Réveil matin, Trois heures, j'me réveille comme une fleur...

Un rêve de chasse, une nuit presque sereine, je sens encore la lumière du jour sur ma tête et le vent frais qui me frôle, tel un eidolon de douceur caressant ma joue endormie... Alors qu'un sanglier dont j'entends le sordide grognement me pilonne la tête de son sabot sans gène. Je sens l'humus froid contre mes mains et ma joue.

Je suis de nouveau Blanc, ou Vert, ou Rouge, je ne sais plus, ce chasseur odieux et froid qui hante mes rêves. Il y aura mon arc autour de mon torse, et je devrais faire je ne sais quoi pour je sais plus quoi... Ma tête... Je me rappelle de centaures... Je me rappelle de rien en fait. Je dois être Couleur, oui c'est ça, Couleur.

J'ouvre doucement les yeux. Un micro-ondes m'indique onze heures. Je ne suis pas Blanc, je suis Lucas. Ma tête me tue. Au dessus de moi, un frigo grand ouvert. Il geint, trop longtemps resté dans cet état. Je comprends le vent frais, le soleil et le grognement... Mais l'humus, alors ? Je me relève vite fait, et... Ouf, juste un plat de ratatouille renversé par terre. Je vois... Je ne suis pas chez moi. Reste un mystère... L'arc. Je regarde sous mon Tee-shirt...

« Mais qu'est-ce j'fous avec un sous-tif ??? »

Boum boum. Boum boum. Aïe. Ca raisonne. Ca tambourine. Ca fait mal ! Elle se masse les tempes. Repense aux rêves récurrents qu'elle fait avec une petite fille à la poupée. Mais ça fait trop mal de se souvenir. Alors elle arrête. Se retourne, se sert contre un grand coussin. Huuuum, il est cool ce coussin, elle se rappelle pas en avoir acheter un pareille. Elle l'enlace affectueusement. Un peu dure par endroit, comme s'il avait des os. Des os ? COMMENT CA DES OS ?! Elle ouvre les yeux et se retrouve nez à nez avec cheveux blancs. Non. Hayden. Surprise, elle recule et tombe du sofa où elle se trouvait. Comment ça sur un sofa ? Mais où elle est ? Elle regarde autour d'elle et ne reconnaît rien. Bon, peut être qu'elle rêve. Oui. Elle doit encore être en pleins rêves. Pas d'autre solution devant tant d'incohérence. Elle se lève, silencieuse. Mais son geste a été un peu trop brusque. Une remontée acide lui arrache le palais et la voilà qui court à la recherche des toilettes. Elle ouvre une porte au hasard, se précipite dedans et s'aggripe à la première chose qui lui tombe sous les mains avant de se mettre à recracher ses boyaux sur... Thylan qui était endormie dans la baignoire. L'esprit encore très embrumée, Maxime découvre avec horreur ce qu'elle vient de faire. Vite ! Il faut arranger les choses. Nettoyer Thylan ! Elle ouvre doucement le jet d'eau et tente tant bien que de mal de faire partir les restes de sa cuite qui s'étalent à présent sur le tee-shirt de son amie. Faux mouvement. Jet d'eau qui devient plus puissant. Thylan et Maxime complétement arrosées.
Et bah petite chose, va falloir arrêter de boire autant.

What The Hell ?

Tu dors. Comme un bébé, attaché à une chose inconnue qui te sert de peluche. Tu rêves, ou plutôt tu cauchemardes. Une géante maison, un garçon aux cheveux verts, toi qui pleure. Toi ? Non, tu ne sais pas. Une fille plutôt. Un endroit lugubre qui te fait remonter de mauvais souvenirs. Tu serres ton doudou du jour. Heureusement que ça te calme dans ton sommeil. Tu te reposes encore. Tu deviens à moitié conscient de ce qui t'entoures, mais tes paupières sont bien trop lourdes pour être ouvertes. Et tu as un mal de crâne à en faire pâlir un efferalgan. Ah oui. Un efferalgan. Voilà ce qu'il te faudrait.

Ta peluche te serre. Tiens ? Depuis quand ? Bah, c'est pas grave. Tu te laisses faire. Mais ça bouge. Pourquoi ça bouge ? Pourquoi ça part ? Tu ouvres les yeux difficilement. Ah ? C'était Maxime. C'est toujours elle d'ailleurs. Tu la vois partir en courant. Tu ne cherches pas à comprendre pourquoi. Tu peux pas. Mais pourquoi elle est là ? Lentement, tu te redresses. Toutes ces questions ne font qu'augmenter ta migraine. Être curieux n'a rien de bénéfique dans ces situations là. Autour de toi, ton salon. Au moins tu es chez toi, c'est déjà bien. Posant les deux pieds à terre et prenant appui dessus, tu essayes de rétablir ton équilibre. Au moins... Tu es encore habillé. Ton pantalon est, cependant, légèrement déchiré... Que s'est-il passé ?

Vilaine curiosité qui te touche encore. Tu décides de parcourir ton chez toi. Il y a une invité surprise, alors pourquoi pas d'autres ? Le salon a l'air... juste en bordel. Rien qui change énormément. Des jeux qui traînent, la télé allumée avec le son coupé... Tu hausses un sourcil. Que s'est-il passé hier soir ? Passé à la cuisine, tu t'arrêtes, tu remarques un jeune homme que tu ne connais ni d'Eve, ni d'Adam, qui semble regarder sous son t-shirt. Tu dois halluciner. Oui, c'est ça. Tu dois certainement halluciner.

