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Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée]

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Reiår A. | Psy
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MessageSujet: Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Icon_minitimeSam 12 Sep - 9:11

Reiår Aasen

Garde la tête haute et ton doigt d'honneur plus haut.


Âge : 22 ans
Sexe : Ça ne se voit pas ? Je dois baisser mon pantalon ? Masculin évidement.
Date de naissance : 13 Octobre 1993
Lieu de naissance : Oslo, Norvège

Situation familiale : Père veuf, Reiår a perdu sa mère étant plus jeune aux suite d'un cancer. Son père vit donc à Oslo, tandis que Reiår a préféré se louer un appartement dans la banlieue parisienne afin de garder une certaine indépendance et part souhait de ne plus revoir son père. Il est en fait en double cursus sur Paris, son père jugeant bon de le rendre plus polyvalent pour reprendre l'affaire familiale. Mais Reiår ne l'entends pas de cette oreille.
Orientation sexuelle : Asexuel

Métier : Étudiant en 4 ème année de médecine en double cursus de Sciences mais travaille à temps partiel dans un bar quand ses horaires le lui permettent afin de payer son logement.
Situation financière : Aisée, mais il refuse d'utiliser l'argent laissé par sa mère ou encore celui de sa famille, préférant gagner sa vie par lui-même, par ses propres efforts.

Signes particuliers : S'est teint les cheveux en mauves suite à un pari avec Joshua et Peter lors d'une soirée arrosée. Seulement Reiår a aimé la couleur et a donc décidé de la conserver. De plus il possède quelques cicatrices sur le corps, qu'il n'aime guère exhiber.


Alter Ego

Sexe : homme
Tranche d'âge : 16/19 - 20/30
Nature du changement de caractère : fort si possible ? :3
Acceptes-tu une histoire "trash" ? : Ah mais carrément ! Je veux ! 8D

Physique


It's moments like this, where silence is golden.

Comment je me verrais physiquement ? En voilà une drôle de question… ? Est-ce utile pour mieux se connaître ? Vous m'avez face à vous. Alors où est le problème ? Eh bien… je vois que même en tentant de vous envoyez sur les roses c'est sans effet hein ?


Comme vous pouvez le voir je suis de taille moyenne. Environ 1 mètre 84 à tout casser ? Ce n'est pas géant mais pas petit aussi, on va dire. Morphologiquement, je me décrirais comme svelte. J'ai une musculature discrète mais bien présente. Malheureusement entre pratiquer du sport et faire mes études pour valider ma quatrième année, le choix est vite fait. Je ne suis pas pour autant en chair ou trop maigre. Je trouve être bien proportionné, même si cela dans le fond m'importe peu. Tant que je me plais à moi-même je me moque royalement de ce peuvent en penser les autres. Après je dois avouer que quand j'ai le temps de pratiquer du sport entre le boulot et les études, je m'impose un régime strict. Je ne sais pas si je peux être fier de ne pas avoir le moindre pet de graisse… Sans importance, au pire. C'est comme les cicatrices qui le parcoure c'est sans importance. Leurs placements sont variable, c'était au degré des humeurs du géniteur. Mon visage est plutôt fin voir anguleux. Il suit cette logique longiligne de mon corps, comme quoi. Je n'ai pas de nez trop imposant mais ni trop peu présent, enfin cela reste un nez. Peut-être aquilin, selon certain ? Je n'y porte encore une fois, que peu d'importance.


Là où ça se complique c'est pour mes yeux et mes cheveux. Je suis norvégien, et je vous vois tous venir de loin, disant que le stéréotype de l'homme norvégien c'est blond aux yeux bleus. C'est en partie vrai. Seulement mère nature a décidé que j'hériterais de la tignasse noire de mon père et des yeux verts de ma mère. Ils ne sont pas verts exactement. Ils tirent légèrement sur le bleu. Vert eau, un peu. J'aime être précis, je suis ainsi. Quand à mes cheveux j'ai bien dit qu'ils étaient noirs ? Ils l'étaient plutôt. Suite à un pari avec un bon ami, j'ai dû me les teindre en violet. De plus ils sont mi-longs. En fait je me plais à les laisser se placer comme ils veulent. J'ai très vite compris que les coiffer revenait à une perte colossale de temps que je ne pouvais me permettre. Alors ils descendent jusqu'au bas de mes épaules et se casent où il peuvent. Pour la teinture, disons que les soirées arrosées pour se détendre après des mois entiers de travail, il fallait croire que ça dérape souvent… C'est juste que la teinture m'a plu. Je trouvais que ça me seyait bien, alors j'ai choisi de la conserver et de la refaire régulièrement. Ce qui m'a valu le doux surnom de « Pinky » de la part de Josh. Quel gosse celui-là…


