-bas, on m’ont raconté une jolie histoire à propos de « l’instabilité émotionnelle de mon père », et que ce serait le déclencheur de toutes ces conneries. Ils ont parlé d’hérédité, aussi. Moi, je les croyais pas. Mais ça les a pas empêché de me garder quelques semaines en observation. J’ai fini par revenir à la maison, mais ça n’allait pas vraiment mieux. J’avais des médocs, mais ils ne pouvaient pas combler l’énorme vide de ma vie. J’y suis retournée, plusieurs fois. Évidemment, c’était cher, très cher. J’ai réussi à enfoncer encore plus ma famille dans la misère. Je me sentais comme un poids. C’était horrible. Maman me disait que tout allait bien, que je devais être soignée. Mes soeurettes s’inquiétaient pour moi, même après toutes ces disputes sanglantes. Je les regardais vivre normalement, être diplômées, collectionner les petits amis, pendant que moi je comptais les jours dans cette minuscule pièce, à me nourrir d’antidépresseurs et de calmants. Et mon père, il a fini par crever d’une manière débile. Tombé de la fenêtre, un truc du genre. Il était trop bourré pour ne serait-ce que penser à moi, de toute façon. » « Toutes mes condoléances. » « Vous inquiétez pas pour ça. J’en avais rien à foutre, de lui, de toute façon. » « C’est bien triste. Que s’est-il passé, après? » « Quand j’ai eu la vingtaine, je n’étais plus sous la tutelle de qui que ce soit, donc j’ai arrêté de fréquenter les asiles de fous. J’avais que dalle, pas d’argent, je savais rien faire. Ma carrière était déjà toute tracée, si vous voyez ce que je veux dire. Après tout, j’étais déjà pas mal, à l’époque. Et puis j’ai rencontré cet homme. Dans un bar, je crois. Un russe, il arrêtait pas de boire. Je sais plus comment ça s’est passé, mais il m’a demandé de l’épouser. J’étais conne, alors j’ai accepté. Peut-être que je voulais juste faire comme toutes les filles. Ou alors que je ne voulais pas finir ma pitoyable vie seule. Il était au courant de mon état, je sais même pas ce qu’il l’a attiré chez moi. Enfin si, je savais très bien. Les jeunes filles de mon âge veulent toujours rêver un peu. Je n’étais pas une exception. « Pourquoi ne m’avez-vous jamais dit que vous aviez été mariée? » « Vous devriez savoir comment ça a fini. C’était assez jouissif. Vous comprendrez ensuite pourquoi je le crie pas sur tous les toits. » « Soit. Je vous écoute. » « Au début, il me traitait plutôt bien. Il était ivre la majorité du temps, mais ça allait. Puis ça s’est dégradé. J’ai cru comprendre que les psys affirment que les femmes sont toujours attirées par les hommes qui ressemblent à leur père. C’était exactement ça. Un soir, il est rentré encore plus bourré que d’habitude. C’est là que j’ai compris que j’étais tombée sur un parfait connard. Il m’a crié dessus, on s’est disputés. C’était pas joli à voir. Le mec a fini aux urgences avec un tesson de bouteille dans la cuisse. J’étais plutôt fière de moi. Il avait essayé de me frapper, le salaud. Je l’ai traîné en justice, et je me suis barrée en France avec toutes ses économies. Vous connaissez la suite. J’ai monté ma petite affaire et je me suis fait connaître dans le milieu. Voilà, fin de l’histoire. » « Vous n’avez pas de nouvelles de votre famille? » « Si, quand même. J’ai jamais arrêté de communiquer avec maman. C’était la seule qui m’a toujours soutenue. Je crois qu’elle m’aime vraiment. Et c’est tout ce qui me reste comme repère. » « Je vois. Si vous avez terminé, nous pouvons clore cette séance. Cela m’a fait très plaisir de discuter avec vous, vraiment. » « Parlez pour vous. » « Je suis sûr que cela vous a fait du bien, de vous confier. » « J’ai mon oreiller, pour ça. » « Très certainement. Ça fera soixante-quatorze euros, s’il vous plaît. » « Put-… Escroc. » « C’est bien, miss. »
Derrière l'écran
Pseudo : C'est Bellounette, éwai Âge : Promis j'ai un tout petit peu grandi depuis la dernière fiche ;w; Sexe : Ça par contre ça a pas changé c': Découverte du forum : Je ne remercierai jamais assez Coco ︎ Personnage sur l'avatar : Sylvia Christel ▬ NO MORE HEROES Autres : PINGOUIN ︎
crackle bones
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Quoi d'neuf ? Coeurs : (73/500) Magasins: Carnet de Bord:
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Sujet: Re: Crimes and punishments ▬ Ana Ven 24 Juil - 0:48
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Avatar : Sylvia Christel - NMH
Anastasiya V. | Sonny
Sujet: Re: Crimes and punishments ▬ Ana Ven 24 Juil - 1:21
Comme je te l'ai dit sur la cb, je m'y attendais vraiment pas 8'D Mais franchement je l'adore cette petite, et je prends l'OC mouhaha (a) Enfin merci ma petite Thylou, t'assures grave ♥︎
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Crimes and punishments ▬ Ana
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