Te pinçant l'arête du nez, tu parcours le reste de la maison. Tu n'essayes même plus de te souvenir, ta migraine est bien assez forte. Appuyé contre le mur qui longe un petit couloir, tu vois la porte par laquelle Maxime est entrée. Tu clignes des yeux. Elle fait quelque chose à Thylan qui est endormie dans la baignoire (puisque c'est bien Thylan qui est ici, pourquoi donc ?). Tu secoues la tête. La petite blanche doit juste être en train de se débarbouiller. Où alors est-ce aussi une hallucination ? Nan... Tu l'as sentie, elle faisait clairement office de peluche. Tu décides de les laisser entre filles. Tu repasseras plus tard.

Un objectif précis se met en place dans ta tête. Ton lit. Tu vas dormir. Bien. Et quand tu te réveilleras, plus personne ne sera chez toi, parce que ce n'est qu'un rêve, qu'une hallucination. Arrivé dans ta chambre, tu ne remarques rien, tu marches tranquillement jusqu'au Saint Graal jusqu'à tomber. Quelque chose t'a fait tombé. Tu relèves la tête. Le pied de quelqu'un t'a fait tombé. Tu restes allongé au sol, sur le dos, tentant de réfléchir à nouveau au comment du pourquoi (et inversement) de la situation. Un truc sur la tête, mais tu ne sais pas ce que c'est...

Quand on oublie tout, very bad trip ♥

Ft. WTF TEAM ♥

Vos yeux s'ouvrent avec grande douceur sur un ensemble bleu pâle. Au loin, vous entendez quelqu'un crier, cette vois masculine qui se demande ce qu'elle fou avec ce soutif, il a du bien s'amuser hier soir. C'est comme si vous étiez sur un petit nuage en plein milieu du ciel. Vous vous reposez sur ce nuage étroit, oui il a des parois, étrange. Vous souriez, vous arrêtez de sourire. C'était une mauvaise idée. Dans votre tête, c'est la Samba !, vous vous massez le crâne, vous avez mal. Bon sens qu'avez-vous fait hier soir ? Aucun souvenir, pourquoi ? Vous refermez les yeux, c'était trop tôt. Vous rendormir, en voilà une bonne idée. Ça promet d'être une sacré gueule de bois que vous allez vous traîner toute la journée. Autant dormir, ça ira mieux demain. D'ailleurs sur quoi... Ou plutôt dans quoi est-ce que vous vous êtes endormis ? C'est lisse, un peu froid... Et quand vous vous retourner, vous glissez, c'est bizarre tout ça, mais vous aurez le temps de comprendre plus tard. Après tout, ce n'est pas trop grave, vous êtes chez vous, n'est-ce pas ? Il ne vous faut pas beaucoup de temps pour vous rendormir, c'est déjà mieux. Vous respiration est douce, vous êtes calée là sur le côté, vous avez bien tenté de vous mettre sur le ventre, mais cette position était bien trop inconfortable pour la garder. Dormir sur le ventre comme un bébé, c'est l'habitude que vous avez prit quand vous occupez un lit, du coup, vous n'êtes pas dans un lit, ou il aurait été fort bizarre ce lit. Mais alors pourquoi vous dormez là ? Pour vous bercer, vous écoutez les battement de votre cœur. Boum, bada boum, boum, bada boum. Ils sont réguliers, ils sont fort, ils résonnent. Vous voulez dormir encore, vous dormez encore. C'est si simple la vie comme ça. Et le sommeil devient profond, vous commencez alors à rêver. Un rêve étonnant, surprenant, insolite, étonnant, curieux. Est-ce si anormal de faire un rêve si curieux.

C'est quoi d'abord ces mèches vertes qui vous tombent sur les yeux. Et vous portez quoi ? Des lunettes de piscines ? Pourquoi vous les portez ? Alors que vous ne portez pas de maillot de bain. C'est une histoire de cinglé. Ben dîtes donc, il y avait quoi dans votre verre hier soir ? Vous ne vous souvenez pas, mais ça devait être puissant et redoutable. Et cette envie folle qui vous prend de vouloir construire un vélo. Des talents de mécanicienne que vous ne vous connaissiez pas font surface. Dans votre tête, une liste d'objets, de choses, d'outils, de bidules, de trucs, elle se fait instinctivement. Comme si c'était normal que vous pensiez à tout cela d'un coup. Et vous portez ce mécanisme, étrange, un peu lourd, à quoi sert-il ? Il y a ces gens avec vous, mais tout cela est flou, il y a une petite fille rose, il y a … Du monde ! Un peu de monde, pas trop. Mais surtout, il y a cette envie de fabriquer un vélo ! Elle vous tient, elle vous envahit, vous submerge, vous dépasse. C'est plus fort que tout. Cette folie vous prend toute entière. Des gens ? Où ça des gens ? Il n'y plus personne qui compte. Vous devez trouver, vous devez vous activer. C'est intense comme sensation. Vous enlevez le mécanisme qui ressemble à de drôle d'ailes. Il semble cassé. QUOI ? Impossible, il faut le réparer. Ça semble tellement important pour vous que maintenant cette envie de faire un vélo vous semble si lointaine, comme si elle n'avait jamais été présente. Mais elle se range juste dans un coin. Elle refera surface à un moment ou à un autre. Vous sortez vos outils. Mais attendez, d'où ils sortent ceux là ? Votre ceinture ? Ha oui, votre ceinture, mais vous êtes une vraie passionnée, c'est un truc de dingue. Qui êtes vous, vous ne vous reconnaissez pas. Vous vous activez sur ce joyeux bordel quand …