Enfin, au niveau vestimentaire, je cherche à rester soit dans le sobre soit dans ce que je qualifiais de style bien habillé. Je n'oscille déjà pas beaucoup pour les couleurs. Soit du noir, soit du gris, soit rien. J'apprécie les couleurs foncées d'une manière générale. Après je ne dirais pas non à une touche de couleur, mais ce n'est vraiment ce qui m'emballe le plus. Je reste donc entre des vestes costards en passant par les chemises, aux manteaux longs. Vraiment simplissime en fait. Les pantalons, c'est le même raisonnement. Même gamme de couleurs, pour une coupe droite ou ajustée. Je crois que si je veux me faire remarquer pour un physique particulier, c'est plié, et tant mieux. Je souhaite juste qu'on me fiche la paix, rien de plus. Et je crois que mon attitude le démontre assez bien pour moi. Je suis confiant, je le sais. J'ai une démarche assurée et un visage stoïque en permanence. L'expressivité n'a jamais été ma tasse. Je suis froid, et blasé en fait. C'est ainsi qu'on me décrit. Et je trouve cette description juste. Je n'aime pas m'encombrer de ce genre de choses, alors je les mets à la trappe.


Caractère

I don't care about anyone else but me. I don't care about anyone or anything.

Je suis en quelque sorte un grand solitaire. Je ne me laisse pas aborder ou approcher facilement. Je n'ai jamais été très sociable. Je préfère rester dans mon monde, à réfléchir. Pourtant je me connais avec des facettes plus accueillantes, mais cela dépendra de la personne face à moi. Je suis en effet quelqu'un d'un peu trop sérieux. Sérieux qu'on a souvent dit « à tout épreuve ». Il est vrai que je suis un bosseur  et que je me donnerai les moyens et les outils nécessaires pour y arriver. Je ne compte même plus le nombre de nuits blanches que j'ai enchaîné depuis des années dû à mes études. Je dors peu, je bosse trop selon certains, et je m'en moque. Je veux juste réussir à faire ce que je veux. Je n'ai pas de facilités, je comprends juste vite. Il est vrai que ce côté qui comprends vite me mène à une réflexion sur mon entourage aisée et par ce billet j'analyse tout aussi vite. Il ne me faut que très peu de temps pour comprendre qui se trouve face à moi, et quel type de caractère c'est. Et tout ceci débouche sur mon visage qui est totalement impassible. Je suis une pierre, une tombe, tout ce que vous voulez. Les émotions, les relations, la compassion, tout ça, ce n'est pas mes affaires. Je m'en moque, puisque je ne comprends pas ce que c'est. Cette froideur de ma part peut en déconcerter plus d'un. Surtout que je peux me moquer éperdument de ce qu'il peut vous arriver.


Vous pourrez brûler sous mes yeux, je crois que je vous dirais d'un ton des plus pragmatiques d'aller vous éteindre avec un extincteur. Puis-je vous rassurer ? Il me semble que pour les personnes sur qui mon intérêt s'est posé je suis un peu plus ouvert. Je ne le montrerai pas, mais ce n'est pas pour autant que je n'agirais pas comme. Je suis déterminé et je sais ce que je veux, quand je veux, où je veux. Peut-être bien calculateur ou trop prévoyant, choisissez ce qui vous plaît. Je pourrais choisir de vous défendre avec toute ma rengaine seulement parce que vos idées m'auront plus. A l'inverse, je peux être un parfait « enfoiré » et vous couler pour des décennies. La rancune a la dent longue chez moi, très longue. Je suis joueur. Faites-moi une misère et je vous la rendrais en pire, voir bien plus si cela m'est donné. On m'aime ou on ne m'aime pas. Et je m'en moque, encore. Je me fous de tout. De ce que pensent les gens sur moi, sur le reste. Je suis entier, franc, cassant, je ne pèse pas mes mots si on me demande un avis… Je sais être diplomate tout de même selon la situation. Mais sincèrement, n'espérez pas trop de ma part la moindre compassion ou la moindre aide. Je n'ai d'estime pour personne. Je n'aime guère la confier. Peut-être seuls Josh et Peter l'ont. Et encore.


