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paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii]

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MessageSujet: paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] Icon_minitimeVen 4 Avr - 2:44

il était une bergère. et ron et ron. petit patapon.
« Sake, tu veux bien rester là ? » grogne-t-il avec toute la non conviction du monde. Il ne peut pas se résoudre à attacher son chien, sous peine de recevoir de bruyantes plaintes de la bestiole qui gémit à l’aide de se sentir coincer. Résultat, Aoki reste toujours sur ses gardes, il ne peut pas se détendre quand il se promène avec lui, il a toujours peur que son gros golden traverse pendant qu’une voiture passe. Il oublie que, malgré le fait qu’il n’est pas été programmé pour devenir chien d’aveugle, après avoir passé des années avec son ancien propriétaire, le fameux saké savait faire attention. « Non, pitié, plus lentement, je n’aime pas courir. », avez-vous déjà entendu du chien qui faisait gémir son maître, vous ?

Il dût presser le pas sous le regard contrarié de son espèce de chèvre à poil long qui s’était déjà arrêté devant le pas de la boutique. Il n’eut pas le temps d’arriver dedans que, déjà, le propriétaire ouvrait la porte en saluant joyeusement le chien. « Eh bien, Aoki ? Fatigué ? » Demanda-t-il, taquin avant de l’inviter à entrer. Car il avait reçut les commandes que Aoki était venu chercher. Et le jeune homme put repartir avec un carton de rubans colorés, neufs et emballés, sous le bras en sifflant son chien qui tardait trop à dire au revoir.

Alors qu’il déambulait dans les rues, les cloches sonnaient déjà midi. Et, d’après Raymond Barre, quand le moment est venu, l’heure est arrivée. Et l’estomac d’Aoki prenait désormais le contrôle de ses actions de sorte qu’il se retrouva à faire la queue dans une boulangerie en surveillant son gros poney blond qui attendait en balayant le sol de sa queue que son bon maître daigne revenir. Il demanda une baguette et une bouteille d’eau en déposant quelques pièces en face de lui et repartit avec ses biens et le sourire aux lèvres. Le chien à sa suite. Ils trouvèrent leur paradis sur un banc. Notez que l’homme comme le chien étaient tout deux assis, à manger leur baguette qui valait trois sous, et boire leur eau Evian.
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MessageSujet: Re: paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] Icon_minitimeSam 5 Avr - 2:05
Midi sonne et flûte

« MON POULET, IL A DU CHIEN. »



Les jeudis matins il ne travaille pas. Non, aucun jeudi matin. Alors il en profite. Bien évidemment, si il y a des gens qui seraient debout à huit heure pour faire le plus de choses possibles avant d'aller travailler, ce n'est pas le cas d'Ajay. Lui préfère dormir jusqu'à ce que le soleil caresse sa peau et veuille se glisser sous ses paupières. C'est alors qu'il s'étire, baille et se lève comme un vieux lion à la crinière ébouriffée. Généralement il est dix heures, voir onze selon sa soirée précédente. Cependant hier il n'a rien fait d'extraordinaire, il a simplement passé sa soirée au bar, puis après une petite discussion avec le patron, il est rentré chez lui. Là il a pris son pc et avec une boite de raviolis il a rattrapé son retard sur Game of Throne. Ouaip, c'est bien un jeune homme comme tout le monde. Bizarrement, il n'a pas faim ce matin, enfin pas tout de suite, il est dix heure quarante-deux, il a encore le temps. Ce qui est plus étrange encore c'est qu'il est pris d'une envie subite, d'une pulsion de plus en plus rare. Il ne lui en faut pas plus et après une douche revigorante, il part débraillé, son sac à dos noir sur l'épaule gauche.

On le retrouve, à onze heure trente, entrain de fignoler une esquisse. Une petite pochette à dessin sur les genoux, une feuille canson sur celle-ci et un crayon entièrement noir dans la main. Il est assit sur un banc de bois, devant une grande fontaine. Une des rares du quartier qu'il n'a pas encore dessiné. Il se concentre, ses sourcils se froncent de concentration, de temps à autre ses dents s'échappent pour mordiller sa lèvre inférieure. Quelques passants l'observent un instant, puis s'en vont. Il n'a pas encore finit mais un gargouillement intempestif le convainc assez rapidement de s'arrêter. Il s'étire, il aime bien s'étirer. A vrai dire, il a quelques problèmes de dos, comme un petit vieux. Alors dès qu'il fait des mouvements amples, tout son dos craque. Il se relève enfin, range ses affaires à la va vite, case son crayon dans ses cheveux emmêlés et tend devant lui les mains noircies par le dessin. Tant pis, il se lavera les mains au bar, mais avant toute chose … manger.