Quelqu'un tente de vous noyer ! D'abord ce truc visqueux et chaud, une odeur nauséabonde réveille vos narines, non en fait elle les agresse avec violence. Et ensuite cette eau, si c'est bien de l'eau. Un léger bruit de jet. Putain il se passe quoi ? Est-ce la fin du monde ? Et puis beaucoup d'eau, vraiment beaucoup, le truc dans lequel vous êtes se remplis. Vous vous levez d'un coup, mauvaise idée, vous glissez, vous retombez dans ce grand récipient d'eau dans lequel vous dormiez. Vous êtes sous l'eau, vous vous en sortez mais ça glisse ce machin ! « PUTAIN MAIS C'EST FROID ! Je suis réveillée, je suis réveillée, c'est bon, arrêtez de m'attaquer ! » Les yeux grand ouvert, vous vous mettez debout, vous portez cette petite robe, celle que vous aviez à la plage, mais c'était quand ça déjà ? Hier ? Pourtant ça semble loin. Tellement loin. Vous étiez dans une baignoire, vous dormiez dans une baignoire, dans une salle de bain bleu pastel, ce n'est pas la votre. Vous n'êtes pas chez vous, mais chez qui alors ? Et qui tente de vous noyer ? En regardant la salle de bain inondée, vous êtes finalement contente de ne pas être chez vous. « c'est quoi ce bordel, on tente ici de rivaliser avec la plage artificielle à la Seine ? C'est une piscine ou une salle de bain ? » Vous sortez enfin de la baignoire en faisant attention à ne pas glisser encore. Et il y a cette silhouette à vos côtés, une jeune fille aux cheveux blancs, aux cheveux trempés. Mais c'est Maxou ! Elle semble se battre avec le robinet allumé bien trop fort. Vous suivez le tuyau des yeux pour trouver sa source. Vous coupez tout. Cette douche froide vous aura au moins servis pour retrouver vos esprits. Même si c'est toujours le brouillard dans votre cerveau. Vous ne vous souvenez pas de votre soirée. Mais vu le mal ce crâne, il a du s'en passer des choses cette nuit, et forcément, elle a du être courte, car vous avez encore cette envie de vous rendormir. Vous allez vers Maxou, votre amie, vous la prenez dans vos bras. Elle est est autant trempée que vous, son t-shirt en est devenue transparent, mais que porte-t-elle en dessous ? Par cette curiosité qui vous ronge sans cesse et que vous voulez toujours assouvir, vous tirez sur son décolleté pour découvrir en dessous, qu'elle porte un bikini. Vous tirez sur votre robe. Vous observez la même chose, un bikini et non un soutient-gorge. Alors hier c'était bien la journée à la plage artificielle. Vous vous souvenez de quoi ? Ces gens, vous aviez commencé à boire pour faire la fête, et puis quoi ? Plus rien. « c'était mieux les nuages... Maxou, ma chérie, il se passe quoi ici, on dirait qu'il y a eu le déluge de la fin du monde ! » Vous ouvrez les placards, mais vous constatez qu'il n'y aura jamais assez de quoi éponger cette pataugeoire. Comment allez vous faire ? La tête vous tourne un peu, vous avez encore du mal à bien faire fonctionner votre cerveau. Il va vous falloir encore un peu de temps avant d'être opérationnelle. « Alors Maxou, on fait quoi maintenant ? »

by liitchy

Trois. Deux. Un. C'est parti, la bataille est lancée. Nero regarde les gladiateurs, se battant pour gloire et fortune, mais surtout pour leur vie. Le drapeau américain est levé par un homme en armure, mais bientôt Pégasus l'abat. Pourquoi un chevalier saint était-il là ? Il participait aussi, quelle question. Sauf qu'il disparut, remplacé par une fougère, brûlée par la foudre de Thor. Celui-ci, avec ses gants de fer les Járngreipr, commença à fracturer le sol, faisant sortir des méandres de la terre des serpentins aux couleurs diverses et variées. C'était une attaque, une invasion ! Les serpentins diaboliques allaient tous les envahir, et ce serait la fin ! Il fallait sauver Rome. Nero, ni une ni deux, se leva. Il prépara ses fidèles troupes et après des heures de lutte acharnée, la seule chose qui, selon lui, lui permettrait de vaincre cet ennemi, était de brûler Rome. Les maisons de bois flamberaient, piégeant l'envahisseur coloré. Il y aurait des pertes, mais ce serait pour la postérité. Mais aussi pour la Science, même si il ne savait pas très bien pourquoi. Etude des cendres ?

Puis quelque chose buta contre son pied. Un ennemi ! Il fallait l'abattre !

Vade retro, inimicus ! Aut perit !, hurla Aslinn à l'intention du malheureux qui l'avait agressée selon elle.