Et encore… Hum ? Des bons côtés ? Ça n'en était pas ? Eh bien. Je sais que je peux me montrer taquin quand l'envie m'en prends ou y est. Je suis quelqu'un qui à la réplique et la répartie facile. Je n'apprécie pas que l'on me marche sur les pieds, et il m'en faudra bien moins de temps pour vous le faire comprendre que pour vous de vous en remettre. En fait, je ne dis pas non au fait de rire. Je dis même oui. Chose que Josh et Peter font affreusement bien. Je suis trop sérieux et stoïque, qu'ils me disent… Alors j'accepte de suivre leurs délires, et c'est en rien déplaisant. Je pense être ouvert à tout, peut-être qu'après je l'exprime mal avec ma froideur, mais je suis ainsi.  Il est aussi rare que je m'attache, ça va de paire avec mon estime. Mais quand cela arrive (je cherche encore à savoir si c'est possible…), je suis capable de me plier en quatre pour une personne. J’écoute beaucoup aussi. Pas expressif, je ne comprends pas, mais j'écoute. Et je tenterais de vous répondre d'un ton moins pragmatique et tranchant qu'à mon habitude. J'ai aussi pour habitude d'être assez réglo. Je me plie bien aux règles, mais pas trop. Je ferais le maximum que je puisse jusqu'à ce que cela m'ennuie. Je m'explique. Je m'arrange seulement avec ma conscience. Je suis hautain ? Sûrement. Je sais que j'ai énormément confiance en moi, et que je ne me sous-estime pas. Mais je ne me surestime pas pour autant. Je connais simplement mes limites. Ce que je peux et ne peux pas faire. Ce qui est dans mes cordes, ou non. Ma tête blasée ne doit pas aider, c'est ça ? Et en plus vous me trouvez désinvolte à cause ? Tss, vous ne vous fichez pas un peu de moi, là ? Je perds déjà assez de temps ainsi…


Il est vrai, ok, que je suis parfois provocateur ou insolent. Mais il ne faut pas chercher aussi. Je suis d'un calme assez surprenant aussi, au passage. Essayez donc. Je soupirerai juste et vous ferez comprendre que vous m'emmerder profondément. Si vous tenez réellement à me mettre hors de moi, tentez sur la perche de la famille ou encore du contact physique. En effet, je ne supporte pas qu'on me fasse la bise, un câlin, un quelconque contact physique. Je n'en montrerai rien mais je vous le ferais comprendre que cela m'emmerde… Et encore je doute que cela fonctionne, m'énerver est un défi. Je n'aime pas ma famille. Je ne veux plus en entendre parler. Je ne veux pas entendre parler de ma personne tout court. Je suis assez secret pour ça. Ma vie ne regarde que moi, les autres, je m'en carre. Des choses dont je ne me fous pas et que j'aime ? Lire, tout bêtement. Étudier, sortir et voir la civilisation quand mes horaires me le permette. Je suis un actif, j'aime quand c'est toujours en mouvement. J'ai vraiment pas mal de mal à rester sur place, à ne rien faire. Il faut toujours que je sois occupé. Par des cours si possible. Je ne suis pas maso, juste acharné. Acharné au point de me rajouter un temps supplémentaire pour la musique et le Taï Chi. J'apprécie en effet le son du violon. J'avais eu l'occasion d'en pratiquer enfant. Malheureusement avec mon cursus je n'eus guère le temps de continuer et je perdais un peu la main. Je tente aujourd’hui en dépit de mon emploi du temps chargé et du peu de sommeil que j'ai de m'y remettre. C'est un instrument qui a une âme, à mes yeux.


Histoire

If I'm a wave, then I'll become a tsunami. Your labels kingdom cannot control me.