Il sait déjà où aller, puisqu'un jeudi sur deux, il se rend au même endroit. Une rôtisserie pas loin de son boulot dont il connaît bien le propriétaire, un pote de fac, qui n'y est pas resté longtemps. En tout cas, maintenant, il lui met toujours deux-trois pilons de poulet rôti de côté, à bas prix qui plus est. Bon il ne faut pas rêver, pas si cheap que ça. Mais un peu, enfin une réduction d'ami quoi. Un ou deux euros en moins, pour le geste. Quoi qu'il en soit, Ajay, ça ne le gène pas de payer pour un aussi bon poulet. Il fait la queue un instant, prend son sac, paye puis repars. Ne pouvant résister à l'odeur au combien alléchante de ce petit trésor qui lui appartient, il plonge une main dans le plastique et en sort un pilon. Sans plus attendre il mord la chaire, chaude et tendre, et ne peut s’empêcher de retenir un soupir de plaisir à un aussi bon met. Continuant de marcher il croque, une fois, deux fois et puis … et puis on lui aboie dessus. Ni une, ni deux, il regarde à ses pieds. Une grosse boule de poil à la langue bien pendue qui piétine ses vieilles rangers. Il rit le Ajay, il les trouve mignon les chiens. Un peu cons, mais mignons. Il en avait toujours voulu un quand il était gosse. De sa main libre il lui flatte le haut du crâne tranquillement, et par réflexe -mauvais réflexe-, il s'accroupit pour mieux le caresser.

Alors mon beau, qu'est-ce que tu fais là … ah.. non !

C'est avec une mine dépité que le barman regarde son pilon léché. Tout plein de bave de chien et plus très comestible. Flûte.

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MessageSujet: Re: paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] paris. baguette. [privée ajay. oui oui privée. hii] Icon_minitimeMar 8 Avr - 4:26

il était une bergère. et ron et ron. petit patapon.
« Dis Sake… Sake ? », Mais où était passé son chien ? Il y a quelques secondes encore, il sentait son poids contre son épaule, il faisait toujours ça pour réclamer. Mais il était occupé à observer quelques pigeons se poser de l’autre côté de la route en se demandant si sa grosse bête pouvait en attraper un. Il aimait bien les pigeons, bien entendu, d’ailleurs il n’y avait jamais gouté, il était vachement curieux. Mais non, il n’était pas un grand mangeur de viande, mais il aimait l’idée de gouter à des choses qui ‘sorte du commun’ même si il avait vomi la grenouille en tombant malade les trois jours qui suivirent. En attendant, il cherchait son chien, c’était le plus important, de tout façon, il n’était pas loin.

Le voyant ne pas revenir, il leva les yeux au ciel avant d’aller le rejoindre, son reste de baguette dans une main tenant la bouteille d’eau en même temps. Sake s’était trouvé un admirateur. Ou un donateur, à voir. C’était dangereux de laisser un morceau de poulet à la porté de cette saleté de cleb’. Il adorait ça, pire, il était accro. On avait pas le droit au poulet dans sa maison, tradition, sinon le golden était fort capable de mille acrobaties pour monter sur la table et voler la volaille. Il observa donc la scène, septique, se retenant de prévenir l’inconnu, trop tard, le morceau avait été violé, souillé, agressé. Par de la salive de chien.

Encore un peu, voilà, le voilà en face de ce monsieur qui semble faire la grimace alors que son chien, tout heureux, s’empare brusquement du pilon de poulet pour aller le manger dans un coin. Ignorant royalement Aoki qui le regardait en arqua un sourcil, à peine en colère en vérité. « T’étouffes pas avec les petits os, gros tas… » Marmonna-t-il. Est-ce que le monsieur lui pardonnerait ? Après tout, c’était un vol. En levant finalement ses yeux sur lui - malgré la grande taille qu’il avait atteint, l’autre était plus grand que lui – et fronça ouvertement les sourcils. Ah, lui il le connaissait. Il en était sûr car un visage comme le sien ne s’oublie pas si facilement. Peut-être un vieux client. En tout cas, il avait le devoir de s’excuser. « Je suis désolé pour le mal qu’a commis mon chien. » dit-il à voix haute en retenant un petit sourire. Non pas que c’était drôle mais étrangement débile. Se faire griller sa bouffe pas un chien, fallait être gaucher des deux mains. Ou con. Les deux sans doute.
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