Puis elle sentit son mal de crâne. Ah par les dieux, qu'est-ce que c'était ? Woodie Woodpicker voulait percer sa tête ou quoi ? Elle n'avait encore jamais connu ça la petite, c'était infernal. Enfin si, mais pas avec autant d'intensité. Elle ouvrit les yeux, aveuglée par la lumière. Elle les referma aussi et voulut rabattre sa capuche sur sa tête. Mais sur la fin de son mouvement, ses mains cognèrent contre quelque chose de métallique qui se replièrent sur eux-mêmes. Des ressorts ? Elle était où, sous un lit ? Au moins elle était quelque part, c'était déjà ça.

Elle fit l'effort de maintenant ses yeux ouverts. Une larme sortit de son oeil gauche, mais rien de grave. Il y avait bel et bien un ressort, à cinq centimètres de son nez. Ou plutôt plusieurs ressorts. Un lit. Elle était sous un lit. Pourquoi ? Elle était débile au point de vouloir dormir en-dessous, et pas dessus ? Elle était devenue anticonformiste le temps d'un soir ? Ouh, ne pas réfléchir, ça donnait mal à la tête... Elle se souvenait, la Seine, la plage artificielle, la fête, l'alcool... Mais elle n'était pas chez elle, elle en était certaine. Ni sur la plage, manifestement.

Alors elle roula sur le côté, se tenant la tête entre les mains, ses cheveux verts décolorés s'emmêlant et entourant maintenant complètement son visage. Elle se mit sur ses genoux et secoua la tête. Erreur. Elle vrilla d'une telle ampleur qu'elle se remit ses mains dessus.

"Ouh, va falloir que je fasse attention moi...", soupira-t'elle.

Elle regarda enfin autour d'elle. Une chambre. Mais pas la sienne, elle avait raison. Elle ne la connaissait pas, elle était chez qui ? Il s'était passé quoi hier ? Elle ne se souvenait pas, elle n'y arrivait pas, comme si un épais brouillard lui masquait toute la soirée. Les vapeurs de l'alcool, qu'elle ne tenait pas réellement. Stop, ça faisait mal d'essayer de se souvenir. Ca reviendrait bien plus tard.

Elle baissa les yeux, et vit quelque chose sur le sol, à côté d'elle. Une personne. Blanc. Blanche la peau et blancs les cheveux. Enfin, de ce qu'elle en voyait, car cette personne avait quelque chose sur la tête. Aslinn se leva. Ce devait être lui qui avait buté dans sa jambe, et qui a du tomber par la suite. Il était mort ? En tout cas, l'ours en peluche qui reposait fièrement sur sa tête ne bougeait pas. Alors elle donna un coup de pied dans la jambe à sa portée, histoire de vérifier si cette personne était encore en vie, bien entendu. Ce n'était pas du tout pour se venger, loin de là.

"Bon, on verra ça plus tard...", dit-elle en tournant les talons.

Baissant encore plus sa capuche sur son visage, mettant les mains dans son pull violet frappé d'une icone représentant les touches d'un MP3, la capuche elle arborant un casque, Aslinn déambula. Que cherchait-elle ? Une salle de bain. De l'eau froide lui ferait du bien. Les yeux à moitié fermés, elle se reposait sur les murs pour avancer, elle donnait l'impression d'encore dormir. Puis elle entendit du bruit, alors se dirigea vers là-bas. Plus que du bruit, c'était un cri. Des injures. Froid. Putain ? Comme une fille de joie ? Elle devait avoir mal compris. En tout cas elle se dirigea là-bas.

Elle arriva en face de la salle de bain. Deux personnes. Un garçon et une fille. Non, deux filles. Son T-shirt étant transparent, il laissait voir une poitrine. Mais sans ça, elle n'aurait pas deviné. Aslinn se rapprocha, marmonna un piètre bonjour à peine audible et prit le pommeau de douche. Enlevant sa capuche, elle ouvrit le jet d'eau froide en plein sur sa tête après s'être baissée, arrosant allègrement ses cheveux. Ahhh, ça faisait du bien. Puis, au bout d'une dizaine de secondes, elle se rappela l'existence des deux autres. Alors elle se tourna vers elles après avoir fermé le robinet.

L'une avait les cheveux aussi blancs que la neige, comme l'autre allongé dans la chambre, mais avait la peau plus bronzée. Et elle était plus petite aussi, à première vue. La seconde, elle, était vraiment belle. C'était indéniable. Et semblait plus vieille qu'elle, mais ce n'était pas difficile. Ses cheveux étaient aussi plus longs, mais pas de beaucoup. Mais ça ne servait à rien de s'attarder là-dessus, elle ne connaissait pas ces deux-là. Ou plutôt ne s'en souvenait pas. Alors Aslinn sourit, un magnifique sourire qui fit rayonner son visage.

"Ravie de vous re-rencontrer. Vous êtes qui ?", lança-t'elle en rigolant.

Sans laisser réellement le temps de répondre, elle les prit dans ses bras, quand bien même elles étaient trempées, et par conséquent elle leur envoya à moitié ses cheveux dans leur visage. Mais ce n'était pas grave. Pour ensuite les relâcher et constater leur mine surprise qui la fit se tordre de rire, puis de douleur une fois le mal de crâne revenu à l'assaut. Mais elle se releva quand même avec le sourire et la larme à l'oeil, mais impossible de savoir si celle-ci était du à la joie ou à la douleur.