Ma vie a vue le jour à Oslo, en Norvège, un jour des plus enneigés. Mes parents étaient tous deux dignitaires d'une grande entreprise située dans les alentours de la capitale. Sincèrement mon histoire n'a rien de passionnante. Je ne pense pas avoir vécu des choses extraordinaires ou dures. C'est juste la vie, voilà tout. Si je devais commencer par un point, je reprendrais sur ma famille, et les relations que j'avais avec eux. Je m'entendais mal, très mal avec eux en fait. La seule raison à cela étant que mon père comme ma mère n'était jamais au foyer. Trop occupés à travailler ou à voyager pour régler des contrats. Jusqu'à un certain moment je ne m'y étais pas fait, et je leur avait souvent reproché de négliger les moments familiaux. On était que nous trois, je n'avais ni frère ni sœur. Seulement, mon père, moins compatissant que ma mère préférait que je me prépare dès mon plus jeune âge à reprendre l'affaire quand il sera plus en état de la tenir. Légalement, il est le propriétaire et dirigeant de l'entreprise. Ma mère jouait plus les rôles d'entremetteuse et secrétaire. Même si elle suivait le rythme de travail de mon père, elle était moins rigide que celui-ci et tentait de m'offrir de moments ensemble quand j'étais enfant. A la fin, j'en voulais plus à mon père qu'à ma mère. Car elle, au moins, tentait de faire quelque chose. Je n'avais pas à me plaindre. J'avais une grande maison, des moyens largement aisés, j'avais tout pour réussir. Mais ce n'est pas ce qui comptait à mes yeux. Je voulais surtout une famille. Je crois que ça sera et restera la plus grosse illusion de ma vie.


Je serais certainement plus capable de vous décrire le visage de chacun des domestiques qui s'occupaient de ma personne et de mon éducation que celui de mon père. En effet, les domestiques. Je n'aimais pas vraiment ça. Mon père avait vraiment tout fait pour que je sois à la hauteur de reprendre les rennes. Je ne voulais pas. Mais je crois que je n'avais guère le choix à l'époque. Ainsi, en plus d'aller dans une école renommé où l'année grille plus de la moitié d'un salaire annuel à une personne normale, je me retrouvais le soir avec des cours particulier en différentes langues, tel que le français par exemple. Mon père a toujours considéré que je devais apprendre cette langue, puisqu'il avait des partenaires en France. Je n'étais qu'un gosse et j'avais déjà l'impression de rentrer dans le monde des adultes. Quand je voyais ceux de mon âge s'amuser dehors, j'en étais sincèrement envieux. J'avais juste envie de tout laisser tomber et de fuir le domaine familial. Je ne veux pas de tout cet argent. Je voulais juste une vie simple, sans prise de tête comme je l'entendais. C'était évidement, trop demandé.


Les années avaient défilées ainsi. La maxime « métro, boulot, dodo » était parfaitement assortie à mon quotidien. Lassé de tout ça, je n'adressais plus le moindre mot à mon père à qui j'en voulais énormément de décider du moindre faits et gestes de ma part. De même que je lui en voulais aussi parce qu'il rendait ma mère malheureuse. Je ne l'avais pas forcément vu étant enfant. Mais à présent, je le voyais. Et plutôt bien. Le visage triste et épuisé de ma mère en disait long. L'affaire en faisait pâtir le couple, je le savais aussi. Alors quand l'adolescent que j'étais avait du temps à son tour, douce ironie ; il tentait de passer un peu de celui-ci avec sa mère. Je m'étais beaucoup rapproché d'elle avec le temps. Et celle-ci m'avait confié que mon père allait trop loin pour moi. Ce à quoi j'avais répondu m'en moquer. Je m'y suis fait maintenant, alors je m'en fiche. La seule chose qui ne me passait pas au-dessus était son état. Je savais que ma mère se faisait un sang d'encre pour moi, qu'elle voulait en quelque sorte me protéger de mon père. Et la voir ainsi, mal, morose, je ne m'y faisais pas. Je me souviendrais de ce jour où ma mère, maladroitement pour me faire plaisir m'avait offert un violon. Je n'ai pas l'âme d'un musicien. Du moins j'en pensais que. Alors pour lui faire plaisir je m'étais aménagé une énième horaire pour apprendre à en jouer. Ça lui faisait tellement plaisir. Nettement à mon père qui préférait me voir plongé dans mes livres et cours à apprendre. Ce fût l'un des tous premiers conflits avec lui. Beaucoup suivirent derrière. Il en voulait toujours plus et je ne pouvais plus. J'avais accepté de me plier à une vie régit par le travail et encore le travail sans aucun plaisir. Je ne m'étais pas réellement fait d'amis, à rester enfermé dans ma « maison » à manger des pages matin, midi et soir. Je n'avais pas non plus connu d'enfance ni adolescence.


J'étais juste un « fils » censé pouvoir hériter de son affaire. Je m'en foutais de son affaire, clairement. Le seul plaisir auquel il avait consenti était de réduire une horaire avec de mes professeurs pour que je puisse entretenir ma ligne. Mais le violon ça, au grand jamais il avait pu digérer. Et je m'en étais voulu quand ma mère en paya les pots cassés aussi. Comme si me hurler dessus et avoir la main facile sur moi ne suffisait pas, ma mère y passait à son tour. D'où pensiez-vous que me venait les cicatrices qui bardaient mon corps ? Par souci de pudeur je ne vous direz pas le comment certaines sont arrivées, même-moi je préférais oublier. Malheureusement je n'avais pas pu oublier. Et je n'oublierais jamais. Tous ces coups, tous ces abus, toutes ses… Ses caresses, oui. J'ai la gerbe. J'ai une boule à l'estomac en y pensant. J'ai la rage. J'ai le dégoût. Je voulais juste voir mon père disparaître de ma vie. Je n'avais jamais rien dit à ma mère de cela. Pouvais-je ? Non. J'étais trop… Honteux. C'est ça, honteux. Alors j'ai garderai ça pour moi jusqu'à la fin de mes jours. Mon esprit était quelque peu anéanti. Et pour supporter j'avais préféré nier toute émotion et ressenti. M'enfermer dans mon monde et ne plus en ressortir. Ah, finalement, je n'aimais pas mon père. Je le haïssais. Et plus le temps s'écoulait, plus j'en devenais froid envers lui et ses exigences. L'année de mes 18 ans fut assez mémorable. J'étais devenu ce qu'on nomme communément un bloc de marbre. Je n'affichais plus aucune émotion et je me contentais seulement de faire mon boulot. Je n'avais plus que ça en tête. Certains dirons que c'est triste de ne faire que ça de sa vie. Et peut-être auront-ils raison, qui sait ?  J'avais aussi perdu le sens commun de ces fameuses émotions. A part ma mère que j'arrivais encore à apprécier, j'avais de plus en plus de mal avec certains « concepts » des gens de ma tranche d'âge. C'est là aussi un de mes plus grands regrets. Ne pas savoir ce que c'est, de s'amuser, rire, et j'en passe. Je suis aussi muet et expressif qu'une pierre tombale. Cette année de mes 18 ans donc, que je terminais ma dernière année de lycée. Dans notre système, nous n'avions pas d'examen de fin d'année final. Il était à chaque fin d'année de notre scolarité dans une matière aléatoire qui variait.


J'avais choisi de poursuivre mes études dans l'enseignement général, plus précieusement en médecine. C'est une chose qui m'avait toujours passionné. Et au fond, par pur dégoût du monde des affaires dû à mon père. Comme il fut heureux quand je lui annonçais que je me dirigeais dans tout sauf le sens qu'il voulait. J'étais libre de choisir, alors j'ai choisi. Alors je crois que s'étant pris à mon jeu il décida de me congédier en France. Réellement ?! Le jour où il m’annonçait cela, comme je fus heureux. Mais réellement. J'aimais mon pays. Mais partir en France dans mon esprit équivalait à ne plus revoir mon père. Son « excuse » fut qu'il valait mieux que je n’imprègne du milieu français pour mon futur avenir en tant que tête de son entreprise. Je m'en moque. De même que je me moquais de son avis par rapport au fait que je choisisse dès ma première année une double licence en médecine et sciences. L'établissement dans lequel il m'avait inscrit pouvait faire ceci. Et féru de sciences que j'étais, je n'avais pas raté l'occasion. Je partais alors sur Paris, le coeur un peu lourd de laisser ma mère avec lui. J'avais bien sûr refusé l'appartement proposé par mon père, dans un des quartiers riches de la ville. Je ne connaissais rien de Paris, et mon arrivée là-bas fût assez « fun ». J'avais choisi de me prendre un petit studio dans la périphérie. Studio que je finançais d'abord avec une partie de mes économies et que je continuerai de financer en travaillant. C'était là mes deux objectifs arrivé là-bas. Être loin de mon père, et couper les ponts avec lui par mon indépendance et trouver un job à mi-temps pour me payer le studio. Et oublier, surtout. Oublier. La vie n'était pas si chère, comparé à chez moi, ici. Et je m'y fis vite. La seule chose que je n'aimais pas, était le métro. On est tous écrasés les uns contre les autres, les gens sont loin d'être polis… Ah, je n'aimais vraiment pas ça. Seulement même avec un permis, j'avais l'impression que dans cette ville, ça relevait du luxe de se déplacer en voiture.