[hrp=Cim il nous a fait une de ces feiiiintes !!! Bon bah je sais à qui est le soutif /meurt/]

Bon. Après cet instant mémorable de stupeur, il me faut agir. Faire quelque chose. Que je ne reste pas prostré toute la journée, ainsi, en soutien-gorge, avec une trace de ratatouille sur la joue. Bon. Opération un, le réveil, oui, le réveil. Un bon p'tit café pour se réveiller, et puis ça fera toujours plaisir au propriétaire que je sois utile.

Hop, une bouilloire, hop un filtre, hop du café... La préparation "Spéciale Tonic Lucas" ! Un truc qui dépote bien et réveille tout le monde ! Est-ce qu'il y a l'ingrédient secret quelque part ? Ouiii, toujours sur moi ! Je ne sais plus pourquoi je les ai, je ne veux pas encore savoir, mais avec ces quelques piments, rajoutés dans le café, ça va réveiller tout le monde ! Kufufu... La bouilloire siffle, je verse l'eau dans le filtre, et le café se remplit...

Bon, il est temps que je retire ce soutien-gorge, moi. Je retire mon Tee-shirt... Whou, plein de cicatrices sur le ventre ! ... Je les ai toujours eue, c'est vrai. Mooon dieu, mon esprit n'est pas clair. Ah, le café est près. Je vais m'en servir une tasse, mais... Il y a du bruit, beaucoup de bruit. Je vais voir, sans me rendre compte que j'ai en main la cafetière.

Ça vient de la salle de bain. Y'a trois filles. Trois. Uh. Et mêlées l'une à l'autre. Et y'en a une qui a l'air de bien s'éclater. Qu'est-ce que je suis venu faire ici, moi, déjà ? Uh, je m'en souviens, maintenant. J'étais venu proposer du café. Je crois. Sinon j'aurais pas cette cafetière à la main.

« Qui veut du café ? » demanda un Lucas en short et en soutif...

Elle lève les yeux vers Thylou qui s'est levée, un peu décontenancé sur le coup. Elle hurle quelque chose. La petite chose ne comprend pas, le flot de parole est trop rapide pour son petit cerveau endomagé. Thylan coupe l'eau. Bon réflexe. La petite chose est toute mouillée. A travers son tee-shirt trempée elle peut distinguer son maillot. Son tee-shirt ? Même mouillé, il semble un peu trop grand pour elle. D'ailleurs, elle ne se rappelle pas avoir un tee-shirt comme ça ! Et puis... Aïe. Ca fait mal d'essayer de se souvenir. Et puis... oui voilà ! Elle avait un sweet-shirt bleu en allant à la plage, elle en ait sûre ! Thylan de la baignoire, dévisage Maxime avant de se jeter dans ses bras. Surprise, celle-ci reste les bras pendants durant quelque minute avant de serrer à son tour son amie dans ses bras, heureuse de voir quelqu'un qu'elle connait bien. D'ailleurs... Visiblement, elle n'est pas en pleins rêves. Une douche pareille, ça réveille sûrement en plein rêve. Elle est toujours en train de se poser la question quand une fille aux cheveux verts - bon oui on va dire verts, trop dure de réfléchir à la couleur exacte - débarquent, dit quelques mots que Maxime ne comprend pas non plus, se passe de l'eau sur la tête et les serre ensuite dans ses bras en rigolant. Les trois filles relâchent leurs étreintes et là, quelqu'un d'autre débarque et propose du café. Maxime se retourne et découvre un jeune blond qui porte un short et... un soutif. Bon, c'est bon, là c'est sûre en fait, elle est encore en plein rêve. Cependant, l'odeur du café lui fait remonter son envie de vomir et la voilà qui se précipite vers les toilettes - cette fois elle épargnera la baignoire - et recrache le peu de reste de son estomac. Elle se relève, s'approche de la baignoire et se repasse de l'eau sur la tête. De l'eau. Beaucoup d'eau. Comme si cela allait aider son estomac à se sentir mieux. Elle relève ensuite ses cheveux dégoulinants et baragouine.

Pad'cafés'bonmerci

Puis elle sort tant bien que mal de la salle de bain, titubant, dans l'espoir de trouver un dolipranne quelque part. Elle ouvre la première pièce qui lui tombe sous la main. OOOOOH UN LIT ! Sans réfléchir, elle se dirige avec vitesse vers lui comme un mort se dirige vers la lumière blanche au bout du tunnel et... BIIIM, elle se prend les pieds dans... quelque chose - quelqu'un, et se retrouve la tête contre le sol. C'était le coup fatal. Elle reste là, allongée, comme morte.

J'ai édité le texte parce que j'avais oublié le passage sur mes pornos, shame on me. C'est à la fin du deuxième paragraphe, si jamais ♥. Mais c'est Aslinn qui est le plus concernée par ce changement, donc je préfère le dire.

What The Hell ?