J'étais arrivé sur Paris durant les grandes-vacances, je crois. Je me faisais avec difficulté à la différence de culture entre nos pays. Les vacances ainsi que le système scolaire étaient bien différents. Et il m'avait bien fallu deux bons mois pour en comprendre tout l'étendu. Durant ce même intervalle, j'avais pris le temps de retravailler mon français. Je le parlais couramment ayant des cours depuis mon plus jeune âge, mais je voulais m'en assurer. Je m'étais installé ici et c'est ainsi que ma vie sur Paris débutait en tant qu'étudiant. Je prenais encore des nouvelles de ma mère, ignorant mon père. Le début d'année fut tranquille, et j'avais rencontré quelque bonnes têtes, si je puis dire. Cette même année, je fus contraint de rentrer au bercail en plein milieu du mois de Janvier. Chose qui ne me plaisait guère. Le rythme à Paris était différent de celui d'Oslo, ils ne  plaisantaient pas. Seulement, la « nouvelle » ne me fit encore moins plaisir. Mon père m'annonçait de son air supérieur que ma mère était malade et qu'il ne lui en restait pas pour longtemps. C'est tout ce que ça lui faisait… ? Naturellement, que je lui avais hurlé dessus, le traitant de tous les noms. Ce à quoi ma mère s'était opposé. J'étais en colère. En colère que ce cancer qu'elle avait n'avait pas pu être détecté plus tôt. En colère que mon enfoiré de père se fiche royalement d'elle.J'avais alors décidé de prendre quelque semaines d’absence, envoyant les papiers nécessaires à l'établissement et m'excusant platement de cette absence imprévue. Malgré cela, je demandais à recevoir les cours par mail, via le billet d'un camarade afin de ne pas prendre des mois de retard. Seulement ce qui devait arriver, arriva. Ma mère ne tint pas le coup. Le cancer était à un stade trop avancé et même avec tous les soins, les médecins comme moi-même savions que c'était vain. Mon père n'en fut pas plus touché que cela. Et je venais vraiment à me demander s'il aimait, sa femme. J'avais préféré de pas venir à l'enterrement et retourner en France après une violente altercation avec mon père. J'avais mal et je préférais oublier tout cela dans mes études.


J'avais hérité des fonds de ma mère, et je m'obstinais à ne pas en user. Il est vrai qu'avec les moyens que j'avais je pouvais largement m'offrir un appartement luxueux, des études de rêves dans une école encore mieux cotée que celle que je côtoie… mais je m'y refusais. Je ne voulais pas user de l'argent de ma mère dans des choses aussi futiles. Je me contentais très bien d'un petit studio, comme tout le monde. Je voulais gagner ma vie par moi-même, par mes efforts. Je tenais de lui son côté acharné du travail. En effet, la reprise ne fut pas de tout repos, et je ne dormais plus. Je carburais au café et je devais bien avoir une belle tronche de déterré. Mais ça valait le coup. Je validais ma première année en étant dans le top de la promo. Et j'enchaînais ainsi, années par années. Je me souvenais très bien de ma deuxième année. J'y avais rencontré Peter, mon meilleur ami. Il entrait en première année alors que je commençais ma seconde. C'était lui aussi un acharné qui voulait à tout prix réussir pour sa famille. Chose que je trouvais particulièrement louable. Alors je lui avais donné mon estime et m'était arrangé pour le recontacter suite à cet échange commun le premier jour. Je lui proposais alors de lui donner mes cours de première année ainsi qu'une aide s'il le souhaitait. Et voilà comment les deux « tarés » du travail comme disait son petit frère Joshua, que nous étions passions nos jours, semaines et mois enfermés dans une chambre à réviser tardivement. Je me souvenais aussi de ce jour où son petit frère Joshua nous avait apporté le café dans la chambre Peter, bien que celle-ci leur était commune. J'avais souvent demandé si cela ne gênait pas. Et parfois quand ils,acceptaient, je les conviais chez moi.