Ton cerveau ne veut pas se remettre en place. De ce que tu as compris, il y a quatre autre personnes chez toi. Un blond qui était en train de faire une fixette sur ton t-shirt, et que tu ne connais absolument, pas, Maxime, avec qui, apparemment, tu dormais, Thylan, que tu n'avais pas vu depuis plusieurs semaines d'après tes souvenirs, mais il semblerait que tes souvenirs soient faussés, et un ou une inconnu(e), qui t'a fait tombé contre son gré et surtout contre le tien. C'est tout ce que tu sais. Tout ce que tu es en mesure de savoir, et tu penses qu'il ne vaut mieux pas forcément être au courant de ce qu'il y a eu durant ce black out. Il y avait eu aussi ce rêve bizarre, où tu étais dans la peau d'une fille. Tu ne t'en préoccupes pas plus que ça. Des cauchemars dans ce genre, ça arrive à tout le monde, même à toi.

Et puis, on te crie un truc incompréhensible. Tu es encore bien trop embrumé pour ça. Qui te crie quoi et pourquoi ? À croire que tu n'es même pas chez toi. Tu essayes de voir d'où vient la voix, et bien que tu le saches, impossible de mettre un visage dessus. Entre quelqu'un que tu ne connais pas ? Tu fermes les yeux, tout cela devient bien trop compliqué pour toi. Mais tu sursautes rapidement. Ton lit se fait maltraiter ! Qu'a-t-il fait, n'est-ce pas une des meilleures inventions de l'homme ? Tu es prêt à bondir, pour le défendre, mais tu es bien trop faible, alors tu refermes les yeux quelques secondes, oui, juste quelques secondes. Bam. On te frappe. Qu'as-tu fait au bon dieu pour mériter ça ? Tu n'as pas cru en son existence ? Et alors ! Lorsque tu ouvres les yeux, tu ne vois qu'une silhouette violette. Un télétubbies, sûrement. Oui, ça ne peut être que ça. Une minute. Ce machin était sous ton lit... Et sous ton lit il y a... NAN ! Tu y jettes un coup d'oeil. C'est bon. Tous tes magazines y sont, tu crois qu'ils y sont tous du moins, tu peux soupirer et te rallonger en paix. Il ne manquerait plus que Télétubbies te les aient piqués...

De longues minutes passent avant que tu décides de te lever pour voir si on ne mettait pas le feu à ton appartement. Sait-on jamais. Assis par terre, te frottant les yeux, tu ne remarques pas que quelqu'un d'autre arrive. Ce quelqu'un d'autre qui fait la même connerie que toi tu l'as fait avec le télétubbies, et qui se prend tes pieds avant de tomber comme une larve peu gracieuse sur le sol. Vraiment, tout comme toi. Tu retires ta main de ton visage pour constater que ta peluche était revenue à toi. Mais on lui avait fait prendre un bain apparemment. Pourtant ce n'était pas elle sous la douche... Tu te redresses comme tu le peux et tu aides Maxime à se relever aussi. Il n'y aurait aucune bonne conclusion à tirer dans cette pièce. Mais tu pus constater une chose flagrante.

« T'as vraiment l'air d'un panda là... Un panda qui porte mon t-shirt.. ? »

Le Hayden qui se remet d'une cuite est donc un Hayden qui dit tout ce qu'il pense ? Tu devrais faire attention, on pourrait abuser de toi...

Tu essayes de l'emmener quelque part où elle sera mieux, parce que c'est pas allongée dans ta chambre, par terre, qu'elle sera bien. Tu comprends ce qu'elle a vécu, parce que tu avais vécu la même chose cinq minutes avant. Ou peut-être dix. Peu importe. Tu retournes à la salle de bain pour prendre de quoi soigner votre mal de tête, si jamais il te reste quelque chose. Tu vois cependant un spectacle auquel tu ne t'attendais pas. Deux filles en train de se serrer dans les bras, passe encore, c'est pas la première fois que tu vois ça et ça sera sûrement pas la dernière.

Cependant. C'est pas tous les jours qu'on voit un type servir le café, probablement TON café en plus, en soutif et en short. Tu fouilles voir si tu as ton téléphone portable. Malheureusement, tu ne l'as pas. Tu regardes Maxime, voir si elle a pas quelque chose non plus, mais rien qui fasse tilt dans ta tête. Des soutiens-gorge tu en avais déjà vu aussi. Mais jamais avec des grands motifs de pokéballs. D'où ça venait ce truc ? À moins que ce blond là ne se prenne pour Pikachu. Non, impossible. Pikachu ne reste pas dans sa pokéball, le rebelle.

Tu les regardes tous tour à tour. Lentement. Très lentement.

« Si quelqu'un se souvient et peut me dire pourquoi on est tous chez moi, je prends l'explication, aussi tordue-soit-elle... Encore, Maxime et Thylan je connais... Mais Pikachu... Nan pas Pikachu... Psykokwak et Télétubbies, je vois vraiment pas qui vous êtes. » Oui, les surnoms que tu leur as donné mentalement, tu trouves que ça leur va bien.

Tes yeux se baissent et tu remarques quelque chose que tu n'avais pas vu avant. On a absolument pas brûlé ta maison, bien au contraire. Oh. Ça explique pourquoi tu es trempé, vu que la petite blanche l'es déjà et que tu l'aides à marcher. Pour une fois, tu trouves presque Psykokwak normal comparé au reste vu qu'il ne n'est pas... Tu vois aussi que les autres filles le sont... Non, tu ne devrais pas demander mais ta curiosité est bien plus forte.

« Et qu'est-ce qu'il s'est passé ici surtout... »

Tu avais dit ça en regardant le sol. Il y avait quand même pas mal d'eau. Et ça risquait d'aller dans le reste de l'appartement. Tu appelleras quelqu'un pour un dégât des eaux, tant pis. Comme si tu allais nettoyer tout ça. Et tu es sûr que les autres pensent exactement la même chose que toi.

« Je vous rassure. Je vous demanderai pas d'éponger. »

Tu soupires, tout cela te fait bien trop parler. Et parler, c'est faire du bruit, et faire du bruit, ça donne mal à la tête. Comme si tu réfléchissais. Sauf que tu as plus ou moins essayé de mettre tes neurones sur OFF. Quelque chose te dit que tu es loin d'en avoir fini avec ces quatre là... Si les deux que tu ne connais pas sont intéressants alors pourquoi pas... Tu regardes le café. Ouais. Il est pas con le blond. Tu te sers une tasse, parce que tu en as bien besoin, et parce que c'est ton café, tu le sais. Tu bois. Tu grimaces. Tu as à peine le temps de poser Maxime par terre que tu cours à l'évier recracher le tout, en lançant un regard accusateur à Psykokwak.

L'arrière goût pimenté, tu l'avais bien senti, et tu le sens encore. Qui est assez sadique pour mettre ça dans du café ? Ou plutôt qui est assez idiot ? Peut-être qu'il est con, finalement. Tu ne sais pas. Mais tu ne lui fais clairement pas confiance. On ne sait jamais, qui dit qu'il en a pas d'autres des comme ça ? C'est cruel. C'est vil. C'est encore plus fourbe que toi-même. Et du coup, même si tu as pas confiance du tout... Tu l'aimes bien ce pokémon.

Trop concentré sur lui à cause du café remixé que tu as eu le malheur goûté, tu en as oublié les autres, que tu regardes maintenant, tout à tour. Tu retournes aider Maxime en lui tendant la main, pensant qu'elle est capable de se relever seule maintenant. Thylan a l'air d'être amie avec cette Télétubbies alors tu la laisseras faire les présentations, vu que c'est pas ton truc.

Spoiler:

Quand on oublie tout, very bad trip ♥

Ft. WTF TEAM ♥

C'est compliqué tout ça. Votre cerveau s'est absenté, il a du partir en vacances. Il a dit stop a tout ça. Vous avez du prendre une sacré cuite hier soir. Ce n'est pas la première fois que vous vous réveillez dans un tel état, alors c'est facile de comprendre que l'alcool était de la partie la soirée dernière. Et pas qu'un peu. Et comme à chaque fois que vous êtes dans cet état, vous vous dites, plus jamais, l'alcool et moi c'est fini, mais à chaque fois vous remettez le couvert. Ce serait comme avec un garçon craquant, irrésistible, mais vous êtes ce genre de fille qui ne souhaite pas tout de suite se poser. Mais pourquoi faites vous une telle comparaison ? Ha oui, peut être parce que c'est quelque chose qui fait partie de votre vie, ce n'est pas comme si vous étiez écrivaine de roman d'amour érotique ! Et que vous testiez vous même les fantasmes pour avoir plus de réalisme, mais ça, qui pourrait le savoir à part le garçon qui put partager votre lit une nuit et qui lirait votre roman. Il se sentira flatté, ou complexé. Mais pourquoi pensez vous à tout cela d'un coup ? On avait pas dit que votre cerveau devait se mettre en pause le temps de vous remettre. Vous en étiez où déjà ? Ha oui, cette salle de bain qui n'en est plus une vue l'eau qui se trouve au sol, on dirait une bassine. Vous avez Maxou dans vos bras. Sa présence vous rassure. Au moins hier, bien que vous ne vous en souveniez pas, vous deviez être avec elle, et donc avec au moins une personne de votre connaissance. Ce n'est pas comme si cela vous inquiétait mais si elle se souvient mieux que vous, elle pourra vous aider à faire un historique de la nuit oubliée.

Il y a cette nouvelle tête qui apparaît à la porte. Il ne semble pas que vous la connaissiez, c'est une fille, elle porte une capuche cachant se cheveux violet. Elle passe à vos côté, elle ne vous regarde pas. Elle ouvre de nouveau de robinet mais le maîtrise. L’inondation ne va donc pas s'aggraver. Elle ôte sa capuche, se penche dans la baignoire et se passe la tête sous l'eau. Les yeux rond, vous la regardez faire, vous vous demandez pourquoi. Est-ce pour se réveiller ? Vous haussez les épaules, ce n'est pas si important au finale, chacun sa méthode et son style de vie. Elle se retourne, elle vous regarde toutes les deux avec Maxou. Et elle aborde ce magnifique sourire. Et elle, se souvient-elle de vous ? Mince alors si c'est le cas, vous devez rebrancher ce qui vous sert de cerveau pour vous souvenir. Aïe ! Non, non, non. Mauvaise idée, c'est douloureux, c'est ça une cuite ! Et pendant ce temps vous avez loupé quelque chose qui pourrait être important. Elle vous a parlé. Elle a dit quoi ? Vous êtes qui ? C'est bien ça ? Quel soulagement, elle aussi ne se souvient pas. Sans avoir le temps de réagir, vous vous retrouvez dans les bras de cette inconnue. Elles étaient toutes trois trempées, enfin la fille aux cheveux violet n'avait que sa chevelure, bon plus maintenant qu'elle vous avait serré dans ses bras. Surprise, vous l'observez. Elle se met à rire. Elle était contagieuse. Vous vous mettez à rire aussi. La situation vue de l'extérieur doit être drôle en effet. Des filles trempées, dans une salle de bain et qui se font des câlins. Il n'y a rien de bizarre ou de suspect !