En effet, je venais souvent chez eux, et je m'étais lié aux deux. Peter par son sérieux et son humilité et Josh par son côté décontracté et rieur qui me faisait le plus grand bien. J'en avais beaucoup appris sur leur famille et les sacrifices enduré par chacun. Chose à quoi je ne préférais rien dire de mon côté, ne voulant pas remuer le couteau dans la plaie. J'avais souvent cette impression de venir d'une planète complètement différente de la leur, et pourtant. Nous étions tous les trois proches. Il y en avait eu de ces soirées organisées par Josh pour détendre et Peter et moi. Enfin moi, selon eux, c'était surtout pour me décoincer. Je ne savais pas comment je devais prendre ça. Il est vrai que je n'avais jamais eu l'occasion d'en faire. Les soirée étudiantes je n'y venais pas, préférant travailler ou accorder le peu de temps libre que j'avais aux sports de combat ou à la musique. En effet, je n'avais jamais cessé et le violon et le Taï Chi. J'adorais ces deux choses, et le Taï Chi contribuer à garder mon éternel calme intact. Quant à Josh et Peter, ouais, ils m'ont beaucoup appris ces deux-là. Suite au décès de ma mère et de toutes les choses que mon père m'avait fait subir, je m'étais juste fermé au monde et imperméabilisé contre toute émotion ou ressenti. Je ne voulais juste plus rien percevoir de ces choses-là. J'avais coupé les ponts avec mon père, et les seules fois où l'ont se revoyait c'était pour son affaire ou pour que l'on se hurle dessus. Alors les émotions, toute ces choses, je ne veux plus envisager. Mais Peter comme Josh m'apprennent au fur et à mesure ce que c'est. Même si il y a encore des trucs dont je ne comprends strictement pas l'utilité comme un anniversaire. Josh m'avait convié à celui de Peter pour lui faire la surprise. La fin de soirée ? J'avais les cheveux mauves, lui rose, et Peter… On ne savait même pas quelle couleur c'était. C'était amusant et pour l'une des premières fois de ma vie, j'avais fait le con, on va dire. A présent, je me suis rapproché encore de Josh étant le petit frère de Peter. Peter est parti au stage obligatoire des troisièmes années et je me retrouve donc en quatrième avec un Josh sous les bras. Un Josh enfantin, taquin, mais adulte quand il le faut. Ouais, il me retire ce manche à balais métaphorique que j'ai dans les fesses. Il paraîtrait selon lui. Moi, je ne vois pas où est le problème.


Derrière l'écran

Pseudo : Will'
Âge : 19 ans qui va sur ses 20 ans… ;u;
Sexe : Ermaphrodite, et fier(e) ! x)
Découverte du forum : Une partenaire Rp plutôt insistante m'a traîné ici x'D
Personnage sur l'avatar : Sword d'Armen Noir
Autres : J'ai eu un coup de coeur pour le contexte et son originalité ! Mon amie m'a parlé de votre forum, et en effet j'adhère, le contexte est juste original et très plaisant ! J'espère bientôt pouvoir RP avec vous ! :3

crackle bones
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Hilly L. W. | Rome
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MessageSujet: Re: Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Icon_minitimeDim 13 Sep - 6:58
BIENVENUE PARMI NOUS PETIT RÊVEURHEY HEY HEY
Mouarf, aucune surprise, je t'en ai trop dit sur la cb xD
j'adore Reiar ♥
trop de point commun avec Hilly c'est dingue ça! ** (mis à part le singe sur l'épaule et les pides nus, et la peau sombre et le fait qu'elle soit une fille lui un mec .... ouais bon bref!)
je t'avoue que j'ai eu la flemme d'aller jusqu'au bout, je te valide et je lirais l'histoire demain, tu me pardonnera?
mais je suis certaine d'une chose c'est que c'est super! ♥
et on a notre lien de déjà tout fait, donc c'est parfait héhé
d'ailleurs si tu en veux d'autres, j'ai une Thylou et une Karma XD /meurt/
allé, amuse toi bien et bon courage ♥
si tu as des questions n'hésite pas ;)


Maintenant que tout est dit, tu peux enfin vagabonder comme bon te semble dans la banlieue Parisienne. Mais avant tout, laisse moi te donner quelques petites indications. Je te conseilles d'aller recenser ton avatar avant ton départ. Ensuite tu pourras enfin partir pour l'aventure ! Les premières étapes conseillées sont simple, se faire des amis et ennemis par et si tu le souhaites, chercher un compagnon de route pour un instant dans les demandes RP. Pour ce qui est du reste, c'est à toi de tout découvrir !
Ton Alter-Ego arrivera tout bientôt, soit patient ♥
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MessageSujet: Re: Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Icon_minitimeDim 27 Sep - 18:39
HEY COUCOU TOI DEVINE QUI C'EST *roule sur toi*