« Qui veut du café ? » Vous vous retournez vers la porte pour découvrir qui vous parle. Un autre inconnu. Un blond qui … Qui ne rajoute rien du tout de bizarre à la situation alors qu'il porte un short et un soutient gorge. Un soutif au motif de pokéball, la première question qui vous vient ce n'est pas pourquoi il le porte, ni à qui il est, mais pourquoi des pokéball ? Puis bon, c'est vrai, à qui il est ? Vous tirez sur votre décolleté, vous portez toujours le bikini, ce n'est donc pas à vous. Vous aviez vu aussi que Maxou en était équipée aussi. Alors votre regard se pose sur la troisième fille. « Pad'cafés'bonmerci » Maxou ne semble pas être au mieux de sa forme. Elle se penche sur les WC et ressort tout ce qu'elle gardait dans son estomac. Beurk, ça ne donne aucune envie de l'envier. Pendant qu'elle est penchée comme ça sur la cuvette, vous lui caressez le dos pour la soulager un peu dans ce difficile moment. Ce n'est vraiment ps drôle d'être dans cet état. Vous savez, vous connaissez. Et vous vous étonnez que ce ne soit pas vous là à vomir. Ho ! Mais alors c'était ça le truc chaud et visqueux. Vous faites une tête dégoûtée. Vous devez enlever cette robe au plus vite, même si toute cette eau vous a lavé, il reste cette tâche qui vous fait comprendre et qui vous donne envie vous aussi de régurgiter votre dîner, si dîner vous avez prit. Vous enlevez cette robe, tant pis si vous devez vous retrouver … Et puis quoi, en fait, vous êtes en maillot de bain, c'est bien non ? Et elle se sauve quand elle semble aller mieux. Il ne faut pas longtemps pour la voir revenir dans les bras de Hayden. Tient, lui aussi vous le connaissez. Ça fera au moins deux personnes sur quatre. Mais du coup dans l'appartement duquel des quatre êtes vous tous ? Vu la tête de votre ami, c'est apparemment chez Hayden ici.

« Si quelqu'un se souvient et peut me dire pourquoi on est tous chez moi, je prends l'explication, aussi tordue-soit-elle... Encore, Maxime et Thylan je connais... Mais Pikachu... Nan pas Pikachu... Psykokwak et Télétubbies, je vois vraiment pas qui vous êtes. Et qu'est-ce qu'il s'est passé ici surtout... Je vous rassure. Je vous demanderai pas d'éponger. » Vous avez envie de rire, les surnoms qu'il a trouvé pour les deux inconnus quoi. Mais où il va chercher tout ça ? Mais l'heure est grave. Vous ne connaissez pas la réponse à toutes ces questions qui ont été posée. À part une. Celle du blond, car vous prendriez bien de son café, ça ne peut pas faire de mal une petite tasse. Hayden vous précède. Il pose Maxou sonnée et va se chercher une tasse. Et quand il boit, c'est un instant magique. Il fait une tête bizarre, en vitesse, il va recracher le tout dans l'évier. Vous n'en pouvez plus, vous explosez de rire. Vous partez dans la cuisine, fouiller pour vous trouver une tasse. Cela vous a rendu curieuse vous avez encore plus envie maintenant de goûter ce café. Vous tendez la tasse, elle se remplit. Chouette ! Vous buvez une gorgée. Cette gorgée vous arrache, vous avez du mal à vous retenir, vous tournez sur vous-même, c'est chaud, c'est fort, c'est intense. C'est surtout surprenant. « Ho putain, il décape ton café Pikachu ! » Certes mais il remet les neurones en place ! Cet arrière goût c'est quoi ? Du piment ? Vraiment ? « Hey pikachu, il me faut ta recette ! » ça vous a tellement remise en forme que vous seriez prête pour un marathon. Enfin non, peut être pas tout de suite le marathon, votre estomac semble encore se remettre de la veille.

Bon et si vous répondiez à Hayden. « Je ne crois pas que tu veuille vraiment savoir ce qu'il a put se passer ici, n'est-ce pas mieux si on reste encore un peu dans le flou ? Mais si tu veux une explication tordue, je peux t'en fournir une, tu sais combien je peux être imaginative ! » Vous faites alors un clin d'oeil au monsieur qui n'a pas vraiment apprécié le café. Il a dit vous rassurez en ne demandant pas aux gens ici présent d'éponger. Enfin vu comme vous êtes trempée, vous en avez déjà un peu épongé, quoi que maintenant que vous avez enlevé cette robe, c'est comme si vous étiez dans une piscine. Une piscine dans une salle de bain ! Vous regardez la petite chose tout autant trempée que vous allongée sur le sol. « Et alors, elle va comment la petite Maxou chérie ? »

by liitchy

» Haute comme trois pomme ! (à la Kanelle, hum ♥)
» Je me réveille enfin
» [Jour 4] Un réveil inhabituel - pv : Rome et Masque
» Comme un fils rouge...
» » Danse comme si ta vie en dépendait.

Réveil matin, Trois heures, j'me réveille comme une fleur...

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