Bienvenuuuue (avec du retard mais ahem) ! J'ai pas fini de lire ta fiche parce que euh les pavés tout ça, mais le début est ultra supra trop cool, ok ? o/ Je te l'ai déjà dit mais je te gratte un RP et voilà j'espère que tu t'amuseras bien ici et que tu auras un AE très fab et très magnifique (ce dont je ne doute pas, tous les AEs le sont). :3
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Chayton A. | Ecrou
Avatar : Original takenaka | Gumi (Vocaloid)


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MessageSujet: Re: Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée] Icon_minitimeLun 28 Sep - 3:16
BIENVENUE PARMI NOUS PETIT RÊVEURQuelle longue attente pour ton AE
je m'en excuse, le staff est pas mal débordé donc je tente de m'occuper comme il faut d'un peu tout le monde même je n'y arrive pas vraiment
bon je t'avais également posé la question, donc un AE recyclé, qui n'a jamais été joué et sur lequel jamais misé gros, donc autant te dire qu'il me tenait à coeur de le redonner un jour
j'espère qu'il te plait
Enfin comme tu le sais, si jamais ça ne te convient pas, n'hésite pas à me le dire tout de suite plutôt que de bloquer sur les rp, et je change, on s'arrange ;)
Bref,
Voilà ton petit AE pour la route ~

Psy ▬

age: il semblerait qu'il ai 19 ans
sexe: en regardant sous son pantalon, on sait que c'est un homme
orientation sexuelle: inconnue
situation financière: inconnue, de ce fait, il vit dans les quartiers pauvres et se débrouille comme il peut

signe particulier: Il a perdu la mémoire, il n'a aucun souvenir de son passé, ni de ses origines, ni de qui il est à présent

Traits de caractère: Mystérieux et Énigmatique - Méfiant - Curieux - Il vit aux jours le jour sans trop se poser de questions - Le jeune homme est débrouillard et indépendant, et si il ne parle pas trop de lui car il en sait bien peu, il aime connaître les gens - Il aime tout savoir, c'est un peu comme si il se rattrapait du fait qu'il ne sait rien sur lui, et peut être qu'un jour une information lui servira pour découvrir qui il est - Sans trop en connaître sur ce monde qu'il trouve fascinant, il adore s'y promener tel un aventurier solitaire - C'est aussi un grand rêveur

autres informations: quand il réfléchit trop à son passé, il prend mal à la tête, il a aussi cette impression d'être vide

avatars possibles: Lelouch Lamperouge (CODE GEASS)

/!\ Si l'avatar choisit ne correspond pas à la description, le staff à le droit de demander au membre de le changer, s'inscrire à Irréel c'est savoir ce qui nous attend, à savoir un personnage quasi "imposé". Mais comme on est des gentils (*auto-lancé de fleurs*), si vous avez une quelconque réclamation par rapport à votre Alter-Ego vous pouvez la faire par MP au membre du staff qui vous a validé !


Hophop. Je te conseilles d'aller recenser tes avatars avant ton départ, et pour être bien préparé de ne pas oublier de t'afficher avec ton Alter-Ego dans ta signature. Si tu veux on a préparé un petit codage par ici pour qu'on voit bien de qui il s'agit ! Ensuite tu pourras enfin partir pour l'aventure ! N'oublis pas de créer ton obligatoire cahier de suivi pour Alter-Ego et si tu le souhaites, chercher un compagnon de route pour un instant dans les demandes RP. Pour ce qui est du reste, c'est à toi de tout découvrir !


UN PEU DE DÉCORATION

Cette cabane abandonnée, elle semble avoir brûlée, et pourtant tu y a trouvé refuge. Pourquoi là? Sans doute parce que personne ne semble vouloir de cet endroit sale et vieux, et comme tu ne sais d'où tu viens, tu en a fait ton domicile. Au centre, un lit en mauvais état mais pourtant très confortable, une couverture bien chaude dans laquelle tu adore t'envelopper le soir quand tu te retrouve ici seul. Dans un angle, un petit meuble, avec très peu de vêtements. Rien ne décore les murs, seul une fenêtre te donne une magnifique vue sur la forêt aux couleurs inversées sur laquelle tu aime perdre ton regarde chaque nuit avant de t'endormir.  
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Don't Caaaaare // Reiår A. [Terminée]

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